mardi 31 décembre 2024

2072 - Songs of a Lost World


31 décembre, l’heure des bilans - à ce qu’il paraît. Je ne sais si j’admire les particuliers - les journaleux, c’est leur job - capables d’établir une liste de leurs 50 ou 60 ou 100 albums préférés de l’année. Je ne sais si je les jalouse. Je suis plutôt dubitatif. Comment trouvent-ils le temps de connaître suffisamment bien tant de disques récents pour pouvoir les classer ? Est-ce parce qu’ils n’ont acheté aucun disque datant d’avant le 1er janvier dernier ? Y a-t-il une part de bluff ? Ne travaillent-ils pas à côté ? Aiment-ils vraiment tout ce qui est publié et tout ce qu’ils achètent ? Est-ce moi qui merde et n’arrive pas à m’organiser ? Est-ce moi qui n’aime pas grand chose ? Qui ai trop d’a priori ?
En fait, si, je suis jaloux.

Mon bilan de l’année sera bien plus modeste. Il y a eu des disques sympa, le Liam - Squire, le Kiwanuka, le Bernard Butler, le Diane Birch, des très bons, le Beth Gibbons, le Nick Cave (Wild God, pas encore de billet), le Dirty Three, des disques sur lesquels je n’ai pas d’avis définitif (y en a-t-il pour lesquels j’ai vraiment un avis définitif ?), les deux Smile, des disques sans grand intérêt, le Jon Muq, le Kula Shaker, des rééditions superbes, de John Cale (Paris 1919, billet à venir), de Junior Parker, de Nino Ferrer
… et deux disques qui m’ont bouleversé plus que tout autre, l’un sorti en début d’année : Iechyd Da de Bill Ryder-Jones, l’autre en fin d’année : Songs of a Lost World de The Cure.

Songs of a Lost World, premier album du groupe de Robert Smith après 16 ans de silence entrecoupé de concerts de 3 heures de long, reprend les choses là où Bloodflowers les avait laissées. Et les magnifie. J’ai toujours adoré Bloodflowers. Songs of a Lost Flowers lui file un sacré coup de vieux. C’est le même disque en mieux. Les morceaux y sont aussi longs mais sans donner la sensation de s’étirer, leur durée semble naturelle. Même les quelques 6 minutes d’intro de Endsong avant que le chant ne démarre se justifient d’elles-mêmes. Le son y est plus dense, plus monumental. L’ambiance est à la fois plus sombre et plus apaisée : Songs of a Lost World (comme son titre l’indique ?) est en grande partie un album de deuil - Robert Smith a perdu ses parents et son grand frère au cours des dernières années - la mort n’y est plus une idée romantique mais un fait à regarder en face, sans bravade, avec humilité. Les textes sont superbes - quel fabuleux premier vers que «  this is the end of every song that we sing ».
Et cette voix. Reconnaissable entre toutes. Et qui n’a pas vieilli. Comment fait-il ?

Et dire que deux nouveaux albums du groupe sont en préparation. Dont un qui pourrait voir le jour dès 2025.

Songs of a Lost World
The Cure
Polydor / Fiction 2024

01 - Alone
02 - And Nothing is Forever
03 - A Fragile Thing
04 - Warsong
05 - Drone : Nodrone
06 - I Can Never Say Goodbye
07 - All I Ever Am
08 - Endsong

lundi 30 décembre 2024

2071 - Easter


À vrai dire, je n’avais envie ni de Horses ni de Easter. C’est parce que les deux étaient réunis en un seul coffret - enfin, il y avait une vague boîte en carton dans laquelle les deux boîtiers plastique des disques étaient rassemblés - que je les ai achetés - il y a certainement une forme de logique là-dessous.

J’avais une première fois, il y a quelques années, deux ou trois ou quatre, envisagé d’acheter Easter. Et Natacha m’avait demandé ce qu’il y avait d’intéressant sur Easter. Because the Night avais-je répondu. Ok et à part ça ? (silence) Natacha a souvent des questions très pertinentes.

Easter
Patti Smith Group
Sony Music 2012

01 - Till Victory
02 - Space Monkey
03 - Because the Night
04 - Ghost Dance
05 - Babelogue
06 - Rock n Roll Nigger
07 - Privilege (Set me Free)
08 - We Three
09 - 25th Floor
10 - High on Rebellion
11 - Easter
12 - Godspeed (bonus track)

dimanche 29 décembre 2024

2070 - Horses


Horses, premier album de Patti Smith. Un autre de ces immenses classiques que je ne possédais pas il y a quelques semaines encore. Acheté en package - un carton bien maigrelet abritait les deux boîtiers plastiques tout à fait standards - avec Easter, l’autre classique de la punk-poétesse.
J’ai mis classique en italique. J’aurais pu mettre des guillemets. C’est que j’avais des doutes concernant Horses et Patti Smith en général. Ce qui explique que j’ai attendu d’avoir 42 ans pour acheter le disque. Le genre de disques que tout le monde connaît a priori mais que personne - ou si peu de monde - ne connaît vraiment. Ceux dont tout le monde dit que c’est top mais que personne n’écoute. C’était ce que j’anticipais.
Et malheureusement… c’est un disque bavard, Horses. Je disais punk-poétesse plus haut. Punk, c’était la période (ou presque, pas encore tout à fait). Poétesse parce que c’est sa réputation à Patti, d’être poétesse. Punk, le disque ne l’est pas vraiment. Trop long, pas assez sec pour ça. Il suffit de comparer la reprise de Gloria avec la version originale.
Poétesse, elle l’est peut-être. Certainement. Ça parle, ça déclame beaucoup tout du long du disque. Certains passages ont l’air intéressant. J’avoue n’avoir pas tout pigé pour l’instant. Dommage pour un disque aussi porté sur les textes qu’ils ne soient pas reproduits dans le livret. Pardon ? Il faudrait que je progresse en anglais ? Pourquoi faire ? Patti Smith aime Rimbaud par dessus tout… et Arthur, il écrivait en français, non ?
Qu’est ce que je disais ? Ah oui, un disque bavard. Très bavard. Et moi, je bavarde trop aussi, là. Horses, pour l’instant, ne m’a pas conquis, on l’aura compris… mais je lui donnerai une autre chance, plus tard.

PS : je connais quelqu’un qui dirait « pfff… de toutes façons, avec un titre pareil… pfff… Horses de merde, ouais… »

Horses
Patti Smith
Sony Music 2012

01 - Gloria
02 - Redondo Beach
03 - Birdland
04 - Free Money
05 - Kimberly
06 - Break it Up
07 - Land
08 - Elegie
09 - My Generation (live at the Agora, Cleveland, Ohio, 26.01.76) (bonus track)

samedi 28 décembre 2024

2069 - You Stole the Sun from my Heart


J’avais commandé trois simples des Manic. Je voulais compléter ma collection de disques du groupe - il m’en manque bien plus qu’il ne m’en manque de The Verve… d’autant que les Gallois en ont publié beaucoup plus - et je voulais faire du chiffre. Oui du chiffre, du nombre.

Des trois singles, il n’y a que You Stole the Sun from my Heart qui correspond à ce que j’ai commandé. A Design for Life, le vendeur m’a envoyé l’éditions que je possède déjà. Pareil pour She is Suffering. Et le gars ose me dire qu’il n’a pas fait d’erreur. Comme si c’était moins le con incapable de reconnaître une pochette de disque sur une photo.

You Stole the Sun from my Heart
Manic Street Preachers
Epic 1999

01 - You Stole the Sun from my Heart
02 - Socialist Serenade

vendredi 27 décembre 2024

2068 - Nine Types of Light


C’est Marion la première qui m’a parlé de TV on the Radio. C’était en 2008 dans ces eaux-là, le groupe venait de publier l’album Dear Science. Excellentes critiques, bouche à oreille flatteur. Elle m’avait prêté le disque. Je ne savais quoi en penser. Ni en bien ni en mal. Je ne peux même pas parler d’indifférence. C’était une véritable incompréhension.

Je n’ai plus entendu parle du groupe pendant la quinzaine années qui a suivi qu’à travers l’un de ses membres, David Sitek, lorsqu’il produisit le second opus de Beady Eye. Puis, il y a quelques moisemaines, j’ai vu passer quelques nouvelles sur le site du NME : TV on the Radio, apparemment en dormance depuis des années, avait de nouveau une actualité.

Hasard ou coïncidence, fouillant dans le bac de Point Show quelques jours après avoir lu ces news, je déniche une exemplaire de Nine Types of Light, le successeur de Dear Science dans la discographie de TV on the Radio. L’occasion de voir si ma dubitativité a laissé place à un quelconque autre sentiment.
Ce n’est pas le cas. Pas au bout de 3 écoutes. Certes pas ultra-attentives ces écoutes… mais, je considère qu’un album doit aussi (parfois, ce n’est pas une règle générale - aucune règle n’est générale en musique… ou dans tout autre art) savoir venir me chercher. Doit savoir m’interrompre. Doit savoir s’imposer. Ce n’est visiblement pas la qualité première de TV on the Radio… mais je ne désespère pas de comprendre, de saisir. Ça commence d’ailleurs à m’intriguer un groupe si apprécié des critiques et qui me résiste. J’ai envie de lui laisser du temps.

Nine Types of Light
TV on the Radio
Interscope Records 2011

01 - Second Song
02 - Keep your Heart
03 - You
04 - No Future Schock
05 - Killer Crane
06 - Will Do
07 - New Cannonball Blues
08 - Repetition
09 - Forgotten
10 - Caffeinated Consciousness

jeudi 26 décembre 2024

2067 - Prairie Wind


Je me mélange un peu dans mes albums de Neil Young. Non à propos de leur contenu - Prairie Wind est un album dans la veine country-folk-rock de Harvest Moon - mais à propos des circonstances dans lesquelles je les ai achetés. Je ne peux dire ni où ni quand j’ai acheté Prairie Wind ni si je l’avais écouté auparavant, si je me suis contenté d’une critique lue sur le net ou si je l’ai acheté parce que c’était Neil et que je savais que ce n’était pas un de ses disques de sa période vocoder.
Bref, encore un billet sans intérêt… mais peut-être donnera-t-il l’envie ou simplement l’idée d’écouter Prairie Wind, ce qui ne serait déjà pas si mal.

Prairie Wind
Neil Young
Reprise Records 2005 / 20??

01 - The Painter
02 - No Wonder
03 - Falling Off the Face of the Earth
04 - Far from Home
05 - It’s a Dream
06 - Prairie Wind
07 - Here for You
08 - This Old Guitar
09 - He was the King
10 - When God Made Me

mercredi 25 décembre 2024

2066 - Blue


On accélère un peu sur la disco de The Verve. Après les deux singles période A Northern Soul de l’autre jour, j’ai reçu aujourd’hui même, 24 décembre, 3 singles période A Storm in Heaven - le groupe s’appelait encore Verve, sans l’article défini ; ils durent changer à la suite d’un conflit judiciaire avec le label de jazz - quand le groupe était davantage shoegaze et psychédélique qu’en 95-98 quand il accéda à la célébrité. Trois disques d’un coup, voilà qui ne va pas simplifier mes problèmes de rangement.

Parmi ces trois singles, Blue, le moins intéressant (pour moi) du point de vue du contenu : rien de nouveau. La chanson titre se trouve sur A Storm in Heaven et les 3 faces B sont toutes rassemblées sur la compilation No Come Down - deux d’entre elles étaient même sur mon édition japonaise de l’album.

Blue
(The) Verve
Hut Recordings 1993 / ????

01 - Blue
02 - Twilight
03 - Where the Geese Go
04 - No Come Down

mardi 24 décembre 2024

2065 - Les 6 Suites pour Violoncelle


Les 6 Suites pour Violoncelle de Bach (merci de ne pas prononcer bac mais bar), puisque j’évoquais hier ce disque commandé et reçu il y a quelques jours à peine. Histoire de dépasser enfin les quelques mesures d’ouverture de la suite n°1 connues par cœur comme par tant d’autres à travers le monde, une poignée de secondes parmi les plus célèbres de la musique.

Parmi la pléthore d’interprétations existantes, j’ai choisi celle par Pablo Casals. Je préfère continuer à l’appeler Pau. Ce n’est pas uniquement pour flagorner notre premier ministre (merci pour Borne à l’Éduc. Nat., merci pour le retour de Valls au gouvernement…) mais parce que j’avais, il y a quelques années un copain qui habitait rue Pau Casals à Boulogne - -Billancourt, pas -sur-Mer, cela va sans dire - jusqu’à ce que son appartement soit infesté de punaises de lit. Il y avait une statue du violoncelliste dans la rue.

On avait écouté lors d’une soirée chez mon copain les quelques secondes connues de la suite n°1 par Pau Casals. Une violoncelliste, la femme - probablement n’était-elle alors que la fiancée - d’un autre copain, était présente. Elle vantait l’immense musicalité de Pau. Malgré les erreurs, les pains - dit-on pain pour un violoncelle comme pour une guitare ? - qui parsèment le jeu du Catalan.

Oui, des erreurs, il y en a. C’est l’autre charme de ces vieux enregistrements - le disque est un transfert de 78 tours - avec le souffle. Dans les années 30, on ne faisait pas cinquante prises, on ne cherchait pas la perfection. On cherchait plutôt la vérité. La seule vérité : la vérité artistique.

Les 6 Suites pour Violoncelle
J.S. Bach / P. Casals
EMI / Angel Records 1988

CD1
01-06 - Suite n°1 en sol majeur, BWV 1007
07-12 - Suite n°2 en ré mineur, BWV 1008
13-18 - Suite n°3 en do majeur, BWV 1009

CD2
01-06 - Suite n°4 en mi bémol majeur, BWV 1010
07-12 - Suite n°5 en do mineur, BWV 1011
13-18 - Suite n°6 en ré majeur, BWV 1012

lundi 23 décembre 2024

2064 - A Night in Tunisia


Le disque (un double CD pour être exact) que je voulais, c’était un enregistrement des 6 Suites pour Violoncelle du bon vieux JS par Pau Casals. Et j’en ai trouvé un exemplaire neuf, encore sous cellophane (il s’est avéré, à la réception, que le disque n’avait pas été toujours stocké dans des conditions optimales, le livret est gondolé), à prix très raisonnable. Tellement raisonnable que les frais de port, pourtant pas bien élevés, constituaient un surcoût non négligeable - 2,50 euros pour 10 euros, ça fait tout de même 25%, pas besoin d’être prof de maths pour savoir que c’est trop.
J’ai donc cherché parmi les disques proposés par ce vendeur, un particulier, de quoi abaisser drastiquement ce  pourcentage. A Night in Tunisia de Art Blakey & the Jazz Messengers était à vendre, également sous cellophane. Un commentaire sur le site faisait du disque un éloge dithyrambique.

C’est une réédition - évidemment, l’album est sorti en 1960 ou 61 - datant probablement de la fin des années 80. À la simple lecture des titres sur le dos de la pochette, je sais que le plaisir ne sera pas total. Les morceaux 3 et 7 sont des bonus. Ils devraient être placés aux pistes 6 et 7. Quelle idée désastreuse de faire immédiatement suivre Sincerely Diana par une seconde prise du même morceau ? Et d’ainsi couper la dynamique, l’écoulement, de l’album ? Je vérifie sur Discogs. Les rééditions les plus récentes placent cette alternate take en fin de disque. Pour cette édition, le mal est fait. Tant pis pour moi.

Tant pis car c’est un album fabuleux. Le commentaire-critique sur Rakuten avait plus que raison. Ça débute direct par un solo de batterie d’Art Blakey qui impose un rythme d’enfer qui ne ralentira pas vraiment jusque la fin de l’album. Même sur les morceaux les plus cools, les plus sages, on est emporté. Il y a chez Art Blakey et ses Jazz Messengers une science, un secret qui semble bien gardé (de ce que j’ai lu, Art Blakey n’était pourtant pas avare lorsqu’il s’agissait de partager son amour de la musique), un art singulier pour produire une musique extrêmement riche, peuplée de solis, de breaks inattendus et de dissonances tout en préservant une dimension simple, évidente, ludique : sans donner l’impression de créer une musique savante, réservée aux avertis. 

A Night in Tunisia
Art Blakey & the Jazz Messengers
Blue Note ????

01 - A Night in Tunisia
02 - Sincerely Diana
03 - Sincerely Diana (alternate take)
04 - So Tired
05 - Yama
06 - Kozo’s Waltz
07 - When your Lover has Gone

dimanche 22 décembre 2024

2063 - Zeitgeist


En 2007, les Pumpkins se reforment après 7 ans de séparation. Bonheur de courte durée quand on apprend que, du groupe d’origine, il ne reste que Billy et Jimmy. Pas de James. Encore moins de D’Arcy (ou, à défaut, de Melissa).
Arrive le premier single de cette nouvelle ère du groupe, Tarantula. Je n’aime pas mais achète tout de même tous les formats que je déniche. Puis vient l’album. Zeitgeist. Que j’achète en CD, standard. Et que je n’aime pas plus le single. Trop bourrin. Trop américain. Mais dont j’achète une seconde édition, limitée celle-ci, présentée sous forme d’un livre en format paysage quand je la découvre chez Gibert. Incapable que j’étais alors de ne pas acheter un Pumpkins quand il se présentait à moi. J’offre l’édition standard à mon frère - je ne gardais pas tous les disques que j’achetais à ce moment-là : il faut croire que je n’étais pas pleinement collectionneur.
Comme je le disais dans le billet précédent, ce Zeitgeist est, en suivant la chronologie du groupe, le dernier album des Pumpkins que j’ai acheté. Je ne l’ai pas écouté depuis dix ans au moins. Et je n’ai pas prévu de m’y réessayer sous peu. Mais, qui sait ?, peut-être changerai-je d’avis et m’y risquerai pendant les vacances.

Zeitgeist
Smashing Pumpkins
Martha’s Music / Reprise Records 2007

01 - Doomsday Clock
02 - 7 Shades of Black
03 - Bleeding the Orchid
04 - That’s the Way (My Love Is)
05 - Tarantula
06 - Starz
07 - United States
08 - Neverlost
09 - Bring the Light
10 - (Come On) Let’s Go
11 - For God and Country
12 - Pomp and Circumstances

samedi 21 décembre 2024

2062 - The Queen is Dead


FNAC Limoges, hier. Je cherche le dernier Primal Scream parmi les nouveautés sur les présentoirs qui dominent les bacs. Ne l’y trouve pas. Y aperçois cependant la pochette du dernier Smashing Pumpkins. Hésite quelques secondes. Renonce. Temporairement ? Crainte d’un album de métal et rock indé un peu trop américain. Je n’ai pas acheté de nouvel album des Citrouilles depuis Zeitgeist - étrangement, il semble que je n’ai pas encore écrit de billet à propos de ce dernier… - peut-être serait-ce l’occasion, juste pour voir.
Je ne sais pourquoi, ce Aghori Mhori Mei - oui, c’est le titre - m’amène à fouiller dans les bacs du côté de l’onglet Sm. Il y a parfois des surprises, même à la FNAC, avec les disques qu’on peut dégoter, il arrive de trouver des raretés ou des disques officieux pas inintéressants. Et effectivement, il y a là un petit coffret d’enregistrements en public ou à la radio des Pumpkins années 88-95. Il retient mon attention dix secondes.
Derrière lui, une réédition, couverture splendide aux couleurs retravaillées, de The Queen is Dead des Smiths.

Je ne me rappelais pas que les albums du groupe mancunien avaient été réédités. Ça date de 2017 apparemment. Enfin, je ne m’en souviens pas, peut-être que si. À y réfléchir, ça me dit quelque chose. Bref, on s’en fout.

Cette réédition ne m’enthousiasme pas que pour sa pochette relookée et sa promesse d’un remastering. Il y a surtout un deuxième CD. Tout l’album (Vicar in a Tutu excepté) en versions démo ou prises alternatives. Ainsi que 4 faces B (des singles Bigmouth Strikes Again et The Boy with the Thorn in his Side).
C’est sur ce second disque que je me précipite rentré à la maison. Et c’est une merveille. Un son incroyable (je n’ai pas encore écouté le CD1 mais il s’annonce grandiose) et des versions superbes, parfois presque meilleures, de chansons que je connais depuis 20 ou 25 ans. Débarrassées de quelques tics de production très datés années 80. Et ouvrant la voie à des idées malheureusement abandonnées sur les versions finales (ces cuivres jazzy à la fin de Never Had No One Ever ne m’ont paru stupides, risibles que quelques secondes… avant que je ne regrette qu’ils n’aient pas été conservés).
Ai-je dit que c’était une merveille ? Oui ? Mieux, ce second disque est tout simplement jouissif.

The Queen is Dead
The Smiths
Warner Bros. 2017

CD1
01 - The Queen is Dead
02 - Frankly, Mr. Shankly
03 - I Know it’s Over
04 - Never Had No One Ever
05 - Cemetry Gates
06 - Bigmouth Strikes Again
07 - The Boy with the Thorn in his Side
08 - Vicar in a Tutu
09 - There is a Light that never Goes Out
10 - Some Girls are Bigger than Others

CD2
01 - The Queen is Dead (full version)
02 - Frankly, Mr. Shankly (demo)
03 - I Know it’s Over (demo)
04 - Never Had No One Ever (demo)
05 - Cemetry Gates (demo)
06 - Bigmouth Strikes Again (demo)
07 - Some Girls are Bigger than Others (demo)
08 - The Boy with the Thorn in his Side (demo mix)
09 - There is a Light that never Goes Out (take 1)
10 - Rubber Ring (single b-side)
11 - Asleep (single b-side)
12 - Money Changes Everything (single b-side)
13 - Unloveable (single b-side)

vendredi 20 décembre 2024

2061 - Small Changes


Apple CarPlay ne fonctionne pas parfaitement dans la voiture. Probablement à cause de l’âge avancé de mon téléphone. Ça ne se connecte pas toujours. J’écoute France Musique ou France Culture dans ce cas - FIP ne dispose malheureusement pas de fréquence en Limousin. Sinon, très fréquemment, à l’allumage, la musique se met en mode aléatoire. Quand le premier titre me plaît - c’est souvent le cas… ce qui est logique car j’ai choisi tout ce qui est dans la mémoire de mon téléphone - ça m’épargne le souci de devoir choisir, je me passe l’album dont il est extrait en entier.

Hier matin, vendredi, ce fut Tell me a Tale de Michael Kiwanuka qui s’imposa à la loterie informatique. J’ai donc écouté l’album Home Again en entier. Ça m’a mené jusqu’à Guéret ou pas loin. J’ai poursuivi avec Cold Little Heart, la chanson d’ouverture de l’album suivant, Love & Hate. Je disais dans le billet consacré à ce disque que j’étais tombé amoureux de la chanson Cold Little Heart. Ce n’était pas exagéré. J’en avais la chair de poule dans la voiture. Je l’ai écouté trois fois de suite - ce qui représente tout de même plus de 30 minutes - oui, le trajet jusqu’au boulot est bien trop long. C’était merveilleux.

Rentré en début d’après-midi à Limoges, il me fallait d’urgence - cette écoute bouclée de Cold Little Heart en avait fait une urgence - le dernier opus de Michael, publié fin novembre. Point Show ne l’a pas reçu à temps avant de fermer ses portes pour plusieurs moisemaines pour raisons de santé. C’est donc à la FNAC que je suis allé me procurer Small Changes. Au moins, cet album-ci, au contraire des derniers Primal Scream, Jason Spaceman ou de la dernière compilation Lou Reed publiée par Light in the Attic, introuvables sur Limoges, était disponible.

Small Changes
Michael Kiwanuka
Polydor 2024

01 - Floating Parade
02 - Small Changes
03 - One and Only
04 - Rebel Soul
05 - Lowdown (part I)
06 - Lowdown (part II)
07 - Follow your Dreams
08 - Live for your Love
09 - Stay by my Side
10 - The Rest of Me
11 - Four Long Years

jeudi 19 décembre 2024

2060 - On Your Own


Dans le même paquet que History, On Your Own, des mêmes Verve, single extrait du même A Northern Soul. Avec ces deux nouveaux ajouts, je n’ai presque plus de place dans la case consacrée au groupe dans une de mes colonnes de disques. J’ai dû mettre ailleurs des disques solo de Richard Ashcroft. Ce n’est peut-être pas plus mal. Il est temps que je me remette à cette petite brochure sur l’art de ranger ses disques que j’envisage depuis trop longtemps.

On Your Own
The Verve
Hut Recordings 1995

01 - On Your Own
02 - I see the Door
03 - Little Gem
04 - Dance on Your Bones

mercredi 18 décembre 2024

2059 - History


J’ai quelques onze heures de retard pour la publication de ce billet pour évoquer un disque que je n’avais pas encore ce matin - je suis allé le chercher au relais Chronopost cette après-midi - à savoir le CD1 du single History de The Verve. Avec une version acoustique (l’originale n’était déjà pas électrique) décevante de On Your Own, un remix de Brainstorm Interlude et une chanson inédite qui prolonge l’ambiance de l’album A Northern Soul sans apporter de nouveautés. On l’aura compris, un disque pour collectionneur avant tout. Je ne sais si on est nombreux aujourd’hui à rassembler la discographie du groupe.

History
The Verve
Virgin / Hut Recordings 1995

01 - History (radio edit)
02 - Back on my Feet Again
03 - On Your Own (acoustic version)
04 - Monkey Magic (Brainstorm mix)

mardi 17 décembre 2024

2058 - Crosseyed Strangers : an Alternate Yankee Hotel Foxtrot


J’ai reçu trois disques de Wilco il y a deux semaines. Commandés il y a plusieurs mois de ça. L’un d’entre eux était une pré-commande, le disque n’avait pas encore été pressé - voilà pour l’explication du délai. Pas encore écouté, ces trois disques, deux albums et un e.p. Je n’ai pas écouté grand chose dernièrement. Un peu en voiture. Rien ou presque à la maison. Peut-être ce soir. Peut-être demain. Ou ce week-end. Ou, après, pendant les vacances. On verra. Les nouveaux disques s’accumulent autour des platines, ils finiront bien pas y passer, sur la platine.

De Wilco, donc, je commence à avoir une bonne partie de la discographie. J’ai même acheté il y a 18 mois une compilation de versions live et alternatives de chansons de Yankee Hotel Foxtrot intitulée Crosseyed Strangers lors d’un Record Store Day.
Pour découvrir plus tard que cette compilation ne comprenait que des extraits d’un coffret de 7 CD (remplis jusqu’à la gueule de démos, chutes de studio, enregistrements en public), célébrant les 20 ans dudit album. Le genre de coffrets réservés aux fans. Aux vrais fans. Je n’en suis pas un. Pas encore ?

Crosseyed Strangers : an Alternate Yankee Hotel Foxtrot
Wilco
Nonesuch / dBpm 2023

A1 - I am Trying to Break your Heart (Jeff Tweedy)
A2 - Camera
A3 - Radio Cure (live)
A4 - War on War (alternate take)
A5 - Jesus, etc (live)
A6 - Ashes of American Flags (Jeff Tweedy)
B1 - Heavy Metal Drummer (live)
B2 - I’m the Man who Loves You (alternate take)
B3 - Pot Kettle Black (live)
B4 - Poor Places (live)
B5 - Reservations (live)

lundi 16 décembre 2024

2057 - Hey Jude



Ça fait un moment que j’ai ce 45 tours de Hey Jude des Beatles. Et aussi étrange que ça me paraisse, je ne me souviens plus ni où (Décibul ?) ni quand je l’ai acheté. Je me déçois. Je vieillis, je fatigue, je décline.

Hey Jude
The Beatles
Odeon 1968

A - Hey Jude
B - Revolution

dimanche 15 décembre 2024

2056 - Flying Away


Flying Away de Jon Muq. Disque acheté à l’instinct. Sans rien en savoir de plus que les informations dispensées sur la couverture et sur l’autocollant promotionnel qui ornait le cellophane. Produit par Dan Auerbach fut l’argument qui m’a convaincu.
L’instinct ne fonctionne pas toujours… et ce n’est même pas nul comme disque. Non, même pas. Peut-être l’aimerai-je, un jour, quand je le réécouterai pour me rappeler à quoi ça ressemble.

Flying Away
Jon Muq
Easy Eye Sound 2024

01 - Runaway
02 - One You Love
03 - Shake Shake
04 - Lucky Love
05 - Bend
06 - Love, Love, Love
07 - Crying, Laughing, Loving, Lying
08 - Butterflies
09 - Hello Sunshine
10 - Dark Door
11 - Flying Away from Home
12 - Riding

samedi 14 décembre 2024

2055 - Three Imaginary Boys


Écoutant Three Imaginery Boys - premier album européen de The Cure, acheté il y a quelques semaines dans une réédition CD de 2005 soldée à 5 ou 7 euros à la FNAC - je regrettai de ne pouvoir le comparer à son pendant américain à la pochette relookée (je préfère l’européenne) à base de dunes et de palmiers fluo et à la tracklist revisité pour laisser place aux premiers singles du groupe, Boys don’t Cry (qui donne son nom à cette version d’outre-Atlantique) et Killing an Arab.
Killing an Arab, d’ailleurs, je ne l’ai pas entendue depuis si longtemps que je n’ai plus aucune idée de ce à quoi la chanson ressemble. Pire, je n’ai toujours pas lu L’Étranger de Camus, me dis-je. Aussitôt pensé, aussitôt corrigé, je me ruai en librairie me saisir d’un poche du procès de Meursault. Poche que j’avalai le lendemain - c’était il y a deux semaines et demie.

Three Imaginary Boys
The Cure
Fiction Records / Polydor / Universal 2005

01 - 10:15 Saturday Night
02 - Accuracy
03 - Grinding Halt
04 - Another Day
05 - Object
06 - Subway Song
07 - Foxy Lady
08 - Meathook
09 - So What
10 - Fire in Cairo
11 - It’s not You
12 - Three Imaginary Boys
13 - The Weedy Burton

vendredi 13 décembre 2024

2054 - Party Hard


Ce n’était pas le jour, mardi dernier, pour recevoir un single intitulé Party Hard. Encore moins pour l’écouter avec ses trois mixes différents de la chanson. Je ne l’ai toujours pas fait. Il va falloir attendre quelques jours encore. Ou peut-être ne l’écouterai-je jamais, qui sait ? pourquoi pas ?

Bonne nouvelle en revanche, Pulp a annoncé hier avoir signé un nouveau contrat avec Rough Trade. Les rumeurs à propos d’un nouvel album semble donc bien se concrétiser. Enfin, ce sera une bonne nouvelle si ce nouvel album est réussi.

Party Hard
Pulp
Island Records 1998

01 - Party Hard 
02 - Party Hard (stretch ‘n’ verns Michel Lombert remix)
03 - Party Hard (I hardly part mix)

jeudi 12 décembre 2024

2053 - The Soft Cavalry


De la demi-douzaine (ou un peu plus) de disques ajoutés à ma collection lundi et mardi derniers (je parle de lundi et mardi 2 et 3), je n’ai commencé l’exploration qu’hier. Par The Soft Cavalry de The Soft Cavalry. Il faut bien commencer quelque part et j’ai décidé par le disque que je n’attendais pas vraiment.

Il y avait une promotion sur FNAC.com. Pour 25 euros d’achat en disques, ils offraient un livre publié par leurs soins et retraçant 70 ans (l’âge de la FNAC) de musique gravée. Le disque que je voulais vraiment n’atteignait pas ce montant. Pour franchir les 25 euros, j’ai cherché un peu au hasard quoi ajouter. Je ne sais comment je suis tombé sur The Soft Cavalry. Je ne sais pourquoi il leur en restait des exemplaires alors que certains disques publiés il y a quelques mois à peine sont introuvables, en rupture de stock.
The Soft Cavalry, c’est Rachel Goswell, de Slowdive et de Mojave 3, et son compagnon (mari ?). C’est tout ce que j’en savais avant d’avoir le disque. Et que les deux mêmes étaient fortement impliqués dans Beachy Head.

Le disque commence plutôt bien. Du rock indé tendance pop, quelques effets électroniques. Pas désagréable. Je souris aux paroles du premier titre it’s not safe to dive, je n’avais pas entendu le V du dernier mot… Oui, il commence plutôt pas mal et se poursuit de la même façon. Ce n’est pas un grand album, certes, mais on n’est pas obligés de produire sans cesse des chefs-d’œuvre, si ?
The Soft Cavalry me rappelle Beachy Head. Le son, la voix, les compositions. Les similarités sont nombreuses. Ce pourrait d’ailleurs être deux disques sortis sous le même nom.

Puis, d’un coup, sans raison, ou pour une raison que je suis bien incapable de définir, le disque m’agace. Je l’arrête net, au milieu d’une chanson. Probablement que ce n’est pas son moment. Ce n’est pas le disque dont j’ai envie, pas le disque dont j’ai besoin pour redémarrer. Pas assez abrupt, pas assez anguleux, pas assez profond, pas assez sombre, je ne sais. Ou trop quelque chose.
Bref, on verra plus tard. Quand ?

Le bouquin de la FNAC ? Je l’ai à peine ouvert. Je ne peux pas même prétendre l’avoir véritablement feuilleté pour l’instant.

The Soft Cavalry
The Soft Cavalry
Bella Union 2019

01 - Dive
02 - Bulletproof
03 - Passerby
04 - The Velvet Fog
05 - Never be Without You
06 - Only in Dreams
07 - Careless Sun
08 - Spiders
09 - The Light that Shines on Everyone
10 - Home
11 - Mountains
12 - The Ever Turning Wheel

mercredi 11 décembre 2024

2052 - Homage to Mahatma Gandhi & Baba Allauddin


Un petit coup de Ravi Shankar, ça ne peut faire que du bien. Cet Homage to Mahatma Gandhi & Baba Allauddin fut publié par Deutsche Grammophon, dont la musique indienne n’est pas exactement la spécialité. Vraie ouverture ou vilain opportunisme, peu importe. Un beau vinyle reçu impeccable il y a un peu moins de deux mois.

Homage to Mahatma Gandhi & Baba Allauddin
Ravi Shankar
Deutsche Grammophon 1981 / ????

A - Homage to Mahatma Gandhi - Raga Mohan Kauns
B - Homage to Baba Allauddin - Raga Hemant

mardi 10 décembre 2024

2051 - Neu! ‘75


Déçu au premier abord par ce troisième album de Neu! - intitulé non Neu! 3 mais Neu! ‘75 - alors que j’avais été fasciné par ses prédécesseurs. Reçu il y a un peu plus d’un mois, je l’ai du coup un peu négligé. Je changerai peut-être d’avis aux prochaines écoutes… mais ça me permet d’écrire un billet rapide - je n’ai simplement pas le temps ce soir - ni demain matin.

Neu! ‘75
Neu!
Grönland Records ????

01 - Isi
02 - Seeland
03 - Leb’ Wohl
04 - Hero
05 - E-Musik
06 - After Eight

lundi 9 décembre 2024

2050 - Lipgloss


… Lipgloss, au contraire, plus ancien, extrait de His ‘n’ Hers, était annoncé neuf mais n’était que remis à neuf. Nouveau cellophane, tout ça, on ne me la fait pas, ça ne veut pas dire grand chose remis à neuf pour un disque… j’ai pas protesté pour autant.

Lipgloss
Pulp
Island Records 1993

01 - Lipgloss
02 - Deep Fried in Kelvin
03 - You’re a Nightmare

dimanche 8 décembre 2024

2049 - A Little Soul


Parmi les singles de Pulp, les plus faciles à trouver à prix raisonnable sont ceux extraits de Different Class et de This is Hardcore. Ceux de This is Hardcore, comme A Little Soul (ici remixée deux fois et accompagnée d’une seule vraie face B) reçu il y a 3 mois environ, ont l’avantage d’être très souvent disponibles neufs, dans leur cellophane d’origine.

A Little Soul
Pulp
Island Records 1998

01 - A Little Soul (alternate mix)
02 - A Little Soul (Lafayette Velvet revisited remix)
03 - That Boy’s Evil

samedi 7 décembre 2024

2048 - Younger than Yesterday


Reprendre une activité « normale » - je ne suis pas certain qu’écrire un blog que personne ne lit (et, d’ailleurs pourquoi le lirait-on ?) soit une activité que l’on puisse qualifier de normale - parce qu’il le faut bien un jour, alors pourquoi pas aujourd’hui ?

J’ai reçu Younger than Yesterday des Byrds, comme une pile d’autres disques, certains que j’avais commandé il y a 3 ou 4 ou 5 mois, mardi. Reçu beaucoup de choses, mardi. Des livres aussi. Comme si c’était le jour, mardi, pour recevoir tant de choses. Comme si c’était le jour pour recevoir quoi que ce soit. Bref, autant dire que je ne l’ai pas écouté encore ce Younger than Yesterday.

Je n’ai rien écouté, de toute façon, depuis une semaine. Sauf hier sur la route. Le dernier Cure, Songs of a Lost World. Magnifique et de circonstances. Et les deux premiers albums de Glasvegas. Le reste du temps, silence. J’ai Perfect Day qui me tourne en tête constamment. Ne laissant la place que par intermittences à C’est Beau la Vie d’Isabelle Aubret et, je ne saurais expliquer pourquoi, par quelle résurgence, à un chant de messe dont je ne me rappelle que les premières lignes Écoute, écoute / Surtout ne fais pas de bruit / On marche sur la route / On marche dans la nuit - je crois me souvenir qu’il était numéroté T 40 dans les recueils de chant distribués à l’entrée de l’église.

Younger than Yesterday est le dernier des quatre albums du groupe que je me suis procurés dernièrement. Dr. Byrds and Mr. Hyde, The Notorious Byrd Brothers l’avaient précédé de quelques joursemaines. Sweetheart of the Rodeo, peut-être le plus intrigant des quatre, n’a pas encore fait l’objet d’un billet ici. Ce sera l’occasion (ou pas, on verra) de faire le bilan de ces acquisitions byrdiennes.
Pour ce qui est du dernier Smile et de la Llorona de Lhasa, il est probable qu’ils ne seront sur ce blog rien de plus qu’une photo de couverture. Dommage, ce sont deux beaux albums.

Younger than Yesterday
The Byrds
Columbia / Legacy 1996

01 - So You Want to be a Rock ‘n’ Roll Star
02 - Have You Seen her Face
03 - C.T.A. - 102
04 - Renaissance Fair
05 - Time Between
06 - Everybody’s Been Burned
07 - Thoughts and Words
08 - Mind Gardens
09 - My Back Pages
10 - The Girl with no Name
11 - Why
12 - It Happens each Day
13 - Don’t Make Waves
14 - My Back Pages (alternate version)
15 - Mind Gardens (alternate version)
16 - Lady Friend
17 - Old John Robertson (single version

vendredi 6 décembre 2024

2047 - The Notorious Byrd Brothers


( )

The Notorious Byrd Brothers
The Byrds
Columbia / Legacy 1997

01 - Artificial Energy
02 - Goin’ Back
03 - Natural Harmony
04 - Draft Morning
05 - Wasn’t Born to Follow
06 - Get to You
07 - Change is Now
08 - Old John Robertson
09 - Tribal Gathering
10 - Dolphin’s Smile
11 - Space Odyssey
12 - Moon Raga (instrumental)
13 - Bound to Fall (instrumental)
14 - Triad
15 - Goin’ Back (version 1)
16 - Draft Morning (alternate end)
17 - Universal Mind Decoder (instrumental)

jeudi 5 décembre 2024

2046 - Dr. Byrds and Mr. Hyde


( )

Dr. Byrds and Mr. Hyde
The Byrds
Music on CD / Legacy / Columbia / Sony Music 2016

01 - This Wheel’s on Fire
02 - Old Blue
03 - Your Gentle Way of Loving Me
04 - Child of the Universe
05 - Nashville West
06 - Drug Store Truck Drivin’ Man
07 - King Apathy III
08 - Candy
09 - Bad Night at the Whiskey
10 - medley : My Back Pages / B.J. Blue / Baby What You Want Me To Do
11 - Stanley’s Song
12 - Lay Lady Lay (alternate version)
13 - This Wheel’s on Fire (alternate version)
14 - medley (alternate version - take 1) : My Back Pages / B.J. Blue / Baby What You Want Me To Do
15 - Nashville West (alternate version - Nashville recording)

mercredi 4 décembre 2024

2045 - Requiem / Quattro Pezzi Sacri


Vous voudriez connaître le secret de la mort.
Mais comment pourriez-vous le trouver sans le chercher dans le coeur de la vie ?
La chouette dont les yeux nocturnes sont aveugles le jour ne peut révéler le mystère de la lumière.
Si vous voulez comprendre l’esprit de la mort, ouvrez grand votre coeur au corps de la vie.
Car la vie et la mort ne font qu’un, comme la rivière et la mer ne font qu’un.

Le Prophète
Gibran Khalil Gibran
Traduction (rapide et approximative) MLM

Requiem / Quattro Pezzi Sacri
G. Verdi / J. Sutherland - M. Horne - L. Pavarotti - M. Talvela - Vienna State Opera Chorus - Vienna Philharmonic - G. Solti
Decca 2006

CD1
01 - Requiem Aeternam & Kyrie
02-10 - Dies Irae

CD2
01-02 - Offertorium
03 - Sanctus
04 - Agnus Dei
05 - Lux Aeterna
06-09 - Libera Me
10-13 - Quattro Pezzi Sacri

mardi 3 décembre 2024

2044 - La Llorona


( )

La Llorona
Lhasa
Tôt ou Tard 2023

A1 - De Cara a la Pared
A2 - La Celestina
A3 - El Desierto
A4 - Por eso me Quedo
A5 - El Payande
B1 - Los Peces
B2 - Floricanto
B3 - Desdeñosa
B4 - El Pájaro
B5 - Mi Vanidad
B6 - El Arbol del Olvido

lundi 2 décembre 2024

2043 - Cutouts


()

Cutouts
The Smile
XL Recordings 2024

01 - Foreign Spies
02 - Instant Psalm
03 - Zero Sum
04 - Colours Fly
05 - Eyes and Mouth
06 - Don’t get me Started
07 - Tiptoe
08 - The Slip
09 - No Words
10 - Bodies Laughing

dimanche 1 décembre 2024

2042 - 4 Way Street


4 Way Street de Crosby, Stills, Nash & Young (CSNY), un autre disque, encore un, de Marie-Claire.

4 Way Street
Crosby, Stills, Nash & Young
Atlantic 1971

A1 - Suite : Judy Blue Eyes
A2 - On the Way Home
A3 - Teach Your Children
A4 - Triad
A5 - The Lee Shore
A6 - Chicago
B1 - Right Between the Eyes
B2 - Cowgirl in the Sand
B3 - Don’t Let it Bring You Down
B4 - 49 Bye Byes / America’s Children
B5 - Love the One You’re With
C1 - Pre-Road Downs
C2 - Long Time Gone
C3 - Southern Man
D1 - Ohio
D2 - Carry On
D3 - Find the Cost of Freedom