1919 - Fous à Lier

Les albums des Innocents que je possède - je n’en ai que deux sur 6/7 qu’ils ont réalisés au cours de leurs deux existences - je les ai achetés plus de 15 ans après leur publication. D’un autre côté, j’avais 10 ans en 1992 lors de la sortie de Fous à Lier, ce n’est pas l’âge auquel on écoute ce genre de pop aux mélodies ciselées et aux textes richement travaillés.

Les singles (Un Homme Extraordinaire, L’Autre Finistère notamment) de Fous à Lier sont quasi impeccables malgré quelques éléments de production ayant un peu vieilli (l’accordéon et les marimbas (?) de L’Autre Finistère) mais il ne faudrait pas négliger le reste de l’album sans réel morceau de remplissage. En amoureux de la pop anglaise - et notamment des Beatles - les deux leaders des Innocents savent qu’une chanson, c’est précieux : on ne la donne pas à écouter uniquement si elle ne fait qu’occuper péniblement 3 à 4 minutes d’espace sonore.

Fous à Lier

Les Innocents

Virgin 1992

01 - Un Homme Extraordinaire

02 - Je vais à Bang-Bang

03 - L’Autre Finistère

04 - Mon Dernier Soldat (Toi mon Roi)

05 - Confessions d’un vieux Serpent

06 - Belladonna Mia

07 - Fous à Lier

08 - Le Paravent

09 - Les Remorques

10 - En Tapant du Poing

11 - Marie, Prends ton Temps

1918 - Everything Must Go (One)

Mon exemplaire de Everything Must Go (CD1) des Manics, arrivé neuf, encore sous blister il y a quelques jours, n’était pas en parfait état. Quelques marques sur la couverture malgré le film plastique. Les écritures sur l’autocollant noir qui ferme la pochette en carton ont franchement jauni. En revanche, la couleur de la pochette est d’un jaune assez vif alors que les photos qui traînent sur le net montrent un jaune plus terne, presque ocre. De toute façon, je ne vais pas chipoté, il est déjà assez étonnant de trouver des exemplaires neufs de ce disque publié il y a pas loin de trente ans à un prix raisonnable, à peine plus cher qu’il ne l’était à l’origine - avec l’inflation, c’est peut-être même en-dessous du prix de 1996.

Everything Must Go (One)

Manic Street Preachers

Epic 1996

01 - Everything Must Go

02 - Black Garden

03 - Hanging On

04 - No-One Knows what it’s like to be Me

1917 - Live in Montreux 1970

Une fois réunie la discographie officielle de Pink Floyd… ou du moins ce qui est intéressant - The Wall ne me fait pas du tout envie, The Final Cut et The Division Bell encore moins… et ce qui est accessible - un 45 tours de See Emily Play représente un budget effrayant… il reste heureusement la possibilité d’acheter des bootlegs. Et notamment des enregistrements en concert, exercice dans lequel le groupe était excellent, profitant de la liberté de la scène pour développer sans contrainte de longues plages instrumentales planantes et amplifier les instants cruciaux de leurs morceaux (un morceau comme Careful with that Axe, Eugene prend tout son sens en concert).

Pourquoi cependant acheter des disques non-officiels comme Live in Montreux 1970 alors qu’il est facile de se le procurer en ligne, gratuitement et pas beaucoup plus illégalement ? Il faut croire que le plaisir de collectionner est aussi celui de dépenser de l’argent.

Live in Montreux 1970

Pink Floyd

Top Gear 2014

CD1

01 - Astronomy Domine

02 - Fat Old Sun

03 - Cymbaline

04 - Atom Heart Mother

05 - The Embryo

06 - Green is the Colour

07 - Careful with that Axe, Eugene

CD2

01 - Set the Controls for the Heart of the Sun

02 - A Saucerful of Secrets

03 - Just Another 12 Bars

04 - More Blues

05 - Interstellar Overdrive

06 - Astronomy Domine

1916 - Dig, Lazarus, Dig !!!

Au risque de me répéter, je regrette le temps pas si lointain quand les singles faisaient l’objet d’une publication physique, un disque, de préférence un 45 tours… avec une face B… c’était un vrai plaisir de trouver ces disques chez Gibert ou au Virgin Megastore des Champs…

Nick Cave s’apprête à publier, à la fin de l’été, un nouvel album Wild God. Il a déjà dévoilé trois singles extraits de ce futur album. À savoir trois morceaux disponibles sur les plateformes de streaming. Peut-être accompagnés d’une vidéo, je n’ai pas vérifié.

Lui non plus ne publie de vinyles pour ses singles… ceux extraits de Dig, Lazarus, Dig !!! - dont la chanson titre, sont comme les derniers vestiges d’une époque révolue.

Dig, Lazarus, Dig !!!

Nick Cave & the Bad Seeds

Mute 2008

A - Dig, Lazarus, Dig !!! (single version)

B - Accidents will Happen

1915 - No Depression

Ça semblait une bonne idée d’aller explorer la discographie d’Uncle Tupelo, le groupe auquel appartenait Jeff Tweedy avant de fonder Wilco. J’étais même assez excité en recevant No Depression, un de leurs albums, hier. Encore plus ce matin en le mettant pour la première fois sur la platine.

Je m’étonne que Natacha n’ait pas réagi. Elle n’a pas dû faire attention, pas dû écouter. Uncle Tupelo… de la country alternative. Soit un mélange de country et de rock alternatif. De la country et du rock un peu bourrin américain. J’ai tenu six chansons complètes. Abandonné au début de la septième. Tant pis pour les douze autres que contient cette réédition relativement récente.

Acheter un disque sans aucune écoute préalable, juste sur sa réputation… parfois ça fonctionne, parfois non.

No Depression

Uncle Tupelo

Music on CD 2020

01 - Graveyard Shift

02 - That Year

03 - Before I Break

04 - No Depression

05 - Factory Belt

06 - Whiskey Bottle

07 - Outdone

08 - Train

09 - Life Worth Livin’

10 - Flatness

11 - So Called Friend

12 - Screen Door

13 - John Hardy

14 - Left in the Dark

15 - Won’t Forget

16 - Sin City

17 - Whiskey Bottle (live acoustic)

18 - No Depression (1988 demo)

19 - Blues Die Hard

1914 - Speak a Little Louder

Et de trois albums de Diane Birch.

Ne reste à Natacha qu’à encoder Bible Belt et Speak a Little Louder pour mieux les découvrir à son aise, en voiture.

Speak a Little Louder

Diane Birch

S-Curve Records 2013

01 - Speak a Little Louder

02 - Lighthouse

03 - All the Love You Got

04 - Tell Me Tomorrow

05 - Superstars

06 - Pretty in Pain

07 - Love and War

08 - Frozen Over

09 - Diamonds in the Dust

10 - UNFKD

11 - It Plays On

12 - Walk the Rainbow in the End

13 - Adelaide

14 - Staring at You

15 - Hold on a Little Longueur

16 - Truer than Blue

1913 - The Bar at the End of the World

Je ne possède qu’un seul disque de John Mayall. Je ne peux faire mieux beaucoup mieux qu’un renvoi vers un ancien billet pour saluer la mémoire de ce pionnier du blues anglais qui vient de nous quitter.

J’ai acheté The Bar at the End of the World de Lupine Howl peu après The Carnivorous Lunar Activities Of… et l’ai réécouté deux fois aujourd’hui. La première fois en milieu de matinée, la seconde en fin d’après-midi. Pour être certain. Un disque, un album, ça dépend, parfois, du moment où on l’écoute.

Et ma première impression, celle d’il y a quelques mois désormais, est confirmée. Tout y est, les mêmes ingrédients que pour le premier album, les ambiances planantes, les accélérations cosmiques, les guitares psychédéliques… c’est très très bien… mais ça ne fonctionne pas aussi bien… une histoire de magie, d’étincelle… d’innocence peut-être.

Puis le disque avance et je doute de nouveau. Est-ce vraiment moins bon ? N’est-ce pas jouissif, exaltant ? La différence entre les deux albums - Lupine Howl n’en a jamais commis de troisième - n’est-elle pas seulement dans mon esprit ? Cette histoire de magie et d’innocence ne me concerne-t-elle pas davantage que le groupe lui-même ? Si j’avais découvert les deux albums dans l’ordre inverse, ma préférence n’aurait-elle pas aussi été inversée ?

The Bar at the End of the World

Lupine Howl

Beggars Banquet 2002

01 - A Grave to Go To

02 - Don’t Lose your Head

03 - Can You Forgive Me ?

04 - The Pursuit of Pleasure

05 - Gravity’s Pull

06 - Centre of the Universe

07 - Trust Me ?

08 - Signing Off

09 - Burning Stars

10 - All I can Do

1912 - Mind Games

J’ai fait les soldes ce mardi matin. Après les avoir faites le premier jour, je les ai donc faites le dernier également. Oui, j’ai acheté des fringues. Ça ne m’arrive pas souvent. Des fringues d’été encore moins. Un bermuda, imaginez… et des chaussures en toile. L’enfer… que m’arrive-t-il ?

Alors, pour compenser - oui pour compenser - et aussi pour me changer un peu les idées, je me suis dit qu’aller acheter quelques disques me ferait du bien. Même si j’en ai encore quelques-uns auxquels je ne pas prêté toute l’attention (a priori ?) méritée.

La promenade post-méridienne menace de tourner court quand je trouve Point Show portes closes. Congés du 22 au 27 juillet. Je prends mon courage à deux mains mais dès aujourd’hui - assez de procrastiner - et me décide à pousser jusque la FNAC - je ne recule devant aucun sacrifice.

Je pressens le retour bredouille ou presque en poussant les portes vitrées, pire, le retour avec des disques dont je n’ai pas vraiment envie, des disques achetés par automatisme, par obligation presque. Mes craintes sont vite dissipées. Dans les hauts-parleurs de la FNAC, Sleep des Dandy Warhols. Inattendu presque incongru. Je chantonne au milieu du magasin, sans m’intéresser aux marchandises, profitant de la chanson. On passe à côté de moi sans me prêter attention - mon attitude ne doit pas être si étrange. Je l’écoute de nouveau en écrivant ces lignes. J’enchaîne avec le début de l’album. Les trois premiers titres uniquement. Parfaits, merveilleux.

Petit miracle, dans le demi-rayon encore consacré à la musique gravée sur ronds de plastique, je trouve tout ce que je cherche - cherche n’est pas le bon terme, il s’agit plus de vagues idées d’achat, de disques que je sais publiés ou réédités depuis peu - immédiatement. Dont la (très) récente réédition de Mind Games de John Lennon orchestrée par son cadet, Sean Ono Lennon.

Je me méfiai un peu. Mind Games, la chanson-titre est excellente mais l’absence de tout autre titre extrait de l’album sur les best-of solo de l’ex-Beatles sur lequel on trouve pourtant des horreurs du type de Whatever Gets You Thru the Night n’augurait rien de bon. Et des titres comme Bring on the Lucie (Freda Peeple) font plutôt peur… si c’est pour se retrouver avec une daube démago musicalement pauvre genre Power to the People… mais bon, la réédition reçoit de bons échos alors je me suis laissé tenter.

Mise sur la platine. Le CD1 affiche 90 plages… 90 ? Merde, mon disque a un problème ? Je cherche sur le net. C’est visiblement normal. Plein de plages cachées. Des Easter Eggs comme ils disent en engliche - des œufs de Pâques, comme si c’était la saison… - dont certains assez difficiles à débusquer. Et ils s’en réjouissent de ces cachotteries, ça les éclate visiblement, les fans. Moi, ça m’agace profondément. J’ai passé l’âge pour ce genre de conneries. Je change de disque. J’ai acheté des trucs super qui sont simples à écouter.

Mind Games

John Lennon

Lenono Music 2024

CD1 - The Ultimate Mixes

00 - I’m the Greatest

01 - Mind Games

02 - Tight A$

03 - Aisumasen (I’m Sorry)

04 - One Day (at a Time)

05 - Bring on the Lucie (Freda Peeple)

06 - Nuthopian International Anthem

07 - Intuition

08 - Out the Blue

09 - Only People

10 - I Know (I Know)

11 - You are Here

12 - Meat City

CD2 - The Out-Takes

00 - Meat City (single version)

01 - Mind Games (take 7)

02 - Tight A$ (take 6)

03 - Aisumasen (I’m Sorry) (take 2)

04 - One Day (at a Time) (take 18)

05 - Bring on the Lucie (Freda Peeple) (take 15)

06 - Declaration of Nutopia (take 1)

07 - Intuition (take 12)

08 - Out the Blue (take 15)

09 - Only People (take 12)

10 - I Know (I Know) (take 22)

11 - You are Here (take 5)

12 - Meat City (take 16)

1911 - Ask me Tomorrow

Il manque à ma collection un seul album de Mojave 3. Excuses for Travellers. Et il semble, si j’en crois ce que j’ai lu ici ou là que ce soit ni plus ni moins que le chef-d’œuvre incontestable du groupe. Difficilement imaginable. Que l’album soit incontestablement meilleur que les quatre autres. Tellement ceux-ci sont impeccables. Merveilleux.

Dès le premier opus, Ask me Tomorrow, publié moins d’un an après Pygmalion et la séparation de Slowdive - et que j’ai reçu il y a quatre mois environ - Mojave 3 avait trouvé la formule parfaite - des chansons tellement simples qu’elles confinent à l’évidence, des tempi lents, des harmonies vocales, des mélodies impeccables, des arrangements plutôt acoustiques - formule dont le groupe n’a jamais dévié, oubliant les guitares brumeuses du shoegaze.

Il se murmure que les albums de Mojave 3 pourraient être réédités d’ici fin 2025. Aurai-je la patience d’attendre Excuses for Travellers aussi longtemps ?

Ask me Tomorrow

Mojave 3

4AD 1995 / 1999

01 - Love Songs on the Radio

02 - Sarah

03 - Tomorrow’s Taken

04 - Candle Song 3

05 - You’re Beautiful

06 - Where is the Love

07 - After All

08 - Pictures

09 - Mercy

1910 - Novembre 2004

Mettant de l’ordre dans ma discothèque et dans mes fiches à propos de mes disques - non, je n’ai pas littéralement des fiches à propos de mes disques - archivant, rangeant, classant… je me suis aperçu qu’un des samplers qui accompagnaient les Inrockuptibles - magazine auquel j’ai été abonné un an en 2004-2005 - n’avait pas encore été chroniqué sur ce blog. Celui de Novembre 2004. La tracklist n’a pas l’air inintéressante. On écoutera ça demain. Si j’y pense.

Novembre 2004

Les Inrockuptibles 2004

01 - 2046 Main Theme (Shigeru Umebayashi)

02 - Cucaracha (Jorane)

03 - Dendecuba (Daby Touré)

04 - Zel et Zilaz (L’Attirail)

05 - Beaux Dimanches (Amadou & Mariam)

06 - La Danseuse de Samba (Alexandra Roos)

07 - Élément 12 (Artaud)

08 - Between the Bars (Madeleine Peyroux)

09 - Don Fili (Carlos Maza)

10 - Djou (Mory Kanté)

11 - Fiore de la Città (Seu Jorge)

12 - Elegia (Paolo Conte)

13 - Un Nuevo Dìa Brillará (Luz Casal)

14 - Saint James Infirmary (Glenn Ferris « Pentessence » Quintet)

15 - Greatest You Can Find (Keren Ann)

16 - Untitled

1909 - Matador

L’impression d’avoir enfin une minute à moi. Sans être ni à l’agonie ni en train de courir par monts et par veaux - meuh. D’avoir un peu de temps pour me mettre au travail. Et pour écouter les disques reçus ces derniers jours qui s’entassent à côté de la platine sans que je n’y jette une oreille. Parmi ceux-ci, Matador de Gaz Coombes. Car ce n’est pas parce que Here Come the Bombs nous a déçu qu’il faut couper l’élan enclenché par la découverte de l’excellent Turn the Car Around. Alors, ça y est, j’ai réuni tous les albums solo du leader de Supergrass. Restent quelques singles et e.p. à dénicher pour compléter la collection.

Matador

Gaz Coombes

Hot Fruit 2015

01 - Buffalo

02 - 20/20

03 - The English Ruse

04 - The Girl who Fell to Earth

05 - Detroit

06 - Needle’s Eye

07 - Seven Walls

08 - Oscillate

09 - To the Wire

10 - Is it On ?

11 - Matador

1908 - Bird Machine

Les albums posthumes, c’est de la merde, il n’y a pas de débat. Business morbide dans la plupart des cas.

Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas profiter de ce que les albums posthumes peuvent offrir. Comme de Bird Machine - que j’ai eu un peu de mal à me procurer à Limoges - publié près d’une décennie après la disparition de Mark Linkous alias Sparklehorse et qui prolonge la beauté d’un univers fragile et unique à travers un ensemble de morceaux plus ou moins finis par le musicien avant son décès et arrangés par ses proches dans l’idée d’être au plus proche de ce que Mark Linkous avait en tête - mission impossible et pourtant plutôt bien accomplie ici.

Bird Machine

Sparklehorse

Anti- 2023

01 - It will never Stop

02 - Kind Ghosts

03 - Evening Star Supercharger

04 - O Child

05 - Falling Down

06 - I Fucked it Up

07 - Hello Lord

08 - Daddy’s Gone

09 - Chaos of the Universe

10 - Listening to the Higsons

11 - Everybody’s Gone to Sleep

12 - The Scull of Lucia

13 - Blue

14 - Stay

1907 - Bible Belt

Je parlais, il y a quelques jours, du rapport de Natacha avec les disques qu’elle aime, du fait qu’elle est capable d’être fan d’un album sans pour autant chercher beaucoup plus loin dans la discographie d’un artiste… et puis, il y eut Flying on Abraham de Diane Birch, qu’elle m’a dit écouter de plus en plus et aimer de plus en plus… et elle m’a dit que ça vaudrait certainement le coup, d’explorer un peu les autres albums de Diane Birch… je sais que tu aimes m’acheter des disques ou me prendre pour excuse pour acheter des disques m’a-t-elle dit… Bible Belt est arrivé aujourd’hui, moins d’une semaine après que je l’ai commandé, c’est le premier album de l’autrice- compositrice- interprète américaine qui n’était alors pas encore installée en Angleterre.

Bible Belt

Diane Birch

S-Curve Records 2009

01 - Fire Escape

02 - Valentino

03 - Fools

04 - Nothing but a Miracle

05 - Rewind

06 - Rise Up

07 - Photograph

08 - Don’t Wait Up

09 - Mirror Mirror

10 - Ariel

11 - Choo Choo

12 - Forgiveness

13 - Magic View

1906 - Amazing Grace

J’étais si content quand j’ai trouvé une édition vinyle de Amazing Grace en rayon chez Gibert - ce devait être vers 2004-2005 - si surpris aussi - car, des vinyles de Spiritualized, je n’en avais alors jamais croisé en magasin et n’en ai pas croisé beaucoup plus depuis - que je n’ai ni réfléchi ni tergiversé malgré l’état moyen / moyen plus de la pochette et la belle rayure bien visible sur la face A qui marque de son empreinte sonore indésirable tout le très stoogien morceau d’ouverture This Little Life of Mine. Un disque que j’ai donc dû payer une quinzaine d’euros et qui aujourd’hui doit en valoir 2 ou 3 sur le marché. Et vous savez quoi ? Je ne regrette même pas.

Amazing Grace

Spiritualized

Sanctuary 2003

A1 - This Little Life of Mine

A2 - She Kissed Me (It Felt like a Hit)

A3 - Hold On

A4 - Oh Baby

A5 - Never Goin’ Back

A6 - The Power and the Glory

B1 - Lord Let it Rain on Me

B2 - The Ballad of Richie Lee

B3 - Cheapster

B4 - Rated X

B5 - Lay it Down Slow

1905 - Fidelio

Près de trois semaines après l’avoir acheté chez mon marchand de journaux, je n’ai pas encore pris le temps d’écouter l’enregistrement de Fidelio qui accompagne le dernier numéro de Diapason. C’est que ça ne s’écoute pas d’une oreille, en faisant autre chose. Ça exige un peu de concentration, de disponibilité d’esprit. Qu’entre les travaux de peinture en bâtiment d’un côté, le covid d’un autre, la remise en route de projets d’écriture ou de peinture et, il faut bien l’avouer, le Tour de France l’après-midi, je n’ai pas réussi à m’accorder. Le disque, je me l’étais acheté pour les vacances… il me reste quelques semaines.

Fidelio

L. van Beethoven / A. Dermota - M. Mödl - P. Schöffler - (…) - K. Böhm - Chœur et Orchestre de l’Opéra de Vienne

Diapason 2024

CD1

01-17 Acte I

CD2

01-11 - Acte II

1904 - Rewind the Film

Rewind the Film. Manic Street Preachers. Reçu entre jeudi et samedi. Dans ma boîte aux lettres dimanche. Sur la platine ce lundi matin. Tentative d’assassinat par Natacha dès la deuxième chanson. On dirait du Take That. Ou je ne sais comment s’appelait le groupe de Ronan Keating. Mouais. Je trouve plutôt sympa cet album majoritairement acoustique qui fait le pari d’éviter les morceaux punk-hard que l’on trouve sur leurs autres albums. Quitte à sonner pop… voire boys-band…

Rewind the Film

Manic Street Preachers

Columbia / Sony Music 2013

01 - This Sullen Welsh Heart

02 - Show me the Wonder

03 - Rewind the Film

04 - Builder of Routines

05 - 4 Lonely Roads

06 - (I Miss the) Tokyo Skyline

07 - Anthem for a Lost Cause

08 - As Holy as the Soil (that Buries your Skin)

09 - 3 Ways to See Dispair

10 - Running out of Fantasy

11 - Manorbier

12 - 30-Year War

1903 - How Soon is Now ?

Pour Shannen Doherty.

How Soon is Now ?

The Smiths

Rough Trade 1985

A - How Soon is Now ?

B1 - Well I Wonder

B2 - Oscillate Wildly 

1902 - Get Yer Ya-Ya’s Out ! - The Rolling Stones in Concert

Get Yer Ya-Ya’s Out ! - The Rolling Stones in Concert - que je raccourcis, probablement comme beaucoup de monde en Get Yer Ya-Ya - a très longtemps été un fantasme. Je rêvais presque littéralement du disque. J’en cherchais un exemplaire d’une édition d’époque partout - c’était bien avant de me mettre à acheter des disques sur le net, époque bénie où chaque disque se méritait, époque maudite où on ne pouvait finalement compter que sur le hasard, la bonne fortune.

Résigné, j’ai fini par acheter une réédition moderne, neuve à la FNAC. Et comme la réalité n’est jamais à la hauteur des fantasmes, c’est un disque fabuleux mais ce n’est pas l’album ultime que j’espérais.

Get Yer Ya-Ya’s Out ! - The Rolling Stones in Concert

The Rolling Stones

ABKCO 2003

A1 - Jumpin’ Jack Flash

A2 - Carol

A3 - Stray Cat Blues

A4 - Love in Vain

A5 - Midnight Rambler

B1 - Sympathy for the Devil

B2 - Live with Me

B3 - Little Queenie

B4 - Honky Tonk Women

B5 - Street Fighting Man

1901 - I Should Coco

Je parlais il y a peu de la fanitude (ou non) de Natacha. Il n’y a que d’Oasis qu’elle a acheté tous les albums et tous les singles. De Supergrass, elle n’avait réuni que les albums et une poignée de singles ou CD promotionnels.

Aussi quand je lui ai signalé, il y a maintenant une dizaine d’années, la sortie d’une réédition de I Should Coco avec toutes les faces B et des enregistrements en public, ça ne l’a pas chamboulée plus que ça. C’est donc moi, il y a quelques mois seulement, en même temps que la réédition de Life on Other Planets et celle de Supergrass, qui me suis décidé à l’acheter. Je n’ai, après tout, pas besoin de prendre ma chérie comme excuse pour collectionner des disques… même ceux de Supergrass.

À noter, à côté des deux CD de faces B, démos, versions live, versions alternatives, toutes réjouissantes, un excellent livret avec une chronique très drôle et très réussie d’un journaliste qui découvrait le groupe en 94.

I Should Coco

Supergrass

Parlophone 2015

CD1

01 - I’d Like to Know

02 - Caught by the Buzz

03 - Mansize Rooster

04 - Alright

05 - Lose It

06 - Lenny

07 - Strange Ones

08 - Sitting Up Straight

09 - She’s so Loose

10 - We’re not Supposed To

11 - Time

12 - Safa (of my Lethargy)

13 - Time to Go

CD2

01 - Caught by the Buzz (acoustic)

02 - Odd ?

03 - Wait for the Sun

04 - Sex !

05 - Just Dropped In (to See What Condition my Condition was In)

06 - Je suis votre Papa Sucre

07 - Stone Free

08 - I Believe in Love

09 - I’d Like to Know

10 - Caught by the Buzz

11 - Mansize Rooster

12 - Alright

13 - Lose It

14 - Lenny

15 - Strange Ones

16 - Sitting Up Straight

17 - She’s so Loose

18 - We’re not Supposed To

19 - Time

20 - Sofa (instrumental)

21 - Time to Go

CD3

01 - Strange Ones

02 - Sitting Up Straight

03 - Mansize Rooster

04 - Time

05 - I’d Like to Know

06 - Time to Go (technical fault)

07 -She’s so Loose

08 - Caught by the Buzz (crowd surge)

09 - Caught by the Buzz

10 - Lenny

11 - Going Out

12 - Sitting Up Straight

13 - Mansize Rooster

14 - I’d Like to Know

15 - Time

16 - Alright

17 - Odd ?

18 - She’s so Loose

19 - Where Have All the Good Times Gone

20 - Lose It

21 - Just Dropped In (to see What Condition my Condition was In)

22 - Caught by the Buzz

23 - Strange Ones

24 - Lenny

1900 - Wilco (The Album)

Parmi mes multiples projets d’écriture plus ou moins cours plus ou moins en pause, un petit essai (est-ce le bon terme ? devrais-je dire un opuscule ?) sur l’art de classer / ranger ses disques et d’échapper au navrant ordre alphabétique.

Trouver une nouvelle façon de ranger ses disques, c’est avant tout trouver ce qui peut rapprocher deux disques en dehors de leur interprète. La couverture est évidemment un des éléments qui peuvent amener deux disques l’un à côté de l’autre. Et si je rangeais mes disques en fonction de leur couverture, je mettrais Wilco (The Album) de Wilco (et qui contient Wilco (The Song)) à côté de Mirage de Camel - deux albums qui n’ont, à part ça, rien à voir l’un avec l’autre.

Wilco (The Album)

Wilco

Nonesuch 2009

01 - Wilco (The Song)

02 - Deeper Down

03 - One Wing

04 - Bull Black Nova

05 - You and I

06 - You Never Know

07 - Country Disappeared

08 - Solitaire

09 - I’ll Fight

10 - Sonny Feeling

11 - Everlasting Everything

1899 - Mirage

La couverture de Mirage de Camel rappellera à beaucoup une célèbre marque de clopes - existe-t-elle encore, je ne sais (et m’en moque). Elle m’évoque davantage une écurie de Formule 1, du temps où je regardais les grands prix à la tévé - ce qui revient au même, le sponsor principal de l’écurie motorisée par Lotus en question était la marque de cigarettes au chameau.

Comme Octopus, autre album à la couverture animale, Mirage m’a été suggéré par la newsletter de eil.com. Comme Octopus, il s’agit d’un album de prog-rock avec toutes les qualités (aisance des musiciens) et les défauts (tendance à la démonstration gratuite ; morceaux inutilement allongés) inhérents au genre.

La première fois que j’ai mis Mirage sur la platine, Natacha a trouvé ça sympa. Ça m’a étonné de sa part qu’elle aime ce genre de musique. Contre-expertise, je l’ai remis dans les enceintes quelques jours plus tard en présence de ma bien-aimée. Elle m’a demandé qu’est-ce que c’était que cette merde - je ne garantis pas l’exactitude du vocabulaire mais c’était la teneur de sa question. - ça m’a rassuré.

Moi aussi, je navigue entre ces deux extrêmes. J’hésite. Certains passages sont excellents. D’autres m’exaspèrent. À certains moments, j’ai envie de me passer le disque. À d’autres, je me demande pourquoi j’ai acheté ce truc. Contrairement à d’autres disques en revanche, ça ne me donne jamais envie de boire… ni de fumer.

Mirage

Camel

Deram ????

01 - Freefall

02 - Supertwister

03 - Nimrodel / The Procession / The White Rider

04 - Earthrise

05 - Lady Fantasy : Encounter / Smiles for You / Lady Fantasy

06 - Supertwister (live)

07 - Mystic Queen (live)

08 - Arubaluba (live)

09 - Lady Fantasy : Encounter / Smiles for You / Lady Fantasy

1898 - Lives Outgrown

Lundi, Point Show, à la caisse. Parmi mes disques du jour, Lives Outgrown, le dernier (premier si on considère que Out of Season était une collaboration) album solo de Beth Gibbons, la voix (reconnaissable entre toutes) de Portishead, qui est diffusé dans les enceintes de la boutique.

Benoît : Je n’arrive pas à décrocher de ce disque depuis qu’il est sorti.

MLM : Je ne le connais pas du tout. J’ai entendu un ou deux trucs comme ça, sur YouTube… et bien sûr, là, en direct, mais c’est tout…

Benoît : C’est un disque vraiment entêtant, je trouve…

MLM : Alors je vais aller m’entêter à la maison.

Lives Outgrown

Beth Gibbons

Domino 2024

01 - Tell Me Who You Are Today

02 - Floating on a Moment

03 - Burden of Life

04 - Lost Changes

05 - Rewind

06 - Reaching Out

07 - Oceans

08 - For Sale

09 - Beyond the Sun

10 - Whispering Love

1897 - Glory Box

Je ne pensais pas que Portishead puisse être un groupe à faces B. À vraies faces B. Plutôt un groupe à remixes, c’est ainsi que je les imaginais. Aussi, quand, ce lundi après-midi, j’ai trouvé cette édition française (avec le fameux « CD 2 titres » écrit dans l’angle alors que le disque comporte 4 morceaux) de Glory Box chez Point Show et que j’ai consulté la liste des pistes, ma curiosité a été piquée… il y aurait des inédits issus des mêmes sessions que Dummy ? Certes, il y a un remix annoncé (avec Paul Weller) mais ce Scom et ce Sheared Box, qu’est-ce que c’est ? - comme chantaient les Talking Heads. J’aurais dû mieux lire et davantage réfléchir. Wild Wood est un remix d’une chanson de Paul Weller par Portishead (c’est donc du Paul Weller, pas du Portishead). Sheared Box, en faisant attention que le morceau du Modfather est un sheared wood remix, j’aurais pu deviner que c’était un remix de Glory Box. Quant à Scom (il semble qu’il y ait une coquille, que le vrai titre est Scorn), le dernier espoir pour un inédit… c’est un autre remix de la chanson-titre… Portishead, je m’en doutais, n’est pas un groupe à faces B, à vraies faces B.

Glory Box

Portishead

Go! 1994

01 - Glory Box

02 - Wild Wood (sheared wood remix) (Paul Weller)

03 - Scom

04 - Sheared Box

1896 - Ege Bamyasi

Après quatre albums live de Can, il était temps de me plonger dans la discographie studio du groupe de Krautrock. Et j’ai commencé par Ege Bamyasi. Un de leurs plus célèbres et célébrés. Et, je crois, l’un de de ceux que j’avais empruntés à la médiathèque de Versailles il y a quelques années - je suis certain d’avoir emprunté Tago Mago ; Ege Bamyasi, j’ai un petit doute. Et que je n’avais pas aimés. Et sur lesquels je m’étais lourdement trompé puisque ce Ege Bamyasi est tout bonnement excellent. Inventif. Libre. Exaltant. Seul bémol, Ege Bamyasi me fait reconsidérer les albums en public évoqués plus haut et supposés être des concerts totalement improvisés. Ce n’est pas tout à fait le cas. Une grande part d’improvisation, oui, mais à partir des morceaux des albums. On retrouve très clairement des passages de Vitamin ou de Spoon comme points de départ des jams enregistrés en public. Moi qui pensais naïvement que les gars étaient capables d’inventer, totalement, de A à Z, de nouveaux morceaux chaque soir…

Ege Bamyasi

Can

Mute - Spoon Records 2007

01 - Pinch

02 - Sing Swan Song

03 - One More Night

04 - Vitamin C

05 - Soup

06 - I’m so Green

07 - Spoon

1895 - Different Class

Je me suis aperçu il y a une semaine que je n’avais pas encore écrit de billet à propos de Different Class - je ne suis pas certain que mieux vaut tard que jamais s’applique ici.

J’ai longtemps cru que Natacha était fan de Pulp. Grossière erreur. Natacha n’a, si je ne me trompe, été fan que de deux groupes, Oasis et Supergrass. Et encore, même pour ces deux derniers, elle était une fan réfléchie, capable de vite reconnaître quand ils s’égaraient et publiaient de la musique indignes d’eux.

Pour tous les autres artistes, Natacha a une relation bien plus raisonnable. Elle n’est pas collectionneuse et n’écoute pas tous les albums et singles en espérant y trouver la chanson qui changerait sa vie ou en craignant d’entendre le morceau si mauvais qu’il lui briserait le cœur. Non, elle accueille les nouveautés avec une curiosité détachée, prête aussi bien à applaudir qu’à être indifférente.

Natacha, dans la majorité des cas, est fan d’un album voire d’une chanson. Ainsi, plus que de Pulp ou de Jarvis Cocker, c’est de Different Class et d’une poignée de titres (Razzmatazz…) voire de clip (Bad Cover Version…) dont elle est fan. Surtout de Different Class. C’est même probablement son album préféré. L’album qu’elle emmènerait sur une île déserte (cf. le label sur lequel il est publié).

Different Class est peut-être l’album le plus représentatif de la Britpop. Un album typiquement anglais, entre pop et rock, ne se tournant jamais vers la mélodie facile sans pour autant tomber dans l’expérimental, et dont les textes, parsemés d’allusions sexuelles, sont d’un humour grinçant, brocardant à la fois le mode de vie des prolétaires et celui de l’aristocratie anglaise. Un album sans vrai moment faible. Un album auquel aussi, il est difficile de donner une suite sans tomber dans la caricature ou dans la redite… alors Pulp a fait tout autre chose avec This is Hardcore et We Love Life, deux albums que Natacha aiment bien… mais dont elle n’est pas fan.

Different Class

Pulp

Island Records 1995 / ????

01 - Mis-Shapes

02 - Pencil Skirt

03 - Common People

04 - I Spy

05 - Disco 2000

06 - Live Bed Show

07 - Something Changed

08 - Sorted for E’s & Wizz

09 - F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E.

10 - Underwear

11 - Monday Morning

12 - Bar Italia

1894 - Here Come the Bombs

Après l’excellent Turn the Car Around qui a trouvé une place de choix dans la playlist de Natacha comme dans la mienne, je me suis naturellement penché sur le reste de la discographie. À commencer par Here Come the Bombs, son premier effort solo, commandé dans la foulée de la découverte de Turn the Car Around et Turn the Tracks Around. Et ce fut une déception. De très bons moments. Une belle liberté et une volonté louable de se détacher coûte que coûte du style Supergrass. Mais aussi, revers de la médaille, de (très) gros ratés, des expérimentations qui partent en sucette. Natacha a trouvé ça nul. Ça ne m’empêchera pas de poursuivre l’exploration des albums de Gaz.

Here Come the Bombs

Gaz Coombes

Hot Fruit Recordings 2012

01 - Bombs

02 - Hot Fruit

03 - Whore

04 - Sub Divider

05 - Universal Cinema

06 - Simulator

07 - White Noise

08 - Fanfare

09 - Break the Silence

10 - Daydream on a Street Corner

11 - Sleeping Giant

1893 - Legal Man

Les singles de Belle and Sebastian, je parle des singles hors-album pas des extraits d’album qu’ils ont commencé à publier en signant chez Rough Trade à l’époque de Dear Catastrophe Waitress, je les ai tous achetés en quelques moisemaines vers 2004-2005… alors, me rappeler dans quel ordre et à quel endroit (Gibert ? Virgin ?) j’ai acheté chacun d’entre eux… Legal Man, son excellente chanson titre très sixties, très Swinging London, sa face B dont j’attendais un texte croustillant et qui s’avère un instrumental (Judy is a Dick Slap) et sa jolie ballade en conclusion, est l’un d’entre eux.

Legal Man

Belle and Sebastian featuring The Maisonnettes

Matador 2000

01 - Legal Man

02 - Judy is a Dick Slap

03 - Winter Wooskie

1892 - Gang of Losers

Billets écrits au dernier moment voire en retard. Non relus. Probablement à la limite du lisible. Sans idée directrice. Ni idée tout court. Je ne suis pas très motivé par ce blog ces derniers temps. Pas beaucoup plus par l’autre…

Cette après-midi, cherchant quoi chroniquer dans le post de demain, je me suis aperçu que je n’avais pas évoqué encore Gang of Losers de The Dears, successeur de No Cities Left, qui, s’il n’arrive pas à l hauteur de son prédécesseur, est un très bel album que j’avais acheté la semaine de sa sortie. Je ne l’avais pas écouté depuis longtemps. Ce blog m’a fait le remettre sur la platine. Ce blog ne sert donc pas tout à fait à rien.

Gang of Losers

The Dears

Bella Union

01 - Sinthtro

02 - Ticket to Immortality

03 - Death or Life We Want You

04 - Hate then Love

05 - There Goes my Outfit

06 - Bandwagoneers

07 - Fear made the World Go ‘Round

08 - You and I are a Gang of Losers

09 - Whites Only Party

10 - Ballad of Humankindness

11 - I Fell Deep

12 - Find our Way to Freedom

1891 - The Mirror Man Sessions

On poursuit la discographie de Captain Beefheart, dans un ordre un peu anarchique, en fonction des opportunités d’achat, avec The Mirror Man Sessions, reçu lundi. Mirror Man est le cinquième album publié par Don van Vliet et son groupe magique. Il s’agit de morceaux enregistrés pour ce qui aurait dû être le second album (après Safe as Milk), album dont le label n’a pas voulu. The Mirror Man Sessions regroupe les morceaux de Mirror Man et d’autres enregistrés lors des mêmes sessions et dont beaucoup ont été réenregistrés pour d’autres albums. Bref, album (finalement, The Mirror Man Sessions est probablement assez proche dans son contenu du second album imaginé par Captain Beefheart) ou compilation, on ne sait trop. L’essentiel est que c’est excellent. Du blues-rock-psychédélique qui s’étire (sur les premiers morceaux) sur des longueurs de huit, dix, quinze, vingt minutes, faussement répétitif, faussement sinueux, tordu juste ce qu’il faut, aussi urgent qu’il doit l’être - l’essentiel a été enregistré dans des conditions live. J’attends avec impatience d’écouter les albums suivants.

The Mirror Man Sessions

Captain Beefheart & his Magic Band

Buddha Records 1999

01 - Tarotplane

02 - 25th Century Quaker

03 - Mirror Man

04 - Kandy Korn

05 - Trust Us (take 6)

06 - Safe as Milk (take 12)

07 - Beatle Bones n’ Smokin’ Stones

08 - Moody Liz (take 8)

09 - Gimme Dat Harp Boy

1890 - Live 2003

J’ai reçu Live 2003 de Coldplay pour la Noël - 2003, je suppose. Album, comme son nom l’indique, enregistré en public. Sur un concert de la tournée qui suivait la publication de A Rush of Blood to the Head. Un DVD d’un concert complet et un CD reprenant la même setlist, amputée d’une poignée de titres. Du moins en théorie. Car, dans mon boitier de décembre 2023, pas de trace du DVD. Il y avait deux fois le CD. Ou, non, le contraire, deux DVD et pas de CD. Je ne sais plus. Comme souvent avec les cadeaux de Noël, plus de facture, pas de moyen de se faire rembourser ni de procéder à l’échange. Le coffret a été mis de côté pendant un bon moment.

J’ai fini par le revendre une dizaine d’années plus tard pour quelques euros, chez Gibert ou chez l’Occase de l’Oncle Tom, sans signaler le défaut. Natacha avait son propre exemplaire, avec deux disques bien différents, eux. On ne l’écoute jamais. Parce qu’il est rangé avec les DVD et qu’on n’y pense pas. On ne le regarde jamais. Parce que Coldplay est un groupe ridicule sur scène.

Live 2003

Coldplay

Parlophone 2003

DVD

01 - Politik

02 - God Put a Smile Upon Your Face

03 - A Rush of Blood to the Head

04 - Daylight

05 - Trouble

06 - One I Love

07 - Don’t Panic

08 - Shiver

09 - See You Soon

10 - Everything’s not Lost

11 - Moses

12 - Yellow

13 - The Scientist

14 - Clocks

15 - In my Place

16 - Amsterdam

17 - Life is for Living

18 - Documentary

CD

01 - Politik

02 - God Put a Smile Upon Your Face

03 - A Rush of Blood to the Head

04 - Daylight

05 - See You Soon

06 - Shiver

07 - Everything’s not Lost

08 - Moses

09 - Yellow

10 - Clocks

11 - In my Place

12 - Amsterdam

1889 - Hysterical

Hysterical.

Same Mistake.

Misspent Youth.

Yesterday, Never.

Idiot.

Liste de titres assez adaptée à cette soirée.

Troisième album de Clap Your Hands Say Yeah. Acheté peu après sa publication.

Hysterical

Clap Your Hands Say Yeah

V2 2011

01 - Same Mistake

02 - Hysterical

03 - Misspent Youth

04 - Maniac

05 - Into Your Alien Arms

06 - In a Motel

07 - Yesterday, Never

08 - Idiot

09 - Siesta (for Snake)

10 - Ketamine and Ecstacy

11 - The Witness’ Dull Surprise

12 - Adam’s Plane