vendredi 31 janvier 2025

2103 - Country House


À nouveau, il faut que je me recentre. Ceci n’est pas un blog de musique. C’est un blog de disques. De collectionneur de disques. Ou qui prend les disques pour prétexte, pour parler d’autre chose. Pour me vautrer dans l’autobio. Mais pas trop non plus. Dans tous les cas, surtout pas un blog de critiques musicales.

Le single Country House, avec le Neuschwanstein (photo inversée, allez savoir pourquoi) sur la couverture, je me rappelle avoir hésité à l’acheter chez l’Occase de l’Oncle Tom, il y a 20 ou 25 ans. Je ne peux pas dire pourquoi je ne l’ai pas pris. Ou si. Probablement qu’avec mon budget restreint, je devais faire des choix. Aujourd’hui, je peux acheter presque n’importe quoi… et j’achète n’importe quoi. Même des singles de Blur qui ont près de 30 ans.

Country House
Blur
Parlophone / Food 1995

01 - Country House
02 - One Born Every Minute
03 - To the End (La Comédie)

jeudi 30 janvier 2025

2102 - Skying


Il est, parfois, des albums parfaits. Parce qu’ils sont exactement ce qu’on en attend. En étant autre chose que ce qu’on en attend. Après l’excellent Primary Colours, The Horrors auraient pu poursuivre sur leur lancée. Ils ont préféré faire autre chose. Un nouveau Primary Colours n’aurait, on le sait, pas été aussi bon que l’original. Mais rien ne garantissait qu’un anti-Primary Colours soit bon… mais Skying, acheté peu après sa sortie, il me semble (ces années-là sont un peu floues niveau dates, je l’admets), dépassa toutes mes espérances. En n’étant pas l’héritier de Primary Colours. Ni son opposé. Simplement un autre tour de force d’un groupe qui n’avait pas fini de surprendre.

Skying
The Horrors
XL Recordings 2011

01 - Changing the Rain
02 - You Said
03 - I can see through You
04 - Endless Blue
05 - Dive In
06 - Still Life
07 - Wild Eyed
08 - Moving Further Away
09 - Monica Gems
10 - Oceans Burning

mercredi 29 janvier 2025

2101 - Drumfusion


J’ai acheté ma réédition vinyle de Drumfusion (l’album date de 1962) début juillet dernier. Le même jour que The Beggar. C’était apparemment le jour des achats de disques sans en avoir écouté une seule note, à l’aveugle. À propos de l’album de Swans, au moins, j’avais lu une chronique ou deux. Pour Drumfusion, en revanche, je me suis fié au titre et à la couverture. Rien d’autre. Je dois bien admettre que les noms des musiciens eux-mêmes ne me disaient pas grand chose.

Un titre pareil, je m’attendais à un chaos de fûts et de cymbales frappés en tous sens… je m’apprêtais à faire écouter à Natacha des soli démoniaques… et il y en a, de superbes soli… mais ce n’est pas là… l’essentiel du disque…
C’est autre chose… c’est une musique fabuleuse, étonnante, sur un fil, qui s’échappe des sillons… Entre recherche mélodique et avant-garde, le quintette refuse de choisir. Et cela donne un équilibre aussi audacieux et précaire que rassurant. On ne comprend pas toujours ce que la basse et la batterie jouent, la guitare s’amuse dans son coin, les cuivres semblent ne pas toujours se préoccuper du reste du groupe. Et pourtant tout cela fonctionne parfaitement ensemble pour créer des morceaux somme toute assez limpides. Un tour de magie.

Drumfusion
The New Dynamic Chico Hamilton Quintet
Waxtime 2023

A1 - One for Joan
A2 - Freedom Traveler (parts I "Prayer" & II "Journey")
A3 - Tales
A4 - One for Joan (alternate take)
B1 - Homeward
B2 - A Rose for Booker
B3 - Transfusion
B4 - Transfusion (version #2)

mardi 28 janvier 2025

2100 - Electricity


Reçus en même temps que mes derniers Blur, deux singles de Suede. Dont Electricity. Et ses deux faces B, Popstar et Killer que j’avais déjà sur la réédition Edsel de Head Music. Un achat de pure collection, donc. Voire de simple accumulation. Bien pratique pour les jours où je n’ai ni le temps ni l’inspiration pour faire un plus long billet.

Electricity
Suede
Nude 1999

01 - Electricity
02 - Popstar
03 - Killer

lundi 27 janvier 2025

2099 - Mr Bongo Record Club Volume One


Les mecs de chez Mr Bongo se sont inventé un job de rêve. Ils achètent des disques - vinyles uniquement - aux quatre coins du monde (ils commencèrent par l’Amérique du Sud avant d’étendre leur territoire de chasse) et les font découvrir à travers une radio, des sets DJ et des rééditions. Pas de remixes, pas de beats ajoutés, uniquement d’excellents morceaux collectés à travers la planète, au fin fond de garages, dans les stocks de petites radio locales, chez des disquaires miteux et livrés tels quels.

Je connaissais déjà le label à travers ses superbes rééditions de Love ain’t Nothing but a Business Goin’ On et de Yoyi ainsi que par le très beau coffret de morceaux brésiliens compilés par Mike D des Beastie Boys, j’ignorais en revanche qu’il publiait des compilations proposant la fine fleur de leurs émissions de radio.
Point Show proposait, à l’occasion de la publication du septième volume de la série Mr Bongo Record Club, les six premiers numéros à prix cassés (enfin, fêlés, pas cassés). Je les ai tous achetés. Un par un ou, au maximum, par deux. Pour pouvoir les écouter tranquillement, sans être submergé par l’avalanche de morceaux trop cools qui allait déferler dans mes enceintes. En commençant, dans l’ordre par le Volume 1.

La couverture est chouette, les notes de pochette présentent tous les morceaux de manière assez détaillée… et l’on fait un sacré tour du monde en 4 faces. La face A nous emmène d’Amérique du Sud pour arriver en Inde. La face B se passe en Afrique.  En face C, on aborde les rivages du disco et du funk, pour atterrir en face D dans le reggae et le gospel. Le tout sans avoir l’impression de passer du coq à l’âne. Achevant cette compilation, deux envies s’imposent : la remettre au début et se procurer le Volume 2.

Mr Bongo Record Club Volume One
Mr Bongo 2016

A1 - Deixa a Tristeza (Neno Exporta Som)
A2 - Piranha (Alipio Martins)
A3 - Morro do Barraco sem Água (Lemos e Debétio)
A4 - Seára de Oxalá (Barbosa)
A5 - Mathar (The Dave Pike Set)
B1 - Fish & Funjee (Komi Ke Kenam) (Lantei Lamptey)
B2 - Karam Bani (Buari)
B3 - Handsome Boy (e Wara) Pt 1 & 2 (The Rwenzori’s)
C1 - Use my Body (Mavis John)
C2 - Mammy Hot Daddy Cool (Big Youth)
C3 - Freak (Tapper Zukie)
D1 - Can’t Live Without You (Connie Laverne)
D2 - El Mercado (Alex Rodriguez)
D3 - Chanson d’un Jour d’Hiver (Cortex)
D4 - He’s Forever (Amen) (The King James Version)

dimanche 26 janvier 2025

2098 - Masterpiece


FNAC de nouveau ce samedi après-midi. Ça devient une mauvaise habitude. J’ai une excuse cette fois : ce sont des DVD que je cherchais. Des livres, je peux en trouver en librairie - je veux dire dans une vraie librairie. Des disques, je peux en trouver chez le disquaire - je veux dire chez un vrai disquaire. Mais des vidéos ? Il n’existe pas - pas à Limoges en tout cas, pas à ma connaissance en tout cas - de magasin spécialisé dans le DVD et le blu-ray. Entre FNAC et Cultura, en zone, j’ai choisi la première enseigne pour aller acheter Buffet Froid - c’est mon hommage à Blier dont j’adore les films - Blue Velvet et Pierrot le Fou - c’était 10 euros le film, 20 euros les 3.

Puisque j’étais à la FNAC, j’en ai profité pour fouiller les bacs de disques. Et y dénicher un album de Big Thief, Masterpiece. Ça m’étonne de ne pas être tombé dessus plus tôt. Il ne devait pas s’y trouver avant. J’ai l’impression que quelqu’un à la FNAC Limoges réapprovisionne les bacs en disques de Big Thief comme ceux solo d’Adrianne Lenker, chanteuse guitariste songwriter leader du groupe, au compte-goutte. Les ressort des stocks, de l’arrière-boutique un à un, laissant passer à chaque fois quelques semaines entre deux réassorts. J’ai presque le sentiment que c’est à mon adresse. Pour que j’ai le plaisir renouvelé de compléter petit à petit la discographie du groupe.

Car c’est un grand plaisir, oui. Cette voix étrange… pas une belle voix, non… pas une voix envoûtante non plus… une voix intrigante… dont on a envie de savoir ce qu’elle a à dire… et, justement, elle a beaucoup à dire, Adrianne Lenker, sa productivité est impressionnante, un disque par an en moyenne. Un rythme presque infernal de nos jours, une cadence à laquelle auquel elle ne sacrifie nullement la qualité de ses mélodies légèrement déglinguées, légèrement fêlées. Il y a quelque chose de magique dans cette capacité à faire mouche si souvent, avec tant de régularité.
Ses disques, solo comme avec Big Thief, n’ont qu’un défaut : les couvertures, pour la plupart, son moches. Masterpiece en est une nouvelle preuve.

Masterpiece
Big Thief
4AD 2023

01 - Little Arrow
02 - Masterpiece
03 - Vegas
04 - Real Love
05 - Interstate
06 - Lorraine
07 - Paul
08 - Humans
09 - Velvet Ring
10 - Animals
11 - Randy
12 - Parallels

samedi 25 janvier 2025

2097 - Stereotypes


Il aurait peut-être fallu que je fasse attention aux tracklists avant de commander Stereotypes et The Story of a Charmless Man le même jour…

Stereotypes
Blur
Parlophone 1996

01 - Stereotypes
02 - The Horrors
03 - A Song
04 - St. Louis

vendredi 24 janvier 2025

2096 - The Story of a Charmless Man


Parmi les huit singles reçus aujourd’hui, il y avait trois Blur. Il y en avait même quatre parmi les neuf. Dont Charmless Man. Ou, plus exactement, The Story of a Charmless Man puisque c’est ainsi que le single s’intitule - différemment de la chanson donc. Il y a certainement un concept derrière ce changement de titre. Ou non.

The Story of a Charmless Man
Blur
Parlophone / Food 1996

01 - Charmless Man
02 - The Horrors
03 - A Song
04 - St. Louis

jeudi 23 janvier 2025

2095 - Seen the Light


J’ai reçu plein de singles aujourd’hui. Pas autant que j’aurais dû. Trois se sont perdus en route. Chronopost s’excuse et fait tout pour retrouver mon colis le plus rapidement possible. Et parmi les neuf de l’autre colis, l’un des disques, supposé être neuf (même pas  « comme neuf », non « neuf ») était en état pitoyable, pochette déchirée et pleine de traces d’humidité. Il m’en reste tout de même huit pour la journée, c’est pas si pire…
Dont un DVD single de Supergrass, Seen the Light. Un format que je n’aime pas, le DVD single. Peut-être parce que personne n’a jamais su quoi en faire, de ce format. Quoi mettre dessus. Supergrass n’échappe pas à la règle. Le clip. Deux titres live, l’un illustré avec un diaporama un peu pourri, l’autre avec une simple illustration statique derrière laquelle les barres de volume s’agitent vaguement en couleur. Et une vidéo d’un autre titre en concert. Ça fait pas grand chose… pas assez pour allumer le téléviseur et la platine DVD. Enfin pas une seconde fois après le premier visionnage.

Seen the Light
Supergrass
Parlophone 2003

01 - Seen the Light (video)
02 - Brecon Beacons (live audio)
03 - Rush Hour Soul (live audio)
04 - Never Done Nothing like that Before (live footage)

mercredi 22 janvier 2025

2094 - No Come Down


J’ai acheté une première fois A Storm in Heaven, premier album de The Verve, après Urban Hymns et A Northern Soul - j’avais donc acquis les albums du groupe dans le sens inverse de leur parution. A Storm in Heaven n’était absolument pas ce à quoi je m’attendais, je m’en suis séparé. Et ne l’ai acheté de nouveau - cette fois en édition japonaise - que quelques années plus tard.

Entre les deux achats de ce premier opus, je me suis offert - au Virgin Megastore des Champs Élysées - la compilation américaine No Come Down, que j’ai évoquée plusieurs fois dernièrement, recueil de faces B et de chutes de la première période du groupe (1992-93).
Rétrospectivement, je ne saurais expliquer cet achat. Pourquoi acheter un disque qui regroupe des morceaux non retenus pour un album qui ne m’a pas plu ? Me l’a-t-on conseillée, cette compilation ? Qui ?, où ?, aucune idée. Cherchais-je déjà à me procurer une nouvelle édition de A Storm in Heaven et n’en ayant pas trouvé, je me serais rabattu sur No Come Down ? Je ne crois pas. L’ai-je acheté sans réfléchir ? Je penche un peu pour cette dernière solution, je l’avoue.

Ce n’était finalement pas totalement idiot, cet achat. Il m’a réconcilié avec le shoegaze à tendance psychédélique auquel s’adonnait (The) Verve  - No Come Down est le premier disque du groupe avec l’article défini devant le nom - à ses débuts.

PS : Je viens de relire le billet sur A Storm in Heaven. Je me contredis aussi souvent ?

No Come Down (B-Sides & Outtakes)
The Verve
Hut / Vernon Yard 1993 / ????

01 - No Come Down
02 - Blue (USA mix)
03 - Make it ‘til Monday (acoustic)
04 - Butterfly (acoustic)
05 - Where the Geese Go
06 - 6 O’Clock
07 - One Way to Go
08 - Gravity Grave (live Glastonbury 93)
09 - Twilight

mardi 21 janvier 2025

2093 - Live in Keele 1977


Plus de quatre décennies durant, Can a refusé de publier des albums live. Le concert est quelque chose qui se vit, il faut y être pour que ça ait un sens. C’était l’argument principal. Puis, ils ont cédé et un premier disque en public est sorti en 2021. Live in Keele 1977 est le sixième de la série, le second en 2024.

La musique, dès les premières tonitruantes secondes du disque, est absolument excellente. Comme à chaque fois… mais le plus grand plaisir de ce sixième numéro est peut-être le livret. Le texte qui livre le contexte  du concert (pas de promotion, période un peu creuse pour le groupe, pas de chronique après coup dans les magazines musicaux…) est hilarant et donnerait presque envie d’aller visiter Keele juste pour voir si c’est aussi sordide qu’annoncé.

Live in Keele 1977
Can
Future Days Music / Spoon Records / Mute 2024

01 - Eins
02 - Zwei
03 - Drei
04 - Vier
05 - Fünf

lundi 20 janvier 2025

2092 - Paris 1919


J’ai écouté le première fois Paris 1919 vers 2004-2005. J’ai détesté. L’effet des mp3. Ou de mon incompréhension face à un disque à des années-lumière de l’image que j’avais de John Cale, l’altiste dérangé qui jouait délibérément faux sur les albums du Velvet Underground. Je ne sais plus. Tant mieux. Ça m’a évité d’acheter une édition CD pourrie il y a 20 ans.

Le hors-série des Inrocks sur l’année 1973 m’a fortement donné envie de me confronter de nouveau à Paris 1919. Je n’ai pas trouvé d’exemplaire de l’album à prix raisonnable. Tant mieux. Ça m’a évité d’acheter une édition CD pourrie il y a 1 an.

Tant mieux car la réédition célébrant les 50 ans de Paris 1919 est sortie avec un an de retard. Mais l’attente valait le coup. C’est un album sublime. Loin de jouer à l’expérimentateur dissonant, John Cale y joue au dandy lettré - une des chansons s’intitule MacBeth, une autre Graham Greene, d’autres auteurs sont cités dans les paroles - limite pédant - je ne suis pas certain de comprendre tous les textes, il va falloir que je fasse un vrai effort de traduction - capable de jouer sur le fil d’un rock un peu précieux et richement orchestré qui parvient miraculeusement à n’être jamais agaçant.

Je crois comprendre tout ce qui a déplu au jeune idiot de 22-23 ans que j’étais. Un disque rock qui n’est ni brut de décoffrage ni expérimental et qui se pique de poésie ? Comment aurais-je pu croire que ça existait et que ça puisse être excellent ? Impossible, devais-je penser, même avec le disque dans les oreilles.

Paris 1919
John Cale
Domino 2024

01 - Child’s Christmas in Wales
02 - Hanky Panky Nohow
03 - The Endless Plain of Fortune
04 - Andalucia
05 - Macbeth
06 - Paris 1919
07 - Graham Greene
08 - Half Past France
09 - Antartica Starts Here
10 - I Must Not Sniff Cocaine
11 - Hanky Panky Nohow (drone mix)
12 - Child’s Christmas in Wales (rehearsal 1)
13 - Half Past France (intro chat)
14 - Macbeth (take 11)
15 - Hanky Panky Nohow (guitar mix)
16 - Fever Dream 2024 : You’re a Ghost

dimanche 19 janvier 2025

2091 - Judas O


Jamais deux sans trois, paraît-il, et le Greatest Hits des Smashing Pumpkins vaut bien que l’on s’y attarde un petit peu. Celui-ci en effet ne brille pas uniquement par les quelques invités surprise que l’on rencontre sur Rotten Apples mais aussi par l’existence dans certaines éditions d’un second disque, Judas O, compilation de faces B et d’inédits des années 96-2000. Enfin, surtout d’inédits, plus de la moitié des chansons retenues pour cette espèce de suite à Pisces Iscariot. Du rock alternatif, du métal qui tache, du rock électronique, des ballades au piano, à la guitare… : toute la palette du groupe est déployée et l’on découvre qu’au-delà d’un Machina II plus ou moins resté dans un tiroir, les Pumpkins auraient pu sans difficultés sortir un excellent Machina III. Et comme, en plus, ce Judas O a la bonne idée de finir par Blissed and Gone, aussi superbe que rare - non totalement inédite, la chanson n’était alors disponible que sur un CD promotionnel - ça en fait un de mes disques préférés du groupe.

{ Judas O } A Collection of B-Sides and Rarities
The Smashing Pumpkins
Virgin / Hut 2001

01 - Lucky 13
02 - Aeroplane Flies High
03 - Because You Are
04 - Slow Dawn
05 - Believe
06 - My Mistake
07 - Marquis in Spades
08 - Here’s to the Atom Bomb
09 - Sparrow
10 - Waiting
11 - Saturnine
12 - Rock On
13 - Set the Ray to Jerry
14 - Winterlong
15 - Soot and Stars
16 - Blissed and Gone

samedi 18 janvier 2025

2090 - Rotten Apples


Je n’avais pas prévu d’écrire deux billet d’affilée sur les Smashing Pumpkins. Le Greatest Hits du groupe, sous-titré Rotten Apples - la chanson du même titre ne fait pas partie des titres sélectionnés - est cependant le seul disque auquel j’ai pensé pour saluer la mémoire de David Lynch disparu ce jeudi.

Je n’ai vu que deux films de Lynch - je compte rattraper mon retard dans les jours qui viennent. Elephant Man. Évidemment, ai-je envie de dire. Et The Lost Highway. Étrange film que celui-ci. Sombre. Parano. Absurde. Fou. Sa bande originale - et ce n’est pas, absolument pas, la raison pour laquelle j’ai regardé ce film - contient une chanson des Smashing Pumpkins : Eye.

Qui n’a probablement rien à faire sur un Greatest Hits : Eye est très loin d’être leur morceau le plus célèbre. C’est en revanche un morceau important dans le parcours du groupe. Avec The End is the Beginning is the End, issu d’une autre B.O. (celle d’un mauvais film, un des Batman de Schumacher (pas Michael, Joël, horrible cinéaste)) Eye amorce - c’est d’ailleurs la première chanson publiée par le groupe après le licenciement de Jimmy Chamberlin - le virage électronique que prend le groupe en 97 et qui culminera avec la sortie de Adore. Vous savez à quel point Adore m’est cher, vous devinez donc pourquoi retrouver Eye sur cette compilation m’a fait plaisir.

C’est un choix audacieux que de faire une place pour Eye sur Rotten Apples. Comme c’est un choix audacieux d’inclure Drown ou Real Love (un faux inédit, extrait de Machina II jamais publié officiellement) - Untitled est un cas à part, la chanson servait de single pour promouvoir la compilation. Audacieux car cela se fait au détriment de I am One - Gish s’en trouve sous-représenté, c’est dommage - et de Thirty-Three, ce n’est pas rien. Un choix audacieux qui en fait un choix pertinent. Ce mélange entre véritables greatest hits et morceaux plus confidentiels fait de Rotten Apples un disque vraiment réussi - ce n’est pas toujours les cas de ce type de compilations.

{ Rotten Apples } The Smashing Pumpkins Greatest Hits
The Smashing Pumpkins
Virgin / Hut 2001

01 - Siva
02 - Rhinocerous
03 - Drown
04 - Cherub Rock
05 - Today
06 - Disarm
07 - Bullet with Butterfly Wings
08 - 1979
09 - Zero
10 - Tonight, Tonight
11 - Eye
12 - Ava Adore
13 - Perfect
14 - The Everlasting Gaze
15 - Stand Inside Your Love
16 - Try, Try, Try
17 - Real Love
18 - Untitled

vendredi 17 janvier 2025

2089 - 1979 Mixes


Pur plaisir de collectionneur, achat mû uniquement par le souci de complétion de la collection, 1979 Mixes des Smashing Pumpkins, un CD, comme son nom l’indique, de remixes de la chanson extraite de Mellon Collie. Reçu en même temps que Beetlebum, écouté juste après celui-ci. Rangé juste après pour ne probablement plus jamais revoir le laser d’une platine.

1979 Mixes
The Smashing Pumpkins
Virgin / Hut 1996

01 - 1979 (vocal mix)
02 - 1979 (instrumental mix)
03 - 1979 (Moby mix)
04 - 1979 (Cement mix)

jeudi 16 janvier 2025

2088 - After Bach II


C’est ce qu’on appelle une récidive.
Je ne suis pas vraiment l’actualité du jazz. J’achète des disques quand je les découvre en magasin. Pour After Bach II, c’était à la FNAC. Et j’ai découvert en même temps que Brad Mehldau avait aussi publié un After Fauré. J’ai justement acheté il y a peu une intégrale des œuvres pour piano solo de Fauré. Je ne sais si j’attendrai d’avoir fini d’explorer complètement ce coffret de 4 disques avant de m’acheter les réinventions jazz.

After Bach II
Brad Mehldau
Nonesuch 2024

01 - Prelude to Prelude
02 - Prelude no. 9 in E major from the Well-Tempered Clavier, Book I, BWV 854
03 - Prelude no. 6 in D minor from the Well-Tempered Clavier, Book I, BWV 851
04 - After Bach : Toccata
05 - Partita for Keyboard no. 4 in D Major, BWV 828 : II. Allemande
06 - After Bach : Cavatina
07 - Prelude no. 20 in A minor from the Well-Tempered Clavier, Book I, BWV 865
08 - Between Bach
09 - Fugue No. 20 in A minor from the Well-Tempered Clavier, Book I, BWV 865
10 - Intermezzo
11 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Aria-like
12 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Variation I, minor 5/8 a
13 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Variation II, minor 5/8 b
14 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Variation III, major 7/4
15 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Variation IV, Breakbeat
16 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Variation V, Jazz
17 - Variations on Bach’s Goldberg Theme : Variation VI, Finale
18 - Prelude no. 7 in E-flat major from the Well-Tempered Clavier, Book I, BWV 852
19 - Postlude

mercredi 15 janvier 2025

2087 - Beetlebum


Collectionner les disques, c’est s’accrocher aux derniers artefacts d’un monde en train de disparaître, peut- être déjà disparu. Dans ce registre, acheter des CD est pire que d’acheter des vinyles - que, la plupart, du temps, les gens achètent pour de mauvaises raisons. Pire encore, acheter des singles. Voilà quelque chose qui a véritablement disparu. On en trouve encore, quelques groupes, pour publier de temps en temps un 45 tours. Rarement avec une face B. Le single sur CD, lui, a totalement disparu. Format anéanti.
C’est dommage. Moi, j’adore les singles. J’adore la multiplication des éditions, les variations sur les pochettes, les faces B, réussies ou non. Et comme il n’y a pas de nouveaux singles qui sortent, j’en achète des anciens. D’occase la plupart du temps.
Et comme j’en ai fini de ce côté avec Oasis - enfin pas tout à fait… on n’en a jamais fini… mais bon… - et que je suis très avancé du côté des Smashing Pumpkins, de The Verve et de Kula Shaker, je me cherche des nouvelles cibles. J’ai commencé les Manic, Suede, Supergrass, Pulp… et j’ajoute Blur à la liste. J’avais déjà un single hors album, un e.p. live et un maxi-45 tours. Deux nouveaux disques du groupe font leur entrée aujourd’hui dans la collection. Dont Beetlebum.

Beetlebum
Blur
Food / Parlophone 1997

01 - Beetlebum
02 - All Your Life
03 - Woodpigeon Song
04 - A Spell (for Money)

mardi 14 janvier 2025

2086 - Shine Like Stars (Andrew Weatherall Remix)


Je ne sais pas trop où en France ça se vend bien les disques du Record Store Day. Chez Point Show, il y a un bac complet de disques invendus des Disquaire Day des deux ou trois dernières années. Ça ne s’écoule pas. Je me disais, bon, c’est Limoges, c’est pour ça… mais je ne pensais pas que ça pouvait arriver chez une enseigne aussi prestigieuse que parisienne comme Gibert. Ils en sont même réduit à casser les prix pour s’en débarrasser. Et voilà comment, il y a quelques jours, j’ai acheté à moitié prix le maxi 45 tours de Shine Like Stars (Andrew Weatherall Remix) de Primal Scream, remix de la chanson de clôture de Screamadelica. Il suffisait d’attendre 30 mois.

Shine Like Stars (Andrew Weatherall Remix)
Primal Scream
Sony Music 2022

A - Shine Like Stars (vocal mix)
B - Shine Like Stars (instrumental)

lundi 13 janvier 2025

2085 - Le Sarangi de Ram Narayan


Achat de ce dimanche aux Puces de la Cité, nouvelle localisation dans les jardins de l’Évêché. Et un nouveau venu dans ma collection de rééditions d’albums de musiques traditionnelles asiatiques (il en existe d’Inde, du Japon et de Corée) par le label Disques Espérance : Le Sarangi de Ram Narayan. Près de trois quarts d’heure d’improvisation (interrompue par le changement de face) sur une sorte vièle accompagnée de tablas. Hors du temps.

Le Sarangi de Ram Narayan
Pandit Ram Narayan
Disques Espérance 1976

A - Raga Puriya-Kalyan (Alap)
B - Raga Puriya-Kalyan (cont.) - Gap

dimanche 12 janvier 2025

2084 - Slide Away


Suite avec Slide Away.
La version acoustique de Make it til Monday aussi est présente sur la compilation No Come Down. Je ne crois pas que celle de Virtual World soit disponible sur un autre disque de (The) Verve.

Slide Away
(The) Verve
Hut / Virgin 1993 / 199?

01 - Slide Away
02 - Make it til Monday (acoustic version)
03 - Virtual World (acoustic version)

samedi 11 janvier 2025

2083 - The Hunters in the Snow


Tant qu’on en est aux pochettes de disques et aux tableaux, je ne vais pas nier que la principale voire l’unique raison pour laquelle j’avais emprunté The Hunters in the Snow de R W Hedges à la médiathèque de Versailles était la peinture de Brueghel en couverture. C’était probablement peu après avoir acheté le premier album des Fleet Foxes. Je ne connaissais pas encore Game… Voilà qui pourrait être un excellent objet de collection, les disques illustrés par une peinture de Brueghel. J’ai cherché sur Discogs, on trouve (entre autres) toute une série d’enregistrements de Dvořák, une compilation de Black Sabbath, un album de Sunn O))) qui répondent à la thématique.

Je n’ai acheté Hunters in the Snow que cette année, il y a deux mois environ, quelques 5 ou 6 ans après l’avoir découvert. Quelques difficultés initialement à le trouver en magasin ou même sur le net. Puis l’oubli au fin fond d’une liste longue comme le bras de disques à dénicher. Je n’avais plus aucune idée de ce à quoi ça ressemblait. J’ai trouvé ça nul à la première réécoute des 28 minutes que durent les 9 titres. Pourquoi avoir tant attendu pour finalement acheter ça ?
Étonné tout de même d’avoir pu aimer ce truc, j’ai réessayé immédiatement. C’était moins mauvais. Ce soir, j’ai trouvé ça très bon. Je l’ai relancé dès les dernières notes de The Town where no Birds Sing. Une pop à la Travis sans souci de vendre des cartons de disque - ou n’ayant jamais rencontré le producteur à même de faire vendre des cartons de disques - sans gros refrain vendu aux radios et sans la préciosité ridicule de certains morceaux de The Man Who.
Moins de facilités ? Est-ce si certain ? Certaines chansons m’en rappellent d’autres que je n’ai pas encore réussi à identifier mais que je sais connaître - si quelqu’un trouve à quoi me fait penser The Night Owl, il gagne un dessin gouâchié inédit. D’autres me semblent étrangement familières - commencerais-je à bien connaître l’album ? Ou les mélodies sont-elles si efficaces qu’elles se retiennent très facilement ?
Il n’est par contre pas impossible que je déteste le disque si je le réécoute demain. Travis d’ailleurs me fait le même effet.

The Hunters in the Snow
R W Hedges
Wonderfulsound 2018

01 - Out of the Rain
02 - The Night Owl
03 - Some Girl
04 - Signalman
05 - The Nights of Laughter
06 - Best Laid Plans
07 - Where We Came From
08 - Stones on the Shore
09 - The Town where no Birds Sing

vendredi 10 janvier 2025

2082 - Concerto pour Orchestre - Musique pour Cordes, Percussion et Célesta - Contrastes


On n’achète pas un CD pour sa couverture. Autant s’acheter un vinyle, l’image sera plus grande. Et si la pochette n’est que la reproduction d’un tableau, pourquoi s’encombrer d’un disque, mieux vaut se trouver une affiche, au mur, c’est plus pratique. En revanche, acheter un CD à cause de sa pochette n’a rien d’idiot. Car une pochette bien choisie promit être révélatrice de la musique gravée, encodée sur le disque.

Quand j’ai vu Malevitch en couverture du CD de la série Indispensables de Diapason (novembre 2024) consacré à Bartok, j’ai été ramené à l’exposition Vitebsk au Centre Pompidou qui m’a beaucoup influencé quand j’ai commencé à essayer de peindre. Et je me suis demandé quel genre de musique pourrait être une bonne interprétation de ce tableau.

Le Concerto pour Orchestre et la Musique pour Cordes, Percussion et Célesta, pour excellents qu’ils soient ne fonctionnent pas tout à fait, selon moi, avec l’œuvre picturale proposée en couverture. J’avais l’impression de m’être fait à moitié escroquer. À moitié seulement, les deux œuvres sont remarquables, je le répète. Puis vinrent les Contrastes (excellent titre) pour Violon, Clarinette et Piano. C’était ça. Exactement ça. C’était Malevitch mis en musique. Si l’on ajoute le charme vintage du son un peu rigide d’un enregistrement de 1940 et le fait que c’est ici Béla lui-même qui pianote, on obtient un de ces moments magiques où les arts se marient et se transcendent.

Concerto pour Orchestre - Musique pour Cordes, Percussion et Célesta - Contrastes
B. Bartok - R. Kubelik / Royal Philharmonic Orchestra / H. von Karajan / Berliner Philharmoniker / J. Szigeti / B. Goodman / B. Bartok
Diapason 2024

01-05 - Concerto pour Orchestre, Sz 116
06-09 - Musique pour Cordes, Percussion et Célesta, Sz 106
10-12 - Contrastes pour Violon, Clarinette et Piano, Sz 11

jeudi 9 janvier 2025

2081 - If I Could Only Remember my Name


J’aime les albums de CSNY (et CSN) - ceux que je possède… je ne connais pas les autres. J’aime également mes albums solo de Neil Young et ceux (plus ou moins solo) de Stephen Stills. J’aime mes albums des Byrds. Alors quand le hasard, il y a un mois et demi, m’a fait mettre la main sur un album solo de David Crosby dans un bac de Point Show dans lequel je ne sais plus ce que je cherchais (peut-être rien de précis), je n’ai pas hésité longtemps. Je n’ai pas hésité du tout.
Et ce qu’il y a de plus étonnant avec ce If I Could Only Remember my Name (édition des 50 ans, avec un CD bonus de chutes de studio), c’est qu’alors que je trouve les albums de CSNY un peu trop hétérogènes, que j’ai l’impression que les personnalités ont du mal à y fusionner en une seule entité, j’ai au contraire ici l’impression d’écouter un disque qui serait comme la quintessence de CSNY. En quelque sorte débarrassée des ajouts extérieurs. Comme si David Crosby avait été l’âme du super-groupe. Étrange idée. Stupide idée, certainement. Ou bien ?

If I Could Only Remember my Name
David Crosby
Atlantic / Rhino 2021

CD1
01 - Music is Love
02 - Cowboy Movie
03 - Tamalpais High (at about 3)
04 - Laughing
05 - What are their Names
06 - Traction in the Rain
07 - Song with no Words (Tree with no Leaves)
08 - Orleans
09 - I’d Swear there sas Somebody Here
10 - Kids and Dogs

CD2
01 - Riff 1
02 - Tamalpais High (at about 3)
03 - Kids and Dogs
04 - Games
05 - Laughing
06 - Song with no Words (Tree with no Leaves)
07 - The Wall Song
08 - Where will I Be ?
09 - Cowboy Movie (alternate version)
10 - Bach Mode (Pre-Critical Mass)
11 - Coast Road
12 - Dancer
13 - Fugue

mercredi 8 janvier 2025

2080 - Planet Nowhere


Le voilà donc le véritable premier disque acheté de 2025. Planet Nowhere. Et je suis très content que ce soit lui. Non que je sois devenu subitement fou de Razorlight mais parce que c’est un disque acheté pour Natacha. Et j’aime cette idée que le premier disque que j’ai acheté en 2025 ne soit pour moi mais pour elle.

En revanche, je m’en veux un peu d’avoir zappé la publication de cet album (25 octobre dernier) alors même que je savais que le groupe s’apprêtait à sortir une nouvelle galette. Elle aussi l’avait zappée, cette sortie. Ç’eut été un bon cadeau d’anniversaire. C’est d’ailleurs le 3 janvier dernier, la soirée déjà avancée, après le restaurant, alors que je lui passais le premier album du groupe comme ultime présent que nous nous sommes rappelés que Borrell et ses acolytes originels avaient de nouveau sévi. Commande FNAC.com (encore une commande, toujours pas de vrai disquaire). Le voilà deux jours plus tard.

Planet Nowhere
Razorlight
V2 Records 2024

01 - Zombie Love
02 - U can Call Me
03 - Taylor Swift = US Soft Propaganda
04 - Dirty Luck
05 - Scared of Nothing
06 - F.O.B.F.
07 - Empire Service
08 - Cyclops
09 - Cool People
10 - April Ends

mardi 7 janvier 2025

2079 - This is Hardcore / This is Glastonbury


Je m’étonnai que Natacha n’a jamais vu Pulp en concert et n’a pas tellement envie de les voir live alors qu’ils tournent pas mal depuis deux ans environ et pour encore un ou deux ans si les projets d’album se concrétisent. Je sais pas, ça doit être bizarre Pulp en live, non ? Bizzarre (j’écris et prononce bizzarre avec deux z, Natacha, elle, l’écrit et le prononce normalement, avec un unique z), comment ça bizzarre ? Je sais pas, ça me dit trop rien, c’est tout…

Alors pour qu’on se fasse une idée, pour que l’on décide si Pulp est bizzarre (ou bizarre) ou non en concert, j’ai commandé il y a quelques moisemaines l’édition de This is Hardcore bonussée d’un second CD enregistré au festival de Glastonbury édition 1998. On avait déjà, en face B de single un ou deux titres mais pas suffisamment pour se faire une idée nette. Cette fois, on en saurait un peu plus. Verdict après écoute : rien que de très normal - sans que ce soit un défaut. Les 7 chansons, majoritairement extraites de This is Hardcore passent sans encombre le cap de la scène. Pas de grande déception à craindre.

La seule déception vis-à-vis de ce disque est (en partie) due à mon manque d’attention. J’ai commandé l’édition européenne de This is Hardcore / This is Glastonbury. Les Japonais, toujours mieux fournis, ont eux eu droit en plus au triptyque This is Hardcore / Glory Days / Common People joué en rappel… Ceci dit, même avec ces trois titres supplémentaires, le compte n’y est toujours pas : si j’en crois PulpWiki - c’est un site internet qui existe réellement - 14 titres furent joués par le groupe à Glastonbury en 98. Et les 7 titres présents sur le CD bonus n’ont même pas été joués dans l’ordre du disque. C’est en fait en matière d’album live que Pulp est vraiment bizzarre…

This is Hardcore / This is Glastonbury
Pulp
Island Records 1998

CD1
01 - The Fear
02 - Dishes
03 - Party Hard
04 - Help the Aged
05 - This is Hardcore
06 - TV Movie
07 - A Little Soul
08 - I’m a Man
09 - Seductive Barry
10 - Sylvia
11 - Glory Days
12 - The Day after the Revolution

CD2
01 - The Fear
02 - Live Bed Show
03 - TV Movie
04 - A Little Soul
05 - Party Hard
06 - Help the Aged
07 - Seductive Barry

lundi 6 janvier 2025

2078 - I Just Started Hating Some People Today


1er janvier - 13h04. J’ai noté l’heure. Celle où j’ai eu ma première envie de meurtre cette année. Nous étions en retour de promenade apéritive du côté de la cathédrale. Deux jeunes branleurs qui s’appellent, s’interpellent, se répondent à 30 mètres l’un de l’autre. L’un des deux, juste derrière nous, à deux trois pas. Et qui, fatalement, hurlent, braillent. Sans égard, sans préoccupation pour les rares passants alentour. Comme si nous n’existions pas ou n’avions aucune importance.

J’ai acheté le 45 tours de I Just Started Hating Some People Today chez Undersounds fin septembre. Enregistré par Beck chez et avec Jack White, ça ressemblait à une dream-team. Le résultat est un peu trop country pour combler mes insondables attentes. Il faut cependant parfois savoir ne pas bouder son plaisir, le texte est si jouissif.

I Just Started Hating Some People Today
Beck
Third Man Records 2012

A - I Just Started Hating some People Today
B - Blue Randy

dimanche 5 janvier 2025

2077 - Godspeed


Arrivé aujourd’hui dans la boîte aux lettres, Godspeed, quatrième album de Glasvegas. Le premier disque à rejoindre la collection en 2025.
J’aurais préféré, pour commencer l’année, un disque acheté en vrai. Chez un disquaire ou aux Puces. Commander des disques sur le net, je l’ai déjà dit, c’est pratique, c’est bien… mais ça manque de charme - quel que soit le disque. Alors qu’un disque sorti d’un bac, mieux, un disque inattendu, une surprise dénichée au hasard d’une recherche sans but, voilà le vrai plaisir de la discophilie, discomanie, discopathie…
Avec un peu de mauvaise foi, je peux aussi arguer que Godspeed - que je n’écouterai que ce dimanche - je l’avais commandé en 2024 (en même temps que Pau et Art) et, par conséquent, que le premier vrai disque de 2025 est à venir.

Godspeed
Glasvegas
Go Wow 2021

01 - Parked Car (Exterior)
02 - Dive
03 - Dying to Live
04 - Shake the Cage (für Theo)
05 - Keep me a Space
06 - Parked Car (Interior)
07 - Cupid’s Dark Disco
08 - My Body is a Glasshouse (a Thousand Stones Ago)
09 - In my Mirror
10 - Stay Lit
11 - Godspeed

samedi 4 janvier 2025

2076 - Ticket to Immortality


Zut, j’ai déjà dit à l’occasion du billet sur l’édition CD du même single que la pochette de Ticket to Immortality de The Dears faisait très Leftovers. Non, nous n’avons pas revu la série depuis.
La face B du vinyle très probablement acheté lors de mon séjour à Francfort (printemps-été 2006), The Highest, trop ouvertement triste pour être honnête, ne rend pas justice au talent dont Murray Lightburn faisait montre sur les albums de The Dears il y a 20 ans.

Ticket to Immortality
The Dears
Bella Union 2006

A - Ticket to Immortality (radio edit)
B - The Highest

vendredi 3 janvier 2025

2075 - 2 Concertos pour Trompette - Concerto pour Violoncelle


Quand le téléphone dans la voiture ne se connecte pas à l’ordinateur de bord et que je n’ai donc pas accès à ma propre bibliothèque musicale, je me contente de la radio. Pas de FIP en Limousin, je mets France Culture. Ou France Musique. C’est parfois horriblement chiant, il faut le dire. Culture comme Musique. Parfois passionnant, Musique comme Culture.
Le 27 septembre dernier, le matin, le programme sur Musique fut plutôt excellent. Notamment avec le troisième mouvement du Concerto n°2 pour Trompette d’André Jolivet que je découvrais - l’œuvre, pas le compositeur que j’aime et admire un peu plus à chaque nouvel opus que je lui connais - à cette occasion. Et qui me parut devint aussitôt indispensable. Le choix de l’interprétation ne fut pas trop difficile : il n’y avait que deux références sur Rakuten. L’une cinq fois plus chère que l’autre. Je m’achèterai l’autre version plus tard.

2 Concertos pour Trompette - Concerto pour Violoncelle
A. Jolivet - M. André / A. Navarra / Orchestre de l’Association des Concerts Lamoureux
Erato 1964 / ????

A1-A3 - Concerto n°2 pour Trompette
A4 - Concertino pour Trompette, Orchestre à Cordes et Piano
B1-B3 - Concerto pour Violoncelle et Orchestre

jeudi 2 janvier 2025

2074 - Green


Mon vinyle de Green de R.E.M. acheté d’occase chez Undersounds saute un sillon sur Orange Crush. J’ai heureusement la chanson sur d’autres disques.

Les morceaux de la face B sont numérotés de 7 à 11 et non de 1 à 5 comme on le fait habituellement. Le dernier morceau n’a pas de titre : sur l’étiquette au centre du disque, l’espace est laissé blanc à côté du numéro 11.

Je viens de voir le clip de Pop Song 89. Ça fait flipper.

Green
R.E.M.
Warner Bros. 1988

A1 - Pop Song 89
A2 - Get Up
A3 - You are Everything
A4 - Stand
A5 - World Leader Pretend
A6 - The Wrong Child
B7 - Orange Crush
B8 - Turn You Inside Out
B9 - Hairshirt
B10 - I Remember California
B11 - (sans titre)

mercredi 1 janvier 2025

2073 - A Design for Life


Ce n’était certes pas l’édition de A Design for Life que je souhaitais… mais ce n’était pas non plus exactement la même que possédais. J’avais une édition 4 titres. Et celle que j’ai reçue ne contient que 2 des 4 titres. Je parle des singles des Manic Street Preachers que j’ai reçus en même temps que You Stole the Sun from my Heart. J’ai refilé - enfin, je vais le faire - le She is Suffering au frérot. Et ce A Design for Life, tant pis, je vais le garder, faire une réclamation et me faire rembourser, c’est trop chiant.

A Design for Life
Manic Street Preachers
Sony Music 1996

01 - A Design for Life
02 - Mr Carbohydrate