2131 - She’s a Superstar

La photo de couverture du best-of de The Verve reprend celle du single She’s a Superstar. Sous un autre angle, avec un éclairage et une luminosité différents, détails photographiques. Un choix de pochette n’étant jamais anodin, celui-ci mérite réflexion.

Simon Jones a répété en interview qu’à l’origine, The Verve était un groupe de jams. Dans le même registre, ou presque, Richard Ashcroft a insisté, lors du lancement de sa carrière solo, que la plupart des chansons (les singles ainsi que Space and Time, Weeping Willow, One Day…) de Urban Hymns constituait la base d’un projet solo que The Verve avait interprété quand le groupe s’était réuni à la suite d’une première séparation après la publication de A Northern Soul.

La photo choisie pour le best-of pourrait être interprétée comme une célébration des débuts du groupe, de son identité première, de l’époque à laquelle il était un vrai groupe, comme un regret que le succès soit venu avec des chansons plus classiques, à la structure plus rigide et aux arrangements de cordes trop calculés : les tensions entre Nick McCabe, guitariste très électrique du groupe et Richard Ashcroft, chanteur à la voix qu’il serait dommage de ne pas mettre en avant ont été la cause de la fin de The Verve.

Il faudrait donc chercher les vrais (The) Verve dans She’s a Superstar. Le single ne comprend que deux morceaux. Pour une vingtaine de minutes (au total, pas chacun… c’est déjà beaucoup). Beaucoup de guitares. Beaucoup d’effets. Une voix noyée dans le mix. Oui, Verve était un groupe shoegaze.

Malheureusement, c’est un peu le hic, Verve n’était pas le meilleur groupe shoegaze. Loin de là. Sans même avoir besoin de convoquer la comparaison avec My Bloody Valentine, qui parvenait à concilier déluge d’effets en tous genres et compositions passionnantes, Verve est sur She’s a Superstar (et sur Feel, sa face B), un groupe qui s’écoute jouer. Qui joue pour lui. C’était probablement excitant, probablement trippant de se retrouver au centre de ce magma (quoiqu’un peu tiède) sonore, d’en faire partie, c’était probablement également super cool dans le public, en concert… mais sur disque, il n’en ressort pas grand chose… oserais-je dire qu’on s’ennuie un tantinet ?

She’s a Superstar

(The) Verve

Hut 1992 / ????

01 - She’s a Superstar

02 - Feel

2130 - A Ship of Fools

J’ai acheté Ship of Fools au hasard. Ou presque. C’est la photo de couverture - c’est beau, un cimetière marin - qui en premier a retenu mon attention. Puis le nom de Paavo Järvi, chef d’orchestre estonien qui ne m’était pas inconnu et dont je pensais avoir plusieurs disques. Il s’avère que je n’avais que Summa - mais quel disque ! Au programme, le concerto pour deux flûtes me semblait particulièrement alléchant - oui, ça me donne envie, un concerto pour flûtes. Mais ce qui m’a réellement décidé, c’est le (petit) saut dans l’inconnu, le fait que je ne sache rien (et vous non plus, ne mentez pas) de Jüri Reinvere. On a les frissons qu’on mérite.

J’ai toujours une certaine appréhension lorsque je me confronte à de la musique savante inconnue. Appréhension que je n’ai pas avec le rock, la pop, le folk. Intimidation. Je suis encore, face à la musique savante, un petit enfant. Je ne sais pas toujours par quel côté l’aborder.

En sixième ou cinquième, Mme Kromer, ma prof de français, comme exercice, nous avait fait écouter un morceau, je crois que c’était la Moldau, et nous avait demandé d’écrire ce que ça nous inspirait, histoire, image ou autre. Je n’avais pas été très bon, je n’avais pas aimé ce que j’avais écrit. Les autres, mes camarades, je dois dire, avaient été pires, ce qu’ils avaient écrit était plus nul encore. Au royaume des aveugles, etc.

J’ai repensé à cette séance de français d’il y a trente ans au moment de mettre le disque sur la platine pour la première fois. Et je me suis livré à un exercice similaire avec And Tired from Happiness, They Started to Dance (superbe titre). Sans écrire un mot. Juste en fermant les yeux et en convoquant des images. Et j’ai vu de l’eau, des courants, des teintes de bleu et de vert. Le livret - lu a posteriori - compare la composition inaugurale du disque à La Mer de Debussy. J’en tire une certaine fierté.

Moins fier de moi, j’ai mis plusieurs jours à comprendre ce que signifiait A Ship of Fools. Je traduisais ça par un Navire d’Idiots ou quelque chose comme ça. Il a fallu que je reçoive mon exemplaire de La Nef des Fous (éditions Corti), quelques jours après avoir acheté A Ship of Fools et que le livre et le disque se rencontrent sur un coin de table (de coffre pour être précis) pour que je fasse le rapprochement. Encore un livre à lire. Je crois que j’ai suffisamment à lire jusqu’à la fin de mes jours. Ça ne m’empêchera pas de continuer à acheter des bouquins.

A Ship of Fools

J. Reinvere / Estonian Festival Orchestra - P. Järvi - M. Järvi - M. Mattiesen

Alpha Classics / Outhere Music France 2024

01-03 - And Tired from Happiness, They Started to Dance

04-05 - Concerto for 2 Flutes, Strings and Percussion

06 - On a Ship of Fools for large orchestra

2129 - Whatever

Le single Whatever d’Oasis a fêté ses 30 ans en décembre dernier. Pour célébrer dignement (?) cet anniversaire, une simple réédition du 7’’ sur vinyle bleu ciel et rose. Édition limitée numérotée - j’ai obtenu le 12228 (nombre divisible par 2, 3, 4 et 6… déformation professionnelle)… sur combien, personne ne sait, ce qui limite la sensation de rareté. Les morceaux ont été remasterisés - le son est effectivement plutôt bon, j’ai entendu des détails que je n’avais jamais perçus avant.

Deux mois de retard tout de même pour ce 30ème anniversaire : le disque n’est disponible que depuis vendredi dernier. Ça sent la publication décidée un peu en catastrophe ‘Tiens, on a oublié de se faire du fric avec ça…’. Il faut vraiment être un pigeon pour tomber dans ce genre de piège à pognon. Et je suis un pigeon : j’ai reçu le disque ce matin. Je ne suis pas le seul - ce qui ne console en rien - la chanson est en course pour être numéro 1 des ventes de singles au Royaume-Uni… place qu’elle avait ratée à la Noël 94, échouant à la 3ème place.

Whatever

Oasis

Big Brother 2025

A - Whatever

B - (It’s Good) To Be Free

2128 - Abraxas

Les trois albums de Santana que je possède, le premier, Caravanserai et Abraxas, ont été achetés à peu de choses près en même temps, d’occasion chez Point Show dans des éditions vinyles bon marché datant de la fin des années 70 ou du début des années 80. Voilà pour les conditions d’achat.

Abraxas me fait avant tout penser à tous les bouquins que j’ai à lire (la pile ne diminue pas) et surtout à relire (la pile s’est multipliée, elle n’est plus seule, je vais bientôt pourvoir abattre les murs, le plafond sera suffisamment soutenu). Demian fait partie de ces romans à reprendre (d’urgence ?), on l’aura compris.

De même, il y a trop de disques que je néglige, sur lesquels je ne reviens pas assez souvent. Et que j’ai l’impression d’oublier. Comment font ceux qui possèdent 10 000 albums ou plus ? J’envie ceux qui ont une telle mémoire qu’ils se souviennent de tous les livres qu’ils lisent, de tous les disques qu’ils écoutent, de tous les films qu’ils voient. Peut-être devrais-je me faire des fiches. En attendant ces nécessaires révisions, je profite des vacances scolaires pour rattraper le retard.

Abraxas est probablement le plus célèbre des albums de Santana, grâce à ses singles Black Magic Woman (une reprise de Fleetwood Mac - quand le groupe s’adonnait encore au blues et non à de la pop FM) et Oye Como Va.

Carlos Santana revendique Bitches Brew et Coltrane comme principales influences pour Abraxas. On peut difficilement viser plus haut. C’est donc dans cet esprit que j’écoute cette après-midi l’album. Et qu’il devient frustrant. Car on rêve que les soli, qu’ils soient de guitares, d’orgue ou de percussions, s’étirent, n’en finissent pas. Ils ne semblent parfois qu’amorcés, annonçant le trip mais s’arrêtant avant, contraints par la longueur du sillon. Et on se dit qu’en concert, ce devait être génial.

Abraxas

Santana

CBS 1970 / ????

A1 - Singing Winds, Crying Beasts

A2 - Black Magic Woman / Gypsy Queen

A3 - Oye Como Va

A4 - Incident at Neshabur

B1 - Se a Cabo

B2 - Mother’s Daughter

B3 - Samba pa Ti

B4 - Hope You’re Feeling Better

B5 - El Nicoya

2127 - Hot Sun Cool Shroud

Je m’étais décidé avant pour Hot Sun Cool Shroud de Wilco comme billet du jour. Avant. Avant d’apprendre la mort de Bill Fay. Et de pleurer en mettant Who is the Sender ? sur la platine. Bill Fay était instantanément devenu un héros pour moi quand j’avais découvert Time of the Last Persecution en même temps que son histoire personnelle, marquée par une longue éclipse de plus de 40 ans entre ses second et troisième album. Plus qu’un héros, un modèle.

Et si j’ai décidé de garder le disque de Wilco pour le billet du jour, ce n’est pas seulement parce que j’ai sur ce blog épuisé, déjà billetisé, tous mes disques de Bill Fay. C’est aussi parce que Jeff Tweedy est en grande partie responsable du retour sur le devant (c’est un bien grand nombre) de la scène de Bill Fay, du redémarrage de sa carrière. Au-delà de tous tes grands mérites de musicien et de songwriter, merci pour cela, Jeff.

Hot Sun Cool Shroud, donc. Qu’avais-je prévu d’écrire ? Ça semble tellement hors de propos à présent. On va faire quelque chose de plus simple, direct… descriptif.

C’est un e.p. tout d’abord uniquement disponible en version ultra-limitée lors d’une tournée de Wilco, au printemps ou à l’été 2024 puis proposé en pré-commande pour une version normale en juillet ou août dernier. Je l’ai reçu courant novembre - c’est fou ce que produire un vinyle peut demander comme temps. Le disque est jaune. Et, à en juger pour l’espace laissé libre, non gravé au centre des deux faces, aurait pu être un 10’’ - dommage. 6 morceaux, 3 par face, 4 chansons typiques de Wilco, un peu bancales, tordues juste ce qu’il faut, avec un brin de mélancolie et un style toujours aussi difficile à définir, un style mouvant entre folk, rock, pop, country… deux chansons par face séparées par un instrumental sans queue ni tête, celui de la face A étant en plus assez laid. Les instrumentaux ne sont visiblement pas le fort du groupe - sur Star Wars déjà, je ne les aimais guère…

Quant à la pochette… celle de l’édition limitée proposée lors de la tournée du groupe était bien moins chargée mais était accompagnée d’une ou plusieurs planches de stickers. Soin était laissé aux fans de composer leur propre couverture lors d’un concours. C’est une gamine de 8 ou 10 ans dont le père avait acheté deux exemplaires du disque (le second, il l’a gardé propre, vierge) qui l’a emporté.

J’ai vu l’édition CD à la FNAC l’autre jour. Je n’ai pas regretté d’avoir pris le vinyle.

PS : je relis mes billets sur Time of the Last Persecution et sur Who is the Sender ?. C’était bien mieux que le genre de billets que j’écris actuellement, non ?

Hot Sun Cool Shroud

Wilco

dBpm / Omega Management Group 2024

A1 - Hot Sun

A2 - Livid

A3 - Ice Cream

B1 - Annihilation

B2 - Inside the Bell Bones

B3 - Say You Love Me

2126 - Felt Mountain

… je n’avais aucun souvenir que ça ressemblait à ça, Goldfrapp… tu pensais que ça ressemblait à quoi ? je n’en ai aucune idée… on m’aurait dit, Goldfrapp, je savais que ça existait mais j’aurais bien été incapable d’en dire plus… mais c’était pas ce style ça

Dialogue avec Natacha ou dialogue intérieur, je ne sais plus trop, peu importe… une incompréhension pas si rare face à un disque… incompréhension, sentiment d’imposture qui gâche un peu la première écoute quand on l’achète des années après sa publication (la première édition de Felt Mountain est de 2000), sentiment qu’il faut effacer, surmonter, pour pouvoir profiter pleinement de la musique… dans le cas de Felt Mountain, ça n’a pas été trop difficile de passer outre le malaise : c’est un superbe album électro-pop, presque trip-hop, pour amateurs de musiques de films comme celles de John Barry…

Felt Mountain

Goldfrapp

Mute 2015

A1 - Lovely Head

A2 - Paper Bag

A3 - Human

A4 - Pilots

A5 - Deer Stop

B1 - Felt Mountain

B2 - Oompa Radar

B3 - Utopia

B4 - Horse Tears

2125 - Help the Aged

Help the Aged. Pulp. Single reçu il y a 4 mois et 3 jours. Achat de pure collection. Gourmandise, en quelque sorte. Les deux faces B, nous les avions déjà sur l’édition deluxe de This is Hardcore.

Help the Aged

Pulp

Island 1997

01 - Help the Aged

02 - Tomorrow never Lies

03 - Laughing Boy

2124 - It’s a Wonderful Life

J’étais persuadé d’avoir échangé - contre quoi ? - mon CD promotionnel It’s a Wonderful Life de Sparklehorse, offert avec l’album du même nom, lors d’une convention du disque à Strasbourg, vers 2002 ou 2003. Cherchant un disque pour le billet du jour, je me suis rendu compte, à ma plus grande joie, qu’il n’en était rien. Joie. Je regrette en effet chaque disque que j’ai revendu, chaque disque que j’ai échangé. J’ai racheté un nouvel exemplaire de certains (Jagged Little Pill, Tragic Kingdom, Californication…). Ça console un peu. Pas totalement. Ça n’a pas la même saveur. Même les disques qui étaient (sont) très mauvais (j’ai eu White on Blonde de Texas, la honte) me manquent. Alors retrouver un disque que je croyais perdu d’un artiste que j’adore (car Sparklehorse se résumait quasiment à feu Mark Linkous) est une vraie source de plaisir.

It’s a Wonderful Life

Sparklehorse

Capitol / EMI 2001

01 - Heloise

02 - Devil’s New

03 - Marine

2123 - Piano Concertos 1-4

Trois disques de Rachmaninov et pas encore un enregistrement de ses œuvres les plus célèbres, ses quatre concertos pour piano, cela relevait presque de l’anomalie. Anomalie réparée depuis cette après-midi et un détour par la FNAC en rentrant de chez le podologue, détour que je n’ai initié, je tiens à le préciser : c’est Natacha qui voulait y chercher un adapteur pour son nouvel iPhone. Le (double) disque est à prix vert, 6 euros 99 - sacrée réduction alors qu’il est affiché en temps normal à 7 euros 00.

Piano Concertos 1-4

S. Rachmaninov / V. Ashkenazy - London Symphony Orchestra - A. Previn

Decca 1972 / 1995 / ????

CD1

01-03 - Piano Concerto n°1 in F sharp minor, op. 1

04-06 - Piano Concerto n°2 in C minor, op. 18

CD2

01-03 - Piano Concerto n°3 in D minor, op. 30

04-06 - Piano Concerto n°4 in G minor, op. 40

2122 - Flamejob

Après m’être replongé dans Psychedelic Jungle grâce à ce blog - qui n’est donc pas totalement inutile. Et, forcément, ça m’a donné envie d’explorer un peu plus la discographie des Cramps. Le seul album que j’ai trouvé sur Limoges, à Point Show, fut leur album de 1994, le seul publié chez Creation, Flamejob. Évidemment, d’un album aussi tardif, il ne faut pas, malgré le titre, attendre la flamme des débuts. Fatalement, c’est moins bon, moins urgent… ça reste néanmoins bien plus excitant que la plupart des groupes de rock - je ne cite pas de nom.

Flamejob

The Cramps

Music on CD 2022

01 - Mean Machine

02 - Ultra Twist

03 - Let’s Get F*cked Up

04 - Nest of the Cockoo Bird

05 - I’m Customized

06 - Sado County Auto Show

07 - Naked Girl Falling Down the Stairs

08 - How Come You do Me ?

09 - Inside Out and Upside Down (with You)

10 - Trapped Love

11 - Swing the Big Eyed Rabbit

12 - Strange Love

13 - Blues Blues Blues

14 - Sinners

15 - Route 66 (Get Your Kicks On)

2121 - Tender

J’ai reçu le single Tender de Blur il y a un mois environ, en même temps que, entre autres, Beetlebum ou Happiness in Magazines. Dommage… si j’avais été plus patient, j’aurais pu attendre un peu et tenter de la recevoir samedi prochain… pile pour son 25ème anniversaire. Ça aurait eu de la gueule.

Tender

Blur

Food 1999

01 - Tender

02 - All we Want

03 - Mellow Jam

2120 - Songs of a Live World : Troxy London MMXXIV

Ce 14 février, il n’y avait pas que les Manic Street Preachers… de The Cure aussi, pour la première fois, j’ai acheté un disque le jour de sa publication. Déjà, Songs of a Lost World, j’avais attendu un peu moins d’une semaine pour me l’offrir… et ce dernier est tellement bon, que je n’ai pas laissé passer une journée avant de me procurer la version en public de l’album : Songs of a Live World : Troxy London MMXXIV. Enregistrement du seul concert donné pour fêter la publication du dernier opus de Robert Smith & Co. Les chansons sont jouées dans l’ordre de l’album. Les versions live diffèrent peu des versions studio. Peu importe, c’est magnifique… et ça permet de patienter un peu avant la sortie du prochain album annoncé pour l’été prochain (je suis persuadé qu’il faudra attendre bien plus longtemps).

Songs of a Live World : Troxy London MMXXIV

The Cure

Polydor / Fiction 2025

A1 - Alone

A2 - And Nothing is Forever

A3 - A Fragile Thing

A4 - Warsong

B1 - Drone : Nodrone

B2 - I can Never Say Goodbye

B3 - All I Ever Am

B4 - Endsong

2119 - Critical Thinking

Je n’avais jamais encore acheté un album des Manic Street Preachers le jour de sa sortie. Je ne suis pas certain que c’est une de ces choses à faire absolument une fois dans sa vie… mais c’est fait. Il aura fallu que j’attende leur quinzième album studio, Critical Thinking, et la Saint Valentin 2025 mais c’est fait. Édition CD standard - pochette cartonnée gatefold.

J’avais hésité au cours du dernier mois, mois et demi, à pré-commander le disque sur le site officiel. C’était le vinyle 7’’ bonus avec deux titres supplémentaires qui m’intéressait. Pour l’obtenir, il fallait cependant acheter le bundle avec le vinyle standard et le vinyle en édition limitée avec une couverture alternative. Acheter deux fois l’album en vinyle donc. Autant acheter le vinyle, ça ne me dérange pas. Autant l’acheter deux fois… et la pochette différente, comme m’avait dit un jour un médecin militaire, je m’en tamponne l’anus avec une saucisse plate. J’ai donc finalement renoncé… tant pis pour les deux chansons de plus.

À la queue-fna de Limoges, ils avaient le vinyle standard et le CD standard. J’ai choisi le second. Moins cher. Et pour des albums enregistrés en non-analogique, il n’y a pas de raison de prendre le vinyle. En revanche, s’ils avaient eu l’édition 2 CD avec les démos sur le second disque, je l’aurais certainement choisie. D’un autre côté, je ne vais pas en faire une maladie... Juste l’album, ça me convient très bien. C’est tout de même fou le nombre d’éditions différentes d’un même disque que l’on sort aujourd’hui. Ça a toujours été comme ça ou ça a augmenté au cours des dernières années ?

Critical Thinking

Manic Street Preachers

Columbia 2025

01 - Critical Thinking

02 - Decline & Fall

03 - Brush Strokes of Reunion

04 - Hiding in Plain Sight

05 - People Ruin Paintings

06 - Dear Stephen

07 - Being Baptised

08 - My Brave Friend

09 - Out of Time Revival

10 - Deleted Scenes

11 - Late Day Peaks

12 - Onemanmilitia

2118 - The Sun Moon & Herbs

Quand on ne sait quoi écouter, quand on hésite entre rock, blues, jazz ou autre et qu’on n’arrive à se décider, il reste heureusement les albums de (feu) Dr. John (parfois, comme ici, affublé du qualificatif de Night Tripper) dont la musique était un peu de tout cela à la fois, psychédélisme funky teinté de blues pour cérémonie vaudou, ou rien de tout cela pour n’être que de lui-même, sans pouvoir être rangé dans une autre case que la sienne.

The Sun Moon & Herbs est le dernier en date que j’ai reçu, aussi génial que les précédents : lire la liste des titres des morceaux suffit à entrer en transe. Le vendeur s’était planté dans son étiquetage et m’avait à la place envoyé une compilation et m’avait proposé, après réclamation de ma part, une réduction. J’ai bien fat de refuser et d’insister pour un échange…

The Sun Moon & Herbs

Dr. John, the Night Tripper

ATCO 1993

01 - Black John the Conqueror

02 - Where ya at Mule

03 - Craney Crow

04 - Familiar Reality - Opening

05 - Pots on Fiyo (Filé Gumbo) / Who I Got to Fall On (If the Pot Get Heavy)

06 - Zu Zu Mamou

07 - Familiar Reality - Reprise

2117 - Chants Sacrés de la Tradition Byzantine Vol. 1

(Coin-) Coïncidence qui n’en est pas une, enfin pas vraiment - si ? je parle des Vigiles de Rachmaninov, on le comprendra juste après - j’avais commandé (et reçu) il y a peu un superbe album de la collection Ocora (label de Radio France lié à la station France Musique) dont j’ai déjà eu l’occasion sur ce blog de dire tout le bien que j’en pense - j’ai essayé de faire phrase plus laide, je n’ai pas réussi. Même vendeur que le disque de koto. Une petite rayure sur la face A. Dommage. Pas bien grave non plus.

Mêmes titres - en partie au moins - même beauté, même profondeur que les compléments byzantins aux vêpres rachmaninoviennes sur Nocturne. Et comme d’habitude, des notes de pochette très complètes et très pédagogiques. C’est si simple la perfection.

Chants Sacrés de la Tradition Byzantine Vol. 1

Ensemble Théodore Vassilikos

Ocora 1983

A1 - Anixantaria

A2 - Kyrie Ekekraxa

A3 - Mi Apostrepsis To Prossopon Sou

B1 - Cherouvikon

B2 - Erchomenos O Kyrios

B3 - Exedyssan Me

B4 - O Karpos Tis Koilias Sou

2116 - Roxy Music

J’ai acheté le premier album de Roxy Music, Roxy Music, en vinyle, une réédition française des années 70 ou 80, d’occasion. Quelques temps après For Your Pleasure. Discographie à rebours, donc. Et si Roxy Music me paraît un peu moins bon que For Your Pleasure, ce n’est peut-être pas (seulement) parce qu’il le précède dans l’histoire du groupe mais peut-être (mais surtout ?) parce qu’il le suit dans l’histoire de ma collection. Rien ne remplace une première fois. Roxy Music, en effet, musicalement, n’a que peu à envier à son successeur. Un groupe en liberté qui pastiche, cite, expérimente, fait du bruit, martèle, se fait strident, caressant, part en soli, joue aux collages sonores… le disque est formidable. Et à son écoute, une seule question demeure : pourquoi n’ai-je pas déjà acheté les albums suivants ?

Roxy Music

Roxy Music

Polydor 1972 / ????

A1 - Re-Make / Re-Model

A2 - Ladytron

A3 - If There is Something

A4 - 2.H.B.

B1 - The Bob (Medley)

B2 - Chance Meeting

B3 - Would You Believe ?

B4 - See Breezes

B5 - Bitters End

2115 - Nocturne

Un disque des Vigiles de Rachmaninov en cachait un autre. Dans le bac fnaqueux, derrière la très dorée peinture estonienne, une photo en noir et blanc. Et un titre d’album : Nocturne. L’arrière de la pochette, avare en informations montrait tout de même la présence d’une poignée de pistes supplémentaires et une durée supérieure de 20 minutes environ. Comment faire ? Que choisir ?

Et voici comment je me suis retrouvé avec deux interprétations différentes d’une œuvre dont je ne savais rien cinq minutes plus tôt. Je ne me plaindrai pas de ce doublon. Comme je m’y attendais, cette œuvre a-cappella est tout simplement superbe. Je pourrai, si l’envie m’en prend, jouer aux jeux des 7 différences entre la version de Harmonia Mundi et celle d’Alpha Classics. La principale étant que cette seconde intercale des chants (hymnes) byzantins plus anciens, œuvres anonymes « authentiques » qui ne font que renforcer et souligner la beauté et la vérité des mélodies de Rachmaninov.

Le jeu des comparaisons, je n’y goûte que peu. Je préfère le kaléidoscope.

Nocturne

S. Rachmaminov - La Tempête / S. P. Bestion

Alpha Classics 2022

Vespers

01 - Anixandaria

02 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 1, O Come, Let us Worship

03 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 2, Praise the Lord, O my Soul

04 - Makairos Air

05 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 3, Blessed is the Man

06 - Psalms 140 and 141

07 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 4, Gladsome Light

08 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 5, Nunc Dimitrios

09 - Litia - Kyrie Eleison

10 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 6, Ave Maria

Matins

11 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 7, Glory be to God

12 - Dhouli Kirion

13 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 8, Praise be the Name of the Lord

14 - Anavaathmi

15 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 9, Blessed be the Lord

16 - Evlogithos

17 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 10, The Veneration of the Cross

18 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 11, Magnificat

19 - Tin Timioteran

20 - All-Night Vigil, Op. 37 « Vespers » : No. 12, Gloria in Excelsis

2114 - Vespers & Complete All-Night Vigil

J’attendais que Natacha rentre des Alpes via Clermont samedi matin, promenade en ville, les jardins de l’évêché, Page & Plume, la FNAC… j’y cherchais deux DVD. Tarkovski. Stalker et Solaris. Je n’ai trouvé que le second. J’en profite pour regarder sans illusion s’ils n’ont pas un disque que je cherche, du côté du classique, un compositeur à l’initiale S - vous ne devinerez pas son nom. Le disque espéré n’est évidemment pas là… mais, dans le bac d’à côté, un Christ iconique m’appelle. Et je réponds à son appel. Des œuvres religieuses pour chœur a-cappella de Rachmaninov. Comment dire non à un programme aussi alléchant ?

Vespers & Complete All-Night Vigil

S. Rachmaninov / Estonian Chamber Choir - P. Hillier

Harmonia Mundi 2022

Vespers

01 - Come, Let us Worship

02 - Praise the Lord, O my Soul

03 - Blessed is the Man

04 - O Gentle Light

05 - Lord, now Lettest Thou

06 - Rejoice O Virgin

Matins

07 - The Six Psalms

08 - Praise the Name ouf the Lord

09 - Blessed are Thou, O Lord

10 - Having Beheld the Resurrection

11 - My Soul Magnifies the Lord

12 - The Great Doxology

13 - Troparion : Today Salvation is Come

14 - Troparion : Thou Didst Rise from the Tomb

15 - O Queen Victorious

2113 - Diapason d’Or, Février 2025

À chaque fois, je me dis, Diapason d’Or, un billet simple, ça va vite, rien à dire… et je passe un temps fou à recopier la liste des titres / compositeurs / interprètes. Rien à dire, tant à écrire.

Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’Or, Février 2025

Diapason 2025

01 - Iphigénie en Tauride (acte V, extrait) (Campra & Desmaret - V. Gens, R. van Mechelen, T. Dolié, O. Doray, F. Hasler, Le Concert Spirituel, H. Niquet)

02 - Malor me bat / Bassadanza (Ockeghem & Zuljan - B. Zuljan)

03 - Va, dal Furor Portata (Mozart - R. van Mechelen, A Nocte Temporis)

04 - Concerto pour Clavecin en si mineur (Benda - F. Corti, Il Pomo d’Oro)

05 - Venus y Adonis (« Cualquiera mozuela ») (Nebra - A. Vieira Leite, Los Elementos, A. M. Rouco)

06 - Sonata II : Hodie mecum eris in Paradiso (Les Sept Dernières Paroles du Christ) (Haydn - Ensemble Resonanz, R. Minasl)

07 - Sonata V : Sitio (Les Sept Dernières Paroles du Christ) (Haydn - Orchestre du XVIIIe Siècle, F. Brüggen)

08 - Alborada del Gracioso (Ravel - D. Lipatti)

2112 - Mr Bongo Record Club Volume Two

Le second volume du Mr Bongo Record Club, je l’ai acheté quelques jours, une dizaine maximum, après le premier. Même variété, même qualité, même voyage… mais un très gros défaut : il n’y a pas cette fois de notes de présentation des morceaux et des artistes. Rien. Juste une liste de titres et de noms. Erreur gravissime qui a heureusement été corrigée dans les volumes suivants.

Mr Bongo Record Club Volume Two

Mr Bongo 2017

A1 - Awake O Zion (Elbernita ‘Twinkie’ Clark)

A2 - Put Your Love on the Line (Dee Edwards)

A3 - Ecology (Anubis)

B1 - Ebony Game (Guy Cuevas)

B2 - Family Planning (Kiru Stars)

B3 - Oh Yeh Soweto (Teaspoon & The Waves)

C1 - Não Adianta (Leny Andrade)

C2 - Samba Maneiro (Rosa Maria)

C3 - Obrigado Corcovado (Tom & Dito)

C4 - Maracatu Elegante (Inezita Barroso)

C5 - Capoeira (Joao Dias)

C6 - Merry Go Round (The Equatics)

D1 - Liza… Liza (Elias Rahbani and his Orchestra)

D2 - Harari (The Beaters)

2111 - Fake Plastic Trees CD2

Parmi la tripotée de singles reçus depuis le début d’année, le CD2 de Fake Plastic Trees. En face B, Radiohead réduit à ses deux principales forces créatives (Thom Yorke et Johnny Greenwood) joue quelques morceaux en live acoustique. Très siympathique… mais sans grosse prise de risque : les 3 titres proposés ici ne sont pas exactement les plus violents de The Bends.

Fake Plastic Trees CD2

Radiohead

Parlophone 1995

01 - Fake Plastic Trees

02 - Fake Plastic Trees (acoustic)

03 - Bullet Proof… I Wish I Was (acoustic)

04 - Street Spirit (Fade Out) (acoustic)

2110 - You Want It Darker

Il fait trop beau trop doux depuis quelques jours. Il ne faudrait pas oublier que l’hiver n’est pas fini et que cette période, mi-janvier mi-février n’a rien de réjouissant, absolument rien… alors, chez Point Show (le proprio actuel est toujours en arrêt maladie, son prédécesseur le remplace le temps de la convalescence), ce mercredi après-midi, je me suis acheté You Want It Darker, pénultième album studio de Leonard Cohen, le dernier publié de son vivant, pour revenir à une ambiance moins printanière.

You Want It Darker

Leonard Cohen

Columbia / Sony 2016 / 2019 (?)

01 - You Want It Darker

02 - Treaty

03 - On the Level

04 - Leaving the Table

05 - If I didn’t have your Love

06 - Traveling Light

07 - It Seemed the Better Way

08 - Steer your Way

09 - String Reprise / Treaty

2109 - Happiness in Magazines

Natacha : C’est qui ça ?

MLM (sentant la question-piège) : Euh… Graham Coxon.

Natacha : La vache, qu’est-ce qu’il chante mal.

MLM : Bah oui, c’est un punk, en vrai, Graham Coxon. Un punk à lunettes, comme Elvis Costello, mais un punk.

Poursuivant ma collection des disques de Blur, je tape aussi dans les à-côtés, ceux de Damon Albarn (solo ou accompagné) et ceux du guitariste à lunettes. En commençant par Happiness in Magazines, que je connaissais pour l’avoir eu en mp3 (illégaux, il va de soi) vers 2004-2005.

MLM : Je trouve pas qu’il chante si mal. Mieux que moi. Et il joue bien mieux de la guitare.

Natacha : Oui mais toi, tu ne sors pas de disques.

MLM : Pas encore… pas encore…

Happiness in Magazines

Graham Coxon

Transcopic 2004

01 - Spectacular

02 - No Good Time

03 - Girl Done Gone

04 - Bittersweet Bundle of Misery

05 - All Over Me

06 - Freakin’ Out

07 - People of the Earth

08 - Hopeless Friend

09 - Are You Ready ?

10 - Bottom Bunk

11 - Don’t be a Stranger

12 - Ribbons and Leaves

2108 - Le Koto de Hirumo Handa

La première fois que je me fournis chez un nouveau vendeur du net, je me méfie. Je ne commande qu’une quantité raisonnable de disques, pour un prix raisonnable. Celui-ci, installé du côté de Reims, propose un catalogue formidable en musiques du monde. Et quelques vinyles des Manic Street Preachers… j’y suis allé doucement, deux disques du label Espérance, un troisième du label Ocora.

Dont Le Koto de Hirumo Handa. J’avais quelques craintes : musique de restaurant asiatique. Homme de peu de foi. Je le connais pourtant bien ce label désormais, je sais la qualité de leur répertoire. Passé le morceau d’ouverture qui ne disperse pas vraiment les doutes, c’est après une démonstration magistrale de tout le potentiel de l’instrument japonais une fois qu’on y injecte un peu de modernité.

Et le vendeur rémois va bientôt avoir de mes nouvelles…

Le Koto de Hirumo Handa

Hirumo Handa

Disques Espérance 1979

A1 - Kussa-Karu-Otome

A2 - Haniwa no Guensô

A3 - Yakko-San

A4 - Kuroda-Bushi

A5 - Gyo-kô

B1 - Chitosse-Bayashi

B2 - Yo-Guisha

B3 - Rokudan

2107 - Kan Ya Makan Once Upon a Time

À la FNAC, je ne sais pourquoi celle-ci parmi tant d’autres, la couverture de Kan Ya Makan Once Upon a Time de Nesrine s’était imprimée sur ma rétine. Comme un flash dont l’effet perdurait.

Le lendemain, scrollant - y a-t-il un équivalent en français ? - sur Instagram, une vidéo d’un rosbif propose cinq albums to expand your taste. Parmi ceux-ci, on l’aura compris, Kan Ya Makan Once Upon a Time. Extension du domaine de mon goût ? Il n’en fallait pas beaucoup plus pour me convaincre. D’autant que la musique proposée en habillage sonore (extraite d’un des 4 autres albums - rien à voir, donc, avec cet album-ci) semble terrible.

Retour à la keufna. Achat du disque. Certain d’avoir découvert une pépite.

Des fois, ça marche… des fois, ça ne marche pas… ce qui est proposé ici n’était pas dans ma ZPD (Zone Proximale de Développement)… il faudra y revenir plus tard.

Kan Ya Makan Once Upon a Time

Nesrine

ACT 2024

01 - Prelude

02 - Ya Lil

03 - Dunia

04 - Leïla

05 - Kan Ya Makan

06 - Flou

07 - Fear

08 - Bonnie and Clyde

09 - Selma Ya Salama

10 - Toi

11 - Sortilège

2106 - This is Hardcore

Toutes les faces B du single This is Hardcore de Pulp, nous les avions déjà sur l’édition deluxe de l’album du même nom. Encore un achat de pure collection, donc. La musique n’a que peu à voir là-dedans.

This is Hardcore

Pulp

Island 1998

01 - This is Hardcore (original version)

02 - Ladies’ Man

03 - The Professional

04 - This is Hardcore (end of the line remix)

2105 - Saturday Night

C’était une autre édition du single Saturday Night de Suede que je voulais. Le vendeur auprès duquel j’ai commandé le disque s’est trompé… il a eu de la chance, cette édition-ci non plus, je ne l’avais pas… et de toute façon, les faces B, elles sont réunies sur l’édition Edsel de Coming Up.

Saturday Night

Suede

Nude 1997

01 - Saturday Night

02 - This Time

03 - Saturday Night (original demo)

2104 - A Secret Life

Sur le bandeau d’actualités du site du Monde, juste avant d’aller me coucher, jeudi soir, après avoir regardé pour la vingtième ou trentième fois (pour moi), quatre ou cinquième fois (pour Natacha), À la Poursuite d’Octobre Rouge, deux très mauvaises nouvelles pour la musique.

La première, le décès de Marianne Faithfull. Dont je ne prétends pas maîtriser la complète discographie, loin de là. Je ne possède qu’un exemplaire de A Secret Life, album de 1995 acheté il y a deux mois, près de 30 an après sa publication, plus de 25 ans après que ses mérites ont été vantés dans le fascicule Tribu[te] d’avril 99 consacré à Tom Waits et aux « Inclassables » dans lequel on retrouvait aussi des albums de PJ Harvey, Nick Cave, Mark Hollis, Tortoise, Can, Captain Beefheart, Beck, Björk, Robert Wyatt… - excellente compagnie : je n’ai pas tous les disques conseillés dans la vingtaine de pages mais je m’y emploie… très bel album que ce A Secret Life. Et très loin de ce  quoi je m’attendais.

La seconde, le choix de Louane pour représenter la France à l’Eurovision. Bof, on s’en fout, ça fait longtemps que l’Eurovision ce n’est plus de la musique.

A Secret Life

Marianne Faithfull

Island 1995

01 - Prologue

02 - Sleep

03 - Love in the Afternoon

04 - Flaming September

05 - She

06 - Bored by Dreams

07 - Losing

08 - The Wedding

09 - The Stars Line Up

10 - Epilogue