lundi 31 mars 2025

2162 - Piano Concerto No. 1 - Symphony C Minor


France Musique, émission En Pistes, 20 janvier dernier. Est diffusé un mouvement de la Symphonie en do (ut ?) mineur de Franz Xaver Scharwenka par Orchestre Philharmonique de Poznań dirigé par Łukasz Borowicz.

Elle : De Scharwenka, pianiste virtuose, on connaît moins ses symphonies que ses concertos.
Lui : Parce qu’elles sont plus anodines ?
Elle : Oui, d’ailleurs, vous avez retenu quelque chose de ce mouvement ?
Lui : Non, c’est vrai.

(moi, j’aimais bien l’alternance entre parties joyeuses presque dansantes et de cordes sombres)

Elle : Ses concertos sont plus joués, ils étaient même très populaires aux USA jusqu’à l’émergence des concertos de Rachmaninov. Le premier concerto, étonnamment, n’a pas de mouvement lent, remplacé par un scherzo.
(aucun scherzo n’apparaît dans la liste des mouvements du concerto, je ne sais plus quel mouvement a été diffusé à ce moment-là)

Je n’ai pu en noter davantage, uniquement ce dont je me rappelais en arrivant à Châtelus. Il me faut un magnétophone en voiture. J’ai tout de même commandé le disque il y a un mois environ et l’ai reçu hier  - les fournisseurs du label cpo ne sont visiblement pas rapides.

Piano Concerto No. 1 - Symphony C Minor
F. X. Scharwenka / J. Powell - Poznań Philharmonic Orchestra - L. Borowicz
cpo 2024

01-03 - Piano Concerto n°1 in B flat minor, op. 32
04-08 - Symphony in C minor, op. 60

dimanche 30 mars 2025

2161 - Chaosmosis


Du coup, j’ai enchaîné avec tout autre chose, changement radical, j’ai mis Chaosmosis, avant dernier album en date de Primal Scream, que j’avais reçu quelques jours auparavant, album très marqué dance-electro… et, de nouveau, je me suis emmerdé… ennui différent certes, ennui tout de même… bref, c’était pas ma soirée. Peut-être me serais-je ennuyé avec n’importe quel disque.

Chaosmosis
Primal Scream
First International 2016

01 - Trippin’ on Your Love
02 - (Feeling like a) Demon Again
03 - I Can Change
04 - 100 % or Nothing
05 - Private Wars
06 - Where the Light Gets In
07 - When the Blackout Meets the Fallout
08 - Carnival of Fools
09 - Golden Rope
10 - Autumn in Paradise

samedi 29 mars 2025

2160 - Quatuor « Américain » Op. 96, Sonatine Op. 100, Quintette à Cordes Op. 97


Le quatuor à cordes est une forme qui généralement m’ennuie. Il y a des exceptions certes - La Jeune Fille et la Mort par exemple - mais il est rare que j’aime un quatuor à cordes, même chez Beethoven, le maître du genre. Le quintette à cordes n’a pas de réelle raison de m’enthousiasmer davantage que le quatuor, l’ajout d’un alto a peu de chance de révolutionner le truc. Quant à la sonatine pour piano et violon, ça ne me semble a priori guère palpitant.
Pourquoi alors acheter Diapason la semaine dernière, avec, au programme des Indispensables, un quatuor, un quintette et une sonatine de Dvořák ? Une sorte d’intuition. Ou une volonté de dépasser mes a priori. Je ne sais… après une écoute, c’est un échec total… je me suis bien fait chier et ai arrêté le CD après la piste 6…

Quatuor « Américain » Op. 96, Sonatine Op. 100, Quintette à Cordes Op. 97
A. Dvořák / Quatuor de Hollywood - J. Panenka - J. Struk - Quatuor de Budapest - M. Katims
Diapason 2025

01-04 - Quatuor à Cordes n°12 en fa majeur « Américain » op. 96
05-08 - Sonatine pour Violon et Piano en sol majeur op. 100
09-12 - Quintette à Cordes n°3 en mi bémol majeur op. 97

vendredi 28 mars 2025

2159 - Hum Drum


Saint Valentin, encore. La pochette de Hum Drum, album d’Automatic City, m’interpelle. Que cherchais-je dans le bac « A » de la Fnac, je ne sais… cherchais-je seulement quelque chose ? La couverture me plaît, j’ai déjà trouvé les disques que je suis venu initialement chercher, le live de The Cure et le dernier Manic, je suis de bonne humeur, prêt à me risquer dans l’inconnu, je le prends ce Hum Drum, on verra bien.

Les premières secondes sont terrifiantes : cette boîte à rythmes, ne l’a-t-on pas entendu dans Enola Gay de OMD ? Ce sera la seule (petite) faute de goût - en est-ce réellement une ? - de ce court (8 morceaux, 35 minutes) album (français) au son impeccable (guitares soul-rock, percussions afro-cubaines, sitar, tout y est dosé de manière incroyable) jusque dans la voix du chanteur que l’on croirait sorti, pour donner dans l’euphémisme, d’une banlieue défavorisée américaine, au risque certes de verser dans l’imitation (l’accent pris sur la phrase Open the door and enter sur le morceau Wandering Soul). Le répertoire est au poil. Deux trois compositions et des reprises aussi variées (un Chuck Berry, Downbound Train, le thème de la bande originale d’un film avec Michael Caine, Get Carter) que réussies (incroyable Hell Below, morceau de Curtis Mayfield, à la fois totalement réinventée et complètement fidèle à l’esprit de l’originale).

Hum Drum
Automatic City
Wita Records 2023

01 - Lament
02 - No Dice
03 - Humdrum
04 - Downbound Train
05 - Move Your Hand
06 - Get Carter
07 - Hell Below
08 - Wandering Soul

jeudi 27 mars 2025

2158 - À la Mémoire d’Art Blakey - Art Blakey et les Jazz Messengers au Club St Germain 1958


La couverture date d’une autre époque, on ne pas faire moins moderne. Le livret est court, très court, trop court, quatre ou cinq personnes qui anecdotent. Le boitier de ce double album est de ceux très épais qui se faisaient dans les années 80/90 et que plus personne ou presque n’ose encore utiliser. Bref, niveau présentation, ce live d’Art Blakey & the Jazz Messengers au Club St Germain en 1958 a tout faux.

En revanche, si on ne s’occupe que de la musique… quelle claque, quel pied, quel plaisir… rien que pour A Night in Tunisia… dix-sept minutes dont - à ce qu’il m’a semblé - quinze de soli de batterie et de percussion… et pour Moanin’… jouissif.

À la Mémoire d’Art Blakey - Art Blakey et les Jazz Messengers au Club St Germain 1958
Art Blakey et les Jazz Messengers
RCA 1990 (?) / 1991 (?) / 1994 (?)

CD1
01 - Politely
02 - Whisper Not
03 - Now’s the Time
04 - The First Theme
05 - Moanin’ with Hazel
06 - Evidence (We Name It Justice)

CD2
01 - Blues March for Europe N°1
02 - Like Someone in Love
03 - Along Came Manon
04 - Out of the Past
05 - A Night in Tunisia
06 - Ending with the Theme

mercredi 26 mars 2025

2157 - Mr Bongo Record Club Volume Five


AS (ante-scriptum) : quelques erreurs de numérotation et de date de publication s’étaient glissées parmi les billets des derniers jours. Erreurs qui, normalement, ont toutes été corrigées.


Je me rappelle une interview de Bernard Pivot au cours de laquelle il disait qu’on ne lit bien qu’un crayon à la main. Je ne prend pas assez de notes. J’ai des carnets, des blocs remplis de conneries… mais je n’écris pas assez en lisant, en écoutant, en regardant. Je l’ai fait pour un sampler à la con mais ne pratique pas assez régulièrement l’écoute attentive qu’occasionne la prise de notes.
Les compilations Mr Bongo Record Club, par exemple, mériterait, pour s’y retrouver, de commenter à l’écrit chaque chanson. Rien que la première face du Volume 5 (j’en ai une édition limitée, vinyle rose, couleur sans intérêt) fait visiter 3 continents et au moins autant de langues tout en glissant délicatement d’un style à l’autre : c’est tellement riche qu’on s’y perd (un peu). Oui, il me faudrait des notes, des mémos, des anti-sèche… ça me permettrait (entre autres) d’écrire un billet plus conséquent.

Mr Bongo Record Club Volume Five
Mr Bongo 2022

A1 - Abertura de « Os Inocentes » (John Barry - Moore)
A2 - Sing a Song (Canten mi Canción) (Willy Chirino)
A3 - Nebine (Malouma)
A4 - Kakashi (Yasuaki Shimizu)
A5 - Shinzo no Tobira (Mariah)
B1 - You are Delicious (Mave & Dave)
B2  - Oooh Baby (Pamoja)
B3 - I Believe in Miracles (Mark Capanni)
B4 - Step into Light (Admin)
B5 - Tiba Kamo (Philip Madela)
C1 - Let’s be Happy (disco mix) (Gyedu Bay Ambolley & Zantoda MK 3)
C2 - Rise Up (discomix)
C3 - I Hate Telling a Lie (Stimela)
D1 - Ready for War (Eamon)
D2 - Mosaic (Sven Wunder)
D3 - Romance (Hiroshi Suzuki)
D4 - Duplo Sentido (Tetê da Bahia)

mardi 25 mars 2025

2156 - From a Basement on a Hill


Mes disques d’Elliott Smith et de Sparklehorse ne sont pas rangés bien loin les uns des autres. Ce n’est pas une question alphabétique. Ce n’est pas non plus parce que ses deux artistes ont mis eux-mêmes fin à leurs jours. Pas un hasard non plus si je les ai rapprochés dans mes rayonnages. Les deux étaient capables de bâtir et d’enregistrer seul, jouant de tous les enregistrements, des albums d’une beauté inouïe, alternant sans coup férir entre ballades à déchirer le coeur - ce qui ne veut pas dire qu’elles sont larmoyantes, ça non - et morceaux rock électriques et intenses.
C’est donc tout naturellement qu’après Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain j’ai poursuivi avec From a Basement on the Hill, album posthume acheté (le même jour que Small Changes et The Queen is Dead) dans une réédition de fin 2024. C’est magnifique… mais il est vrai qu’il faut avoir le moral pour s’autoriser ces deux albums l’un après l’autre… je ne suis pas certain que c’est tout à fait mon cas.

From a Basement on a Hill
Elliott Smith
Kill Rock Stars 2024

01 - Coast to Coast
02 - Let’s get Lost
03 - Pretty (Ugly Before)
04 - Don’t Go Down
05 - Strung Out Again
06 - A Fond Farewell
07 - King’s Crossing
08 - Ostrich & Chirping
09 - Twilight
10 - A Passing Feeling
11 - The Last Hour
12 - Shooting Star
13 - Memory Lane
14 - Little One
15 - A Distorted Reality is now a Necessity to be Free

lundi 24 mars 2025

2155 - Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain


J’ai cinq ou six disques - achetés ou reçus au cours de la semaine écoulée - encore non écoutés… mais, non, c’est, ce dimanche soir, de Sparklehorse dont j’ai envie. Et je me passe Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain, produit en partie par Dangermouse, album où se mêlent riffs de guitares saturées, ballades apaisées, motifs électroniques inquiétants, compositions fragiles et voix souvent incertaine. Album qui n’a qu’un seul défaut : il semble ne pas savoir qu’une année lumière est une unité de distance non de durée - ou alors, je n’ai pas compris le titre, ce qui est possible.

Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain
Sparklehorse
Capitol Records 2006

01 - Don’t Take my Sunshine Away
02 - Getting it Wrong
03 - Shade and Honey
04 - See the Light
05 - Return to Me
06 - Some Sweet Day
07 - Ghost in the Sky
08 - Mountains
09 - Morning Hollow
10 - It’s not so Hard
11 - Knives of Summertime
12 - Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain

dimanche 23 mars 2025

2154 - Reality


Le second album que j’achète d’un artiste ou d’un groupe est souvent le plus important. Acheté dans la foulée d’un disque qui m’a plu - si ce n’est davantage - ce second disque détermine si le premier était une sorte de petit miracle, une espèce d’accident heureux ou s’il va me falloir fouiller, découvrir l’intégralité d’une discographie.
Dans le cas de Bill Callahan et de Reality, son pénultième album en date, acheté chez Point Show quelques jours, une ou deux semaines, après l’acquisition de Shepherd in a Sheepskin Vest, le verdict est sans appel : il va falloir écouter les 80 disques - j’exagère à peine la prolificité du bonhomme - sortis sous son nom ou sous le pseudonyme de Smog. Et je m’en réjouis, il y a pire corvée que de s’imposer si belle et si évidente musique.

Reality
Bill Callahan
Drag City 2022

01 - First Bird
02 - Everyway
03 - Bowevil
04 - Partition
05 - Lily
06 - Naked Souls
07 - Coyotes
08 - Drainface
09 - Natural Information
10 - The Horse
11 - Planets
12 - Last One at the Party

samedi 22 mars 2025

2153 - Mien


Ce vendredi est sorti le dernier album de The Horrors. Leur sixième. Le premier depuis près de huit ans. Je n’ai pas eu le temps de faire un crochet par Point Show en rentrant de Boussac. J’irai ce samedi matin. S’il ne l’a pas reçu, je pousserai peut-être jusqu’à la FNAC. Ou je patienterai quelques jours - j’ai de toutes façons quatre cinq disques récemment acquis et encore non écoutés.

En attendant de découvrir ce sixième opus, je poursuis mon exploration des projets parallèles au groupe. Et j’ai reçu, le lendemain du jour où j’ai reçu Something Clockwork This Way Comes, Mien, unique album de Mien.
Les 3 lignes consacrées à ce dernier groupe sur la fiche Wikipedia de The Horrors mentionne (entre autres) la participation d’un membre des Black Angels. Peut-être aurait-il fallu préciser que le membre en question est Alex Maas, le chanteur du groupe. À la voix si caractéristique que Mien sonne très souvent comme un album des Black Angels. Un album qui serait plus libre dans ses influences, moins centré sur le rock psychédélique, ouvert à l’électro voire à la pop synthétique, album des Black Angels tout de même, la signature sonore est indubitable.
Le disque est globalement très réussi. Trois quatre écoutes n’ont pas suffi à faire disparaître mon intérêt. Seuls quelques passages (très pop synthétique justement) me crispent un peu. On verra sur la durée si ces crispations s’effaceront ou auront raison de mon enthousiasme.

Bon, et ce sixième Horrors, il est comment lui ?

Mien
Mien
Rocket Recordings 2018

01 - Earth Moon
02 - Black Habit
03 - (I’m Tired of) Western Shouting
04 - You Dreamt
05 - Other
06 - Hocus Pocus
07 - Ropes
08 - Echolalia
09 - Odessey
10 - Earth Moon (Reprise)

vendredi 21 mars 2025

2152 - Préludes Op. 28, Ballades nos 3 et 4


Dans un de ses Papiers compilés dans Le Cul Rose d’Awa (oui, c’est un mauvais jeu de mot sur le nom d’un réalisateur nippon), Jacques Drillon dressait une liste d’enregistrements de piano seul devenus « mythiques » et qui ont rendu quasi vaine toute interprétation ultérieure. Je n’en possède qu’un : Les Variations Gouldberg de 1981… mais les Préludes de Chopin sont absents de la liste tandis que les Nocturnes du même Frédéric sont recommandés dans leur interprétation par Claudio Arrau. Diapason (février 2025, c’est tout récent) et moi (en tant qu’acheteur) n’avons donc pas tapé si loin sur ce coup-là… Pour le reste de la liste… il va falloir s’y mettre.

Préludes Op. 28, Ballades nos 3 et 4
F. Chopin, C. Arrau
Diapason 2025

01 - Ballade n°3 en la bémol majeur op. 47
02 - Ballade n°4 en fa mineur op. 52
03-26 - 24 Préludes op. 28
27 - Andante Spianato et Grande Polonaise Brillante op. 22

jeudi 20 mars 2025

2151 - Diapason d’Or, Mars 2025


Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’Or, Mars 2025
Diapason 2025

01 - Symphonie n°7 (rondo-finale, début) (Mahler / Orchestre de la Radio Bavaroise - S. Rattle)
02 - Missa Veni Sponsa Christi (Agnus Dei)  (Richafort / Cappella Mariana)
03 - Quatuor n°4 (allegro molto) (Bartok / Marmen Quartet)
04 - Der Zwerg (Schubert / F. Saïd - M. Martineau)
05 - O Traum der Jugend (F. Mendelssohn / O. Pashchenko)
06 - Sarabande Mézangeot. Chaconne du Vieux Gautier (D’Anglebert / T. Aïda)
07 - Pavane pour une Infante Défunte (Ravel / London Symphony Orchestra - P. Monteux)
08 - Variations sur un Thème de Haydn (Variations VII et finale) (Brahms / M. Argerich - N. Angelich)
09 - Nocturnes (Fêtes) (Debussy / Philharmonia - M. Tilson Thomas)
10 - Concerto pour Violon n°2 (II) (Bartok / I. Stern - New York Philharmonic - L. Bernstein)
11 - La Walkyrie (Prélude) (Wagner / Wiener Philharmoniker - B. Walter)

mercredi 19 mars 2025

2150 - Symphony n°1 - Romeo and Juliet Suites 1 & 2


Je ne porte que deux parfums régulièrement. Le plus souvent, Jazz d’Yves Saint Laurent, que j’avais essayé à cause de son nom. Et, plus rarement, de temps en temps tout de même, Égoïste de Chanel, que j’avais piqué ado à mon père. Ceux qui étaient nés se rappellent pour ce second parfum la publicité télévisée datant du début des années 90.

Symphony n°1 - Romeo and Juliet Suites 1 & 2
S. Prokofiev / A. Shokhakimov - Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Parlophone 2024

01-04 - Symphony n°1 Op. 25 « Classical »
05-11 - Romeo and Juliet Suite n°1 Op. 64 bis
12-18 - Romeo and Juliet Suite n°2 Op. 64 ter

mardi 18 mars 2025

2149 - Temas Brasileños


J’espérais qu’il serait cool de Temas Brasileños de Tete Montoliu, choisi à l’aveugle ou presque dans le bac de disques d’occasion de musique brésilienne chez Point Show.
Il ne l’est pas. Pas à la première écoute. Et je n’ai pas eu envie de lui redonner une chance. Des reprises de thèmes brésiliens en version jazz fadasse, assez plate. On reverra ça plus tard. Pas tout de suite. Je changerai peut-être totalement d’avis.

Temas Brasileños
Tete Montoliu
Ensayo 1974

A1 - Orfeo Negro
A2 - La Chica de Ipanema
A3 - Corcovado
A4 - Samba de Uma Nota So
A5 - O’Canganceiro
A6 - Bahia
A7 - Brasil
B1 - Canto de Ossanha
B2 - Ola
B3 - So Danço Samba
B4 - Desafinado
B5 - Meditaçao
B6 - Tristeza

lundi 17 mars 2025

2148 - Mr Bongo Record Club Volume Four


Gueule de bois. Pas la force d’écrire un billet aujourd’hui.

Mr Bongo Record Club Volume Four
Mr Bongo 2020

A1 - Midnight in Moscow (The Modern Tropical Quartet)
A2 - Throwing Stones (Kenny Dope mix) (James Reese & The Progressions)
A3 - Don’t Stop this Train (Cindy & The Playmates)
A4 - Eyes Growing Wider (Carnival)
B1 - Paradise Island (Azwon)
B2 - Sun Sun Damba E (Carlos Puebla & Pedro Sosa & Santiago Martinez)
B3 - Sentimiento (Pepe Sanchez y su Rock Band)
B4 - The Peruvian (DJ Format & The Simonsound)
C1 - Al Elnim (Hamlet Minassian)
C2 - Nissodia (Mike D edit) (Idrissa Soumaoro et l’Éclipse de l’I.J.A.)
C3 - Sputla (Teaspoon Ndelu)
C4 - Mama Matotoya (The Vikings)
D1 - Amanhã o Tempo Muda (Lincoln)
D2 - Sonho (Don Ricardo)
D3 - Lotus 72 D (Fast) (Zé Roberto)
D4 - Extralude (Wyndham Earl’s more than an interlude remix) (Wax Machine)
D5 - Selfportrait (Matty)

dimanche 16 mars 2025

2147 - Sticky Fingers


Dans la voiture ce matin, en route pour Leroy Merlin, Sticky Fingers des Stones, encodé depuis la version CD - non je n’encode pas à partir de mes vinyles… Wild Horses suivi de Can’t You Hear Me Knocking. Solo de saxophone sur cette seconde. Hideux. Je fais remarquer à Natacha qui, mercredi dernier, en voiture déjà, m’avait fait inciter à couper Summertime de Coltrane au bout de 3 minutes, que ce saxophone-là, chez les Stones, certes n’est pas grinçant, n’agresse pas les oreilles mais est, contrairement à celui de Coltrane, d’une laideur absolue. Tant qu’à faire un solo de saxophone dégueulasse, dégoulinant, autant y aller franchement, complètement, autant en faire trop comme Baker Street de Gerry Rafferty - je me mets à turlututer ledit solo de saxophone qui ouvre la chanson.

Leroy Merlin. Nous sommes depuis moins de trois minutes dans le magasin, au  rayon papier peint - nous n’avons pas prévu d’en acheter, nous en avons déjà plusieurs rouleaux sous cellophane dans un placard à la maison - quand démarre dans les haut-parleurs devinez quoi. Oui, Baker Street. Programmation très années 80, on aura droit à pas mal d’horreurs, Eurythmics, ce genre de daubes.

Mon édition vinyle de Sticky Fingers est un premier pressage français acheté chez Décibul. Avec une vraie braguette qui fonctionne sur la pochette. Je ne sais si on en produit encore des comme ça… faut que je me trouve un 45 tours de Baker Street.

Sticky Fingers
The Rolling Stones
Rolling Stones Records 1971

A1 - Brown Sugar
A2 - Sway
A3 - Wild Horses
A4 - Can’t You Hear Me Knocking
A5 - You Gotta Move
B1 - Bitch
B2 - I Got the Blues
B3 - Sister Morphine
B4 - Dead Flowers
B5 - Moonlight Mile

samedi 15 mars 2025

2146 - Gravity Grave


Illustration de couverture - on en parlait hier et il y a quelques temps, déjà à propos de (The) Verve. La photo de Michael Spencer Jones pour le single Gravity Grave (1992) me fait irrésistiblement penser à celle du même Michael Spencer Jones pour le single Roll with It d’Oasis. La plage, la mer, les teintes, cet orangé, les objets qui n’ont rien à faire sur le sable. Puis je compare les deux photos, l’une à côté de l’autre, CD en main… finalement, non, pas tellement de ressemblance. Ou de loin seulement.

Il me reste à me procurer le single All in the Mind pour avoir la discographie complète (ou plutôt à peu près complète) de The Verve premier cru.

Gravity Grave
(The) Verve
Hut 1992 / ????

01 - Gravity Grave (extended version)
02 - Endless Life
03 - A Man Called Sun (live)
04 - Gravity Grave (live encore)

vendredi 14 mars 2025

2145 - Closet Botanist


Des fois ça fonctionne, des fois non.

J’ai acheté hier mercredi Closet Botanist, album de Rudy de Anda, chez Point Show, pour sa pochette. L’illustration de couverture et la présentation arrière, la typo, la mise en page... C’est important une pochette, ça reflète un état d’esprit, un goût, c’est supposé être un prolongement de la musique. De Rudy de Anda, je n’avais jamais entendu parler, de son album encore moins, je n’avais que la pochette pour m’inciter à me payer l’album.

Quitte à le regretter plus tard - il y a tant de billets que je regrette sur ce blog, probablement plus que de billets dont je suis vraiment content ou fier - je dirais que Closet Botanist est un très joli album. Et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas vraiment un compliment. Il faut comprendre par là que cet album loin d’être déplaisant me semble aussi très inoffensif. Très soft diraient les anglophones. Soft-soul, soft-rock, soft-pop, soft-jazz. On imagine écouter Rudy de Anda chanter ses chansons pendant que l’on se prélasse au bord d’une piscine, sous un parasol prêt à prendre feu, un cocktail glacé à portée de main. De la parfaite musique de fond. Peut-être à la réécoute me trouverais-je bien sévère… ou bien gentil.

Peut-être également que la pochette illustre parfaitement l’ambiance musicale. Qu’elle ne trompe pas sur la marchandise. J’ai un doute désormais. Peut-être ai-je manqué de discernement face à la floralité de l’illustration. Je me suis laissé tenter. Ça ne marche pas à tous les coups.

Closet Botanist
Rudy de Anda
Karma Chief Records 2023

01 - In my Shoes
02 - Hey, Mr. Sun
03 - June Gloom (Smilin’)
04 - Miel
05 - Tu Mirada
06 - WYD
07 - Por Ti
08 - Coronado / Where are You Baby
09 - The Murder Mystery Pt. 2
10 - I can’t Change You

jeudi 13 mars 2025

2144 - The Marble Index


Je disais de Paris 1919 qu’il n’était pas l’album auquel je m’attendais de la part de John Cale. The Marble Index, de Nico, arrangé et mixé par John Cale, au contraire, tient toutes les promesses nées de l’association des deux anciens du Velvet Underground. Musique grinçante, dissonante, comme jouée sur un orgue de barbarie détraqué, voix claire mais incapable de chanter correctement, proche d’un sprechgesang involontaire, rythme engourdi et peu changeant. C’est évidemment formidable, passionnant… mais je pense que j’écouterai Paris 1919 bien plus souvent que The Marble Index. La sophistication, le dandysme sont plus confortables que l’avant-garde.

The Marble Index
Nico
Domino 2024

01 - Prelude
02 - Lawns of Dawns
03 - No One is There
04 - Ari’s Song
05 - Facing the Wind
06 - Julius Caesar (Memento Hodie)
07 - Frozen Warnings
08 - Evening of Light
09 - Roses in the Snow
10 - Nibelungen

mercredi 12 mars 2025

2143 - Something Clockwork This Way Comes


Je commence ce billet quelques secondes après avoir déchiré le cellophane de Something Clockwork This Way Comes, une poignée de minutes après être rentré à la maison et avoir trouvé le disque sur la table du salon où Natacha l’avait déposé après l’avoir extrait de la boîte aux lettres ce midi : on peut difficilement faire plus frais. Quoique, niveau fraîcheur, ça se discute… l’unique album de Spider and the Flies a plus de quinze ans.

C’est qu’avec ce disque, en quelque sorte, je rattrape du retard. Dans deux semaines sort le nouvel album de The Horrors. J’ai bien l’intention de l’acheter le jour de sa publication. Pour ne pas, comme pour V, regretter d’avoir trop attendu. Apprenant que des membres du groupe ont quitté le navire et ont été remplacés, je cherche sur le net quelques informations supplémentaires et finit, trop naturellement, sur la fiche Wikipedia du quintette. Que je lis intégralement - en diagonale, certes.
À la rubrique Side Projects (je lis la page anglophone de Wikipedia), je découvre, à côté de Cat’s Eyes, l’existence de Spider and the Flies, duo formé par deux membres du groupe, et de MIEN, un supergroupe comprenant des membres de The Horrors, The Black Angels et Swans. Je commande les albums sans chercher à en savoir davantage. Something Clockwork This Way Come est le premier que je reçois.

De quoi s’agit-il derrière cette pochette en noir et blanc arty à la limite du ridicule ? D’un projet purement électro. Pas de techno, ni de dance. Plutôt  un ensemble de compositions expérimentales sur le fil entre réjouissante aventure rafraîchissante et petits ratages à trop vouloir forcer les idées. Un ensemble divertissant mais pas forcément indispensable.

Something Clockwork This Way Comes
Spider and the Flies
Mute Irregulars 2009

01 - Million Volt Light
02 - Jungle Planet
03 - Space Walking
04 - Metallurge
05 - Desmond Leslie
06 - Teslabeat
07 - Autochrome

mardi 11 mars 2025

2142 - Shepherd in a Sheepskin Vest


Je fouille dans les bacs de la FNAC au petit bonheur la chance - il y a 3 semaines de ça. Shepherd in a Sheepskin Vest de Bill Callahan. Une lumière s’allume dans mon esprit. Alerte. Le nom de ce dernier me dit quelque chose. J’ai, quelque part, sur une de mes nombreuses et interminables listes de disques à écouter / acheter (avant, j’écoutais les disques avant d’éventuellement les acheter, je prends de plus en plus rarement cette peine), listes que j’oublie systématiquement lorsque je me rends chez le disquaire, couché le titre d’un de ses albums. Est-ce ce berger dans une veste en peau de mouton - étrange titre - ou un autre de ses opus ? je n’ai pas la mémoire aussi précise à propos des disques que je ne possède pas.

Shepherd in a Sheepskin Vest est un vrai disque de folk. Vrai de vrai. Quelque chose m’échappe. Des arrangements minimalistes, une guitare sèche peu démonstrative, de bien discrètes percussions, un trait de flûte ici ou là. Par moments, une voix féminine accompagne la voix grave de Bill Callahan. Les mélodies sont globalement linéaires, ce n’est pas ici qu’il faudra chercher un refrain qui détonne ou explose, pas ici qu’on trouvera une construction alambiquée qui rassemble des couplets hétéroclites. On a l’impression que ce genre de morceaux pourrait être écrit au kilomètre sans effort.
Oui quelque chose m’échappe… comment un tel disque peut-il être aussi beau, aussi passionnant ? Pas un moment d’ennui. Les chansons s’impriment étrangement dans l’esprit et certaines phrases (What Comes After Certainty) restent en tête bien après le silence revenu. Il y a quelque chose de magique, de sorcier, de chamanique dans ces compositions qui ne paient pas de mine mais se révèlent d’une richesse intérieure phénoménale. Il y a là-dedans un secret, un équilibre forcément fragile et l’on veut bien croire Bill Callahan quand il se confie sur la difficulté d’écrire de telles chansons (Writing). Quelque chose m’échappe : ce disque avec son titre un peu ridicule et sa pochette au mieux bizarre me fascine. J’y reviens sans cesse depuis 3 semaines, alternant avec le Purple Bird de Bonnie ‘Prince’ Billy acheté quelques jours plus tard.

Natacha ce soir me demande ce qu’est ce disque, s’il est nouveau. Dans sa voix, je ne perçois pas d’agacement, je crois que ça lui plaît, je crois qu’elle valide. Ça me conforte dans mon enthousiasme.

PS : Sur ma liste de disques à achetécouter, ce n’était pas Shepherd in a Sheepskin Vest mais Gold Record du même Bill Callahan. Future acquisition.

Shepherd in a Sheepskin Vest
Bill Callahan
Drag City 2019

01 - Shepherd’s Welcome
02 - Black Dog on the Beach
03 - Angela
04 - The Ballad of the Hulk
05 - Writing
06 - Morning is my Godmother
07 - 747
08 - Watch me get Married
09 - Young Icarus
10 - Released
11 - What Comes After Certainty
12 - Confederate Jasmine
13 - Call me Anything
14 - Son of the Sea
15 - Camels
16 - Circles
17 - When we Let Go
18 - Lonesome Valley
19 - Tugboats and Tumbleweeds
20 - The Beast

lundi 10 mars 2025

2141 - Caçada Noturna


Temps chagrin. Besoin d’une musique chaleureuse et lumineuse pour supporter ce dimanche déprimant. Pas quelque chose de trop joyeux non plus, ce serait à côté de la plaque, ça sonnerait faux. Caçada Noturna de Tiganá Santana, album acheté par intuition lundi dernier chez Point Show, pour fêter la réouverture de la boutique, semble être le disque idéal. Une guitare inventive qui joue plutôt dans les registres bas, une voix mi-grave, une ambiance réconfortante, chaude mais pas exubérante, empreinte d’une légère mélancolie. On imagine une soirée brésilienne, quand la fête est finie mais que les convives ne veulent pas se séparer et que la musique se poursuit naturellement, quittant juste ses rythmes dansants pour épouser ceux du ressac.

Caçada Noturna
Tiganá Santana
Ajabu! 2024

01 - Das Matas
02 - O Amor Simples
03 - O Véu
04 - Partes de Mim
05 - Coração ao Largo
06 - Estrelas Pernoitadas
07 - Nkongo

dimanche 9 mars 2025

2140 - Piano Sonata n°2 / 24 Preludes


Je n’ai que peu écouté la Sonate pour piano n°2 et les 24 préludes de Shostakovich par Plamena Mangova depuis que je les ai achetés chez Gibert Versailles, en même temps que les Nocturnes de Chopin par Alain Planès. Pourquoi si peu ? Je ne sais. J’avais souvenir de ne pas l’aimer beaucoup ce disque sans savoir dire ce qui ne me plaisait pas, son, interprétation, composition ou un mélange des trois ou autre chose. Je l’écoute ce samedi soir en écrivant ces cinq six lignes et je regrette ne pas l’avoir davantage exploré.

Piano Sonata n°2 / 24 Preludes
D. Shostakovich / P. Mangova
Queen Elisabeth College of Music / Fuga Libera 2008

01-03 - Sonata n°2 op. 61
04-27 - 24 Preludes op. 34

samedi 8 mars 2025

2139 - Amen


Il y avait longtemps que je cherchais un disque de gospel. Un disque de gospel authentique. Je me méfie des compilations récentes. Je ne sais pourquoi. L’impression qu’on va me refourguer un produit ultra-marketé pour plaire au petit blanc que je suis. Je voulais un disque vrai, pas parfaitement enregistré, qui sente l’artisanat.
Il y a trois semaines, j’ai trouvé Amen de Dr. Jester Hairston and his Chorus chez Undersounds. Ça correspond plutôt pas mal à ce que je cherchais. Formaté, calibré, je ne sais, mais cet album de gospel est devenu un standard - je l’ignorais en achetant le disque - à commencer par Amen, morceau d’ouverture entendu dans plusieurs films ou séricains. Les compositions sont variées, en rythme, en puissance, en intention. Et, petit bonbon, on pourra, à la fin des deux faces, ajouter You Better Mind aux détournements de la cinquième de Beethoven.


Amen
Dr. Jester Hairston and his Chorus
Sava 1965 / ????

A1 - Amen
A2 - Elijah Rock
A3 - Goin’ Down dat Lonesome Road
A4 - Oh, Rocka my Soul
A5 - Mary’s Little Boy Chile
A6 - Dis Ol’Hammer
B1 - Hold On !
B2 - Go Down in de Lonesome Valley
B3 - Hold my Mule while I Dance Josey
B4 - Don’t be Weary Traveler
B5 - Live a Humble
B6 - You Better Mind

vendredi 7 mars 2025

2138 - So Why So Sad


Cette fois, c’est une vraie édition du single So Why So Sad des Manic Street Preachers que je me suis achetée, pas un CD promotionnel. Commandé en début d’année chez un disquaire bordelais, un peu à l’aveugle, sans savoir quelle version j’allais recevoir. Bonne surprise, c’est l’édition australienne, celle qui réunit toutes les faces B existantes autrement éparpillées sur les éditions anglaise, européenne et sur la version cassette audio. Au programme, un remix (pourri sans intérêt) de So Why So Sad, une chanson, Pedestal, qui démarre bien mais se répète un peu trop et un live, sympa mais très (trop ?) proche de la version studio, du hit You Stole the Sun from my Heart.

So Why So Sad
Manic Street Preachers
Epic 2001

01 - So Why So Sad
02 - So Why So Sad (Sean Penn Mix - Avalanches)
03 - Pedestal
04 - You Stole the Sun from my Heart (live at the Millenium Stadium 31st december 1999)

jeudi 6 mars 2025

2137 - Aghori Mhori Mei


C’était la Saint Valentin, journée des amoureux, et c’est donc le coeur léger, plein de bons sentiments, que j’ai acheté ce jour-là six disques. Six disques que j’ai aimés en les écoutant la ou les premières fois. Parmi ceux-ci, Aghori Mhori Mei dernier album en date des Smashing Pumpkins. Mon premier depuis Zeitgeist.
Je craignais un album de bourrin, du gros métal qui tâche - je m’interrogeais même quant à mes motivations concernant cet achat. Ce fut une bonne surprise. C’est certes du rock costaud. Du rock alternatif comme disent les experts américains - c’est à dire un rock proche du métal - mais plutôt agréable et varié. Ce n’est pas que du gros riff joué avec tous les potards à 10. Je l’ai même trouvé plutôt très bon cet album. Il m’a presque (?) donné envie d’explorer rétrospectivement les albums précédents de Billy réuni avec Jimmy et James.
Et puis, vendredi, à ma cinquième écoute (non d’affilée, cinquième en tout), je l’ai trouvé très agaçant, ce disque… je n’étais peut-être tout simplement pas dans le bon état d’esprit. Toujours est-il que je crains de nouveau de l’écouter et de découvrir un album de bourrin, du gros métal qui tâche.

Aghori Mhori Mei
The Smashing Pumpkins
Martha’s Music 2024

01 - Edin
02 - Pentagrams
03 - Sighommi
04 - Pentecost
05 - War Dreams of Itself
06 - Who Goes There
07 - 999
08 - Goeth the Fall
09 - Sicarus
10 - Murnau

mercredi 5 mars 2025

2136 - Play Blessures


Les derniers concerts à l’Olympia d’Alain Bashung, donnés quelques mois à peine avant son décès, font l’objet d’un album live qui sera publié début avril. Un premier extrait du disque, Malaxe, a été dévoilé il y a quelques jours. Envie de réécouter Fantaisie Militaire. Ce que j’ai fait dimanche midi après le footing, en attendant Natacha qui photographiait les cerisiers du jardin de l’évêché.

La setlist / tracklist annoncée fait la part belle à Fantaisie Militaire, plus grand succès critique et commercial de la carrière de Bashung et à Bleu Pétrole, son dernier album, celui auquel la tournée de 2008-2009 faisait suite. On retrouve également quelques grands succès, Vertige de l’Amour ou les morceaux phare de Osez Joséphine. En revanche, sauf erreur de ma part, aucune trace de Play Blessures, l’album concocté avec Gainsbourg.

Play Blessures (mon exemplaire est une réédition de 2002, augmentée de trois titres extraits d’une bande originale de film) eut mauvaise presse lors de sa sortie. Les critiques le moquèrent allègrement. Il est de nos jours, plus de 40 ans après son enregistrement, considéré comme un album-culte. Un pilier même du rock français. La vérité, à mon humble avis, se trouve quelque part entre ces deux extrêmes. Au niveau musical, c’est une franche réussite. Peu ont réussi à faire sonner aussi bien une new-wave - appelons ça ainsi - française. Le problème vient davantage du chant de Bashung qui semble se caricaturer, voix nasale et syllabes étirées.

Play Blessures
Alain Bashung
Barclay / Universal 1982 / 1992 / 2002

01 - C’est Comment qu’on Freine
02 - Scènes de Manager
03 - Volontaire
04 - Prise Femelle
05 - Martine Boude
06 - Lavabo
07 - J’envisage
08 - J’Croise aux Hébrides
09 - Junge Männer
10 - Trompé d’Érection
11 - Strip Now
12 - Bistouri Scalpel
13 - Procession

mardi 4 mars 2025

2135 - Split


Réouverture de Point Show aujourd’hui à 14h00. J’ai été raisonnable, je ne m’y suis pointé, chaud, qu’à 15. Et n’y ai acheté que trois disques. Dont une réédition récente du second (après Spooky) album de Lush titré Split - qui n’intervint pourtant qu’après un troisième album, Lovelife.

On est en plein shoegaze - dream pop avec des guitares omniprésentes (mais pas si épaisses ni trop distordues) et des voix féminines éthérées que l’on dirait la moitié du temps à bout de souffle. C’est évidemment très agréable. C’est évidemment aussi un peu daté.
J’adore les citrons de la pochette. J’adore le livret, la façon dont il est mis en page avec les paroles des chansons qui n’occupent qu’une colonne sur le bord de la page et ce dès la couverture.

Split
Lush
4AD 2024

01 - Light from a Dead Star
02 - Kiss Chase
03 - Blackout
04 - Hypocrite
05 - Lovelife
06 - Desire Lines
07 - The Invisible Man
08 - Undertow
09 - Never-Never
10 - Lit Up
11 - Starlust
12 - When I Die

lundi 3 mars 2025

2134 - The Purple Bird


Natacha a le don - je ne sais si elle le travaille, si elle le cultive ou si c’est totalement inné - pour mettre le doigt où…

J’ai acheté The Purple Bird de Bonnie ‘Prince’ Billy parce qu’il était encensé dans Télérama. À vrai dire, j’avais à peine lu la critique. Ou en diagonale et en avais oublié les trois quarts. Folk, blabla, pas réputé pour être un rigolo, blabla… et voilà tout avant que j’achète le disque en milieu de semaine à la FNAC (Point Show rouvre normalement ses portes ce lundi).

À la première écoute, j’ai cru m’être trompé de disque. Je n’y entendais que de la country et non du folk. C’est à ce moment-là que j’ai relu attentivement la critique de Télérama. Il y est effectivement question de country et d’un disque enregistré à Nashville avec des musiciens spécialistes du genre. Il est aussi conseillé aux allergiques au style musical préféré des fanatiques de Trump de ne pas passer leur chemin.
Effectivement, l’album contient suffisamment de chansons fabuleuses (à commencer par London May, d’une beauté époustouflante) pour que les quelques banjos et violons paysans ne représentent pas un obstacle insurmontable, au contraire serais-je même tenté de dire.
Et puis il y a quelques morceaux, comment dirais-je ?, plus difficiles à écouter isolés. Dans le flot de l’album, ils offrent une respiration bienvenue (?), un décalage et un humour qui évitent au disque d’être triste. Seuls, ils seraient simplement risibles. Je pense à Tonight with the Dogs I’m Sleeping, chanson d’un plouc à qui sa femme refuse d’ouvrir la porte après qu’il a fait la tournée des bars. Et surtout à l’affreuse Guns are for Cowards, proche, dans l’idée que je m’en fais, d’un schlager autrichien, une chanson tout juste bonne à accompagner des descentes de bière fades.

C’est justement cette dernière chanson qui passait, l’autre soir, quand Natacha est rentré du boulot… c’est quoi ce disque ? avec une moue réprobatrice.

The Purple Bird
Bonnie « Prince » Billy
Domino 2025

01 - Turned to Dust (Rolling On)
02 - London May
03 - Tonight with the Dogs I’m Sleeping
04 - Boise, Idaho
05 - The Water’s Fine
06 - Sometimes It’s Hard to Breathe
07 - New Water
08 - Guns are for Cowards
09 - Downstream
10 - One of These Days (I’m gonna Spend the all Night with You)
11 - Is my Living in Vain ?
12 - Our Home

dimanche 2 mars 2025

2133 - There There


Un autocollant sur le boîtier du single There There de Radiohead (extrait de l’album Hail to the Thief) annonce la présence d’un exclusive print à l’intérieur. L’annonce prétendait que le disque était neuf. Il ne l’était pas quand je l’ai reçu il y a 38 jours puisqu’il n’était pas sous cellophane. Il était cependant en excellent état et complet avec l’exclusive print. De quoi s’agit-il ? D’une feuille pliée en quatre (grande donc comme 4 couvertures de CD) sur laquelle sont imprimées de haut en bas une reproduction de la pochette (sur les deux tiers supérieurs) les paroles de la chanson titre et les quatre séparations quadrichromiques de la couverture. Bref, rien de très excitant…

La musique dans tout ça ? Le second morceau n’est pas une reprise des Beatles et les deux faces B sont un peu trop électro-prise de tête pour les apprécier à la première écoute - je n’ai pas encore pris le temps de leur laisser une seconde chance.
J’avais écrit hanche à la place de chance dans cette dernière phrase… Pierrot le Fou que j’ai revu jeudi m’a-t’il secoué à ce point ?

There There
Radiohead
Parlophone 2003

01 - There There
02 - Paperbag Writer
03 - Where Bluebirds Fly

samedi 1 mars 2025

2132 - Mr Bongo Record Club Volume Three


On poursuit notre exploration des compilations du Record Club publiées par le label Mr Bongo avec le Volume Three. On se félicite du retour des notes de présentation de chaque morceau. Le voyage musical non plus ne déçoit pas. Une face en Amérique latine, suivie d’une face de groove aux touches de disco. Un second disque qui se promène en Afrique avant une dernière face façon pot-pourri jazzy, qui débute par un morceau dans l’esprit de A New Perspective, se poursuit avec de la bossa et s’achève avec ce qui pourrait faire un excellent générique de fin.

Mr Bongo Record Club Volume Three
Mr Bongo 2019

A1 - Fui à Umbanda (J.B. De Carvalho e seu Terreiro)
A2 - A Gira (Trio Ternura)
A3 - Figa de Guiné (Alcione)
A4 - Longe Daqui Aqui Mesmo (Impacto 5)
A5 - Pisa no Taboado (Abaeté)
A6 - Coisa Sentimental (Tobias)
A7 - Estrelar (Os Flippers)
B1 - Don’t Stop (unreleased long version) (Spaceark)
B2 - I’ll Know it’s Love for Sure (Pure Release)
B3 - You Can be a Star (Luther Davis Group)
B4 - Let me Try (Kaleidoscope)
C1 - Khomo Tsaka Deile Kae ? (Marumo)
C2 - Peacock (Splash)
C3 - Highlife (Gyedu Blay Ambolley)
C4 - Senyamo (Harari)
D1 - Taharazaka (Tokyo Academy Philharmonic Chorus Group)
D2 - Zé Do Trem (Cesar Roldão Vieira)
D3 - I Want to Be (Elias Rahbani)
D4 - Dance of Maria (Elias Rahbani)
D5 - Coffee Cold (Galt MacDermot)