jeudi 31 octobre 2024

2011 - Euphoric/// Heartbreak\\\


Euphoric/// Heartbreak\\\ - ne me demandez pas la signification des ponctuations à base de barres obliques et de barres obliques inversées, je ne sais pas vraiment, je crois me souvenir que c’est supposé représenter des vagues mais je ne suis plus du tout certain - le second album (2011) de Glasvegas me fait le même effet que le film Prometheus de Ridley Scott, une préquelle (antépisode pour nos cousins de la belle province) d’Alien.
Quand j’appréhende l’écoute de Euphoric/// Heartbreak\\\ et m’y risque à reculons, je suis très agréablement surpris. Et quand, la fois suivante, je m’apprête à passer un bon moment, je suis déçu. Le verdict est donc le même que pour le film : sans être totalement raté, loin de là, il comprend même de très bons moments… mais il ne vaut pas l’original dont il essaye pourtant de perpétuer la magie.

L’album s’achève dans les enceintes alors que j’écris cette dernière phrase : c’est pas mal quand même… c’est même mieux que pas mal. Aucun rapport avec Prometheus… ou Covenant.

Euphoric/// Heartbreak\\\
Glasvegas
Columbia / Sony Music 2011

01 - Pain Pain Never Again
02 - The World is Yours
03 - You
04 - Shine like Stars
05 - Whatever Hurts You through the Night
06 - Stronger than Dirt (Homosexuality Pt. 2)
07 - Dream Dream Dreaming
08 - I Feel Wrong (Homosexuality Pt. 1)
09 - Euphoria, Take my Hand
10 - Lost Sometimes
11 - Change

mercredi 30 octobre 2024

2010 - Innerspeaker


Il doit donc bien exister un effet Placebo. Ou alors c’est que le groupe de Brian Molko, même s’il est devenu bien moins bon avec son troisième album (je n’ai honnêtement pas écouté les suivants ou alors sans y faire attention), n’a jamais trahi - oui, je parle de trahison - comme ont pu le faire Coldplay ou Tame Impala… et je peux donc continuer à écouter ses premiers disques.

J’ai réessayé Innerspeaker ce matin, leur premier album de 2010 de Tame Impala, album que j’ai, comme son successeur, Lonerism, adoré. C’était bien. Prétendre le contraire serait malhonnête - et j’essaie de n’être malhonnête que lorsqu’il y a de l’argent à la clef. C’était bien mais. Comment écouter Innerspeaker et Lonerism sans penser aux horreurs qui ont suivi ? Comment écouter sereinement ces deux perles néo-psychédéliques sans ignorer que ce doux enrobage sixties cachait en réalité chez Kevin Parker un goût immodéré pour les tapineries eighties ? Je n’y parviens pour ma part pas. Toujours pas. Le temps guérira peut-être la blessure. Peut-être pas - je suis du genre rancunier.

Un peu plus tard dans la matinée, j’ai écouté Showbiz de Muse… ça pique un peu.

Innerspeaker
Tame Impala
Modular Recordings 2010

01 - It isn’t Meant to Be
02 - Desire Be Desire Go
03 - Alter Ego
04 - Lucidity
05 - Why won’t You make up your Mind ?
06 - Solitude is Bliss
07 - Jeremy’s Storm
08 - Expectation
09 - The Blod Arrow of Time
10 - Runway, Houses, City, Clouds
11 - I don’t Really Mind

mardi 29 octobre 2024

2009 - Secret Agent


J’ai acheté il y a quelques semaines une réédition vinyle de Secret Agent, opus de 2009 de feu Tony Allen. L’album, je le connaissais déjà, pour en avoir emprunté un exemplaire (CD, forcément) à la médiathèque de Versailles il y a quelques années - ce me semble aujourd’hui une autre vie. Je voulais alors découvrir ce qu’était le fameux afrobeat (genre auquel restent associés les noms de Tony Allen et, surtout, de Fela Kuti) terme découvert dans un article de presse à propos du groupe The Good, The Bad and The Queen et dont j’ignorais tout ou presque avant les disques du batteur franco-nigérian.

J’ai retrouvé l’album que j’avais entendu il y a des années, avec ses indéniables qualités - la batterie évidemment, ce sens dingue du rythme, les cuivres brillants, les guitares funky - et son gros défaut : c’est le disque d’un batteur qui invite tout un tas d’ami(e)s musicien(ne)s de grand talent… mais cette foule donne à l’ensemble des allures de compilation plus que d’album, un patchwork dans lequel on se perd un peu.

Secret Agent
Tony Allen
World Circuit 2022

A1 - Secret Agent
A2 - Ijo
A3 - Switch
B1 - Celebrate
B2 - Ayenlo
B3 - Busybody
C1 - Pariwo
C2 - Nina Lowo
C3 - Atuwaba
D1 - Alutere
D2 - Elewon Po

lundi 28 octobre 2024

2008 - The Age of the Understatement


Il semble que tous les singles extraits du premier album de The Last Shadow Puppets, The Age of the Understatement, que je possède ont déjà fait l’objet d’un billet sur ce blog… mais pas l’album (datant de 2008) lui-même. C’est un tort qu’il convient de redresser dès à présent.

Car ce premier album du (super-)groupe qui réunit les excellents Alex Turner et James Ford (et le pénible Miles Kane) est un splendide album de pop (de rock ?) aux mélodies ouvragées et aux arrangements dignes d’une bande originale d’un James Bond (un ou deux morceaux semblent même citer les compositions de John Barry pour l’agent 007).

C’est un album que j’ai écouté en boucle à l’époque de sa sortie, persuadé d’assister à la naissance d’un album-clé, l’un de ceux que l’on cite encore vingt trente ans après comme un chef d’œuvre d’un genre, le rock, qui ne manque déjà pas de clefs de voûte. Je me trompais évidemment. Une erreur qui m’arrive encore fréquemment, l’emballement. Il ne faudrait cependant pas, après quelques années, tomber dans l’excès inverse et négliger la beauté d’un tel disque.

The Age of the Understatement
The Last Shadow Puppets
Domino 2008

01 - The Age of the Understatement
02 - Standing Next to Me
03 - Calm Like You
04 - Separate and Ever Deadly
05 - The Chamber
06 - Only the Truth
07 - My Mistakes were made for You
08 - Black Plant
09 - I don’t like you Anymore
10 - In my Room
11 - Meeting Place
12 - The Time has Gone Again

dimanche 27 octobre 2024

2007 - Dexter (Music from the Showtime Original Series)


De Dexter, je pourrais parler de ma déception face à une série formidable devenue nulle au fur et à mesure des saisons. Expliquer ce que j’aurais changé à partir de cinq dernières minutes de la saison 5. Je garde mes propositions pour les showrunners de Showtime - qui n’en ont rien à faire.

Je pourrais aussi parler de cet album aux excellentes premières plages - entre extraits de monologues du personnage principal et morceaux de salsa à donner envie de danser aux plus timides et aux plus complexés par leur gestuelle peu assurée - et aux plages sans intérêt de Daniel Licht - comme le sont les bandes-son de la plupart des films et série, l’habillage musicale des images est rarement passionnant.

Je pourrais aussi parler du petit rituel que nous avions avec Natacha, celui du petit déjeuner Dexter avec la musique du générique en fond sonore - ceux qui connaissent la série et son générique comprendront - rituel que nous n’avons pas mis en œuvre depuis bien trop longtemps… mais plutôt que d’en parler, je préfère le pratiquer. C’est pour demain (ce) matin.

Dexter (Music from the Showtime Original Series)
D. Licht + divers
Milan 2007

01 - Dexter Main Title (R. Kent)
02 - Tonight’s the Night (M.C. Hall)
03 - Conoci la Paz (B. More)
04 - Urapan Breaks (Kinky)
05 - Flores para Ti (Raw Artistic Soul)
06 - Blood (M.C. Hall)
07 - Con mi Guaguanco (R. Armando)
08 - Perfidia (Mambo All-Stars)
09 - Sometimes I Wonder (M.C. Hall)
10 - Born Free (A. Williams)
11 - Dexter Main Title (Kinky)
12 - Escalation (D. Licht)
13 - Shipyard (D. Licht)
14 - Deborah loves Rudy /The House (D. Licht)
15 - I can’t Kill (D. Licht)
16 - Voodoo Jailtime (D. Licht)
17 - New Legs (D. Licht)
18 - Photo Albums (D. Licht)
19 - Courting the Night (D. Licht)
20 - Hide your Tears (D. Licht)
21 - Wink (D. Licht)
22 - Astor’s Birthday Party (D. Licht)
23 - Epilogue / Bedroom (D. Licht)
24 - Blood Theme (D. Licht)
25 - Die this Way (J. Licht)

samedi 26 octobre 2024

2006 - Hands


Je savais depuis longtemps Jack White fou de Led Zep et des Stooges. Je ne l’imaginais en revanche pas du tout mordu des Beatles. Je me trompais grandement. Pour preuve, cette vidéo. Plutôt impressionnant… il m’en manquait une ou deux.

Est-ce la raison, cette vidéo que j’avais vue pour la première fois la veille ou l’avant-veille, que j’ai trouvé un feeling très Beatles à la mélodie de Hands le jour - c’était il y a quelques semaines à peine - où j’ai acheté d’occasion le single (des Raconteurs - publié en 2006) chez Point Show ?
Et pourquoi ne le retrouvé-je pas vraiment aujourd’hui, ce côté Lennon-Macca ? Parce que je suis mal luné ?

Puis réécoutant, plus tard dans la journée l’album, si, c’est évident, plus évident encore sur d’autres morceaux, sous des aspects rustauds et sous le fracas des guitares électriques, il y a de la mélodie liverpuldienne qui se cache.

Hands
The Raconteurs
XL / Third Man 2006

01 - Hands
02 - Intimate Secretary (live)

vendredi 25 octobre 2024

2005 - Here Comes the Sun


Je passe l’été 2005 à York. Durant ce séjour, je m’achète quelques disques chez HMV, dans la boutique Oxfam ou je bosse et chez un disquaire indépendant et un autre d’occasions. Je m’achète aussi un numéro de Q Magazine. Je l’ai probablement acheté uniquement pour la compilation Here Comes the Sun qui l’accompagnait. Je ne sais plus pourquoi cette compilation me faisait envie. Je l’avais même oubliée, cette compilation. Et puis, en la redécouvrant hier, j’ai coché deux ou trois noms intéressants. Notamment Sandy Denny, chanteuse de Fairport Convention et de Fotheringay.

Here Comes the Sun
Q Magazine 2005

01 - Pink on the White Walls (Paul Weller)
02 - So Long (Willy Mason)
03 - Shooting Star (The Mamas & the Papas)
04 - Tumble and Fall (acoustic) (Feeder)
05 - Plain Sailing (Tracey Thorn)
06 - Let’s Get Lost (Elliot Smith)
07 - Please Stay (Teenage Fanclub)
08 - Dony (Big Star)
09 - The Mule (The Magic Numbers)
10 - It’ll Take a Long Time (Sandy Denny)
11 - Take it Easy (Love Nothing) (Bright Eyes)
12 - Opus 40 (Mercury Rev)
13 - Factory (Martha Wainwright)
14 - North Marine Drive (Ben Watt)
15 - One Million Billionth of a Millisecond on a Sunday Morning (The Flaming Lips)

jeudi 24 octobre 2024

2004 - The Complete Works Volume Two


Après un premier volume l’année précédente, Spiritualized publiait en 2004 The Complete Works Volume Two soit deux CD regroupant l’intégralité (ou presque, il me semble qu’il manque un ou deux titres) de leurs enregistrements publiés hors album depuis le single Let It Flow jusqu’aux singles extraits de Let It Come Down. Ayant déjà au moment de la sortie de ce second volume réuni l’essentiel des singles de Ladies and Gentlemen et de Let it Come Down, cette compilation ne m’a pas apporté de grandes découvertes, contrairement à son prédécesseur. Il m’a en revanche - comme le volume 1 d’ailleurs - un peu ralenti dans ma collection des disques du groupe : chercher les derniers disques qu’il me manquait devenait moins urgent. Ou il m’a permis de remettre à plus tard cette collection et de me concentrer sur autre chose. Question de point de vue.

The Complete Works Volume Two
Spiritualized
Sapement Records / Arista 2004

CD1
01 - Let it Flow
02 - Don’t Go / Stay with Me
03 - Don’t Go / Stay with Me (the Individual)
04 - Broken Heart (instrumental) (japanese version)
05 - Lay Back in the Sun (single version)
06 - Cool Waves (instrumental)
07 - Electricity
08 - Spread Your Wings (instrumental)
09 - Come Together
10 - I Think I’m in Love (radio edit)
11 - Broken Heart
12 - The X Files Theme
12 - Broken Heart (instrumental)

CD2
01 - Stop Your Crying
02 - Anything More (instrumental)
03 - Rock and Roll
04 - Out of Sight
05 - I didn’t Mean to Hurt You (instrumental)
06 - Going Down Slow
07 - Do it all Over Again
08 - On Fire (live)
09 - Amazing Grace (Peace on Earth)
10 - Do it all Over Again (live)
11 - Come Together (live)
12 - Going Down Slow (instrumental)
13 - Rock and Roll (instrumental)

mercredi 23 octobre 2024

2003 - Mary Star of the Sea


Initialement, quand j’ai décidé de profiter des numéros 1965 à 2024 de ce blog pour illustrer chaque année avec un disque s’y rapportant, j’envisageais de ne jamais parler deux fois du même groupe ou artiste. Puis, je me suis aperçu que pour certaines années, j’étais à sec, je n’avais plus rien ou plus le choix. C’est ainsi que deux Neil Young ont fait l’objet d’un post durant cette série - appelons-ça ainsi - et pas moins de trois Smashing Pumpkins. Dont les deux derniers numéros. J’aurais pu changer pour 2003, j’avais d’autres choses en réserve… mais j’ai choisi de poursuivre avec Billy Corgan et, plus précisément, avec Zwan, le super-groupe formé après la dissolution des Citrouilles.

J’ai acheté le premier (et unique) album de Zwan, Mary Star of the Sea, le jour ou le lendemain (le surlendemain au plus tard) de sa parution. C’était un jour de classe. J’avais zappé la cantine et privilégié un sandwich à la boulangerie pour aller à la FNAC sur la pause méridienne. J’avais eu droit à quelques remarques moqueuses de la part de mes camarades - je les emmerde.
Il faut dire que Zwan et Mary Star of the Sea, il y a 20 ans, ont fait l’unanimité. Contre eux. De manière un peu imméritée il me semble. L’album n’arrive certes à la cheville d’aucun des cinq Pumpkins studio alors officiellement publiés. Ce n’est pas non plus un album honteux ni ridicule. Il est difficile d’expliquer ce que Billy cherchait alors. Le son qu’il cherchait. Du rock indé, bourré de guitares - mais sans aucune trace de métal - des mélodies plus évidentes. La musique de Zwan pêchait peut-être par naïveté.

L’insuccès du disque et des dissensions internes ont fait tourner court l’aventure Zwan. Billy, il y a Pau encore, regrettait que le groupe n’ait pas eu le temps de montrer sa meilleure facette. Car il y avait deux Zwan dans Zwan. The True Poets of Zwan, était le nom de la partie électrique, responsable de l’album. Et The Djali Zwan pour le versant acoustique dont on n’aura eu que quelques aperçus, en face B de single… et sur le DVD bonus qui accompagne Mary Star of the Sea. Billy dit que c’est cette seconde identité du groupe qui était la meilleure. Un jour peut-être aura-t-on droit à une réédition en coffret de Mary Star of the Sea avec un ou deux ou trois CD de merveilleux titres bonus… on attend tout de même avec plus d’empressement la réédition de Machina / The Machines of God promise depuis au moins dix ans et toujours enfermée dans un placard chez Virgin.

Mary Star of the Sea
Zwan
Martha’s Music / Reprise Records 2003

CD
01 - Lyric
02 - Settle Down
03 - Declarations of Faith
04 - Honestly
05 - El Sol
06 - Of a Broken Heart
07 - Ride a Black Swan
08 - Heartsong
09 - Endless Summer
10 - Baby Let’s Rock
11 - Yeah !
12 - Desire
13 - Jesus, I / Mary Star of the Sea
14 - Come with Me

DVD
01 - My Life and Times
02 - Rivers we can’t Cross
03 - Mary Star of the Sea
04 - Love lies in Ruin
05 - For your Love
06 - Down, Down, Down
07 - A New Poetry
08 - W.P.
09 - Jesus, I
10 - God’s gonna set this World on Fire
11 - To Love You
12 - Consumed
13 - My Life and Times
14 - Danger Boy
15 - Spilled Milk

mardi 22 octobre 2024

2002 - Vieuphoria


Et quand on a publié un greatest hits, en CD et en DVD, que reste-t-il à publier pour continuer à gagner de l’argent ? Et si on rééditait en DVD une VHS vieille d’il y a 8 ans ?
Pour le coup, c’était une très bonne idée. Car Vieuphoria est une excellente vidéo. Des extraits de concert originaux, pas de simples interprétations en public mais de véritables réinterprétations sur scène ou à la télévision. Et des interludes très amusants, parfois franchement délirants.
Meilleure idée encore, rééditer en même temps la bande son de Vieuphoria sur CD, Earphoria, originellement un disque promotionnel pressé en très petite quantité… mais ça, c’est pour une autre fois.

Vieuphoria
The Smashing Pumpkins
Virgin / Hut 2002

1.1 - intro
1.2 - Quiet (live Atlanta 1993)
1.3 - interlude 1
1.4 - Disarm (live english TV)
1.5 - interlude 2
1.6 - Cherub Rock (acoustic) (live on MTV Europe)
1.7 - interlude 3
1.8 - Today (live Chicago 1993)
1.9 - interlude 4
1.10 - interlude 5 : James Iha : a Boy and his Bugg
1.11 - I am One (live in Barcelona 1993)
1.12 - interlude 6
1.13 - Soma (live in London 1994)
1.14 - interlude 7 - Jimmy Chamberlin
1.15 - Slunk (live on japanese TV 1992)
1.16 - interlude 8
1.17 - Geek USA (live on german TV 1993)
1.18 - interlude 9 - meet the Frogs
1.19 - Mayonaise (live everywhere 1988-1994)
1.20 - interlude 10 - Billy Corgan
1.21 - Silverfuck (live in London 1994)
1.22 - (titles)
2 - The Unbearable Likeness of Manny
3.1 - intro
3.2 - Quiet
3.3 - Snail
3.4 - Siva
3.5 - I am One
3.6 - Geek USA
3.7 - Soma
3.8 - Hummer
3.9 - Porcelina
3.10 - Silverfuck
3.11 - (titles)

lundi 21 octobre 2024

2001 - 1991-2000 Greatest Hits Video Collection


Soucieuse de récupérer le maximum d’argent aussi vite que possible, la maison de disque des Pumpkins fêta (salakis) en 2001 la séparation du groupe avec la publication d’une compilation sur CD (le plutôt bien foutu Rotten Apples - Greatest Hits agrémenté de l’excellent disque bonus Judas O) et d’une autre, sur DVD, 1991-2000 Greatest Hits Video Collection, réunion de tous les clips du groupe.
C’est bien entendu horrible à regarder, le clip vidéo, même réussi - et ceux des Smashing Pumpkins sont loin d’être tous réussis - étant la négation de la musique. Et je remercie Sony de ne jamais avoir publié un DVD des clips d’Oasis… je l’aurais acheté et même regardé, comme un con que je suis.

1991-2000 Greatest Hits Video Collection
The Smashing Pumpkins
Virgin / Hut Recordings 2001

01 - Siva
02 - Rhinoceros
03 - Cherub Rock
04 - Today
05 - Disarm
06 - Rocket (alternate performance cut)
07 - Bullet with Butterfly Wings
08 - 1979
09 - Zero
10 - Tonight, Tonight
11 - Thirty-Three
12 - Ava Adore
13 - Perfect
14 - The Everlasting Gaze
15 - Stand Inside Your Love
16 - Try, Try, Try
17 - Geek USA (live)
18 - An Ode to No One (live at final Metro performance)
19 - I am One (previously unreleased)
20 - Try - a short film
21 - Untitled

dimanche 20 octobre 2024

2000 - Taste in Men


Confession. En 2000, j’achète Black Market Music de Placebo avec mon argent de poche. Quelques semaines après cet achat, je dois me l’avouer, je n’aime pas l’album. Mon frère, si. Je veux le revendre (l’album, pas mon frère), lui veut le garder. Qu’à cela ne tienne. Oui, connard que j’étais, je lui ai revendu le disque.

Je repensais à cette histoire peu glorieuse fin septembre chez Point Show en tombant sur le single Taste in Men, premier extrait de Black Market Music, d’occase. Je l’ai acheté non pour le disque, pour la collection, mais en pénitence. Près d’un quart de siècle après, j’ai encore honte - ce qui doit montrer quelque part, ces remords, que je ne suis pas si mauvais. Bonne surprise, j’ai trouvé la chanson pas mal du tout.

Je songe même à me racheter Black Market Music, comme j’ai racheté il y a quelques mois années Tragic Kingdom, Californication et Jagged Little Pill… pour White on Blonde de Texas et Life thru a Lens de Robbie Williams (un autre que j’ai revendu au frangin, quoique, je n’en suis pas certain… celui-ci, je lui avais peut-être donné finalement…) j’hésite encore fortement.

PS (écrit bien avant le reste du billet) : Mercredi 2 octobre. 5 jours après avoir acheté Taste in Men, j’ai mis Without You I’m Nothing - tiens, je n’ai pas encore écrit le billet sur le second album de Placebo ?! - sur la platine. Disque qui ne l’avait pas vue, la platine, depuis bien longtemps, à ce qu’il me semble. J’ai pris mon pied, c’était excellent.

Taste in Men
Placebo
Elevator Music / Hut Recordings / Virgin 2000

01 - Taste in Men (radio edit)
02 - Theme from the Funky Reverend
03 - Taste in Men (Alpinestars Kamikaze Shimix)

samedi 19 octobre 2024

1999 - Head Music


Je vantais il y a quelques jours les rééditions Edsel des albums de Suede. Profitons-en pour évoquer celle de Head Music, album publié en 1999, celui qui suivit le phénoménal Coming Up. Sur lequel le groupe décide de ne pas suivre la voie toute tracée par le succès et de prendre un virage plus électronique (ce n’est pas les Chemical Brothers non plus). Cela donne un album auquel je trouve beaucoup de fautes de goût et de défauts mais que je n’arrive pas à ne pas aimer, que j’écoute régulièrement avec une espèce de plaisir coupable, cherchant des arguments (les singles, notamment She’s in Fashion, en sont de bons) en sa faveur, pour me justifier.
La réédition est nickel évidemment. Livret avec notes introductives de Brett Anderson en personne et paroles de toutes les chansons, y compris les nombreuses (Suede en la matière était aussi si ce n’est plus prolifique qu’Oasis) faces B  et les quelques inédits qui remplissent les rares minutes laissées libres par ces dernières sur le CD2. Le DVD offre un contenu varié et complet, clip, live et interview.

Head Music
Suede
Edsel Records 2011

CD1
01 - Electricity
02 - Savoir Faire
03 - Can’t Get Enough
04 - Everything will Flow
05 - Down
06 - She’s in Fashion
07 - Asbestos
08 - Head Music
09 - Elephant Man
10 - Hi-Fi
11 - Indian Strings
12 - He’s Gone
13 - Crack in the Union Jack
14 - Indian Strings (Brett’s original 8 track-demo)
15 - Everything will Flow (protocol demo)
16 - He’s Gone (protocol demo)
17 - She’s in Fashion (protocol demo)

CD2
01 - Leaving
02 - Popstar
03 - Killer
04 - Implement Yeah !
05 - Waterloo
06 - See that Girl
07 - Bored
08 - Pieces of my Mind
09 - Jubilee
10 - God’s Gift
11 - Seascape
12 - Crackhead
13 - Let Go
14 - Since you went Away
15 - Situations
16 - Read my Mind
17 - Poor Little Rich Girl (featuring Raissa)
18 - Heroin
19 - Music like Sex

DVD
01 - Electricity (single video)
02 - She’s in Fashion (single video)
03 - Can’t Get Enough (single video)
04 - Everything will Flow (single video)
05 - Can’t Get Enough (single video - australian edition)
06 - Recording « Head Music »
07 - She (Black Session Paris)
08 - She’s In Fashion (Perivale 16th April 1999)
09 - Electricity (Perivale 16th April 1999)
10 - Everything will Flow (Perivale 16th April 1999)
11 - Beautiful Ones (Perivale 16th April 1999)
12 - Indian Strings (Perivale 16th April 1999)
13 - Savoir Faire (Perivale 16th April 1999)
14 - Crack in the Union Jack (Perivale 16th April 1999)
15 - Saturday Night (Perivale 16th April 1999)
16 - Brett Anderson, Richard Oakes and Neil Codling 2011 Interview

vendredi 18 octobre 2024

1998 - Fado (Lisboa - Coimbra 1926-1931)


C’était le temps d’avant Covid, d’avant confinement. Tous les vendredis après-midi ou presque, libéré des cours, je prenais le RER et m’offrais - c’était gratuit, évidemment, le Pass Éducation - un musée parisien. Ma dernière visite avant la séquestration fut pour le Louvre. L’avant-dernière - ou une des dernières - fut pour le Quai Branly - devenu Jacques Chirac.
C’est dans la boutique du musée que j’ai vu pour la première fois un exemplaire de Fado (Lisboa - Coimbra 1926-1931), compilation rassemblée en 1998 par les rois de la réédition de musiques du début du XXème, les excellents Frémeaux & Associés. Et il m’a de suite fait envie. De la curiosité. Car je n’avais aucune idée de ce qu’est réellement le fado. Mon père possède quelques disques du genre. Des productions bien plus récentes. Des années 2000. J’ai dû en entendre l’un ou l’autre une ou deux fois. Je me disais qu’avec une compilation de vieux titres, je comprendrais mieux.
Je ne l’ai pourtant pas acheté immédiatement. Une sorte de retenue. De peur stupide. Je l’ai commandé quelques deux ans plus tard. Mes craintes étaient justifiées. Ce n’est pas exactement de la haute fidélité. Ce son typique des enregistrements des années 20-30, que ce soit en folk, blues, classique ou dans les musiques traditionnelles, je n’arrive pas à m’y faire. Trop habitué, l’oreille trop formée au son des années 50 à nos jours (la prise de son a certes énormément évoluée en 70 ans mais c’est moins marquant que sur les enregistrements d’avant-guerre, je parle de la WW2), j’ai du mal à écouter ces deux CD. Et, par conséquent, malgré le livret toujours bien fourni en informations, je ne sais toujours pas ce qu’est l’essence du fado. Peut-être comme le rock ou le jazz, le fado se définit avant tout par ce qu’il n’est pas.

Fado (Lisboa - Coimbra 1926-1931)
Frémeaux & Associés 1998

CD1
01 - Variaçoes em Fá Major (Manuel de Lancastre)
02 - Fado em Ré Menor Variaçoes (S. Freire & G. De Souza)
03 - Variaçoes Sobre O Fado (Antonio Martins)
04 - Olarilolela (Maria Mélia & Cardoso Pessoa)
05 - Fado Cançao « Lagarto » (Salvador Freire)
06 - Fado Robles’ (José Joaqim Cavalheiro)
07 - Fado do Caroto dos Jor (Estevão Da Silva Amarante)
08 - Todas Assim (Joaqim Pimentel, A. Ferreira, A. Rodrigues)
09 - Variaçoes Sobre O Fado (Rico & Alex)
10 - Que Pena - Fado (Maria do Carmo)
11 - Fado do Paraizo (Alberto Xavier Pinto)
12 - Fado Fadista (Maria Silva)
13 - Minha Mãe - Fado (Maria Alice)
14 - Fado Corrido (Variaçoes) (S. Freire, G. de Souza)
15 - Malmequer Pequenino (Fado) (João do Carmo)
16 - Minha Sina (Fado) (Fernanda Baptista)
17 - Fado Foguete de  Lagrimas (Antonio Martins)
18 - Caninha Verde (Rico & Alex)

CD2
01 - Fado Anita (Adelina Fernandes)
02 - Coimbra (Alberto Riveiro)
03 - Fado do Melancia (Hermínia Silva)
04 - O Dia em que eu Nasci (Hermìnia Silva)
05 - Fado dos Pasarinhos (Lucas Junot)
06 - Saudadinha (Edmundo de Bettencourt)
07 - Variaçoes em Ré Menor (Artur Paredes)
08 - Bailados do Minho (Artur Paredes)
09 - Fado de se Velha (José Paradela d’Oliveira)
10 - Ramaldeira (José Joaqim Cavalheiro)
11 - Fado Maior (José Joaqim Cavalheiro)
12 - Olhos Faitas (Alfredo Duarte)
13 - Cabelo Branco (Alfredo Duarte)
14 - Quem mais Jura (Madalena de Melo)
15 - Consagraçao Ao Fado (José Porfìrio)
16 - Ciganita (Amandinho Freire)
17 - Fado Frankelin (Maria Emília Ferreira)
18 - O Meu Portugal (Ermalinda Vitoria)

jeudi 17 octobre 2024

1997 - Limited Edition Bonus CD


Natacha n’avait que peu de disques de Supergrass en dehors des albums. Pas une collectionneuse du groupe. Cependant à côté des trois singles extraits de In It for the Money qui lui avaient été offerts, il y avait une compilation sans titre - Discogs la nomme Limited Edition Bonus CD - qu’elle s’était achetée et à laquelle elle tient énormément. Énormément. Pour des raisons qui dépassent le simple contenu musical (très sympathique il est vrai (même si le titre prometteur Je suis votre Papa Sucre n’est pas aussi marrant qu’espéré) mais pas moins que les singles du groupe) et que je n’ai toujours pas vraiment comprises. Ou pas retenues… peut-être n’ai-je pas bien écouté.

Limited Edition Bonus CD
Supergrass
Parlophone 1997

01 - Caught by the Fuzz (acoustic)
02 - Sitting Up Straight
03 - Melanie Davis
04 - Odd ?
05 - Wait for the Sun
06 - Nothing More’s Gonna Get in my Way
07 - Sex
08 - 20 Ft Halo
09 - Je suis votre Papa Sucre

mercredi 16 octobre 2024

1996 - Casanova


Pour Casanova de The Divine Comedy, la distorsion temporelle ressentie est à l’opposé de celle expérimentée avec Les Innocents et Post-Partum. Et, de la même façon que je disais hier Post-Partum pour Colore, je dis aujourd’hui Casanova pour Comme Beaucoup de Messieurs, adaptation en français de Becoming More like Alfie, en duo avec la fabuleusement fêlée Valérie Lemercier.
Le clip de la chanson, je l’ai vu des dizaines de fois. Il était programmé en rotation lourde sur M6 à l’époque. Époque que je situe deux trois quatre ans après ma découverte d’Oasis. Alors que quelques mois à peine, quelques semaines seulement peut-être se sont écoulés entre temps.

Il y avait un petit moment que je cherchais le single de Comme Beaucoup de Messieurs à prix et dans un état raisonnables. J’ai fini par m’acheter la réédition de l’album Casanova, il y a quelques mois, à la FNAC, avec tout un CD de bonus. CD rempli jusqu’à la gueule de bonus. Ça déborde. Il y en a trop. Trop d’un coup. Et dans tous les sens. Des démos. Des faces B. Des inédits. Un live. Des instrumentaux qui n’ont que peu à voir avec les chansons de l’album. Bref, c’est un peu trop le bordel. Mieux organisé, quitte à séparer en deux disques, ç’eût été plus accessible, plus digeste… à l’image des rééditions Edsel des albums de Suede, par exemple. L’album, lui, que je ne connaissais que par bribes, est superbe.

Casanova
The Divine Comedy
Divine Comedy Records Limited 2020

CD1
01 - Something for the Weekend
02 - Becoming more like Alfie
03 - Middle-Class Heroes
04 - In & Out of Paris & London
05 - Charge
06 - Songs of Love
07 - The Frog Princess
08 - A Woman of the World
09 - Through a Long & Sleepless Night
10 - Theme from Casanova
11 - The Dogs & the Horses

CD2
01 - Hannon’s Game
02 - Birds of Paradise Farm
03 - A Woman of the World (early idea)
04 - Motorway to Damascus
05 - Crapper’s Delight
06 - Songs of Love (demo)
07 - Love is Lighter than Air
08 - Comme Beaucoup de Messieurs (avec Valérie Lemercier)
09 - Grinchworm
10 - Painting the Forth Bridge
11 - Solsbury Eel
12 - Frog Princess (demo)
13 - My Lovely Horse (from Father Ted)
14 - Father Ted Theme
15 - My Lovely Mayo Mammy (from Father Ted)
16 - The Miracle is Mine (from Father Ted)
17 - Theme from Casanova (early idea)
18 - Electro Wurly Groove
19 - Something Before the Weekend (early idea)
20 - Something for the Weekend (monitor mix)
21 - Becoming More like Alfie (monitor mix)
22 - Stereo Laboratory
23 - Through a Long and Sleepless Night (early idea)
24 - The Dogs and the Horses (live)

mardi 15 octobre 2024

1995 - Post-Partum


Je n’arrive pas à croire que Post-Partum est sorti en 1995. Je lui donnerais un ou deux ans de plus. Dans mes souvenirs, chanter Colore en boucle toute la journée, c’était bien avant de découvrir Oasis. D’être emporté par Don’t Look Back in Anger et Wonderwall début 1996. Les Innocents, c’était ma vie d’avant le rock anglais, mon enfance en quelque sorte, là où mon adolescence commence à proprement parler avec  les Gallagher. Et pourtant, non, il n’y a que quelques mois, peut-être que quelques semaines entre Colore et Morning Glory.
Je parle de Colore car c’est le single que je possédais à l’époque. L’album, je l’ai acheté beaucoup plus tard, vers 2010, en promo chez feu Virgin Megastore des Champs. Si je l’avais eu dès 1995 ce disque, peut-être que le temps serait moins tordu dans ma tête… non, je n’en suis pas certain.

Post-Partum
Les Innocents
Virgin 1995

01 - Un Monde Parfait
02 - Long, Long, Long
03 - Lune de Lait
04 - Dentelle
05 - Entre Amos et Amsterdam
06 - Lésions Étrangères
07 - Des Jours Adverses
08 - La Peau du Grizzly
09 - Raide, Raide, Raide
10 - Colore
11 - Franges en Bataille

lundi 14 octobre 2024

1994 - His ‘n’ Hers


Natacha n’avait initialement, comme disque de Pulp, que Different Class et une édition du single Disco 2000. Je lui avais déjà offert ou fait offrir l’édition deluxe (Natacha ne mérite pas moins que le deluxe) de l’album This is Hardcore. Elle voulait la chanson Razzmatazz. C’est sur His ‘n’ Hers m’avait-elle dit. Alors je lui ai commandé l’album en question. Sur lequel, avions-nous découvert en le recevant, ne figure aucunement la chanson tant désirée. L’erreur de Natacha venait de sa version mp3 ripée sur l’édition américaine de l’album, la seule où Razzmatazz est incluse dans la tracklist. Je lui avais donc commandé le single dans la foulée.

His ‘n’ Hers est un album assez déroutant. C’est le disque où Pulp simultanément achève les explorations électroniques que le groupe menait depuis 10-15 ans et s’impose comme chef de file d’une pop ironique purement british qui prendra le nom de Britpop et à laquelle sera rattachée tout groupe anglais des années 90 ou presque. Déroutant disais-je car ces deux styles a priori opposés, l’électro et la pop anglaise, s’y marient plutôt avec fluidité et facilité. Même si tout n’est pas parfait, loin de là - il faudra attendre un an et Different Class pour ça - His ‘n’ Hers montre qu’un artiste (car Jarvis Cocker, puisque c’est de lui dont il s’agit, est le seul à avoir vécu l’intégralité de l’aventure Pulp) peut chercher sa voie et sa voix pendant des années, changer du tout au tout sans donner l’impression de se renier ou d’être insincère.

His ‘n’ Hers
Pulp
Island 1994

01 - Joyriders
02 - Lipgloss
03 - Acrylic Afternoons
04 - Have You Seen Her Lately ?
05 - Babies
06 - She’s a Lady
07 - Happy Endings
08 - Do You Remember the First Time ?
09 - Pink Glove
10 - Someone like the Moon
11 - David’s Last Summer

dimanche 13 octobre 2024

1993 - Souvlaki


Souvlaki, comme les deux autres albums de Slowdive premier cru, ceux des années 90, Just for a Day et Pygmalion, je l’ai acheté après la découverte de Slowdive, l’album, plus d’un quart de siècle après les faits donc, une édition remasterisée  avec un CD bonus compilant morceaux publiés sur des e.p., faces b de single, remixes et versions alternatives (pas de titre inédit ici).
Je l’écoutais encodé (juste le CD1, hein) en voiture l’autre jour entre Châtelus-Malvaleix (j’ai découvert après plus d’un mois que la commune où je fais mon complément de service ne s’appelle pas Châtelus-Malaveix - je deviens dyslexique) entre Boussac et je me méditais quelques interrogations métaphysiques en prenant garde de ne pas rejoindre les paissantes du bord de route à l’occasion d’un virage en épingle pris à vitesse excessive.
Aurais-je aimé le disque si je l’avais découvert vingt ans plus tôt, non 1993 quand il est sorti mais à la fin des années 90, en même temps que Loveless par exemple ? L’aimerais-je davantage si je ne pouvais le comparer à cette merveille qu’est Slowdive ? Ou l’aimerais-je moins si je ne savais qu’il contient ce dernier en germe ? Pourquoi me poser autant de questions ? Profite simplement.

Souvlaki
Slowdive
Cherry Red 2010

CD1
01 - Alison
02 - Machine Gun
03 - 40 Days
04 - Sing
05 - Here She Comes
06 - Souvlaki Space Station (clean version)
07 - When the Sun Hits
08 - Altogether
09 - Melon Yellow
10 - Dagger

CD2
01 - Some Velvet Morning
02 - So Tired
03 - Moussaka Chaos
04 - In Mind
05 - Good Day Sunshine
06 - Missing You
07 - Country Rain
08 - In Mind (Bandulu remix (Out of Mind))
09 - In Mind (Reload remix (the 147 take))

samedi 12 octobre 2024

1992 - Leave Them All Behind


Dans la foulée de la réunion oasissienne, j’ai vu (re)fleurir sur des forums internet des « Blur > Oasis »… et même un téméraire « Ride >>> Blur > Oasis ». C’te blague… même Andy Bell ne doit pas être d’accord. Et le single de 1992 Leave Them All Behind - acheté il y a quelques semaines chez Point Show - bien que très sympathique, montre surtout que Ride <<< My Bloody Valentine. Et que le groupe ne dépasse pas vraiment les autres shoegazers : Lush, Slowdive

Leave Them All Behind
Ride
Creation Records

01 - Leave Them All Behind
02 - Chrome Waves
03 - Grasshopper

vendredi 11 octobre 2024

1991 - Gish


Allez, je vais oser. Je pense que Gish est - Adore mis à part - de loin le meilleur album des Pumpkins. Le groupe y montre un parfait équilibre entre toutes ces influences sans qu’aucune ne prenne le dessus sur les autres, pas même le temps d’une chanson. C’est violent sans être agressif. C’est épais sans être métal. C’est fragile sans se briser. Et si l’on veut rattacher l’album au mouvement grunge, je le dis sans hésiter, malgré les excellents singles que sont Smells like Teen Spirit, Come as You Are, In Bloom ou Lithium - ça fait tout de même une sacrée collection - Gish est meilleur que Nevermind de Nirvana sorti la même année. Je suis peut-être le seul au monde à le penser. Ce qui en veut pas dire que j’ai tort.

La réédition en coffret était la première de la discographie des Citrouilles. Seulement 2 CD et un DVD, on est loin des énormes boîtes pour Adore ou Mellon Collie, Billy la jouait avec Gish, même vingt ans après, encore modeste. À l’image d’un disque fier mais humble…

Gish
Smashing Pumpkins
Virgin / EMI 2011

CD1
01 - I am One
02 - Siva
03 - Rhinoceros
04 - Bury Me
05 - Crush
06 - Suffer
07 - Snail
08 - Tristessa
09 - Window Paine
10 - Daydream / I’m Going Crazy

CD2
01 - Starla (2011 mix)
02 - Siva (Peel Session)
03 - Honeyspider (Reel Time demo / 2011 mix)
04 - Hippy Trippy (Crush Music Box demo)
05 - Snail (radio live performance)
06 - Plume (2011 mix)
07 - Bury Me (Reel Time demo / 2011 mix)
08 - Daydream (Old House demo)
09 - Tristessa (Sub Pop single / 2011 mix)
10 - Girl Named Sandoz (Peel Session)
11 - Jesus in the Sun (apartment demo)
12 - Blue (Gish sessions demo)
13 - Smiley (Gish session demo)
14 - I am One (Reel Time demos / 2011 mix)
15 - Seam (Suffer / apartment demo)
16 - La Dolly Vita (Sub Pop single / 2011 mix)
17 - Pulseczar (Gish sessions demo)
18 - Drown (alternate guitar solo)

DVD - Live at the Metro 1990
01 - Introduction
02 - I am One
03 - Snail
04 - Rhinoceros
05 - Bury Me
06 - Tristessa
07 - Window Paine
08 - Razor
09 - Sookie Sookie
10 - Godzilla
11 - Crush - acoustic

jeudi 10 octobre 2024

1990 - Goo


Je ne me souviens plus si j’ai acheté Goo ou Daydream Nation en premier. Les deux en édition deluxe avec CD bonus de démos et autres. Je ne sais plus vraiment si je préférais celui-là, datant de 1991, ou celui-ci, son prédécesseur de 1988. Comme je l’ai déjà dit, j’ai un peu de mal avec Sonic Youth depuis quelques temps. Pourtant, la chronique dans Rock & Folk du dernier album solo de Thurston Moore, ex-leader du groupe qu’il a sabordé en trompant sa bassiste d’épouse avec une jeunette, m’a plutôt fait envie. L’occasion de donner une nouvelle chance à Goo ? Ou à Daydream Nation ?

Goo
Sonic Youth
Geffen 2005

CD1
01 - Dirty Boots
02 - Tunic (Song for Karen)
03 - Mary-Christ
04 - Kool Thing
05 - Mote
06 - My Friend Goo
07 - Disappearer
08 - Mildred Pierce
09 - Cinderella’s Big Score
10 - Scooter + Jinx
11 - Titanium Exposé
12 - Lee #2
13 - That’s all I Know (Right Now)
14 - The Bedroom (live)
15 - Dr. Benway’s House
16 - Tuff Boyz

CD2
01 - Tunic
02 - Number One (Disappearer)
03 - Titanium Exposé
04 - Dirty Boots
05 - Corky (Cinderella’s Big Score)
06 - My Friend Goo
07 - Bookstore (More)
08 - Animals (Mary-Christ)
09 - DV2 (Kool Thing)
10 - Blowjob (Mildred Pierce)
11 - Lee #2
12 - I Know There’s an Answer
13 - Can Song
14 - Isaac
15 - Goo Interview Flexi

mercredi 9 octobre 2024

1989 - A Design for Life


Je n’ai pas trouvé dans ma collection de disque publié en ou ayant une relation avec 1989 qui n’ait déjà été billetisé sur ce blog… on meuble donc en attendant de reprendre le cours de nos années de 1964 à 2024 dès le billet suivant avec A Design for Life des Manic Street Preachers reçu aujourd’hui, encore sous son cellophane d’origine. Fascinant que des particuliers conservent encore ce genre de disque non déballé des années après leur parution… les faces B à la première écoute, certes peu attentive, ont l’air plutôt réussies.

A Design for Life
Manic Street Preachers
Epic 1996

01 - A Design for Life
02 - Mr Carbohydrate
03 - Dead Passive
04 - Dead Trees and Traffic Islands

mardi 8 octobre 2024

1988 - Bluenote Café


La discographie comme la carrière de Neil Young sont un véritable bordel. Un enchaînement de lubies qui l’ont pris du jour au lendemain et l’ont quitté de la même façon. C’est passionnant. Un peu épuisant aussi. Entre sa période pseudo-électro pleine de vocoder du début des années 80 et son consécration en parrain du grunge par Pearl Jam, il y eut en 1987-88 un intermède blues-soul (non pas vraiment soul) plein de cuivres dont ne témoignait à ma connaissance aucun disque (ni studio ni live) avant ce Bluenote Café de 2015. Pas indispensable et pourtant, si…

Bluenote Café
Neil Young and Bluenote Café
Reprise Records 2015

CD1
01 - Welcome to the Big Room
02 - Don’t Take Your Love Away from Me
03 - This Note’s for You
04 - Ten Men Working
05 - Life in the City
06 - Hello Lonely Woman
07 - Soul of a Woman
08 - Married Man
09 - Bad News Come to Town
10 - Ain’t it the Truth
11 - One Thing
12 - Twilight

CD2
01 - I’m Going
02 - Ordinary People
03 - Crime in the City
04 - Crime of the Heart
05 - Welcome Rap
06 - Doghouse
07 - Fool for your Love
08 - Encore Rap
09 - On the Way Home
10 - Sunny Inside
11 - Tonight’s the Night

lundi 7 octobre 2024

1987 - Ecstacy and Wine


En 1989, Lazy Records publiait Ecstacy and Wine, compilation d’un e.p. (Strawberry Wine) et d’un mini-album (Ecstacy) datant de 1987 de My Bloody Valentine. J’en ai acheté une édition il y a une vingtaine d’années de ça, chez Gibert, je crois. C’est bien mieux que This is Your Bloody Valentine… mais n’arrive pas à la cheville de Isn’t Anything ou - évidemment - Loveless. Aujourd’hui ce n’est plus qu’une curiosité pour fan de shoegaze, de My Bloody Valentine ou pour ceux qui veulent absolument tout avoir… je fais partie des trois catégories. J’aimerais d’ailleurs beaucoup trouver les deux publications originales en vinyle… pas forcément pour les écouter en boucle.

Ecstacy and Wine
My Bloody Valentine
Lazy Records 1989

01 - Strawberry Wine
02 - Never Say Goodbye
03 - Can I Touch You
04 - She Loves You No Less
05 - The Things I Miss
06 - I Don’t Need You
07 - (You’re) Safe in Your Sleep (for this Girl)
08 - Clair
09 - You’ve Got Nothing
10 - (Please) Lose Yourself in Me

dimanche 6 octobre 2024

1986 - Classical Vocal


Je ne pouvais raisonnablement me permettre d’acheter tout le lot de disques de musique indienne qui était arrivé chez Gibert Versailles. C’était trop. Malheureusement trop. Alors, je me suis contenté, en deux ou trois fois d’en prendre un de chaque instrument. Me constituer un panorama. Un de sitar. Un de sarod. Un de flûte. Un de santur. Un de voix féminine. Un de voix masculine, Classical Vocal, publié en 1986. Évidemment, le panorama est ainsi incomplet, je ne dispose pas d’un aperçu des différents styles… mais c’est un début. Un très bon début.

Classical Vocal
Ajay Pohankar
His Master’s Voice 1986

A - Raga Charukeshi - Khayal Vilambit & Drut
B1 - Thumri - Mishra Pilu
B2 - Hori - Raga Des
B3 - Thumri - Bhairavi

samedi 5 octobre 2024

1985 - The Head on the Door


Le 1er novembre prochain sort le nouvel album studio de The Cure. Le premier depuis 16 ans. Et je suis très excité par cet album. Très impatient. La publication de leurs deux derniers opus en 2004 et 2008 ne m’avait fait ni chaud ni froid, je ne les ai même jamais écoutés… alors que j’avais adoré Bloodflowers - le premier album du groupe de Robert Smith que j’ai possédé. Et là, j’attends ce Songs of a Lost World comme un disque de… de… de qui ? je ne sais pas avec qui la comparaison serait pertinente…

En attendant, je complète ma discographie de The Cure. Three Imaginery Boys, leur premier album, il y a quelques semaines. The Head on the Door, leur album de 1985, il y a quelques jours. Ce n’est pas mon versant préféré du groupe. Les singles sont cools, oui. Inbetween Days, Close to Me, ce côté presque pop, c’est sympa… mais moi, je préfère The Cure sombre, gothique, celui qu’on oserait pas applaudir en concert. Le nouveau album est justement annoncé davantage dans la lignée de Faith, Seventeen Seconds et Pornography que dans celle des best-of remplis de tubes dont Robert Smith est également capable.

The Head on the Door
The Cure
Fiction Records / Universal Music Catalogue / Polydor 2012

01 - Inbetween Days
02 - Kyoto Song
03 - The Blood
04 - Six Different Ways
05 - Push
06 - The Baby Screams
07 - Close to Me
08 - A Night like This
09 - Screw
10 - Sinking