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jeudi 25 juin 2020

0422 - The Smiths is Dead


Encore une compilation ? Oui... mais cette fois, je vais faire l’effort d’écrire un vrai billet. Histoire que mes lecteurs ne s’aperçoivent pas trop vite que je me moque d’eux...

The Smiths is Dead, d’ailleurs, est une compilation particulière, presque un album. Il ne s’agit pas d’un regroupement artificiel de chansons et de groupes choisis à droite, à gauche mais d’un disque hommage à The Queen is Dead, le chef d’œuvre des Smiths. Initié par les Inrockuptibles à l’occasion des dix ans de l’album, The Smiths is Dead rassemble le saint chrême du saint chrême (ou presque) des groupes rock et pop britonnisant de 1996, fatalement héritiers de la paire Marr / Morrissey. Chacun des dix groupes ayant répondu à l’appel se charge de réinventer (ou pas) une chanson de l’album original.

J’ai commandé le disque il y a quelques semaines, juste après en avoir entendu parler pour la première fois - je ne sais plus par quel biais. Je l’ai reçu aujourd’hui. D’occasion - les quelques exemplaires neufs encore trouvables sont proposés à des prix (à mon avis) disproportionnés. L’occasion était trop belle de découvrir quelques groupes de l’époque à côté desquels j’étais passé (Boo Radleys, High Llamas, Therapy ?) et j’attendais énormément des reprises de There is a Light that never Goes Out par The Divine Comedy - petite déception à la première écoute - et de Some Girls are Bigger than Others par Supergrass.
Je n’en suis qu’à une seule écoute mais une évidence semble déjà s’imposer à moi : The Smiths - qu’on les aime ou non - était un groupe unique, avec une personnalité immense. On ne les reprend pas à la légère en croyant pouvoir imposer à leurs chansons une nouvelle identité. Ceux qui veulent changer du tout au tout la chanson semblent méchamment se fourvoyer (The Boo Radleys en tête - dommage, ça ne me donne pas envie d’en écouter plus pour l’instant) et ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui se contentent d’une espèce de copier-coller de l’originale (Therapy ?, Supergrass).

Une reprise peut être supérieure à l’originale ? Pour Bob Dylan, oui mais... (le mais est important). Pour Slade, assurément. Pour The Smiths, il semble que la réponse soit un non ferme.





PS : Quand on connaît le soutien actuel de Morrissey au Ukip, on frémit à l’idée, pourtant excellente - toutes les pochettes des Smiths sont des photos extraites de films, que la couverture soit tirée de Kes, le film de Ken Loach...

PPS : J’ai voulu frimer auprès de Natacha avec la reprise de Supergrass... elle connaissait déjà et a reconnu le morceau (alors qu’elle n’aime pas les Smiths) avant même la fin de l’intro... essayez de faire des surprises, tiens...

The Smiths is Dead
Les Inrockuptibles 1996

01 - The Queen is Dead (The Boo Radleys)
02 - Frankly, Mr. Shankly (The High Llamas)
03 - I Know It’s Over (The Trash Can Sinatras)
04 - Never Had No One (Billy Bragg)
05 - Cemetry Gates (The Frank & Walters)
06 - Bigmouth Strikes Again (Placebo)
07 - The Boy with the Thorn in his Side (Bis)
08 - Vicar in a Tutu (Therapy ?)
09 - There is a Light that Never Goes Out (The Divine Comedy)
10 - Some Girls are Bigger than Others (Supergrass)

vendredi 4 octobre 2024

1984 - The Smiths


Tous mes CD des Smiths, c’est-à-dire tous mes albums des Smiths, tous achetés au tournant du millénaire, sont des éditions de piètre qualité datant de la première moitié des années 90. Papier et impression du livret pourris. Son non remasterisé ou alors à la va-vite. Il faudrait, un jour, que je me penche sur des rééditions plus récentes. Un jour… tellement de disques à acheter, on ne s’en sort plus.
Le son pourrave, c’est un peu moins grave pour The Smiths, leur premier album. De l’avis même du groupe, c’était loin d’être parfait à la base. Ils ont même presque renié ce premier effort. Lui préférant comme point de départ de leur discographie la compilation Hatful of Hollow sortie peu après. Ne pas aimer un album qui contient This Charming Man et (surtout) Hand in Glove, c’est ce qu’on appelle être exigeant…

The Smiths
The Smiths
WEA ????

01 - Reel around the Fountain
02 - You’ve got Everything Now
03 - Miserable Lie
04 - Pretty Girls make Graves
05 - The Hand that Rocks the Cradle
06 - This Charming Man
07 - Still Ill
08 - Hand in Glove
09 - What Difference does it Make ?
10 - I don’t Owe You Anything
11 - Suffer Little Children

mercredi 22 avril 2020

0358 - The Queen is Dead


Cher lecteur - tu permettras que je te tutoie,

Je te dois... non, rien en fait, je faisais juste un peu d’auto-promotion pour Lettre Compte Double, texte étrange dans sa conception comme dans sa construction et dans son contenu, que je rapprocherais, dans ses intentions, de Pinces - les deux textes ont, maintenant que j’y pense, énormément de choses en commun...

Quel rapport avec The Queen is Dead, chef-d’œuvre des Smiths ? Je cite dans la première partie du texte une ligne extraite de Frankly Mr. Shankly : a flatulent pain in the ass... le lecteur attentif trouvera d’autres allusions musicales tout au long des quatre billets de ce texte... il y a même un clin d’œil à une chanson d’un Michel...

Oasis m’a mené aux Smiths. Noel cite régulièrement Johnny Marr comme une de ses influences majeures. Et je reste marqué par une interview des frères Gallagher dans un magazine allemand qui avait été titrée Bigmouth Strikes Again. Ce titre m’avait hanté comme une formule magique pendant trois ans avant que j’entende pour la première fois la chanson extraite de The Queen is Dead. Sweetness, I was only joking when I said I’d like to smash every tooth in your head... choc.

J’ai acheté The Queen is Dead au Virgin de Strasbourg sans l’avoir écouté auparavant. Pour trois fois rien. Un autocollant jaune marqué d’un point exclamation le distinguait comme un classique vendu à bas prix - j’ai acheté à la même époque Fun House dans une édition dégueulasse, inécoutable, marquée du même autocollant.
J’ai depuis acheté tous les albums des Smiths, The Queen is Dead reste mon préféré. Pas seulement parce qu’Alain Delon est en couverture - même si ça aide. Toute la magie du groupe de Morrissey est condensée sur ces 10 titres. Ballades romantiques ultimes (Cemetry Gates et surtout There is a Light that Never Goes Out, une des plus belles chansons du monde), décharge pop indé ironique (Some Girls are Bigger that Others), hymnes à chanter à tue-tête (The Boy with the Thorn in his Side, Bigmouth Strikes Again) mais aussi morceaux qui seraient ridicules chantés par qui que ce soit d’autre (Vicar in a Tutu) mais qui, on ne sait pourquoi, restent ici formidables.

Quant à la chanson titre, c’est tout simplement un de mes morceaux rock préférés... tiens, ça y est, j’ai envie de me le passer à fond. Has the world changed or have I changed ?

The Queen is Dead
The Smiths
Warner 1986

01 - The Queen is Dead
02 - Frankly, Mr. Shankly
03 - I Know It’s Over
04 - Never Had No One Ever
05 - Cemetry Gates
06 - Bigmouth Strikes Again
07 - The Boy with the Thorn on his Side
08 - Vicar in a Tutu
09 - There is a Light that Never Goes Out
10 - Some Girls are Bigger than Others

dimanche 9 août 2020

0467 - Hatful of Hollow


Nous dînons en regardant la télé. C’est mal. On ne devrait pas. En plus, sur la table basse. etc. etc. C’est pas bien mais c’est comme ça. Nous regardons la télé en mangeant, le soir, vers 20h. Ni Natacha ni moi n’aimons manger en musique (il y a donc au moins une chose que nous faisons sans disque sur la platine) ni n’aimons manger dans la cuisine. Nous mangeons donc dans le salon, assis par terre sur des coussins, sur la table basse, devant la télé.
Le pire, c’est qu’il n’y a pas déjà grand chose à regarder à 20h à la télévision - il n’y a pas grand chose à regarder à la télévision en général : on se demande comment il peut y avoir autant de chaînes pour aussi peu de contenu. Le désert. Que des rediffusions à se mettre sous la dent (Friends, How I Met Your Mother...) ou des choses peu avouables (Scènes de Ménage - le confinement a fait des dégâts, oui - Pawn Stars...). L’été est venu et n’a rien arrangé. C’est même pire. Toutes ces idioties que nous regardions ont été remplacées par pires... Nous n’avons donc eu d’autre choix que de nous rabattre sur Hanouna (jamais de la vie) Yann Barthès (plus jamais) Charmed (la série où les sorcières ont des gros seins des soucis de la vie courante à régler en plus d’avoir le monde à sauver - oui, c’est passionnant) en rediffusion sur 6ter (en plus, oui, les trois sorcières, même si elles ne se ressemblent pas du tout, sont sœurs...)

Charmed donc en rediffusion. Les mêmes épisodes. Dans le même ordre. Sans coupures ni nouveau montage. En anglais certes - la trilogie du samedi soir sur M6 n’était, à l’époque, qu’en français - seule petite différence. Aucun changement ? Non. Un énorme changement : le générique. Exit la (plutôt bonne) reprise d’How Soon is Now ? des Smiths par Love Spit Love, place à un instrumental qui s’en inspire vaguement... Incompréhensible qu’une série change de générique après 20 ans... encore une histoire de gros sous.

How Soon is Now ?, aussi incroyable que cela puisse paraître est, à l’origine une face B de single (de William, it was Really Nothing). Plus incroyable encore, l’autre face B du même single était Please, Please, Please, Let me Get What I Want. Avec de telles faces B, il est presque inutile d’avoir une face A ou même de sortir un album. Ça tombe bien le premier album (homonyme) des Smiths n’était pas totalement réussi, le groupe lui-même étant peu satisfaisant de la production. Hatful of Hollow, compilation de singles, faces B et sessions radio, sortie peu après le premier album, fait donc office de vrai point de départ pour le groupe. D’ailleurs, on retrouve sur Hatful of Hollow, en plus des pépites que sont This Charming Man, Heaven Knows I’m Miserable Now et les morceaux cités plus haut, les meilleures chansons de The Smiths, dans des versions supérieures, Hand in Glove en tête.

I am the Son, I am the Heir...

Hatful of Hollow
The Smiths
Warner 1984

01 - William, it was Really Nothing
02 - What Difference does it Make ?
03 - These Things Take Time
04 - This Charming Man
05 - How Soon is Now ?
06 - Handsome Devil
07 - Hand in Glove
08 - Still Ill
09 - Heaven Knows I’m Miserable Now
10 - This Night has Opened my Eyes
11 - You’ve Got Everything Now
12 - Accept Yourself
13 - Girl Afraid
14 - Back to the Old House
15 - Reel Around the Fountain
16 - Please, Please, Please, Let me Get what I Want

samedi 13 août 2022

1201 - 20 Ans - 100 Chansons : 1986-1990


Puisque j’évoquais il y a peu le coffret 20 Ans - 100 Chansons des Inrockuptible, publié en 2006 pour célébrer les 20 ans du magazine…
C’est Natacha qui l’avait acheté à l’époque. Une bonne compilation de tout ce qui fut rock, pop, indé, électro au cours des années 1986-2006. Présentée plus ou moins par ordre chronologique. Un coffret qui nous a fait découvrir ou redécouvrir de nombreuses chansons, de nombreux artistes. Et que nous nous passons régulièrement, les vendredi soirs, après quelques verres bouteilles.

Le premier des six CD explore la seconde moitié des années 80. Et évite la pop synthétique dégueulasse de l’époque pour s’intéresser à la pop raffinée (Smiths, La’s) et au rock indé (Pixies, Sonic Youth, Nick Cave, Jesus and Mary Chain…) ainsi qu’à l’électro-dance naissante (Pump Up the Volume). Nous avons ailleurs, sur album ou en single, parfois en plusieurs exemplaires, quasiment tous les titres compilés ici… sauf le meilleur (!?), celui qui assure que l’alcool du vendredi soir ne soit jamais triste : Groove is in the Heart de Deee-Lite.

20 Ans - 100 Chansons : 1986-1990
Les Inrockuptibles 2006

01 - There is a Light that Never Goes Out (The Smiths)
02 - Some Candy Talking (The Jesus and Mary Chain)
03 - C’mon Eveybody Beatbox (Big Audio Dynamite)
04 - Pump Up the Volume (M/A/R/R/S)
05 - Birthday (The Sugarcubes)
06 - Just Like Heaven (The Cure)
07 - Where is my Mind (The Pixies)
08 - Everyday is like Sunday (Morrissey)
09 - Was There Anything I Could Do (The Go-Betweens)
10 - The Mercy Seat (Nick Cave and the Bad Seeds)
11 - Express Yourself (N.W.A.)
12 - I Wanna be Adored (The Stone Roses)
13 - Oh! Brother (The Fall)
14 - Dirty Boots (Sonic Youth)
15 - There She Goes (The La’s)
16 - The Only One I Know (The Charlatans)
17 - Groove is in the Heart (Deee-Lite

mardi 7 janvier 2020

0252 - The Ultimate Collection

Nouvelle année, nouvelle galerie. Après avoir étoffé en fin d'année certaines galeries existantes de son sublimissime site, Natacha a ouvert le week-end dernier une nouvelle galerie regroupant (pour l'instant) des photos de rues désertes et embrumées prises à Mdina (Malte) et Venise. Cette galerie était en projet depuis un bon petit moment. Je ne sais plus qui de nous deux en a proposé le nom. J'espère que c'est moi car c'est une magnifique idée de titre de galerie... Dead End Street (soit Impasse) est un des nombreux excellents tubes des Kinks. Noel Gallagher s'en inspira grandement pour écrire The Importance of Being Idle - ça n'a aucune importance (d'être une feignasse) ici mais j'avais envie de le dire.

Je l'ai déjà dit, à la question Beatles ou Stones ?, il faut savoir répondre Kinks ! Et cette compilation mal nommée The Ultimate Collection, que j'ai achetée il y a plus de quinze ans, en est une (première) justification éclatante.
Oui, The Ultimate Collection est une preuve imparable de l'incroyable talent des Kinks. Les chansons se succèdent comme autant de perles. La sauvage (et ultra-célèbre) You Really Got Me, l'euphorique Everybody's Gonna be Happy, la pépite pop Waterloo Sunset, la planante Shangri-La, ne sont que quelques-unes des merveilles capables de véritablement changer la vie de qui ignorerait tout de la pop anglaise.
Mal nommée disais-je également. Il n'y a rien d'ultime dans The Ultimate Collection. Comme toute compilation, The Ultimate Collection ne donne qu'un aperçu de l'univers des Kinks. Car, les Kinks n'ont pas sorti que de superbes chansons isolées (Dead End Street par exemple est un single hors album), ils ont surtout donné ses lettres de noblesse au format album. Arthur or the Decline and Fall of the British Empire ou The Kinks are the Village Green Preservation Society pour n'en citer que deux sont au moins (si ce n'est plus) aussi importants dans l'histoire du rock britannique que Revolver des Beatles, The Piper at the Gates of Dawn de Pink Floyd ou Aftermath des Rolling Stones.

Si les Kinks ont jamais eu un défaut, ce n'en est pas vraiment un, c'est celui d'être trop anglais. Ils ont su mieux que personne chanter leur amour inconditionnel pour un pays qu'ils trouvent en même temps assez triste avec sa météo de merde, ses banlieues déprimantes et son absence de perspectives pour la working class. Une sorte de mélancolie joyeuse et de vraie-fausse ironie amoureuse comme seuls en sont capables les Britons.
Des Smiths à Oasis en passant par Blur, Pulp ou les La's, ils n'ont tous eu qu'à suivre la recette...

The Utimate Collection
The Kinks
Sanctuary Records 2002

Disc One
01 - You Really Got Me
02 - All Day and All of the Night
03 - Tired of Waiting for You
04 - Everybody's Gonna be Happy
05 - Set me Free
06 - See my Friend
07 - Till the End of the Day
08 - Dedicated Follower of Fashion
09 - Sunny Afternoon
10 - Dead End Street
11 - Waterloo Sunset
12 - Death of a Clown
13 - Autumn Almanac
14 - Susannah's still Alive
15 - Wonderboy
16 - Days
17 - Plastic Man
18 - Victoria
19 - Lola
20 - Apeman
21 - Supersonic Rocket Ship
22 - Better Things
23 - Come Dancing
24 - Don't Forget to Dance

Disc Two
01 - David Watts
02 - Stop your Sobbing
03 - Dandy
04 - Mr. Pleasant
05 - I Gotta Move
06 - Who'll be the Next in Line
07 - I Need You
08 - Where Have all the Good Times Gone
09 - Sittin' on my Sofa
10 - A Well Respected Man
11 - I'm not like Everybody Else
12 - Love me till the Sun Shines
13 - She's got Everything
14 - Starstruck
15 - Shangri-La
16 - God's Children
17 - Celluloid Heroes
18 - (Wish I could Fly like) Superman
19 - Do it Again
20 - Living on a Thin Line

samedi 21 décembre 2024

2062 - The Queen is Dead


FNAC Limoges, hier. Je cherche le dernier Primal Scream parmi les nouveautés sur les présentoirs qui dominent les bacs. Ne l’y trouve pas. Y aperçois cependant la pochette du dernier Smashing Pumpkins. Hésite quelques secondes. Renonce. Temporairement ? Crainte d’un album de métal et rock indé un peu trop américain. Je n’ai pas acheté de nouvel album des Citrouilles depuis Zeitgeist - étrangement, il semble que je n’ai pas encore écrit de billet à propos de ce dernier… - peut-être serait-ce l’occasion, juste pour voir.
Je ne sais pourquoi, ce Aghori Mhori Mei - oui, c’est le titre - m’amène à fouiller dans les bacs du côté de l’onglet Sm. Il y a parfois des surprises, même à la FNAC, avec les disques qu’on peut dégoter, il arrive de trouver des raretés ou des disques officieux pas inintéressants. Et effectivement, il y a là un petit coffret d’enregistrements en public ou à la radio des Pumpkins années 88-95. Il retient mon attention dix secondes.
Derrière lui, une réédition, couverture splendide aux couleurs retravaillées, de The Queen is Dead des Smiths.

Je ne me rappelais pas que les albums du groupe mancunien avaient été réédités. Ça date de 2017 apparemment. Enfin, je ne m’en souviens pas, peut-être que si. À y réfléchir, ça me dit quelque chose. Bref, on s’en fout.

Cette réédition ne m’enthousiasme pas que pour sa pochette relookée et sa promesse d’un remastering. Il y a surtout un deuxième CD. Tout l’album (Vicar in a Tutu excepté) en versions démo ou prises alternatives. Ainsi que 4 faces B (des singles Bigmouth Strikes Again et The Boy with the Thorn in his Side).
C’est sur ce second disque que je me précipite rentré à la maison. Et c’est une merveille. Un son incroyable (je n’ai pas encore écouté le CD1 mais il s’annonce grandiose) et des versions superbes, parfois presque meilleures, de chansons que je connais depuis 20 ou 25 ans. Débarrassées de quelques tics de production très datés années 80. Et ouvrant la voie à des idées malheureusement abandonnées sur les versions finales (ces cuivres jazzy à la fin de Never Had No One Ever ne m’ont paru stupides, risibles que quelques secondes… avant que je ne regrette qu’ils n’aient pas été conservés).
Ai-je dit que c’était une merveille ? Oui ? Mieux, ce second disque est tout simplement jouissif.

The Queen is Dead
The Smiths
Warner Bros. 2017

CD1
01 - The Queen is Dead
02 - Frankly, Mr. Shankly
03 - I Know it’s Over
04 - Never Had No One Ever
05 - Cemetry Gates
06 - Bigmouth Strikes Again
07 - The Boy with the Thorn in his Side
08 - Vicar in a Tutu
09 - There is a Light that never Goes Out
10 - Some Girls are Bigger than Others

CD2
01 - The Queen is Dead (full version)
02 - Frankly, Mr. Shankly (demo)
03 - I Know it’s Over (demo)
04 - Never Had No One Ever (demo)
05 - Cemetry Gates (demo)
06 - Bigmouth Strikes Again (demo)
07 - Some Girls are Bigger than Others (demo)
08 - The Boy with the Thorn in his Side (demo mix)
09 - There is a Light that never Goes Out (take 1)
10 - Rubber Ring (single b-side)
11 - Asleep (single b-side)
12 - Money Changes Everything (single b-side)
13 - Unloveable (single b-side)

vendredi 15 décembre 2023

1690 - Shakespeare’s Sister


Je n’avais jamais envisagé de collectionner les disques des Smiths. J’ai probablement déjà toutes leurs chansons - à vérifier si Louder than Bombs et Hatful of Hollow réunissent bien tous les morceaux non présents sur les albums - et mon seul objet « superflu » était jusqu’alors un picture disc de The Queen is Dead.

D’un autre côté, si on me met leurs disques sous le nez, je ne peux pas non plus résister au plaisir de réunir leurs pochettes reconnaissables entre toutes. Il y a eu un très gros arrivage chez Point Show de vinyles des années 80. Du dégueulasse, du classe (autant que peut l’être la musique des eighties), de l’underground et de la réédition en-veux-tu-en-voilà. Dont un paquet de Smiths, je n’en avais jamais vu autant d’un seul coup.

Je ne sais plus où donner de la tête. Je ne sais pas par quoi commencer. Il y a au moins 50 ou 60 disques qui me font envie. Dont la dizaine de singles des Smiths. Alors j’y vais doucement mais régulièrement. Trois disques et un seul Smiths à la fois. Et pas tous les jours. Deux fois par semaine max.

Shakespeare’s Sister est le troisième Smiths que j’ai pris. Et je ne comprends pas pourquoi je ne l’avais pas choisi en deuxième (How Soon is Now ? étant l’indétrônable numéro 1 en l’absence d’une édition de There is a Light That Never Goest Out) tellement c’est bon, face A et faces B.

Shakespeare’s Sister
The Smiths
Rough Trade 1985

A - Shakespeare’s Sister
B1 - What She Said
B2 - Stretch Out and Wait

lundi 8 février 2021

0650 - Meat is Murder


Mon petit jeu de mots sur le slogan végétarien a visiblement eu du succès : Natacha l’a trouvé très drôle... et maman a tenté de me l’expliquer en commentaire. Meat is Murder donc.

Meat is Murder est le second album des Smiths, groupe mené par le végane extrémiste Morrissey. Le troisième si l’on compte la compilation Hatful of Hollow sortie peu après un premier album dont le groupe n’était pas entièrement satisfait. D’Hatful of Hollow, on retrouve d’ailleurs How Soon is Now ? l’extraordinaire hymne des sorcières à gros seins joué aujourd’hui (enfin, hier, étant donné que les concerts sont de l’histoire ancienne) encore lors des concerts de Morrissey et de Johnny Marr, probablement l’un des quatre ou cinq plus grands morceaux sortis de la plume du duo.
Sur Meat is Murder tous les ingrédients qui feront le génie de The Queen is Dead sont déjà réunis : guitares cristallines, hululements ultra-romantiques (I Want the One I can’t Have), textes très lettrés, morceaux décalés (Rusholme Ruffians) et même un côté héroïque, quasi épique (The Headmaster Rituals) qu’on ne soupçonnerait pas forcément chez les Smiths. Une sorte de répétition générale avant le chef d’œuvre. 

Bon, c’est pas tout, j’ai pas fini mon saucisson, moi...

Meat is Murder
The Smiths
WEA 1985 / 1993

01 - The Headmaster Ritual
02 - Rusholme Ruffians
03 - I Want the One I can’t Have
04 - What She Said
05 - That Joke isn’t Funny Anymore
06 - How Soon is Now ?
07 - Nowhere Fast
08 - Well I Wonder
09 - Barbarism Begins at Home
10 - Meat is Murder

mardi 12 décembre 2023

1687 - The Dreams we Have as Children - Live at the Royal Albert Hall


Natacha a - comme moi, sans que nous ne nous soyons consultés, sur le chemin du boulot - mis l’intégrale de la playlist de son téléphone en aléatoire alors qu’elle était en déplacement en fin de semaine dernière. Et le hasard faisant bien les choses ou non, le random lui a proposé The Man who Sold the World deux fois de suite - par Bowie et par Nirvana, on l’aura compris.
L’anecdote a occasionné un petit jeu vendredi soir après dîner - il n’y avait rien à la téloche de toutes façons. Je passais des chansons, elle devait trouver qui en avait fait une reprise (que nous avions à la maison) et dire laquelle des deux versions était la meilleure. Hallelujah et Suzanne de Cohen y sont passées. Disco 2000 de Pulp. Cum on Feel the Noize de Slade. There’s a World de Neil Young. Et beaucoup d’autres.
Parmi tous ces titres repris, il y eut There is a Light that Never Goes Out des Smiths. Qui peut avoir osé reprendre ça ?, s’étonna Natacha, à part Nono ?, tenta-t-elle.

Effectivement, Noel a repris la chanson. C’était lors d’une tournée acoustique pour célébrer la publication du best-of Stop the Clocks. Et lors d’un concert caritatif au Royal Albert Hall pour la fondation de Roger Daltrey de lutte contre les cancers infantiles. Ledit concert qui a fait l’objet d’un CD promotionnel, The Dreams we Have as Children offert avec le Sunday Times. C’est Nicolas, le frère de Natacha, qui nous l’avait ramené de chez les Grand-Britons. Aucune idée de ce que j’ai fait du journal.
Disque très sympa. Avec des versions suffisamment différentes des originales pour susciter un vrai intérêt même si on flirte sur certains passages avec le tire-larmes (le début de Slide Away).

Sinon, pour la reprise de la chanson la plus romantique de tous les temps (n’ayons pas peur des hyperboles), il y avait aussi The Divine Comedy et les Magic Numbers (j’écoute justement leur premier opus en écrivant ces lignes).

The Dreams we Have as Children - Live at the Royal Albert Hall
Noel Gallagher
The Sunday Times 2009

01 - Fade Away
02 - Listen Up
03 - Half the World Away
04 - The Butterfly Collector
05 - All You Need is Love
06 - Don’t Go Away
07 - Sad Song
08 - Wonderwall
09 - Slide Away
10 - There is a Light that Never Goes Out
11 - Married with Children

mardi 15 mars 2022

1050 - Louder than Bombs


J’ai acheté tous les albums des Smiths en même temps ou presque, sur un laps de temps assez court, après ma découverte de The Queen is Dead. Parmi ces albums se sont glissés un album live, Rank, et deux compilations, Hatful of Hollow et Louder than Bombs.

Cette seconde m’a toujours paru un peu étrange. Un best-of qui n’en serait pas un puisqu’il ne contient ni How Soon is Now ? ni There is a Light that never goes Out ni This Charming Man ni ni ni… on pourrait lister tant de chansons, les Smiths ont plutôt été féconds en pépites. Il s’agit en réalité - je viens de vérifier - d’une compilation destinée au marché américain qui prendrait la place à la fois de Hatful of Hollow et de The World won’t Listen - une compilation que je n’ai étrangement pas achetée à la place de Louder than Bombs… probablement n’était-elle pas proposée à la FNAC ou au Virgin le jour où j’ai effectué mes achats - et privilégierait les morceaux non disponibles sur des LP outre-Atlantique.

Moi, les chansons que je ne voulais pas louper, c’est London, que je n’avais nulle part ailleurs. Probablement la chanson la plus violente (au niveau des guitares) du groupe. Et, bien sûr, Panic

Louder than Bombs
The Smiths
Warner 1987 / 1993 / ????

01 - Is it really so Strange ?
02 - Sheila take a Bow
03 - Shoplifters of the World Unite 
04 - Sweet and Tender Hooligan
05 - Half a Person
06 - London
07 - Panic
08 - Girl Afraid
09 - Shakespeare’s Sister
10 - William, it was really Nothing
11 - You just haven’t Earned it Yet, Baby
12 - Heaven knows I’m Miserable Now
13 - Ask
14 - Golden Lights
15 - Oscillate Wildly 
16 - These Things take Time
17 - Rubber Ring
18 - Back to the Old House
19 - Hand in Glove
20 - Stretch Out and Wait
21 - Please, Please, Please, let me Get What I Want
22 - This Night Has Opened my Eyes
23 - Unloveable
24 - Asleep

vendredi 9 septembre 2022

1228 - The Queen is Dead


Je n’ai jamais compris la fascination des Froggies pour la décadente monarchie britonne. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce jeudi 8 septembre est jour de fête mais je ne vais pas pleurer non plus. Bon débarras. Et je vais me passer The Queen is Dead des Smiths à fond. Et je ne vais surtout pas regarder les infos dans les jours qui viennent.

Je gardais mon picture disc de l’album, acheté chez Gibert il y a quinze ans, mon second exemplaire de l’album, pour l’occasion.

Allez, après ça, on se passera un petit God Save the Queen - suggestion de Natacha.

The Queen is Dead
The Smiths
Rough Trade 2007

A1 - The Queen is Dead
A2 - Frankly, Mr. Shankly
A3 - I Know it’s Over
A4 - Never Had no one Ever
A5 - Cemetry Gates
B1 - Bigmouth Strikes Again
B2 - The Boy with the Thorn in his Side
B3 - Vicar in a Tutu
B4 - There is a Light that never goes Out
B5 - Some Girls are Bigger than Others

mercredi 14 décembre 2022

1324 - Porcupine


Ça sonne un peu comme du U2 par moments. Même le chanteur, des fois, il a des intonations à la Bono.

Et, il faut le reconnaître - même si pour la similarité avec Bono, je vois pas trop - Natacha n’a pas totalement tort. Les Liverpuldiens d’Echo & The Bunnymen, dans leurs moments les plus faibles descendent au niveau du meilleur des Irlandais. Elle aurait pu ajouter que la production parfois légèrement datée partageait les quelques mauvais tics de l’époque, ceux qui parfois pourrissent un peu les merveilles mélodiques des Smiths par exemple.

Sauf que les chansons d’Echo and the Bunnymen sonnent toujours aussi acérées en 2022 et que U2 n’a jamais réussi à sortir un morceau qui emporte tout sur son passage comme The Cutter ou Porcupine - je ne parle même pas de The Killing Moon, sur un autre album. Ok, on me citera One ou With or Without You. D’accord, d’accord. Remballez tout de même votre camelote du pays des Corrs, j’ai envie d’être de mauvaise foi là tout de suite.

Autre album disais-je ? c’est là mon regret. J’ai acheté cette réédition de Porcupine en soldes chez Gibert quelques mois ou plus après avoir acheté celle de Ocean Rain de la même façon. Et en même temps que Porcupine, il y en avait d’autres des Echo and the Bunnymen au même prix avec le même genre de bonus, faces B, versions différentes… et je ne les ai pas achetées. Je suis trop con.

Porcupine
Echo & the Bunnymen
Warner Strategic Marketing 2003

01 - The Cutter
02 - The Back of Love
03 - My White Devil
04 - Clay
05 - Porcupine
06 - Heads will Roll
07 - Ripeness
08 - Higher Hell
09 - Gods will be Gods
10 - In Bluer Skies
11 - Fuel
12 - The Cutter (alternate version)
13 - My White Devil (alternate version)
14 - Porcupine (alternate version)
15 - Ripeness (alternate version)
16 - Gods will be Gods (alternate version)
17 - Never Stop (Discotheque)

mercredi 23 octobre 2019

0176 - Q Covered - Best of 86/06


Je crois que le magazine Q n'existe plus. Il faudrait que je vérifie si c'est Q ou Mojo (ou les deux) qui a fait faillite. Je crois que même le NME se contente de vivoter sur Internet sans édition papier - là aussi, il faudrait vérifier mes dires. Les disquaires ne sont pas les seules victimes de la révolution numérique de l'industrie musicale, les institutions britanniques de la presse spécialisée souffrent également.

J'ai obtenu cette compilation avec un numéro de Q dont je ne retrouve trace, aucune idée de ce que j'ai fait du magazine papier - je jette pourtant rarement les magazines musicaux... Je ne me rappelle pas non plus ni où ni pourquoi j'avais acheté ce magazine. Probablement l'ai-je acheté pour le disque (Editors et Franz Ferdinand, annoncés sur la couverture avaient dû m'allécher), probablement (si j'en juge par l'année), dans un kiosque à journaux de la Gare du Nord en me rendant chez mes grands-parents dans l'Oise.

C'est étrangement une compilation de reprises. Certaines sont évidentes voire triviales, Editors qui s'attaque à R.E.M., The Magic Numbers aux Smiths. D'autres sont des contre-emplois tellement attendus qu'ils en deviennent banals, Franz Ferdinand qui reprend Gwen Stefani ou  The Flaming Lips qui chantent du Kylie Minogue - ils sont allés plus loin depuis en chantant avec Miley Cyrus (j'en frémis rien que d'y penser). Et puis, il y a les associations qui confèrent à la classe ultime, Nick Cave qui reprend du Pulp...

De quoi redécouvrir des chansons. De quoi découvrir des artistes sous un nouveau jour De quoi se marrer aussi, passer un bon moment. Pas de quoi révolutionner le petit monde du rock et de la pop non plus...

Q Covered : Best of 86/06
Q Magazine
Q 2006

01 - What You Waiting For ? (Franz Ferdinand)
02 - I Bet You Look Good on the Dancefloor (Sugababes)
03 - Can't Get You out of my Head (The Flaming Lips)
04 - Venus as a Boy (Corinne Bailey Rae)
05 - August and September (Elbow)
06 - Some Candy talking (Richard Hawley)
07 - Orange Crush (Editors)
08 - The Sun Always Shines on TV (Delays)
09 - The 3R's (The Magic Number) (Jack Johnson)
10 - Wonderwall (Paul Anka)
11 - Lover, You Should've Come Over (Jamie Cullum)
12 - Disco 2000 (Nick Cave)
13 - There is a Light that Never Goes Out (The Magic Numbers)
14 - ...Baby One More Time (Travis)

samedi 20 mai 2023

1481 - Strangeways, Here we Come


Strangeways, Here we Come est le dernier des quatre albums studio des Smiths. Quatre albums en quatre ans. Quatre comme les membres du groupe qui inventa avec dix ans d’avance la Britpop. Quatre, ils ne le seront plus jamais - toutes les offres de reformation depuis leur séparation en 1987 avaient de toute façon été refusées - Andy Rourke est mort ce matin.

Strangeways, Here we Come
The Smiths
WEA 1993

01 - A Rush and a Push and the Land is Ours
02 - I Started Something I Couldn’t Finish
03 - Death of a Disco Dancer
04 - Girlfriend in a Coma
05 - Stop Me if you Think you’ve Heard this One Before
06 - Last Night I Dreamt that Somebody Loved Me
07 - Unhappy Birthday
08 - Paint a Vulgar Picture
09 - Death at One’s Elbow
10 - I won’t Share You

samedi 23 décembre 2023

1698 - Girlfriend in a Coma


Natacha part faire une course. Sitôt qu’elle a le dos tourné, ça smithse à tout va. C’est certain, ça morrissait moins en sa présence. Parce que Natacha, le groupe préféré de l’aîné des Gallagher (il a beau nous faire croire que c’est les Beatles ou les Pistols ou les Who ou les Stones ou les Kinks, on n’est pas dupes), elle ne l’aime pas beaucoup. Au bout de trois chansons grand max, elle en a marr.
Je suis fatigué, oui.
Girlfriend in a Coma, quatrième single des Smiths acheté ces dernières semaines chez Point Show.

Girlfriend in a Coma
The Smiths
Rough Trade 1987

A - Girlfriend in a Coma
B1 - Work is a Four-Letter Word
B2 - I Keep mine Hidden

mardi 2 janvier 2024

1708 - This Charming Man


Le second single des Smiths que j’ai acheté chez Point Show était aussi le second publié par le groupe (mon exemplaire est une réédition) : This Charming Man avec Jean Marais en couverture. Le disque avait l’air en parfait état, rien de suspect à l’œil. Ce n’est qu’en le faisant tourner que j’ai découvert qu’il n’était pas plat. L’aiguille fait des montagnes russes. Heureusement ma platine est de meilleure qualité que la précédente, ça ne lui pose aucun problème.

This Charming Man
The Smiths
Virgin / Rough Trade 1984

A1 - This Charming Man
A2 - Accept Yourself
B1 - Wonderful Woman
B2 - This Charming Man (US remixed)

lundi 15 juillet 2024

1903 - How Soon is Now ?



How Soon is Now ?
The Smiths
Rough Trade 1985

A - How Soon is Now ?
B1 - Well I Wonder
B2 - Oscillate Wildly 

samedi 10 septembre 2022

1229 - What’s Going On


Natacha n’aime pas les Smiths. Une ou deux chansons, elle supporte tant bien que mal mais pas plus. Alors, hier soir, après Never Had No One Ever, ç’en était trop, il fallait changer. Pas immédiatement pour les Pistols car, même si elle les avait elle-même réclamés, Natacha n’est pas folle des Pistols non plus.
Il a fallu que je choisisse quelque chose à mettre pendant le repas (et après). Je suis tombé un peu par hasard (mes disques ne sont pas rangés) pendant que je cherchais (je ne l’ai pas trouvé) Electric Warriorsur What’s Going On de Marvin Gaye. Transition étrange, chaotique, impossible entre le disque qui ouvrait la britpop et celui qui couronnait le punk, transition tout de même.
What’s Going On fait partie de ces albums qu’on n’écoute jamais assez. Album qui parvient à être à la fois grave (les textes, politiques, sont plutôt explicites) et sexy (on ne se refait pas). Album qui entretient une fausse monotonie, comme une longue suite basée sur le même thème. Album dont même les bonus (les deux derniers titres) ne parviennent à briser la dynamique.
Et, si je me souviens bien, c’est un album que j’ai acheté, il y a un paquet d’années, à la FNAC Limoges… je n’y ai pas encore mis les pieds depuis près de trois semaines que nous sommes arrivés ici.

What’s Going On
Marvin Gaye
Motown 2002

01 - What’s Going On
02 - What’s Happening Brother
03 - Flyin’ High (in the Friendly Sky)
04 - Save the Children
05 - God is Love
06 - Mercy Mercy Me (the Ecology)
07 - Right On
08 - Wholy Holy
09 - Inner City Blues (Make me wanna Holler)
10 - God is Love
11 - Sad Tomorrows

vendredi 5 janvier 2024

1711 - Angels & Queens


- Il vous faut des paquets-cadeaux ?
- Non, c’est pour moi.
- Le CD aussi ? 

Que j’achète un maxi-single des Smiths ou un album de Joni Mitchell n’étonnait pas le stagiaire de Point Show. En revanche, le premier album de Gabriels, apparemment, ça ne me correspondait pas. Je ne sais ce qui clochait. Croyait-il, d’après mes achats des semaines précédentes que je n’achetais que des CD ? Que je n’avais même pas de platine CD à la maison ? Ou pensait-il qu’hors du rock / pop / folk, je n’écoutais rien ? Ou alors que j’évitais toute musique publiée après 1990 ?

C’est en lisant la chronique du nouvel album des Black Pumas sur le site du NME que j’ai entendu parler de Gabriels et de l’album Angels & Queens la première fois. Si j’avais été plus attentif, j’aurais lu, plus tôt, la chronique qu’en a fait Télérama - je l’ai retrouvée plus tard. L’album est présenté comme la parfaite définition de la soul actuelle et future. Il fallait donc que je m’écoute ça.

La première écoute me laissa mi-fugue mi-raison. Sûrement perturbé par la question, mi-dédaigneuse mi-déçue, à la caisse de Point Show, étais-je. Car Angels & Queens effectivement embrasse la soul, toute la soul, du gospel à une néo-soul contemporaine en passant par le funk et le disco. Avec quelques concessions à une production très actuelle qui risque de sonner datée sous peu. Passé cet écueil, c’est un album riche, plein de surprises, gorgé d’émotion.
Le genre de disque qui me va très bien, même si ça n’est pas évident à première vue.

Angels & Queens
Gabriels
Parlophone 2023

01 - Offering
02 - The Blind
03 - Angels & Queens
04 - Taboo
05 - To the Moon and Back
06 - Professional
07 - We will Remember
08 - Remember Me
09 - If You Only Knew
10 - Love and Hate in a Different Time
11 - Glory
12 - Great Wind
13 - Mama
14 - Love and Hate in a Different Time (Greg Wilson & Che Wilson remix)
15 - Blame (live at Glastonbury)
16 - Great Wind (live at Glastonbury)
17- Professional (live at Glastonbury)
18 - We will Remember (live at Glastonbury)
19 - Spanish Harlem (live from Maida Vale)
20 - Bloodline
21 - Loyalty