1766 - The Boatman’s Call

Je savais que je n’avais pas d’édition de The Boatman’s Call  de Nick Cave & The Bad Seeds dans ma collection. Et je savais que c’était un manque, un gros. Pourtant, chez Point Show, il y a un mois environ, en consultant la liste des titres au dos de la pochette de cette réédition vinyle datant soit-disant de 2016, j’ai eu un doute. Vraiment, je ne l’ai pas cet album ? Et j’ai mesuré que le manque à ma collection était immense. Car la liste des titres est absolument hallucinante. Que de classiques du répertoire de l’Australien. Des chansons que j’ai entendues des dizaines de fois - sur des albums live notamment - mais dont je ne possédais visiblement pas la version originale.

Presque un album solo par moments tant l’accompagnement du piano et de la voix de Nick Cave se fait discret. Il y chante la fin de sa relation avec PJ Harvey - quel couple fantastique… ou effrayant… - sans pathos ni colère. Presque religieusement. Comme une prière qu’il sait qu’elle ne sera exaucée mais dont s’acquitte jusqu’au terme, parce que c’est ainsi qu’un artiste réagit à la perte… un album d’une grande beauté.

The Boatman’s Call

Nick Cave & The Bad Seeds

Mute 2016

A1 - Into my Arms

A2 - Lime Tree Arbour

A3 - People ain’t no Good

A4 - Brompton Oratory

A5 - There is a Kingdom

A6 - (Are You) The One I’ve Been Waiting For ?

B1 - Where do we Go Now but Nowhere ?

B2 - West Country Girl

B3 - Black Hair

B4 - Idiot Prayer

B5 - Far From Me

B6 - Green Eyes

1765 - Delta Sun Bottleneck Stomp

Les maxi achetés d’occase chez Point Show sont en excellent état et sont complets. Je veux dire par là que tout ce qu’il y avait dans les pochettes des disques y est toujours. Quand j’ai mis le disque de Delta Sun Bottleneck Stomp de Mercury Rev dans la platine, le message No Disc s’est affiché sur l’écran. Je n’avais pas vu qu’une carte postale en forme de disque avec l’adresse du fan-club était collée par l’électrique statique sur le CD. C’est le genre d’objet qu’on trouvait dans les maxi à l’époque. De même, dans un Razorlight, il y avait un petit encart publicitaire pour télécharger les morceaux sous forme de sonneries de téléphone…

Curiosités musicales également sur Delta Sun Bottleneck Stomp. Un remix du morceau par les Chemical Brothers qui ne sont pas totalement en pilotage automatique à mettre des gros beats sur la trame du morceau mais en font quelque chose d’un peu lounge, acid-jazz. Pas formidable mais pas désagréable non plus. Et, en seconde face B, une reprise enregistrée live dix ans (?!) auparavant de Neil Young… qui m’a donné envie de me mettre à jouer le morceau… ce pourquoi Natacha souffre à m’entendre brailler I’m a Vampire, Babe, sucking Blood from the Earth sur des accords de blues.

Delta Sun Bottleneck Stomp

Mercury Rev

V2 1999

01 - Delta Sun Bottleneck Stomp (album version edit)

02 - Delta Sun Bottleneck Stomp (Chemical Brothers remix)

03 - Vampire Blues (live)

1764 - Michael

Franz Ferdinand disais-je. Application, donc, en même temps que Someday ou Electricity, avec Michael.

Je n’avais jamais pensé collectionner les Franz Ferdinand… mais l’occasion a fait le lardon et comme tout est bon dans le cochon… surtout que les designs des couvertures sont vraiment très bons - orange et noir, c’est totalement mes couleurs…

La face B, au couplet très étrange, façon bluette un peu guimauve, est très dispensable même si le refrain revient à un son et des intentions plus conformes au standing du groupe. Pas un disque à écouter souvent, on se contentera de le regarder de temps à autre.

Michael

Franz Ferdinand

Domino 2004

01 - Michael

02 - Don’t Start

1763 - Golden Touch

J’en avais même pris deux, des singles de Razorlight, il n’y en avait pas davantage disponibles. Et pour le coup, les faces B de Golden Touch ne sont vraiment pas terribles, même Natacha a fait la moue. Cette édition est limitée et numérotée (6627 pour notre CD). Elle n’en vaut pas un cent de plus aujourd’hui, comme la plupart des disques numérotés de l’époque. On ne décide pas à la place des acheteurs ce qui deviendra objet de collection et, donc, de convoitise.

Golden Touch

Razorlight

Vertigo 2004

01 - Golden Touch

02 - If You Know What I Know

03 - Losing Your Mind

1762 - Kevin Carter

J’ai acheté le single de Kevin Carter des Manic Street Preachers en même temps que celui de Shoot Your Gun, Time for Heroes et Rip It Up. J’aurais pu acheter et collectionner les disques des Manic à l’époque si seulement… bref, on ne va pas refaire l’histoire. Ou plutôt si, on va le refaire car ce disque m’a tout d’abord donné très envie de réécouter Everything Must Go, ce que j’ai fait et je l’ai trouvé excellent, et m’a aussi donné envie d’explorer un peu plus la discographie du quatuor devenu trio gallois… j’ai quoi ? une dizaine d’albums de retard ?

Kevin Carter

Manic Street Preachers

Epic 1996

01 - Kevin Carter

02 - Horses Under Starlight

03 - Sepia 

04 - First Republic

1761 - No Wow

Ni lors de la première salve de maxis achetés chez Point Show la semaine dernière ni lors de la seconde hier mercredi je n’ai emporté le single des Kills époque No Wow qui était disponible. J’ai hésité. Je n’étais plus bien certain pourquoi je n’avais pas acheté les singles à l’époque. D’autres priorités ? Ou parce que je n’avais pas aimé l’album à ce point ?

Je crois que c’était la seconde solution avant tout. No Wow après Keep on Your Mean Side (et avant Midnight Boom… mais je ne le savais pas encore) avait été une déception. Une grosse, peut-être. J’avais tout de même acheté le disque. Pas immédiatement au moment de sa publication. Ce doit être pour cette raison que j’en possède une édition avec un DVD bonus, le genre d’édition rarement disponible au moment de ma sortie du disque mais seulement quelques semaines plus tard.

Je crois avoir dit la dernière ou l’une des dernières fois que j’ai évoqué les Kills que je n’avais aucun envie de les écouter en ce moment. Je crois même avoir sous-entendu que c’est le genre de groupes que je n’écouterai plus. J’ai pourtant eu envie de me le redécouvrir ce No Wow. Et, j’en ai plutôt apprécié les eux (2 !) écoutes, hier jeudi et aujourd’hui vendredi. Peut-être parce que je le connais moins que les deux autres cités plus haut, qu’il me paraît plus frais… en tout cas, ça m’a donné envie de le prendre ce single…

No Wow

The Kills

Domino 2005

CD

01 - No Wow

02 - Telephone Radio Germany / Love is a Deserter 

03 - Dead Road 7

04 - The Good Ones

05 - I Hate the Way You Love

06 - I Hate the Way You Love Pt. 2

07 - At the Back of the Shell

08 - Sweet Cloud

09 - Rodeo Town

10 - Murdermile

11 - Ticket Man

DVD

01 - Intro

02 - Kissy Kissy

03 - Pull a U

04 - Cat Claw

05 - Black Rooster

06 - Dropout Boogie

1760 - Electricity

Seconde fournée de singles, suite. Disque inutile, suite. Electricity de Suede. J’ai déjà toutes les faces B de l’époque Head Music sur la réédition Edsel dudit album. La couverture n’est qu’une déclinaison de celle de l’album… mais bon, je me suis mis à collectionner les Suede… je ne cherche ni à me comprendre ni à me raisonner, c’est ainsi… je n’ai, à ce propos, pas encore ouvert Autofiction… je ne sais toujours pas comment m’y prendre.

Electricity

Suede

Nude Records 1999

01 - Electricity

02 - See That Girl

03 - Waterloo

1759 - Someday

J’y ai pensé tout le week-end à ces maxi-singles qui n’attendaient que moi chez Point Show. J’ai résisté lundi. Mardi aussi. Mercredi matin. Et puis, 14h30, une nouvelle fournée de 7 disques - je n’en ai payé que 5, merci beaucoup… dont Someday des Strokes, CD promo mono-titre, parfaitement inutile et d’autant plus indispensable… inutile car la version de la chanson est la même que sur l’album. La pochette ceci-dit est plutôt pas mal.

Someday

The Strokes

BMG / RCA 2002

01 - Someday

1758 - Albion

Je préfère acheter des disques chez le disquaire (au pire, à la FNAC) que sur Internet… mais, parfois, il n’y pas le choix. Deux mois ne s’étaient pas écoulés depuis la publication d’Albion, premier album de Harp, que le disque n’était plus disponible nulle part, rupture de stock, indisponible pour un temps indéterminé, le temps que le label se décide (s’il s’y décide) à un nouveau pressage.

Harp est le nouveau projet de l’ancien chanteur-leader de Midlake. Il a quitté le groupe pendant l’enregistrement de leur quatrième album, sur fond de désaccord artistique. Et a mis dix ans à sortir ce premier opus sous ce nouveau nom. Je ne connais rien à Midlake mais un album qui a nécessité dix ans de peaufinage mérite certainement d’être écouté. D’autant que les critiques sont dithyrambiques.

J’ai écouté Albion en début de soirée ce mardi pour la troisième fois à la maison - je l’ai reçu il y a deux semaines environ. La première fois, Natacha était là. Ça sonne très années 80, non ? Je ne sais si le commentaire était neutre ou si c’était véritablement une critique. J’ai préféré ne pas savoir. Effectivement, les claviers, les guitares, la batterie… il y a quelque chose d’Echo and the Bunnymen ou de The Cure. Sans que le résultat ne ressemble à l’un ou à l’autre.

Troisième disais-je, à la maison. Car j’en suis à une demi-douzaine en voiture. Je trouve le disque magnifique. Et il s’accommode particulièrement bien d’une route quasi déserte avec les monts de Guéret pour découper l’horizon. Il accompagne parfaitement le passage du Mardallou et du Signollet (retenez les noms, ça vous sera utile d’ici quelques années) pour se diriger vers Trois-Fonds.

Ce disque, c’est un paysage sonore d’une profondeur inouïe malgré les brumes qui le traversent, c’est une légende qu’on nous raconte avec foi, c’est un de ses rêves qui semblent si proches de la réalité qu’on jurerait l’avoir fait éveillé, mais une réalité plus douce, plus belle, plus lente aussi, sans heurt.

On a compris, je suis emballé. Et s’il faut dix ans pour écouter la suite, je suis prêt à patienter.

Albion

Harp

Bella Union 2023

01 - The Pleasant Gray

02 - I am the Seed

03 - A Fountain

04 - Daughters of Albion

05 - Chrystals

06 - Country Cathedral Drive

07 - Shining Spires

08 - Silver Wings

09 - Seven Long Suns

10 - Moon

11 - Tyrone of Amber

12 - Herstmonceoux

1757 - Birds of Fire

Samedi. Je range mon bureau. Le préparer pour les vacances, m’organiser pour cette courte période durant laquelle il va s’agir d’être efficace. Le préparer pour les invités qui viennent le soir, ne pas exposer sans cesse mon bazar sans nom.

Parmi les nombreuses feuilles qui protègent le parquet de la poussière, beaucoup de pages arrachées dans des magazines, belles images ou critiques (films, livres, disques) essentiellement. Je ramasse, je classe, je lis (relis) quelques paragraphes ou passage.

Je déterre une chronique de Télérama datant de l’été dernier. Eux aussi avaient exploré l’année 1973 en quelques albums publiés cette année-là - il n’y en avait, si je me souviens bien, qu’un seul en commun avec le hors-série des Inrocks. Les deux pages que je ramasse concernent Birds of Fire de Mahavishnu Orchestra. Coïncidence ou non, j’ai acheté le disque la veille chez Point Show, en même temps que mes huit singles.

Qu’on se comprenne, je n’ai pas acheté le disque parce que Télérama en avait parlé en août dernier. J’avais a priori totalement oublié cet article à propos de Birds of Fire - mais comment savoir ce qu’on a réellement oublié ? comment savoir s’il n’en reste pas quelque chose, caché on ne sait où dans le cerveau ? - et, en achetant cet exemplaire bon marché (Nice Price) datant des années 80, j’étais persuadé de tenter une aventure, de me payer un disque sur la seule foi du nom du groupe et des quelques photos au dos de la couverture.

Ce qui m’étonne le plus, c’est d’avoir ressorti ces deux pages précisément le jour - enfin, le lendemain - où j’achetai le disque. Je n’en finirai jamais de m’étonner de cette synchronisation heureuse des petits évènements de la vie.

Pour le coup, la description de l’album dans les pages de Télérama est on ne peut plus exacte. C’est une orgie sonore. Un groupe en perpétuelle accélération, quelque part entre rock virtuose et jazz démonstratif. Des soli de partout, de guitares, de claviers, de batterie. On ne sait pas trop si les musiciens jouent ensemble ou les uns contres les autres, en compétition. C’est ultra-impressionnant, un peu fatigant aussi, il faut l’avouer. Il y a quelques années, j’aurais détesté. Aujourd’hui, je trouve ça sympathique mais à petite dose. Je crois que je finirai par adorer ça : le jazz-fusion, comme le prog-rock, c’est de la musique pour vieux.

Birds of Fire

Mahavishnu Orchestra

CBS 1983

A1 - Birds of Fire

A2 - Miles Beyond

A3 - Celestial Terrestrial Commuters

A4 - Sapphire Bullets of Pure Love

A5 - Thousand Island Park

A6 - Hope

B1 - One Word

B2 - Sanctuary

B3 - Open Country Joy

B4 - Resolution

1756 - Time for Heroes

Je me doutais en achetant vendredi après-midi le CD2 de Time for Heroes des Libertines que les faces B ne seraient pas terribles… et pourtant, j’ai réussi à être surpris par leur mauvaisité… disque aussitôt acheté aussitôt écouté aussitôt archivé pour ne jamais ressortir des étagères. C’est aussi ça le plaisir (terme à prendre tel quel sans ironie ni second degré) d’une collection.

Time for Heroes

The Libertines

Rough Trade 2003

01 - Time for Heroes

02 - Mr. Finnegan (demo)

03 - Sadly Brown (demo)

1755 - Rip It Up

NF : Tu collectionnes les Razorlight maintenant ?

MLM : Non, c’est toi qui les collectionnes… enfin, je le fais à ta place…

Oui, une nouvelle fois, je prends Natacha pour excuse pour acheter des disques… que je n’aime même pas… mais j’aime trop le format single pour laisser passer une occasion d’en acheter. La couverture de Rip It Up pourrait presque être celle d’un Franz Ferdinand. Justement, il y avait aussi un Franz Ferdinand chez Point Show… que je n’ai pas (encore) acheté.

Rip It Up

Razorlight

Vertigo 2004

01 - Rip It Up

02 - Just Can’t Explain

1754 - Shoot Your Gun

Les vacances ne pouvaient mieux commencer - la pluie mise à part. Gros arrivage de maxi-singles (d’occasion) pendant les dix jours - une éternité - durant lesquels je n’avais pas mis les pieds chez Point Show, me réservant pour le festival - que je pressentais - de ce vendredi après-midi. Je suis reparti (en plus de trois albums en vinyle) avec 8 2/3/4 titres (je n’en ai payé que 7, merci !) dont Shoot Your Gun des 22-20s, le seul groupe que Benoît - je crois que c’est le prénom du proprio - ne connaissais parmi ma sélection - je lui ai vanté leur premier album. En attendant une seconde razzia… je n’ai pris pour l’instant que ce que je ne voulais absolument pas rater.

Shoot Your Gun

22-20s

Heavenly 2004

01 - Shoot Your Gun

02 - Got Messed Up

1753 - Supersonic

Une autre édition du single Supersonic. Celle-ci était dans le coffret en forme de paquet de Benson qui appartenait à Natacha. On ne va pas jouer au jeu des sept différences avec les labels et les matrices. À part quelques numéros de série et la liste des copyrights, le disque est en tout point identique à celui qui était vendu hors de la boîte. Je suis content qu’il reste des rescapés de cette époque où on a revendu une grande partie de nos doubles.

Supersonic

Oasis

Helter Skelter 1996

01 - Supersonic

02 - Take me Away

03 - I will Believe (live)

04 - Columbia (white label demo)

1752 - Soul Manifesto : 1964-1970 - Love Man

Après un premier album posthume qui semblait faire croire qu’il n’y avait plus rien à publier, un second qui semblait tenir du miracle et un troisième qui n’était qu’un album live, on pourrait se dire qu’il n’y avait plus d’inédits intéressants chez Otis Redding. Que la suite ne serait que des fonds de tiroir. Et voilà que les producteurs balancent un Love Man (qui donne son titre à l’album) comme si de rien n’était. Boum ! C’est légal de garder si longtemps sous le coude de tels morceaux ? Ça laisse surtout imaginer le rythme auquel Otis et ses musiciens bossaient, la quantité de musique (et la qualité !) qu’ils étaient capables de produire en peu de temps (tous les enregistrements du coffret Soul Manifesto ont été réalisés en moins de quatre ans, entre 1964 et 1967). D’autant que les onze morceaux qui accompagnent la chanson-titre sont loin d’être du remplissage. Romantique à mort, voilà la bande son de ce que devrait être la Saint Valentin.

Soul Manifesto : 1964-1970 - Love Man

Otis Redding

ATCO Records 2015

01 - I’m a Changed Man

02 - (Your Love Has Lifted Me) Higher and Higher

03 - That’s a Good Idea

04 - I’ll Let Nothing Separate Us

05 - Direct Me

06 - Love Man

07 - Groovin’ Time

08 - Your Feeling is Mine

09 - Got to Get Myself Together

10 - Free Me

11 - A Lover’s Question

12 - Look at that Girl

1751 - The Singles

Saint Valentin. Fête commerciale autrefois de l’amour aujourd’hui, d’après les publicités associées, davantage axée sur les sextoys. Pour se rappeler que c’était il y a peu encore une fête dégoulinante de bons sentiments, on se passe un bon vieux Love is All Around des Troggs - si, vous connaissez la chanson reprise un boys band pour la bande originale d’une romcom avec Hugh Grant.

Je possède la compilation The Singles des Troggs depuis plus de quinze ans. Probablement achetée au Virgin Megastore. Ou chez Gibert. Ce qui m’intéressait c’était la version (pas tout à fait mais presque) originale de Anyway that You Want Me. Et aussi Wild Thing, autre morceau qu’ils ont repris et transformé en tube. Plus rock, bien plus, garage même ce Wild Thing. Étonnant que le groupe ait après basculé vers de la variétoche comme Love is All Around. Le portrait dressé par la compilation est mi-figue mi raisin. Un groupe capable du meilleur comme du pire. Et qui finit sa carrière sur des reprises de morceaux ultra-connus des Stones ou des Beach Boys.

The Singles

The Troggs

BR Music 2000

01 - Lost Girl

02 - Wild Thing

03 - From a Home

04 - With a Girl like You

05 - I Want You

06 - I Can’t Control Myself

07 - Anyway that You Want Me

08 - Give it to Me

09 - Night of the Long Grass

10 - Hi Hi Hazel

11 - Love is all Around

12 - Little Girl

13 - Surprise Surprise (I Need You)

14 - You can Cry if you Want To

15 - Hip Hip Hooray

16 - Evil Woman

17 - Easy Livin’ (Easy Lovin’)

18 - Lover

19 - The Raver

20 - Lazy Weekend

21 - Everything’s Funny

22 - Listen to the Man

23 - Strange Movies

24 - Good Vibrations

25 - Summertime

26 - Satisfaction

1750 - Soul Manifesto : 1964-1970 - The Immortal Otis Redding

Le premier vrai album posthume, le premier à ne pas être qu’une compilation, a le très mauvais goût de s’appeler The Immortal Otis Redding. Je comprends l’idée, l’immortalité de sa musique, de son génie, de sa soul… je trouve ça de mauvais goût.

C’est bien la seule chose de mauvais goût sur cet album. Les chansons réunies ici datent toutes de 1967. Enregistrées quelques semaines ou mois avant la mort d’Otis. Ce ne sont pas des chansons abandonnées, des fonds de tiroir. Non, ce sont des morceaux qu’il n’a pas eu le temps de publier, d’utiliser. Des chansons qui, pour la plupart, auraient certainement fini sur un album.

Les albums posthumes sont un sale business… mais parfois, c’est pire de ne pas les sortir… ça aurait été le cas avec The Immortal.

Soul Manifesto : 1964-1970 - The Immortal Otis Redding

Otis Redding

ATCO Records 2015

01 - I’ve Got Dreams to Remember

02 - You Made a Man out of Me

03 - Nobody’s Fault but Mine

04 - Hard to Handle

05 - Thousand Miles Away

06 - The Happy Song (Dum-Dum)

07 - Think About It

08 - A Waste of Time

09 - Champagne and Wine

10 - A Fool for You

11 - Amen

1749 - Beck-Ola

J’avais essayé un ou deux albums de Jeff Beck, empruntés à la médiathèque de Versailles. Je n’avais jamais pu mettre la main sur Beck-Ola, son deuxième album après son départ des Yardbirds. Un de ses plus réputés. Je l’ai donc acheté sans le connaître, il y a quelques semaines chez Point Show, en même temps que le maxi de Cabaret Voltaire.

Nous l’avons (ré)-écouté cet après-midi, je pensais que ça s’enchaînerait bien après la face A de ma compilation des Small Faces (j’avais mis le disque pour Runaway). Je confirme que (pour l’instant) ça ne touche pas. Ni emballement ni rejet. Ça me rendrait presque triste, cette neutralité.

Beck-Ola

Jeff Beck

Columbia 1973

A1 - All Shook Up

A2 - Spanish Boots

A3 - Girl from Mill Valley

A4 - Jailhouse Rock

B1 - Plynth (Water down the Drain)

B2 - The Hangman’s Knee

B3 - Rice Pudding

1748 - Soul Manifesto : 1964-1970 - The Dock of the Bay

Avec The Dock of the Bay, huitième CD du coffret Soul Manifesto : 1964-1970, on attaque la série de cinq albums posthumes (dont un live) publiés dans les trois quatre années immédiates après la mort du soulman (d’autres titres sortiront plus tard). Celui-ci est, il faut l’avouer, le moins bien foutu, préparé à la va-vite par la maison de disque paniquée d’avoir perdu son idole. Hors la chanson-titre, inoubliable, on retrouve des faces B de 45 tours, des titres puisés dans des albums déjà parus et peu d’inédits. Les disques suivants seront mieux conçus…

Soul Manifesto : 1964-1970 - The Dock of the Bay

Otis Redding

ATCO Records 2015

01 - (Sittin’ on) The Dock of the Bay

02 - I Love You More than Words can Say

03 - Let Me Come on Home

04 - Open the Door

05 - Don’t Mess with Cupid

06 - The Glory of Love

07 - I’m Coming Home

08 - Tramp (avec Carla Thomas)

09 - The Huckle-Buck

10 - Nobody Knows You (When You’re Down and Out)

11 - Ole Man Trouble

1747 - Supergrass

Je n’ai pas acheté que du Gaz Coombes dernièrement, j’ai aussi complété la collection en Supergrass, son ancien groupe. Enfin, ancien, pas tout à fait, puisque le quatrio tourne toujours de temps en temps. Il n’est simplement plus vraiment question de retourner en studio ensemble.

J’ai commandé - et reçu - au cours du dernier mois et demi, les rééditions augmentées de I Should Coco, Life on Other Planets et Supergrass (on avait déjà celle de In It for the Money depuis deux trois ans). Je ne sais si un traitement similaire est prévu pour Road to Rouen et Diamond Hoo-Ha Men.

Supergrass, parmi les quatre premiers albums de Supergrass, les albums classiques (le groupe opère un certain virage artistique après ceux-ci), a toujours été un peu le mal-aimé. Par les critiques et par les fans. Je ne sais pourquoi. C’est un album top - ça c’est de la critique. Ce moindre amour, on le retrouve dans la composition de cette réédition. Alors que les trois autres premiers albums ont droit à trois CD (l’album, les bonus - faces B, démos, versions alternatives - et un live), Supergrass n’a droit qu’à deux disques, l’album et les bonus et les live sont sur la même galette. Dommage, tout est excellent aussi sur ce CD2.

Supergrass

Supergrass

Supergrass Records / BMG / Echo 2022

CD1

01 - Moving

02 - Your Love

03 - What Went Wrong (in your Head)

04 - Beautiful People

05 - Shotover Hill

06 - Eon

07 - Mary

08 - Jesus came from Outta Space

09 - Pumping on your Stereo

10 - Born Again

11 - Faraway

12 - Mama & Papa

CD2

01 - Moving (2022 remix)

02 - Beautiful People (2022 remix)

03 - Pumping on your Stereo (2022 remix)

04 - Born Again (2022 remix)

05 - Wild Wind (demo)

06 - Pumping on your Stereo (T-In the Park 2000)

07 - Lucky (No Fear)

08 - Blockades

09 - Sick

10 - You’ll Never Walk Again

11 - What a Shame

12 - Moving (T-In the Park 2000)

13 - Believer 

14 - Faraway (acoustic)

15 - Out of the Blue (monitor mix)

16 - Mary (The Varities, Leeds 2005)

17 - Country Number

18 - Born Again (Forum, Melbourne, 2000)

19 - Jesus Came from Outta Space (107.7 The End, Seattle, 2000)

20 - Oracle

1746 - Le Cimetière des Arlequins

C’est le gérant de Décibul qui m’avait offert ou presque Le Cimetière des Arlequins d’Ange. J’avais dépensé une belle somme, il en avait plusieurs exemplaires, il a arrondi ma note avec le disque. Après m’avoir fait écouté la reprise de Brel proposée en ouverture et son solo de guitare incroyable qui remplace la dernière partie du texte - c’est tout de même dommage de se priver de la chute d’une chanson de Brel, c’est là que toute la noirceur, déjà prégnante, explose et prend une tournure inattendue…

Ange, contrairement à Triangle, avait fait le pari de chanter leur prog-rock (ils ne sont clairement pas manchots un instrument à la main) en français. Ils s’en sortent plutôt pas mal - c’est cependant parfois un peu étrange… je ne sais pas bien ce que L’Espionne Lesbienne signifie ou veut signifier - mais souffrent d’un petit problème. Ils ne sont pas Brel. Et en comparaison, Ces Gens-Là, a tendance à écraser le reste du disque.

Le Cimetière des Arlequins

Ange

Philips 1973

A1 - Ces Gens-Là

A2 - Aujourd’hui c’est la Fête chez l’Apprenti-Sorcier

A3 - Bivouac (1ère Partie)

A4 - L’Espionne Lesbienne

A5 - Bivouac (Final)

B1 - De Temps en Temps

B2 - La Route aux Cyprès 

B3 - Le Cimetière des Arlequins

1745 - Triangle

J’ai récupéré (avec sa bénédiction) Triangle de Triangle chez Marie-Claire. Le nom, celui du groupe, pas celui de l’album, me disait quelque chose. Sur le coup, je ne ma rappelais plus quoi. Et la couverture, pas forcément très réussie, avait pour elle d’être intrigante.

De quoi s’agit-il ? De prog-rock français. En français (la moitié des chansons) et en anglais (l’autre moitié). Je dois avouer que les chansons en anglais me semblent mieux fonctionner. La magie de ne pas vraiment comprendre le texte. Pas de la même façon qu’un texte en français. Un texte comme Guerre et Paix, c’est un peu difficile. Ça sonne bien trop « la guerre c’est mal » - ceci dit, y a-t-il davantage à dire à propos de la guerre ? En anglais, ça m’aurait paru moins fleur bleue… peut-être un peu plus coquelicot…

Niveau instrumental, rien à redire, c’est impeccable. Triangle fut d’ailleurs un des rares - ils furent, grosso modo… deux… -groupes français de prog-rock à se tailler une petite réputation à l’international. C’est d’ailleurs en faisant des recherches un ou deux ans plus tôt sur leur seul concurrent hexagonal sérieux, Ange, que le nom de Triangle était ressorti… mais ça c’est pour demain.

Triangle

Triangle

Pathé 1971

A1 - Peut-Être Demain

A2 - Left with my Sorrow

A3 - Blow Your Cool

B1 - Guerre et Paix

B2 - M.L. - G.G.

B3 - Cameron’s Complaint 

1744 - Bugman

Cette fois, le colis n’est pas arrivé à 8h00 du matin. Il était disponible ce mardi au point relais. Moins intéressant du point de vue de l’anecdote… déjà que le facteur.

Bugman. Blur. Un bel objet de collection. Voilà que je me mets à collectionner du Blur… Commandé pour compléter une commande Rakuten tout en profitant d’une réduction. Neuf sous son sachet plastique d’origine, 25 ans après sa publication. J’ai dû déchiré un autocollant pour l’ouvrir. J’aurais pu le faire plus proprement. Tant pis, ce qui est fait…

La musique ? Des remixes du morceau extrait de 13. Plutôt anecdotiques. Ce n’est pas le genre de disque qu’on achète en 2024 pour le contenu musical, si ?

Bugman

Blur

Food 1999

A - Bugman

B1 - Bugman (Alex's remix)

B2 - Bugman (Graham’s remix)

1743 - Natural Magick

L’interphone a sonné ce matin à 8h05. Deux jours plus tôt, samedi, le facteur, puisque c’était lui, nous aurait trouvés au lit. Pas endormis, Souris était passée par là, pas levés non plus. Sorti vendredi, livré lundi à la première heure, pas de temps perdu pour Natural Magick, nouvel album de Kula Shaker, le premier depuis le retour de Jay Darlington aux claviers du groupe.

Je craignais un peu le désastre. Les premiers extraits ne m’avaient pas bouleversé. Surtout, l’album précédent m’a laissé plus que sur ma faim. La couverture est meilleure cette fois-ci. Le titre (beaucoup) moins niais. Et il n’y a pas les pénibles petits sketches entre les chansons. Voilà pour les points positifs. Pour ce qui est de la musique, on verra après plusieurs écoutes, je ne voudrais pas de jugement hâtif.

Ça me donnera l’occasion d’un second billet, à propos du vinyle. Le CD, lui, est dédicacé par tout le quatuor. J’avais tout commandé sur le site officiel.

Natural Magick

Kula Shaker

Strange F.O.L.K. Records 2024

01 - Gaslighting

02 - Waves

03 - Natural Magick

04 - Indian Record Player

05 - Chura Liya (You Stole my Heart)

06 - Something Dangerous

07 - Stay with me Tonight

08 - Happy Birthday

09 - idontwannapaymytaxes

10 - F-Bombs

11 - Whistle and I will Come

12 - Kalifornia Blues

13 - Give me Tomorrow

1742 - Soul Manifesto : 1964 - 1970 - King & Queen

King & Queen est un album réalisé en duo. Ça se faisait à l’époque. Marvin Gaye aussi en avait fait. Plusieurs, notamment avec Tammy Terrell. Peut-être que ça se fait encore, des albums en duo. Je ne sais pas.

En duo, donc. Otis avec une certaine Carla Thomas dont je ne connais pas les albums solo. Que des reprises, sauf la dernière chanson. Album très marketing. Sur lequel j’ai beaucoup d’a priori. Il faudra que je réécoute ça.

Soul Manifesto : 1964 - 1970 - King & Queen

Otis Redding & Carla Thomas

ATCO Records 2015

01 - Knock on Wood

02 - Let Me be Good to You

03 - Tramp

04 - Tell it Like it Is

05 - When Something is Wrong with my Baby

06 - Lovey Dovey

07 - New Year’s Resolution 

08 - It Takes Two

09 - Are You Lonely for Me Baby

10 - Bring It on Home to Me

11 - Ooh Carla, Ooh Otis

1741 - Summerteeth

Ça y est. Alors que Natacha aime Yankee Hotel Foxtrot et Summerteeth depuis plus de quinze ans, alors que moi-même, j’écoute de temps en temps le groupe de Jeff Tweedy depuis une douzaine d’années, notamment The Whole Love, je ne suis rentré pleinement dans l’univers de Wilco que ces derniers jours. En ce moment, je les écoute beaucoup. J’ai encodé les albums que nous avons et les sirote en voiture, sous le soleil ou dans le noir et le brouillard. C’est Summerteeth qui passait l’autre jour, quand un cerf m’a fait l’honneur de pouvoir l’admirer.

Wilco a publié une douzaine d’albums. Son leader Jeff Tweedy a sorti en plus trois albums solo et cinq albums avec un précédent groupe, Uncle Tumpelo. Sans compter les albums qu’il a écrits ou arrangés pour d’autres, notamment Mavis Staples… et les artistes qu’il a mis en valeur dont un certain Bill Fay qui le lui a bien rendu en reprenant Jesus Etc. sur son album Life is People. Bref, on l’aura compris, nombreux achats en perspective.

Summerteeth

Wilco

Reprise Records 1999

01 - Can’t Stand It

02 - She’s a Jar

03 - A Shot in the Arm

04 - We’re Just Friends

05 - I’m Always in Love

06 - Nothing’severgonnastandinmyway (Again)

07 - Pieholden Suite

08 - How to Fight Loneliness

09 - Via Chicago

10 - ELT

11 - My Darling

12 - When You Wake Up Feeling Old

13 - Summerteeth

14 - In a Future Age

15 -

16 - Candyfloss (alternate version)

17 - A Shot in the Arm (alternate version)

1740 - Never Twice

Ça y est, avec Never Twice dans ma boîte aux lettres hier, j’ai réuni tous les albums de Nick Waterhouse.

C’est amusant que l’album qui contienne sa chanson la plus connue sous nos contrées (Katchi, remixé par un DJ ayant pris Offenbach pour pseudo, a été un tube en France) ait été le dernier que j’ai acheté. On pourrait y voir la marque d’un snobisme qui m’irait assez bien. Ce n’est pas le cas, l’ordre dans lequel j’ai acheté les albums de Nick Waterhouse après avoir découvert son album éponyme fut totalement aléatoire, au gré des opportunités.

Never Twice

Nick Waterhouse

Innovative Leisure Records 2016

01 - It’s Time

02 - I Had Some Money (but I Spent It)

03 - Straight Love Affair

04 - Stanyan Street

05 - The Old Place

06 - Katchi

07 - Baby, I’m in the Mood for You

08 - Tracy

09 - Lucky Once

10 - LA Turnaround

1739 - Turn the Tracks Around

On a compris que j’ai beaucoup apprécié le Turn the Car Around de Gaz Coombes acheté samedi dernier chez Point Show. On sait aussi que, dans ces cas-là, je ne m’arrête pas en si bon chemin. Retour aussi chez Point Show, achat de Turn the Tracks Around, e.p. réunissant 4 titres de l’album dans des versions différentes et publié à l’occasion d’un Record Store Day en avril dernier. Il lui en restait 2 exemplaires. Je crains pour lui qu’il ne vende jamais le dernier. Il lui reste par exemple deux exemplaires de St. Petersburg…

Turn the Tracks Around

Gaz Coombes

Hot Fruit Recordings 2023

A1 - Overnight Trains (Wurlitzer version)

A2 - Don’t Say it’s Over (studio outtake)

B1 - Long Live the Strange (acoustic version)

B2 - Turn the Car Around (studio outtake)

1738 - Steady, As She Goes

Trouvé cette après-midi chez Undersounds un exemplaire du single Steady, as She Goes des Raconteurs. La version C. L’édition que je possédais - que j’ai longtemps crue foutue - déjà était la version B. Il n’en existe pas de D. Cette version C propose une version acoustique de la chanson titre. Sympathique. Il faudra un jour que je me penche de nouveau sur les albums du groupe… j’avais pas aimé à l’époque… mais peut-être…

Steady, As She Goes

The Raconteurs

XL Recordings / Third Man Records 2006

A - Steady, As She Goes (acoustic)

B - Call it a Day