lundi 31 mai 2021

0762 - Sleeping Satellite


Il y avait un CD 2 titres que je tenais particulièrement à récupérer chez mes parents. Tonton David, oui... mais pas seulement. Celui de Sleeping Satellite de Tasmin Archer aussi.

J’avais entendu la chanson à la radio il y a quelques mois. Quoique c’est impossible... puisque nous n’écoutons absolument plus la radio. Peut-être était-ce le clip, à la télévision... il m’arrive de m’égarer du côté de RFM-TV, les soirs où je n’ai vraiment pas envie d’aller me coucher. Je gardais un plutôt bon souvenir - mais très très vague - de la chanson... et cette redécouverte avait en quelque sorte confirmé ce bon souvenir. Et m’avait donné envie de réécouter encore le morceau.

J’ai légèrement déchanté en posant le disque sur la platine. Sans l’effet de surprise de tomber par hasard sur une chanson un peu oubliée, Sleeping Satellite sonne comme ce qu’il est : un morceau pop-rock calibré pour la FM, bien foutu mais sans aspérité aucune.
Le genre de chanson qui suscite un peu de nostalgie mais dont les vibrations ne débordent pas de son année de sortie.

Sleeping Satellite
Tasmin Archer
EMI 1992

01 - Sleeping Satellite
02 - Sleeping Satellite (acoustic version)

dimanche 30 mai 2021

0761 - More Dirty Dancing


... pour retrouver les meilleures chansons du film, entre autres celles d’Otis, des Shirelles ou le Do You Love Me des Contours (pas celui de Nick, hein, pas assez dansant - et pas sorti en 1987), il faut plutôt se pencher sur More Dirty Dancing, deuxième compilation des morceaux entendus dans le film.

More Dirty Dancing
RCA 1988

01 - (I’ve Had) The Time of my Life (instrumental) (The John Morris Orchestra)
02 - Big Girls don’t Cry (Frankie Valli & The Four Seasons)
03 - Merengue (Michael Lloyd & Le Disc)
04 - Some Kind of Wonderful (The Drifters)
05 - Johnny’s Mambo (Michael Lloyd & Le Disc)
06 - Do You Love Me (The Contours)
07 - Love Man (Otis Redding)
08 - Wipeout (The Surfaris)
09 - These Arms of Mine (Otis Redding)
10 - De Todo Un Poco (Michael Lloyd & Le Disc)
11 - Cry to Me (Solomon Burke)
12 - Trot the Fox (Michael Lloyd & Le Disc)
13 - Will you Love me Tomorrow (The Shirelles)
14 - Kellerman’s Anthem (The Emile Bergstein Chorale)
15 - (I’ve Had) The Time of my Life (instrumental) (The John Morris Orchestra)

samedi 29 mai 2021

0760 - Dirty Dancing


Hier jeudi (avant-hier donc), Natacha et moi fêtions nos 5000 jours. Enfin, je crois... il n’est pas impossible qu’une petite erreur se soit glissée dans le calcul... les chiffres c’est pas trop mon truc.
Le calcul ayant abouti à ce résultat somme toute pas négligeable a été effectué aux alentours de 20h45, nous n’avions rien sous la main pour fêter l’événement... et je n’avais pas de cadeau à offrir à ma déesse pour la récompenser de m’avoir supporté si longtemps. Du coup, comme cadeau improvisé, je l’ai laissé choisir Dirty Dancing comme film pour la soirée. Ça doit faire vingt ans que je l’ai pas vu... a-t-elle affirmé... sauf que je me suis aperçu bien vite que je le connaissais déjà ce film... et comme, c’est forcément avec Natacha que je l’ai vu la première fois, ça ne peut faire que moins de 5000 jours - et donc bien moins de vingt ans (je dirais même que ça fait moins de dix ans).

Soyons honnête, c’est pas terrible comme film... mais c’est loin d’être irregardable. Si j’étais penché sur la tablette (puis sur l’ordi) pendant toute l’heure et demie du film, c’est parce Blogger buguait et que j’avais donc des difficultés à écrire mon article sur Gish...
Reconnaissons aussi que la sélection des titres sur lesquels Bébé et Patou dansent lascivement (c’est le titre québécois, Danse Lascive) est plutôt alléchante... même si les titres ici compilés sont, les Ronettes mis à part, loin d’être les meilleurs...

Dirty Dancing
RCA 1987

01 - (I’ve Had) The Time of my Life (Bill Medley & Jennifer Warnes)
02 - Be my Baby (The Ronettes)
03 - She’s like the Wind (Patrick Swayze)
04 - Hungry Eyes (Eric Carmen)
05 - Stay (Maurice Williams & The Zodiacs)
06 - Yes (Mercy Clayton)
07 - You don’t Own Me (The Blow Monkeys)
08 - Hey Baby (Bruce Channel)
09 - Overload (Zappacosta)
10 - Love is Strange (Mickey & Sylvia)
11 - Where are you Tonight ? (Tom Johnston)
12 - In the Still of the Night (The Five Satins)

vendredi 28 mai 2021

0759 - Gish


28 mai 1991. Gish, premier album des Smashing Pumpkins a trente ans aujourd’hui. Ma réédition vinyle est un peu moins vieille que ça. Je l’ai achetée il y a douze ou quinze ans chez un disquaire d’Heidelberg qui ressemblait, les deux ou trois fois que je l’ai visité, à la caverne d’Ali Baba.

J’ai découvert Gish après ses successeurs Siamese Dream, Mellon Collie et Adore - Machina n’était pas encore sorti. Ça n’a pas été le coup de foudre immédiat (c’est une litote). Trop sombre, trop triste. Sans énorme single.
C’est peut-être aujourd’hui mon album préféré des Citrouilles (Adore mis à part, il va de soi). Car toute la (future) carrière est en germe dans Gish, les éclats métalliques (Bury Me) comme les effondrements new-wave (Rhinoceros), les hits indépendants (I am One en fut un mini) comme les introspections dans la psyché tourmentée (Window Paine) et les questionnements métaphysiques de Billy (Siva - orthographe anglophone de Çiva). Le tout sans effet de manche ni concession. En totale honnêteté - disons avec autant d'honnêteté que Billy, gars plutôt roublard voire manipulateur, en est capable. Un album grunge sans l'être (plus le temps passe plus je trouve Gish supérieur à Nevermind, sorti la même année) et tellement plus que simplement grunge
Et, en plus, on y entend D'Arcy, bassiste du groupe, chanter pour la première et dernière fois de la discographie du groupe (Daydream). Que demander de plus ?

Gish
The Smashing Pumpkins
Caroline Records 1991

A1 - I am One
A2 - Siva
A3 - Rhinoceros 
A4 - Bury Me
A5 - Crush
B1 - Suffer
B2 - Snail
B3 - Tristessa
B4 - Window Paine
B5 - Daydream / I’m Going Crazy

jeudi 27 mai 2021

0758 - Le Chat


Souris est très chiante. Elle l’a toujours été. Elle se surpasse en ce moment.
Souris c’est mon chat. C’est une fille. Une femelle. Je n’aime pas dire chatte. Pas pour désigner la femelle du chat. Je n’aime pas le mot femelle non plus d’ailleurs.
Bref, elle est chiante. Elle nous gueule dessus. Qu’elle ait envie de chier, de bouffer ou de se faire câliner - elle a tendance à confondre les trois - elle fait résonner sa voix affreuse. Et nous tape, me tape sur les nerfs...

Le Chat, chanson qui a révélé le groupe Pow Wow, et dont j’ai récupéré le CD 2 Titres à Strasbourg lors du week-end de l’Ascension (là aussi le carton a été découpé), est donc une double escroquerie.
Tout d’abord, Le Chat ferait passer ces sales bêtes pour des compagnons pépères, faciles à vivre tant qu’on ne leur préfère pas « les canines d’un chien en laisse »... Tu parles, ouais, les chats, c’est des monstres psychopathes qui ne cherchent qu’à nous envoyer à l’asile...

Ensuite, Pow Wow était un groupe strictement vocal, travaillant énormément les harmonies. Pourtant, imaginer un ensemble de chats a capella a de quoi donner des sueurs froides et des envies de se percer les tympans.

Le Chat
Pow Wow
Remark Records 1992

01 - Le Chat
02 - Run On (God’s Gonna Cut You Down)

mercredi 26 mai 2021

0757 - Little by Little / She is Love


Cillian Murphy a 45 ans aujourd’hui, 25 mai. Qui ça ? Peu importe...

Et quel rapport avec le DVD-single Little by Little / She is Love d’Oasis ? Aucun, rassurez-vous... mais je n’ai pas envie de m’étendre sur un disque qui est une double face A mais ne propose que deux versions de la plus mauvaise chanson des deux chansons, Little by Little, et aucune de la seconde, She is Love - pas une chanson merveilleuse non plus... - alors je meuble.

Little by Little / She is Love
Oasis
Helter Skelter 2002

01 - Little by Little
02 - Little by Little (demo)
03 - 10 Minutes of Noise and Confusion Pt. 3 (Finsbury Park, London July 2002)

mardi 25 mai 2021

0756 - Live at the Gaslight 1962


Bob Dylan fêtait aujourd’hui, 24 mai, ses 80 ans... et plus de 60 ans de carrière. Parmi les plus anciens témoignages discographiques de cette carrière dans ma discothèque, son premier album, homonyme, et un enregistrement en concert Live at the Gaslight 1962 - une réédition achetée chez Gibert d’un album à l’origine publié par... Starbucks - oui, Dylan est un vendu.

Deux chansons de la setlist seulement ont marqué les mémoires, A Hard Rain’s a-Gonna Fall et Don’t Think it’s All Right qu’on retrouve en versions studio sur The Freewheelin’ Bob Dylan. Pour le reste, ce sont des morceaux folk et blues que Dylan lui-même a dû oublier depuis le temps - c’est un des avantages de l’âge, ça permet d’effacer les tâtonnements des débuts. Pas vraiment un concert mémorable. À réserver aux fanatiques - Bob en compte de nombreux, je n’en suis pas vraiment.

Live at the Gaslight 1962
Bob Dylan
Columbia 2005

01 - A Hard Rain’s a-Gonna Fall
02 - Rocks and Gravel
03 - Don’t Think Twice it’s all Right
04 - The Cuckoo
05 - Moonshiner
06 - Handsome Molly
07 - Cocaine
08 - John Brown
09 - Barbara Allen
10 - West Texas

lundi 24 mai 2021

0755 - Une Rentrée 2004 - Vol. 2


Les compilations (je devrais plutôt parler de sampler pour le cas présent) ont aussi leur utilité (en dehors de celle de me remplir facilement quelques billets). Ainsi, lorsque Natacha, après deux cocktails maison et une bière, eut une étrangissime envie d’écouter The Killers, je n’eus qu’à sortir ce Une Rentrée 2004 - Vol. 2 qui accompagnait un numéro du magazine des Inrocks de septembre 2004, pour lui passer un Mr. Brightside aussi mauvais que dans mes souvenirs.
Le passage sur la platine de cette compilation fut aussi l’occasion d’un nouveau (vif ?) débat sur Razorlight... qui se prolongea le lendemain matin, Natacha insistant pour me passer des extraits de Up all Night - désolée, ma chérie, je ne suis toujours pas convaincu... mais je t’aime.
Il faudra que je réécoute quelques morceaux de cette compilation, celui d’Elliott Smith par exemple, qui n’est ni sur Figure 8 ni sur XO, celui de R.E.M. dont je ne me rappelle qu’à moitié ou le Brian Wilson... je n’irai pas jusqu’à m’infliger le Manu Chao - je ne suis pas maso.

Une Rentrée 2004 - Vol. 2
Les Inrockuptibles 2004

01 - Bucket (Kings of Leon)
02 - Twilight (Elliott Smith)
03 - Leaving New-York (R.E.M.)
04 - One for You (The Knife)
05 - Free (Estelle)
06 - After Dark (Le Tigre)
07 - Winter Killing (Stina Nordenstam)
08 - Rock’n’roll Lies (Razorlight)
09 - Mr. Brightside (The Killers)
10 - Happy 13 (Flotation Toy Warning)
11 - Shipwreckers (James Yorkston and the Athletes)
12 - Wonderful (Brian Wilson)
13 - Two Rocks and a Cup of Water (Massive Attack)
14 - Petite Blonde du Bd Brune (Manu Chao)
15 - There will be a Light (making-of) (Ben Harper)

dimanche 23 mai 2021

0754 - Seasons of Your Day


Hope Sandoval pourrait chanter l’annuaire téléphonique - est-ce que ça existe encore, les annuaires ? - que ce serait un ravissement. Non pas que Hope Sandoval soit une grande chanteuse, peut-être même pas une bonne chanteuse, sa technique semble rudimentaire, peu impressionnante, Hope Sandoval ne se permet ni vocalises ni pirouettes, son phrasé est assez plat, presque monotone, mais Hope Sandoval a une voix extraordinaire. Chaude, douce, réconfortante. Et, pour le grand bonheur de tous et le mien en particulier, elle a trouvé mieux à chanter que l’annuaire.
Elle a chanté avec la même réussite pour tous ceux qui cherchaient une voix pour leurs morceaux, Chemical Brothers, Death in Vegas entre autres. mais c’est au sein de Mazzy Star, le duo (formé à l’aube des années 90 avec David Roback) qui l’a révélée, que la beauté unique de sa voix s’exprime le mieux.
J’ai reçu il y a quelques jours le dernier album du groupe, Season of your Day. Aucune surprise à attendre, les quatre albums de Mazzy Star sont très semblables, creusent le même sillon. La guitare de David Roback est reconnaissable entre tous, le tempo cotonneux ne s’emballe jamais, les compositions semblent familières dès la première écoute (je n’ai pas encore réussi à mettre un titre sur la chanson que me rappelle In the Kingdom) mais Mazzy Star, curieusement, ne donne jamais l’impression de se répéter. L’émotion ressentie à la première écoute de Fade Into You (comme beaucoup, c’est à travers leur (demi-)-tube que j’ai entendu parler du groupe) est intacte.

Le décès de David Roback nous prive de l’attente d’un cinquième album... je vais désormais me pencher sur les Warm Inventions, l’autre groupe de Hope Sandoval, formé avec Colm O’Coisoig, batteur de My Bloody Valentine.

Season of Your Day
Mazzy Star
Rhymes of an Hour Records 2013

01 - In the Kingdom
02 - California
03 - I’ve Gotta Stop
04 - Does Someone Have your Baby Now ?
05 - Common Burn
06 - Seasons of Your Day
07 - Lay Myself Down
08 - Sparrow
09 - Spoon
10 - Lying Down

samedi 22 mai 2021

0753 - K 2.0


Enfin, j’ai reçu mon K 2.0 japonais. Enfin, car je l’ai commandé il y a trois mois à peu près. Complications diverses avec le vendeur. D’ailleurs je voulais l’édition digipack, j’ai eu l’édition boîtier cristal... mais je n’ai pas insisté... je suis déjà content d’avoir reçu quelque chose.

C’est notre troisième édition de K 2.0. Oui, troisième. Pourquoi en acheter une troisième ? Pour le Obi ? Oui, avouons-le... mais pas que. Sur cette édition CD, on retrouve Love B (with U), la version originale (que nous n’avions qu’en vinyle) de Let Love Be (With U)... Natacha préfère celle-ci. Peut-être parce qu’elle y est plus habituée, admet-elle. Je n’ai pas encore fait de choix définitif entre les deux versions... d’une chanson que je n’aime pas vraiment. Bien moins en tout cas que les formidables Infinite Sun, Oh Mary, High Noon ou Mountain Lifter.
Et il y a surtout un titre inédit, une des rares chansons de Kula Shaker que nous ne connaissions pas encore : Dreams of Rock & Roll. Nous ne l’avons écoutée qu’une seule fois pour l’instant... mais nous avons eu la même réaction : Weezer... et ce n’est pas un compliment, loin de là... pas de quoi nous faire regretter 2 Styx mais pas non plus de quoi nous la faire oublier.

K 2.0
Kula Shaker
Strangefolk 2016

01 - Infinite Sun
02 - Holy Flame
03 - Death of Democracy
04 - Love B (with U)
05 - Here Come my Demons
06 - 33 Crows
07 - Oh Mary
08 - High Noon
09 - Hari Bol (The Sweetest Sweet)
10 - Get Right Get Ready
11 - Mountain Lifter
12 - Dreams of Rock & Roll

vendredi 21 mai 2021

0752 - Lyla


Lyla a aujourd’hui 16 ans... et 5 jours. J’ai raté l’anniversaire. C’est dire si ce single est un bon souvenir.

La chanson n’était pas terrible, loin de là, lors de sa parution. Et elle n’a pas particulièrement bien vieilli. Ni mal vieilli d’ailleurs. Ni chaud ni froid. Je me contente, en y pensant, de hausser les épaules et de lever les yeux au ciel. Presque indifférent.

Je ne sais plus où j’ai récupéré ce CD promotionnel qui propose les versions radio et album. Peu importe où après tout.

Lyla
Oasis
Big Brother 2005

01 - Lyla (radio edit)
02 - Lyla (album version)

jeudi 20 mai 2021

0751 - Des Visages Des Figures


Des Visages Des Figures, titre de mon dernier post (en date) sur Archives (des crayonnés de masques américains vus au Musée du Quai Branly et dans les pages de Géo) est aussi le titre du dernier album (a priori à jamais) de Noir Désir. À moins que ce ne soit le contraire.

On essaiera au cours de ce billet de ne pas évoquer Marie Trintignant - oups, c’est fait - même si j’ai acheté ce disque après l’événement de Vilnius.
On ne dira pas non plus - nouvelle prétérition - que Des Visages Des Figures est sorti le 11 septembre 2001 - déjà, à l’époque, on évoquait le monde d’après, non ? - et que le titre Le Grand Incendie semble étrangement prémonitoire, encore aujourd’hui.

Que dire alors ? Que l’album fut porté par deux singles, Le Vent nous Portera (dans un registre plus pop que les titres passés de Noir Désir) qui fit un énorme carton il y a 20 ans auquel je préfère largement À l’Envers à l’Endroit, plus engagé. Que les textes sont, comme souvent sous la plume de Cantat, de qualité mais que les expérimentations musicales sont sur cet album un peu plus limite : L’Europe par exemple, en duo avec l’allumée Brigitte Fontaine, n’est pas vraiment une totale réussite - ceci est un euphémisme.
Des Visages Des Figures, en fait, ressemble fortement à un album de transition, à un album qui ouvrirait une nouvelle voie, moins rageuse et criarde, pour le groupe. De suite, cependant, il n’eut point, pour les raisons que l’on sait... on a dit qu’on n’en parlait pas.

Des Visages Des Figures
Noir Désir
Barclay 2001

01 - L’Enfant Roi
02 - Le Grand Incendie
03 - Le Vent nous Portera
04 - Des Armes
05 - L’Appartement
06 - Des Visages Des Figures
07 - Son Style 1
08 - Son Style 2
09 - À l’Envers à l’Endroit
10 - Lost
11 - Bouquet de Nerfs
12 - L’Europe

mercredi 19 mai 2021

0750 - The Very Best Of The Stone Roses


Numéro 750. 750, c’est tout de même les trois quarts de mille, ce n’est pas rien. Alors, on va mettre les petits plats dans les grands avec un disque génial, fabuleux : The Very Best Of The Stone Roses. Une merveille de bout en bout. Un concentré de l’immense talent du groupe qui a donné envie à Liam Gallagher de chanter.
En fait, non. Enfin, si, Liam a découvert sa vocation de rock star lors d’un concert des Stone Roses - son jeu de scène doit d’ailleurs beaucoup à Ian Brown, chanteur du groupe - ça, c’est vrai. Pour le reste, j’étais plus ironique... je n’ai jamais compris l’intérêt des Stone Roses. J’ai essayé plusieurs fois, je me suis forcé, on (des fans d’Oasis essentiellement) m’en disait tellement de bien... désolé, ça me gave, les Stone Roses. Chanter I Wanna be Adored est à double tranchant, on ne peut qu’adorer (justement) ou détester. Je fais partie de la seconde catégorie. Quant à chanter I am the Resurrection et se prendre littéralement pour un dieu, il y a un truc que je pige pas... et qu’on ne vienne pas me saouler avec She Bangs the Drums, Made of Stone ou quoi que ce soit, non, je n’aime pas non plus... lourd, prétentieux, chiant.
Y a-t-il une chose que je sauve sur cette compilation pour laquelle la sélection des titres n’a pas dû être bien difficile (les Stone Roses n’ont sorti que deux albums...) ? Allez, la couverture façon Jackson Pollock est sympa.

The Very Best Of The Stone Roses
The Stone Roses
Silvertone 2002

01 - I Wanna be Adored
02 - She Bangs the Drums
03 - Ten Storey Love Song
04 - Waterfall
05 - Made of Stone
06 - Love Spreads
07 - What the World is Waiting For
08 - Sully Cinnamon
09 - Fools Gold
10 - Begging You
11 - Elephant Stone
12 - Breaking Into Heaven
13 - One Love
14 - This is the One
15 - I am the Resurrection

mardi 18 mai 2021

0749 - There and Then


Journée de lundi improductive au possible. Épuisé. Sur les rotules.
Pas de compilation (quoique, un peu quand même) néanmoins aujourd’hui... mais une VHS, regroupant différents enregistrements concert de la tournée 95-96 d’Oasis, There and Then... VHS que nous possédons en double... on en parlera donc plus tard... si je parviens à me reposer.

There and Then
Oasis
SMV Enterprises 1996

01 - Swamp Song
02 - Acquiesce
03 - Supersonic
04 - Hello
05 - Some Might Say
06 - Roll with It
07 - Morning Glory
08 - Round are Way
09 - Cigarettes and Alcohol
10 - Champagne Supernova
11 - Cast no Shadow
12 - Wonderwall
13 - The Masterplan
14 - Don’t Look Back in Anger
15 - Live Forever 
16 - I am the Walrus
17 - Cum on Feel the Noize

lundi 17 mai 2021

0748 - Come with Me


Dans la boîte aux lettres au retour de Strasbourg, le single Come with Me de Puff Daddy et Jimmy Page, commandé il y a quelques jours, pour le fun. Come with Me, extrait de la bande originale du film Godzilla, c’est le riff de Kashmir de Led Zeppelin (assuré par Jimmy Page lui-même) orphelin de la voix féline de Robert Plant, laquelle est remplacée par le rap de Puff Daddy. C’est résolument divertissant - mais pas aussi drôle que ma propre version chantée de Kashmir - ça rentre dans la tête sans en sortir... mais ce n’était peut-être pas la peine d’en mettre quatre versions pas si différentes les unes des autres sur un même disque, si ?

Ça fera un nouveau titre à ajouter à la playlist que Natacha utilise pour aller courir.

Come with Me
Puff Daddy featuring Jimmy Page
Epic 1998

01 - Come with Me (radio version)
02 - Come with Me (Morello mix)
03 - Come with Me (radio album version)
04 - Come with Me (live version)

dimanche 16 mai 2021

0747 - Mes Yeux dans ton Regard


Strasbourg, toujours. J’ai retrouvé mon édition K7 de Definitely Maybe. Contrairement à ce que je pensais, le cellophane a été ouvert. Je suis à peu près sûr en revanche que la bande n’a jamais été lue. La K7 pourrait être vierge que je ne le saurais pas.

Juste à côté de Definitely Maybe, la K7 2 titres de Mes Yeux dans ton Regard de Nilda Fernandez, mort il y a deux ans presque jour pour jour. Quand on y pense... une K7 2 Titres... un titre par face... bref... Il manque d’ailleurs la moitié de l’étui cartonné dans lesquels les K7 2 Titres étaient vendues. Découpé pour pouvoir s’insérer dans un boîtier plastique.
Non, je n’ai pas de lecteur K7. Pas plus que je n’ai de lecteur de VHS. Ce n’est pas très grave... j’ai réécouté la chanson sur YouTube il y a quelques jours... les arrangements m’ont paru très datés... très difficiles à apprécier, près de 30 ans après.

Mes Yeux dans ton Regard 
Nilda Fernandez
EMI 1992

A - Mes Yeux dans ton Regard
B - Luisita

samedi 15 mai 2021

0746 - Joy


On continue notre thématique des disques pourris lâchement abandonnés à Strasbourg avec l’inénarrable Joy de François Feldman. Non, tu vas pas ramener ça aussi à la maison... Natacha me fait les gros yeux. T’inquiète, j’ai pas dit qu’on allait l’écouter non plus... Natacha lève les yeux au ciel.

Joy c’était la chanson vaguement pop dédiée à sa fille par un François Feldman qui à l’époque se rêvait en précurseur et maître d’une dance à la française. Il a surtout réussi le côté à la française du projet...

Précision technique ultra-importante : la pochette cartonnée du single a été découpée il y a près de trente ans pour la faire rentrer dans un boîtier de CD traditionnel. Zut, ça fait perdre toute sa valeur au disque...

Joy
François Feldman
Big Bang 1991

01 - Joy
02 - Belle Indienne

vendredi 14 mai 2021

0745 - Delabel Rap Hostile


Récupérée également chez mes parents, cette compilation de rap - déjà évoquée sur ce blog il y a fort fort longtemps - intitulée Delabel Rap Hostile (tout un programme...) et que je ne prendrai pas la peine d’écouter avant d’affirmer que je n’ai pas envie de la réécouter...

Juste une compilation qui me servira à remplir un billet rapide le jour où je n’aurai ni temps devant moi ni idée en tête... oups ! joker grillé...

Delabel Rap Hostile
Hostile Records 1998

01 - Demo (Alliance Ethnik feat. Vinia Mojica)
02 - Trône (Sté Strausz’)
03 - Dans ma Ruche (extrait) (Liaisons Dangereuses)
04 - Raggasonic Crew (remix) (Raggasonic feat. Starkey Banton)
05 - Pass Pass (Janik)

jeudi 13 mai 2021

0744 - Happy Nation


Nous sommes pour le week-end à Strasbourg. J’en profite pour récupérer quelques vieux disques abandonnés il y a déjà des années chez mes parents. Notamment des CD 2 titres. Dont Happy Nation d’Ace of Base.

Abba voulait faire du Phil Spector, ils ont abouti à du disco haut de gamme, particulièrement bien écrit avec des chœurs soignés. Ace of Base voulait faire du Abba. Il n’en a résulté que la dance, démodée en moins de trois ans. Happy Nation est aujourd’hui inécoutable. En édition radio comme en version album.

J’ai même eu l’album du même nom. Je l’ai revendu pour m’acheter The Great Escape. Je crois que même Natacha cautionne.

Happy Nation
Ace of Base
Metronome Musik 1993

01 - Happy Nation (radio edit)
02 - Happy Nation (album version)

mercredi 12 mai 2021

0743 - Animal


Je ne pouvais laisser passer 180 numéros - presque six mois - sans faire de nouveau un peu de retape pour Duels, mon groupe préféré parmi ceux que je suis seul (ou presque, j’exagère un peu) à connaître.

Ceci dit, n’ai-je pas déjà tout dit, il y a près de 180 numéros sur Animal, loin d’être la meilleure chanson du premier album du groupe mais probablement leur meilleur single, leur morceau avec le plus gros potentiel commercial ?

Animal
Duels
V2 2006

A - Animal
B - Idle Pursuits

mardi 11 mai 2021

0742 - Engelberg


Au début, quand j’ai choisi 8 heures du matin comme heure de publication de mes billets sur Disco MLM, c’était pour que Natacha ait quelque chose à lire au petit déjeuner. Elle se levait à l’époque (c’était le monde d’avant) vers 7h45-50, à l’heure où je partais au bahut. C’était une manière de lui tenir compagnie devant sa tasse de café. Les temps ont changé, le coronavitruc est passé par là, nos rituels matinaux en ont été bouleversés...
Mais cette semaine, Natacha a pris quelques jours de congés. Et elle s’est levée après mon départ pour les cours en présentiel (il est moche ce néologisme blanquéro-macroniste, non ?). Elle a donc lu le billet d’hier pendant son petit déjeuner. Et a pleuré. Ce n’était pas mon intention. J’espérais la faire sourire ou rire avec un souvenir joyeux. Je n’aime pas ça, la faire pleurer. Elle est celle que je ne veux jamais faire pleurer. Car je n’ai pas d’ami comme [elle]. Non, non, non, non pas d’autre ami comme [elle]. Car oui, Natacha est aussi ma meilleure amie, c’est comme ça. Elle pourrait aussi être comme une sœur (et une mère et une fille) si ce n’était pas un peu incestueux.
En tout cas, ce matin, je lui souhaite de Déjeuner en Paix. Je garderai [donc] pour moi ce que m’inspire le monde... mais je ne lui ferai pas de bébé pour Noël - de toutes façons, niveau timing, ce serait un peu tard.

On l’aura compris, d’Engelberg, album en quatre langues de Stephan Eicher, ce sont surtout les quatres titres en français (tous signés Dijan, auteur entres autres du roman 37°2 le Matin - que je n’ai pas plus lu que ses autres) que je connais et écoute. En même temps, le romanche, quand on n’est pas habitué, c’est un peu moche comme langue, non ?

Hé, Stefan, la publicité que je te fais à travers ce billet pour ton album aujourd’hui trentenaire, c’est cadeau, Tu ne me dois rien...

Engelberg
Stephan Eicher
Barclay 1991

01 - Wake Up
02 - Pas d’Ami (Comme Toi)
03 - Move Closer
04 - Déjeuner en Paix
05 - Easy
06 - Hemmige
07 - Wicked Ways
08 - I’m so Lonesome I Could Cry
09 - Es ist Alles 
10 - Tu ne me Dois Rien
11 - Come On Home
12 - Dijan’s Waltz

lundi 10 mai 2021

0741 - Violet Hill


Le single Violet Hill, premier extrait hideux du quatrième (et pas moins hideux) album de Coldplay, Viva la Vida est officiellement sorti le 6 mai 2008. J’avais entendu la chanson à la radio. Je savais que c’était de la daube. J’espérais pourtant que le groupe responsable de Parachutes et de A Rush of Blood to the Head, deux petites merveilles pop, redresse la barre après un X&Y en euphémique demie teinte. Il n’en fut rien, Violet Hill m’a convaincu dès la première écoute que Coldplay était perdu... et ne retrouverait probablement jamais le chemin.

Pourtant quand j’ai appris qu’un 45 tours promotionnel de Violet Hill serait offert avec le numéro du 10 mai 2008 du New Musical Express, je me suis aussitôt rendu à la Gare du Nord pour m’en dénicher un exemplaire. Je suis incapable d’expliquer une telle envie...

Je suis rentré tout fier de moi, prêt à faire frémir d’horreur Natacha, Tu vas découvrir une belle merde. 20 secondes à peine du morceau ont dû s’écouler avant que Chipie, qui, comme à son habitude, avait salué mon retour dans notre studio de 20 m2 en allant se planquer sous le clic clac (qu’on ne repliait jamais), est sortie de sa cachette et, elle qu’on n’entendait jamais, vraiment jamais, a émis des miaulements de protestation qui ne souffraient aucune contestation : Coupe cette daube. J’ai évidemment obéi.

On a réessayé plus tard de le passer ce disque, pour guetter une éventuelle réaction. Rien. Résignation. Comme moi en regardant ce que sont devenus Chris Martin et son groupe.

Violet Hill
Coldplay
Parlophone / NME 2008

A - Violet Hill
B - A Spell a Rebel Yell

dimanche 9 mai 2021

0740 - Shore


Shore est mon bonus pour l’achat du Volume II des Archives de Neil Young. En effet, j’ai commandé le coffret du Canadien sur le site de la FNAC - c’était une période de confinement ou de semi-confinement - et j’ai découvert quelques jours plus tard que cet achat supérieur à 100 euros me valait un bon d’achat de 10 euros. Avec lequel, on ajoutant moins de deux euros, je me suis acheté le quatrième album des Fleet Foxes.

J’ai mis un peu de temps à rentrer dans Shore. À la première écoute, il m’a semblé joli... ce qui n’est pas vraiment un compliment. Comprendre agréable mais sans relief. J’ai laissé passer un peu de temps avant de l’écouter une seconde fois. Mais cette seconde a rapidement été suivie d’une troisième, d’une quatrième et d’une... vous avez compris.
Shore ne possède pas les grands refrains de Fleet Foxes, premier album homonyme du groupe. C’est ce qui le fait paraître moins énorme que son lointain (13 ans !) prédécesseur. On n’imagine pas les chansons de Shore reprise par une chorale. La qualité mélodique des chansons est cependant toujours là. Les Fleet Foxes sont simplement passés des grands chœurs à la musique de chambre. C’est moins impressionnant mais c’est tout aussi beau.

Shore
Fleet Foxes 
Anti 2021

01 - Wading in Waist-High Water
02 - Sunblind
03 - Can I Believe You
04 - Jara
05 - Featherweight
06 - A Long Way Past the Past
07 - For a Week or Two
08 - Maestranza
09 - Young Man’s Game
10 - I’m not my Season
11 - Quiet Air / Gioia
12 - Going-to-the-Sun Road
13 - Thymia
14 - Cradling Mother, Cradling Woman
15 - Shore

samedi 8 mai 2021

0739 - Pull a U



J’évoquais hier Jewel Thief, face B de single de The Kills, époque premier album. J’étais persuadé que le single en question était Pull a U. Après vérification, il n’en est rien, la face B de Pull a U est The Search for Cherry Red. Et je n’ai pas d’autre disque où apparaît Jewel Thief - qui est une face B de Fried my Little Brains.
Je n’ai pas tous les singles extraits de Keep on your Mean Side de The Kills. J’ai acheté ceux sur lesquels je suis tombé à l’époque, il y a 18 ans déjà. L’album a beaucoup tourné sur ma platine l’année de sa sortie. Et quand un album tourne beaucoup, j’achète les singles correspondants, c’est ainsi, c’est presque plus fort que moi.
Les dernières productions des Kills m’ont dégouté. Je ne sais même plus à combien d’albums ils en sont. Je me passe plus que rarement leurs disques. Je n’ai donc aucune idée de ce à quoi ressemble The Search for Cherry Red... et je n’ose écouter le disque... trop peur que ce soit encore un 45 tours qui ne fonctionne plus - j’en ai encore trouvé quelques-uns dans ma collection dernièrement... je n’ai toujours pas d’explication - et que ça me donne envie de pleurer. Car même si je ne les écoute plus, même si je ne les aime plus vraiment, j’y tiens beaucoup à mes vieux disques.

Pull a U
The Kills
Domino 2003

A - Pull a U
B - The Search for Cherry Red

vendredi 7 mai 2021

0738 - Rock’ N’ Roll Circus


Non, les compilations sur ce blog ne servent pas qu’à faire du remplissage quand j’ai la flemme de rédiger un véritable billet. Pas plus les best-of (et autres greatest hits) que les samplers récupérés dans des magazines ou ailleurs. Parmi ces derniers, on tombe parfois sur des disques carrément sympas, soit pour les découvertes qu’ils proposent soit pour le choix habile des titres réunis. C’est le cas de ce Rock’ N’ Roll Circus (notez la faute dans le titre... l’orthographe correcte est rock ‘n’ roll) : pas de découverte majeure sur ce sampler offert avec un numéro des Inrocks mais une agréable balade parmi les groupes ayant émergé en 2002-2003, Kills, Libertines, Detroit Cobras et Black Keys en tête. Les titres sélectionnés ne sont pas toujours les plus évidents (Jewel Thief des Kills est par exemple une face B), ce qui ne fait qu’augmenter l’intérêt du disque...
... mais, pour être tout à fait honnête, le morceau que je préfère sur cette compilation n’a rien de rock ‘n’roll... il s’agit de la reprise de Deep Purple qui ouvre la tracklist et qui tranche avec le reste du disque. Je vous laisse le soin de chercher sur YouTube ou autre. Une compilation, c’est ça aussi : donner accès à des morceaux indispensables... mais qu’on n’a pas forcément envie d’acheter.

Rock’ N’ Roll Circus
Les Inrockuptibles Mai 2003

01 - Smoke on the Water (Señor Coconut)
02 - Live a Little (M.A.S.S.)
03 - Jewel Thief (The Kills)
04 - Ya Ya Ya (Looking for my Baby) (The Detroit Cobras)
05 - Stay Away from Me (The Star Spangles)
06 - I Get Along (The Libertines)
07 - Hard Row (The Black Keys)
08 - She’s Dead (White Hassle)
09 - Shotgun Funeral (Party of One)
10 - Team Meat (The Eighties Matchbox B-Line Disaster)

jeudi 6 mai 2021

0737 - The Shock of the Lightning


J’avais été (partiellement) rassuré en écoutant The Shock of the Lightning, premier extrait du dernier album (je n’imaginais pas alors que ce serait le dernier) d’Oasis, Dig Out Your Soul. Le groupe semblait en forme, revenu sur de bonnes bases après un Heathen Chemistry et un Don’t Believe the Truth plutôt mi-figue mi-raisin. La chanson est sympa, certes très en dessous des réussites passées (quand on songe à D’You Know What I Mean ? premier extrait de Be Here Now et à Supersonic, premier extrait de Definitely Maybe, par exemple) mais bien meilleure que les bouses merdes effroyables ratés des deux albums précédents, The Hindu Times et Lyla...
...puis vint le second morceau... le remix en roue libre de Falling Down par les Chemical Brothers... et là, j’ai craint le pire pour l’album à venir. J’avais tort... mais c’est l’avenir même du groupe qui était en péril. Et ce Falling Down et ses remixes n’y sont certainement pas pour rien. Ils constituaient la dernière répétition de Noel avant de partir en solo.

The Shock of the Lightning
Oasis
Big Brother 2008

01 - The Schock of the Lightning
02 - Falling Down (The Chemical Brothers remix)

mercredi 5 mai 2021

0736 - The Bartender and the Thief


Une version un peu meilleure du single The Bartender and the Thief des Stereophonics. Au lieu d’une reprise sans intérêt, trois versions live - certes peu révolutionnaires - de Traffic (single du premier album), de la chanson-titre (premier single du deuxième album) et de Raymonds Shop (face B d’un single du premier album). Pas de quoi sauter au plafond non plus.

The Bartender and the Thief
Stereophonics
V2 1998

01 - The Bartender and the Thief
02 - She Takes her Clothes Off
03 - The Bartender and the Thief (live)
04 - Traffic (live)
05 - Raymonds Shop (live)

mardi 4 mai 2021

0735 - What Became of the Likely Lads


Pas très inspiré en ce moment. On en profite pour évoquer les disques sur lesquels je n’ai rien ou que peu à dire.

La chanson What Became of the Likely Lads de The Libertines est probablement la meilleure chanson du second album homonyme (et non éponyme) du groupe, qui n’en contient ceci dit pas tellement, de bonnes chansons. Le single What Became of the Likely Lads en propose une version différente, « retravaillée » - je ne suis pas certain que c’était utile. Quant à la face B, il s’agit de l’enregistrement en concert de The Delaney, une face B parfaitement oubliable de plusieurs singles et e.p. extraits du premier album.

En plus, la couverture est moche.

What Became of the Likely Lads
The Libertines
Rouge Trade 2004

01 - What Became of the Likely Lads (Re-Worked)
02 - The Delaney (live Brixton Sat. 6/3/04)

lundi 3 mai 2021

0734 - Glorious


Le single Glorious d’Andreas Johnson est un disque de Natacha. Je crois que le chanteur l’intéressait au moins autant que la chanson. L’un et l’autre me laissent de glace.

Glorious
Andreas Johnson
WEA 1999

01 - Glorious
02 - Submerged

dimanche 2 mai 2021

0733 - Unknown Pleasures


C’est aujourd’hui qu’on débute véritablement la saison 3 de Disco MLM, hier n’était que la transition. Et puisqu’on commence une nouvelle saison, commençons la avec classe et en force avec Unknown Pleasures, premier et pénultième album de l’un de mes groupes préférés de l’histoire du rock : Joy Division.

Je me suis acheté Unknown Pleasures sans l’avoir écouté au préalable, peu après qu’un camarade m’a prêté Closer. J’ai même probablement acheté les deux albums en même temps. C’était en 2002 ou 2003, j’avais 20 ans. Nouveau choc. Un choc différent de celui de Closer. Choc tout de même.
Closer ouvrait une nouvelle voie, celle de la cold-wave, Unknown Pleasures, sorti l’année précédente en fermait une autre, celle du post-punk, en se posant que le chef d’œuvre indépassable des groupes formés à la suite d’un concert des Pistols. Tout y est. Le rythmique implacable de la batterie. L’élasticité de la basse. La cinglance (barbarisme) des riffs de guitare. Le choc des paroles (I’ve been waiting for a guide to come and take me by the hand - j’attendais qu’un guide vienne et me prenne par la main - y sont les premiers mots chantés par la voix caverneuse de Ian Curtis). Le design (quelle couverture ! Je n’ai toujours pas acheté mon t-shirt...). Et, surtout, les morceaux éternels : Shadowplay, si je ne devais en retenir qu’un, est de ceux que l’on n’oublie jamais.

Je n’ai plus cet exemplaire de Unknown Pleasures acheté il y a 18, 19 ans, pas plus que celui de Closer. Je ne sais plus si je les ai revendus ou si je les ai refilés à mon frère. Je crois que, oui, je les ai donnés à mon frère... quand sont sorties les superbes rééditions de 2007. Mini-coffret aux superbes finitions. Et deuxième disque enregistré en concert. Ici, à Manchester, en 79.

Unknown Pleasures
Joy Division
London Records 2007

CD1
01 - Disorder
02 - Day of the Lords
03 - Candidate
04 - Insight
05 - New Dawn Fades
06 - She’s Lost Control
07 - Shadowplay 
08 - Wilderness
09 - Interzone
10 - I Remember Nothing

CD2 - The Factory, Manchester live 13 July 1979
01 - Dead Souls
02 - The Only Mistake
03 - Insight
04 - Candidate
05 - Wilderness
06 - She’s Lost Control
07 - Shadowplay
08 - Disorder
09 - Interzone
10 - Atrocity Exhibition
11 - Novelty
12 - Transmission

samedi 1 mai 2021

0732 - D’You Know What I Mean ?


J’écris ce billet en juin 2020. Le 5 pour être précis. J’ai un peu de temps libre. J’ai deux ou trois billets d’avance à la fois sur Disco 1950 et sur Archives MLM. Une rareté, autant d’avance cumulée en dehors des vacances, quand je suis obligé d’en prendre, de l’avance, parce que je sais que je vais être privé de connexion Internet pendant plusieurs jours.
Je l’ai créé, sans le rédiger, ce billet, le 1er mai dernier. Juste après avoir annoncé, en fin de billet - le billet du 1er mai 2020 - que D’You Know What I Mean ? reviendrai pour un nouveau post, dans un an. Juste après avoir institué que D’You Know What I Mean ? serait un rendez-vous annuel sur ce blog.

Le présent billet est un encouragement. Je m’encourage. Je me motive. En l’écrivant, ce billet, un an (ou presque) à l’avance, je me fixe un cap. Un objectif. Pour les jours où le moral ne sera pas au plus haut. Les jours où je n’aurai ni la force ni l’envie de continuer à écrire sur ce blog... ces jours-là, je me dirai qu’il faut tenir, au moins jusqu’au numéro 0732...

De quelle version de D’You Know What I Mean ? est-il question cette année ?
Le 45 tours qui est aussi un 7’’ à moins que ce ne soit l’inverse. Le single réduit à sa substantifique moelle (je n’avais pas encore eu l’occasion d’utiliser cette expression - que je trouve particulièrement laide) : son excellente face A, son excellente face B (les deux autres faces B, présentes sur le CD 4 titres - on en parle dans un an - sont mauvaises) et sa superbe couverture. Réduit à sa perfection. Après, malgré tout l’amour que je porte à Standing on the Shoulder of Giants, il faut bien l’admettre, Oasis n’aura fait que chuter... Ce disque est tout simplement le sommet du groupe.

Seul regret, je ne suis plus tout à fait sûr ni de l’endroit ni de l’année où je l’ai acheté, ce disque.

D’You Know What I Mean ?
Oasis
Creation 1997

A - D’You Know What I Mean ?
B - Stay Young