mercredi 31 mai 2023

1492 - Tiger


Tiger de Brian Auger and the Trinity, autre 45 tours acheté dredi chez Point Show. Le clavier est cool, le groupe a du groove, c’est ultra sympa à écouter… mais ça manque de vraies chansons et d’un vrai chanteur ou d’une chanteuse - Julie Driscoll… ou alors ça manque de longueur pour laisser la place à de véritables morceaux jazz débordant d’improvisations… à réécouter - je rappelle que je ne me suis permis qu’un seul passage sur la platine qui fait des siennes - et une discographie à continuer d’explorer.

Tiger
Brian Auger and the Trinity
Marmalade 1968

A - Tiger
B - Beedle and Bo

mardi 30 mai 2023

1491 - Stop Stop Stop


Razzia de 45 tours chez Point Show vendredi soir. Et uniquement des chansons ou des groupes que je n’avais pas entendus auparavant. Parmi ces 45 tours, Stop Stop Stop des Hollies, groupe auquel appartenait Graham Nash (le N de CSNY). Le premier que j’ai repéré mais pas le premier que j’ai choisi de prendre.
Le problème, c’est que ma platine vinyle - à peine plus d’un an - merde, je vous passe les détails. Pas lors de la lecture mais au lancement et à la fin de la lecture. Et ça m’énerve : l’écoute n’est pas confortable. Du coup, en trois jours, une seule écoute par face sur l’ensemble de ce que j’ai acheté. Le verdict est donc très provisoire.
Pour ce premier Hollies, Stop Stop Stop m’a paru très médiocre. De la pop aux accents country chantée sous excitants périmés, voilà qu’elle a été mon impression. La face B, It’s You, est plus proche des standards britons des années 60. Un peu trop même. Banale. Bref, je ne demande qu’à être surpris par mes futures réécoutes.

Stop Stop Stop 
The Hollies
Odeon 1966

A - Stop Stop Stop
B - It’s You

lundi 29 mai 2023

1490 - Spoon and Rafter


Je crois - il faudra confirmer, une fois que j’aurai réuni toute leur discographie, tous leurs albums au moins - que j’aime plus encore Mojave 3 que Slowdive (Slowdive mis à part, il va de soi) - rappelons que le noyau créatif (Neil Halstead et Rachel Goswell) des deux groupes est le même…

… surtout en ce printemps qui enfin s’impose et qui appelle déjà l’été sans totalement nous écraser de chaleur. Spoon and Rafter, reçu il y a quelques jours, a bien du mal à quitter la platine. J’alterne Spoon and Rafter, un autre disque, Spoon and Rafter, un autre disque, Spoon and cætera. Un album printanier. Joyeux et fleuri. Énergisant et apaisant. Multicolore, varié…

… et il me reste encore 3 albums à découvrir.

Spoon and Rafter
Mojave 3
4AD 2003

01 - Bluebird of Happiness
02 - Starlite #1
03 - Billoddity
04 - Writing to St. Peter
05 - Battle of the Broken Hearts
06 - Hard to Miss You
07 - Tinkers Blues
08 - She’s All Up Above
09 - Too Many Mornings
10 - Between the Bars

dimanche 28 mai 2023

1489 - Govinda


Bon, là, je me suis planté… Non que j’ai commandé un disque de Kula Shaker que je possédais déjà - cette édition de Govinda, je ne l’avais pas encore - mais j’étais persuadé que je n’avais pas tous les titres présents dans la tracklist… en fait, si si.
Ça permet au moins d’avoir un disque de plus de Kula Shaker, d’écrire un billet plus rapidement et, avec le disque d’hier reçu dans le même paquet, de diminuer les frais d’envoi du disque acheté pour le billet du 1er mai prochain… billet du 1er mai 2024 que je vais avoir largement le temps d’écrire immédiatement.

PS : il y a un tampon SONY à l’encre dorée sur la couverture : c’est un disque promotionnel…

Govinda
Kula Shaker
Columbia 1996

01 - Govinda (radio mix)
02 - Gokula
03 - Hey Dude (live at the Astoria)
04 - Drop in the Sea
05 - Govinda (Monkey Mafia Pigsy’s Vision)
06 - Govinda (Monkey Mafia Ten to Ten)

samedi 27 mai 2023

1488 - Daddy’s Gone


Daddy’s Gone. CD promotionnel de Glasvegas. Acheté, comme les deux promos similaires, par pure collectionnite et pour compléter un autre achat, pour réduire le frais de port. Quatre fois le même titre. D’abord dans trois versions tellement similaires qu’on a l’impression d’écouter trois fois la même chose exactement. Puis en version instrumentale dispensable. Pur objet de collection… que personne, à part moi, ne collectionne.

Daddy’s Gone
Glasvegas
Columbia 2009

01 - Daddy’s Gone (radio edit clean)
02 - Daddy’s Gone (radio edit)
03 - Daddy’s Gone (album version)
04 - Daddy’s Gone (instrumental)

vendredi 26 mai 2023

1487 - Take it from the Man !


J’aurais voulu aujourd’hui rendre hommage à Tina Turner, disparue hier… mais River Deep - Mountain High, le seul album que je possède de sa discographie (et réalisé avec son ex-mari Ike), a déjà fait l’objet d’un billet sur ce blog. J’étais même prêt à évoquer un de ses tubes pourris des années 80. Las, là aussi, j’ai déjà fait le (rapide) tour de ma discothèque précédemment.

J’aurais voulu aussi saluer la mémoire de Jean-Louis Murat, mort ce matin, dont j’ai emprunté plusieurs albums à la médiathèque de Versailles sans finalement en acheter un. À regret. Il faudra que j’y songe. Là aussi, le seul titre que je possède de l’irréductible Auvergnat se trouve sur une compilation déjà évoquée ici.

On va donc mettre ça là, puisque je n’ai pas d’endroit beaucoup plus opportun…

… d’autant que je n’ai rien à dire sur Take it from the Man !

Take it from the Man !
The Brian Jonestown Massacre
BOMP! 1996

01 - Vacuum Boots
02 - Who ?
03 - Oh Lord
04 - Caress
05 - (David Bowie I Love You) Since I was Six
06 - Straight Up and Down
07 - Monster
08 - Take it from the Man !
09 - B.S.A.
10 - Mary, Please
11 - Monkey Puzzle
12 - Fucker
13 - Dawn
14 - Cabin Fever
15 - In my Life
16 - The Be Song
17 - My Man Syd
18 - Straight Up and Down

jeudi 25 mai 2023

1486 - Live in Reykjavik


Parfois, il n’en faut pas beaucoup. La voix n’était pas puissante, loin de là. Les chansons restaient simples, sans expérimentation. Les arrangements simulaient la simplicité. Et pourtant… la sincérité et l’humilité de Lhasa faisaient de ces concerts des instants magiques, au cours duquel un indéniable charme agissait.

C’est après avoir retrouvé en fin d’année dernière une vieille page de Télérama conservée depuis des années sur laquelle le Live in Reykjavik était chroniqué que je suis allé acheter le disque chez Point Show (moyennant quelques extraits sur YouTube). C’est folk, c’est world, c’est en anglais, en français, en espagnol, c’est joyeux, c’est mélancolique. C’est beau, c’est simple. Parfois, il n’en faut pas beaucoup.

Live in Reykjavik 
Lhasa
Tôt ou Tard 2017

01 - Is Anything Wrong
02 - Bells
03 - Rising
04 - Con Toda Palabra
05 - Love Came Here
06 - The Lonely Spider
07 - Fool’s Gold
08 - Fish on Land
09 - La Confession
10 - De Cara a la Pared
11 - 1001 Nights
12 - Para el Fin del Mundo
13 - A Change is Gonna Come
14 - Anyone & Everyone

mercredi 24 mai 2023

1485 - Had Enough


Had Enough, 45 tours (picture disc) de The Enemy, probablement acheté chez Gibert. Il y a une vraie face B… dont je ne me souviens absolument pas. Billet très court, jour de repos.

Had Enough
The Enemy
Warner Bros. 2007

A - Had Enough
B - Shed a Tear

mardi 23 mai 2023

1484 - The Boy with the Arab Strap


Je parlais hier couleurs. J’évoquais également Belle and Sebastian et leur troisième album, The Boy with the Arab Strap. De Belle and Sebastian, il y a ceux qui préfèrent le vert. D’autres le rouge. Ou l’un des jaunes. Le bleu-gris de Tigermilk. Rares sont ceux qui ont pour favori l’un des albums postérieurs. Chacun ses raisons.

Mon préféré restera The Boy with the Arab Strap, le vert. Parce que c’est par cet album que j’ai découvert les Écossais. Pas seulement. Parce que le titre d’ouverture est formidable avec son entrée en matière comme en sourdine et cette montée progressive dans la mélodie, de plus en plus chantée, de moins en moins parlée, jusque dans le refrain. Parce que la deuxième partie de l’album est simplement parfaite, entamée par un spoken word qui s’enchaîne excellemment avec une chanson pop toute en cascade de cordes, une deuxième partie qui contient une chanson d’une minute trente (Simple Things) qui n’a pas besoin de durer davantage pour être essentielle et qui se conclut par un véritable envoi, entêtant, hypnotique (The Rollercoaster Ride).

Le seul hic, c’est que je ne suis pas certain que ces chansons sonnent vertes à mes oreilles. Je les vois plutôt orange. Sucrées et amères.

The Boy with the Arab Strap
Belle and Sebastian
Jeepster Recordings 1998

01 - It Could Have Been a Brilliant Career
02 - Sleep the Clock Around
03 - Is It Wicked not to Care ?
04 - Ease Your Feet in the Sea
05 - A Summer Wasting 
06 - Seymour Stein
07 - A Space Boy Dream 
08 - Dirty Dream Number Two
09 - The Boy with the Arab Strap
10 - Chickfactor
11 - Simple Things
12 - The Rollercoaster Ride

lundi 22 mai 2023

1483 - Complete Nocturnes


On ne lit bien qu’un crayon à la main. Je crois que c’est dans une interview de Pivot que j’ai lu ceci. Et j’ai effectivement souvent un crayon et une feuille ou un carnet à portée quand je lis… mais pas toujours… et pas, malheureusement, lorsque je lus ce court passage synesthésique dans Les Deux Étendards au cours duquel compositeurs et sections de l’orchestre prenaient des couleurs dans la bouche des protagonistes du roman de Rebatet. Je le regrette car je n’ai pas retrouvé le passage ce matin - la patience n’est pas mon fort, j’ai abandonné les recherches au bout d’un quart d’heure et d’une triple diagonalisation des mêmes 80 pages au sein desquelles il me semblait que ledit passage devait se lover.

La question qui me taraude est désormais de savoir quelle couleur attribuer aux et aux autres. The Boy with the Arab Strap est-il vraiment vert ? No Room for Squares est-il vraiment jaune ? Chopin par Argerich se pare-t-il de rouge ? Et les Nocturnes de Chopin par Planès, magnifique disque acheté à Gibert Versailles à cause de sa couverture et sur le nom de Planès, interprète d’un de plus merveilleux disques de piano de ma collection, sont-elles bleues ?

Complete Nocturnes
Frédéric Chopin / Alain Planès
Harmonia Mundi 2021

CD1
01-06 - Nocturnes 01 à 06
07-08 - Nocturnes 15 et 16
09-12 - Nocturnes 07 à 10

CD2
01-02 - Nocturnes 11 et 12
03-04 - Nocturnes 17 et 18
05-06 - Nocturnes 13 et 14
07 - Nocturne 21
08 - Nocturne 19
09 - Nocturne 20

dimanche 21 mai 2023

1482 - Another Side of Bob Dylan


Service minimum, aujourd’hui : cf.

Another Side of Bob Dylan
Bob Dylan
Columbia 2004

01 - All I Really Want to Do
02 - Black Crow Blues
03 - Spanish Harlem Incident
04 - Chimes of Freedom
05 - I Shall be Free No. 10
06 - To Ramona
07 - Motorpsycho Nitemare
08 - My Back Pages
09 - I don’t Believe You
10 - Ballad in Plain D
11 - It ain’t me Babe

samedi 20 mai 2023

1481 - Strangeways, Here we Come


Strangeways, Here we Come est le dernier des quatre albums studio des Smiths. Quatre albums en quatre ans. Quatre comme les membres du groupe qui inventa avec dix ans d’avance la Britpop. Quatre, ils ne le seront plus jamais - toutes les offres de reformation depuis leur séparation en 1987 avaient de toute façon été refusées - Andy Rourke est mort ce matin.

Strangeways, Here we Come
The Smiths
WEA 1993

01 - A Rush and a Push and the Land is Ours
02 - I Started Something I Couldn’t Finish
03 - Death of a Disco Dancer
04 - Girlfriend in a Coma
05 - Stop Me if you Think you’ve Heard this One Before
06 - Last Night I Dreamt that Somebody Loved Me
07 - Unhappy Birthday
08 - Paint a Vulgar Picture
09 - Death at One’s Elbow
10 - I won’t Share You

vendredi 19 mai 2023

1480 - The Bends


Pour mesurer (si c’était possible d’effectivement la mesurer) la beauté de The Bends, second album de Radiohead, il suffit, comme je l’ai fait ce jeudi (férié, youpi) matin, de l’écouter juste après le chef d’œuvre (quasi) insurpassable du groupe, Ok Computer. Et de se rendre compte que The Bends, s’il ne peut égaler son successeur dans la discographie de Radiohead, tient largement la comparaison, ne déçoit pas, ne sonne pas vraiment inférieur. Planet Telex n’est pas loin de valoir Airbag comme ouverture. The Bends et son I wanna be part of the Human Race pourrait être crié par le Paranoid Android qui viendra deux ans plus tard, Fake Plastic Trees prépare magnifiquement la venue de Exit Music (for a Film). Et si Radiohead joue encore des guitares pseudo-grunge (My Iron Lung dans le rôle de Creep), c’est plus réussi que sur Electioneering - le point faible d’Ok Computer. Quant à Street Spirit… ah! Street Spirit… je m’en veux à chaque fois de ne pas avoir l’opiniâtreté, la patience de l’apprendre à la guitare… je connais peu de conclusion d’album aussi belle.

Malgré son affreuse couverture, The Bends est le premier album de Radiohead que j’ai aimé. Avant Ok Computer que j’ai découvert en même temps ou presque, à la bibliothèque (médiathèque) de quartier de La Robertsau, à Strasbourg. C’était en 98 ou 99. Plus accessible, avec davantage de points d’entrée. Là où Ok Computer m’a au départ semblé presque entièrement merdique. Je ne l’ai pas aimé d’un bloc, immédiatement. Pas un coup de foudre. Non, une conquête. Chanson par chanson ou presque. Jusqu’à finir par hurler - c’est impossible pour moi de chanter ce que Thom Yorke chante, je ne peux que hurler… les mauvaises langues diront que « ce que Thom Yorke chante » est superflu - les refrains de Bones et de Just dans ma chambre d’ado / post-ado et faire criser les parents. C’était l’époque où j’avais le temps d’apprivoiser des disques… j’en achète trop désormais pour avoir le temps. N’allez pas croire, ce n’est pas pour autant que je vais ralentir.

The Bends
Radiohead
Parlophone 1995

01 - Planet Telex
02 - The Bends
03 - High & Dry
04 - Fake Plastic Trees
05 - Bones
06 - (Nice Dream)
07 - Just
08 - My Iron Lung
09 - Bullet Proof… I Wish I Was
10 - Blackstar
11 - Sulk
12 - Street Spirit (Fade Out)

jeudi 18 mai 2023

1479 - Time’s All Gone


C’est toujours un peu étrange pour moi de découvrir une chanson en version studio après sa version live. J’ai reçu Time’s All Gone, premier album, vieux de plus de dix ans déjà, de Nick Waterhouse, lundi dans la boîte aux lettres. Je vais au cours des moisemaines à venir réunir toute la discographie du bonhomme. J’suis fan, c’est foutu, je n’ai plus le choix. Il me les faut tous, ses disques.
Les chansons de Time’s All Gone, disais-je un peu plus haut, j’en connaissais quelques-unes déjà. Sur l’album en public de Nick Waterhouse. Et c’est une belle surprise de découvrir que les versions concert ne sont pas si proches que je l’anticipais des versions album. Les arrangements sur disque de Say I Wanna Know, Some Place, etc. sont naturellement plus riches, avec des cuivres plus chauds et des voix autres que celle de Nick Waterhouse plus présentes. La redécouverte est presque aussi belle que la découverte.
Et il me reste trois ou quatre albums à explorer… dont le dernier publié il y a quelques semaines à peine et qui, je l’espère, m’attend à Point Show. En revanche, il n’a pas l’air d’avoir publié de vraie face B sur ses singles… dommage.

Time’s All Gone
Nick Waterhouse
Innovative Leisure 2012

01 - Say I Wanna Know
02 - Some Place
03 - Don’t You Forget It
04 - I Can Only Give You Everything
05 - Raina
06 - (If) You Want Trouble
07 - Indian Love Call
08 - Is That Clear
09 - Teardrop Will Follow You
10 - Time’s All Gone Pt. 1
11 - Time’s All Gone Pt. 2

mercredi 17 mai 2023

1478 - Coming Up


J’ai, ces derniers jours, passé beaucoup de temps avec Suede. Et avec Coming Up en particulier. Avec l’édition deluxe publiée en 2011. Achetée un peu après celle de Dog Man Star et du premier album éponyme - faux-ami, rappelons-le. Non pas à écouter l’album en lui-même que je connais depuis bien longtemps désormais (bientôt 18 ans que j’étais à York !) et qui n’occupe que les 10 premières plages du premier CD. Ni à écouter les démos dudit album qui suivent.
Non, c’est le CD2 que j’ai (ré-)exploré. Les faces B. Ou, plus exactement, 16 (!) des faces B de l’album puisqu’il y en a 3 autres à la fin du CD1. Ces trois dernières ne m’ont d’ailleurs jamais emballé. Pas plus que ça… mais ce CD2, en revanche… c’est digne d’un album. Sci-Fi Lullabies, la compilation de faces B de Suede a superbe réputation, elle n’est assurément pas usurpée. Quels choix difficiles, impossibles, le groupe a dû faire. Comment trancher entre certains des titres ici rassemblés et les titres sélectionnés pour l’album ? Combien de tracklists alternatives auraient pu émerger de ce foisonnement de chansons superbes ? Brett Anderson joue d’ailleurs le jeu, dans le livret du coffret, en proposant un autre Coming Up, avec des titres différents, ordonnés d’une autre façon.

Je profite ce soir que Natacha est partie se baigner en Charente Maritime et qu’occupé à je ne sais quelle connerie j’ai raté le début de Blue Velvet sur TCM pour regarder le DVD du coffret. Je regarde rarement des concerts en vidéo. Des clips encore moins. Je m’aperçois que j’ai déjà vu des images de certains clips - inintéressants, comme la plupart des clips.
Le live à Paris date de la précédente tournée, celle pour Dog Man Star, on ne sait trop ce qu’il fait ici. On dirait une vidéo pirate. Image pourrie. Le son, bien plus net, provient probablement d’une source indépendante. Le live à Londres est capté de façon bien plus pro, impeccable. On y retrouve les deux morceaux avec Neil Tennant des Pet Shop Boys que j’avais découverts sur le single Filmstar.

On en arrive, superbe transition, aux deux principaux défauts de ce coffret. Le premier est qu’il contient tant de choses que ç’en est difficile à digérer, il faut s’y prendre à plusieurs fois. Et dire que les cinq premiers albums du groupe ont subi le même traitement. Petit défaut, qui est peut-être le mien, après tout, de ne pas être capable de digérer tant.
Le second, bien plus grave, est que coffret me prive de la quête des différents singles, moi l’amoureux du format, et de la découverte, une par une, des différentes faces B. Tout est là, d’un coup, livré sans bataille, sans effort. J’aurais aimé inventer Europe is our Playground comme on déterre une pépite isolée. Et avoir envie de chercher alentours si de tels trésors, il n’y en a pas d’autres… peu importe, si je mets la main sur un single de Suede, je l’achèterai tout de même… mais il n’y aura plus la surprise.

Coming Up
Suede
Edsel Records 2011

CD1
01 - Trash
02 - Filmstar
03 - Lazy
04 - By the Sea
05 - She
06 - Beautiful Ones
07 - Starcrazy
08 - Picnic by the Motorway
09 - The Chemistry between Us
10 - Saturday Night
11 - She (Greenhouse demo)
12 - Lazy (Greenhouse demo)
13 - Dead Leg (Beautiful Ones) (four track demo)
14 - Filmstar (church demo)
15 - Pisspot (Trash) (four track demo)
16 - Ballad Idea (Saturday Night) (church demo)
17 - Tiswas (Starcrazy) (four track demo)
18 - Asda Town
19 - Together
20 - Bentswood Boys

CD2
01 - Europe is our Playground (original version)
02 - Have You Ever Been This Low ?
03 - Another No One
04 - Every Monday Morning Comes
05 - Sound of the Streets
06 - Young Men
07 - Sam
08 - Money
09 - This Time
10 - WSD
11 - Jumble Sale Mums
12 - These are the Sad Songs
13 - Feel
14 - Sadie 
15 - Graffiti Women
16 - Duchess
17 - Motown (previously unreleased rehearsal room recording)

DVD
01 - Trash (single video)
02 - Beautiful Ones (single video)
03 - Saturday Night (single video)
04 - Lazy (single video)
05 - Filmstar (single video)
06 - Europe is our Playground (bonus video)
07 - Shipbuilding (bonus video)
08 - She (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
09 - Trash (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
10 - By the Sea (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
11 - Lazy (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
12 - Saturday Night (with Neil Tennant) (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
13 - Rent (with Neil Tennant) (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
14 - Europe is our Playground (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
15 - Beautiful Ones (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
16 - Starcrazy (live at the Roundhouse, 15 décembre 1996)
17 - This Hollywood Life (Paris, 7 octobre 1994)
18 - We are the Pigs (Paris, 7 octobre 1994)
19 - Killing of a Flashboy (Paris, 7 octobre 1994)
20 - Animal Nitrate (Paris, 7 octobre 1994)
21 - Heroine (Paris, 7 octobre 1994)
22 - The Wild Ones (Paris, 7 octobre 1994)
23 - So Young (Paris, 7 octobre 1994)
24 - Metal Mickey (Paris, 7 octobre 1994)
25 - Brett Anderson, Richard Oakes and Neil Codling 2011 Interview

mardi 16 mai 2023

1477 - Euphoria, Take my Hand


Un peu la même histoire. Un album que j’aime moins. Non que je le trouve foncièrement mauvais. Simplement, je n’entre pas dedans. Ça ne fonctionne pas vraiment pour moi. Malgré mon envie que ça fonctionne. Un single en plus de l’album. Un peu par inertie, par collectionnite. Un peu pour relancer la machine, déclencher quelque chose. Mais non, rien ne se passe. La même histoire. Un titre différent. Des protagonistes autres. Euphoria, Take my Hand extrait de Euphoric/// Heartbreak\\\ de Glasvegas.

Euphoria, Take my Hand
Glasvegas
Columbia 2011

A - Euphoria, Take my Hand
B - Georgia, Walk with Me

lundi 15 mai 2023

1476 - Money Babies


Je ne me souviens même plus où j’ai acheté Money Babies, single de The Dears extrait de Missiles. À vrai dire, je ne me souvenais pas vraiment de ce disque. Comme je l’ai déjà dit, j’ai été déçu par Missiles. Et plus encore, déçu de ne pas comprendre pourquoi j’étais déçu. Car j’avais envie d’aimer Missiles. Très envie. Ce ne fut, ce n’est pas le cas. Missiles m’a laissé tristement indifférent. Si je ne l’aime pas, je n’arrive pas - je n’ai d’ailleurs aucune raison - de le détester comme j’ai pu, par exemple, détester Viva la Vida… de Coldplay. Probablement, avec Money Babies, ai-je tenté de relancer de l’intérêt pour Missiles. On l’aura compris, ça n’a pas fonctionné. Je réécouterai le single ce soir ou demain ou plus tard.

Money Babies
The Dears 
Dangerbird Records 2008

A - Money Babies
B - Threats

dimanche 14 mai 2023

1475 - Some Might Say


Pas un grand fan de la pochette, même au format 12’’, mais Some Might Say dont j’ai acheté le vinyle d’occasion vers 2000 à L’Occase de l’Oncle Tom à Strasbourg, reste un des sommets d’Oasis, le premier single à atteindre la place de numéro des ventes au Royaume-Uni, une face A qui résume tout le bien dont était capable le groupe, refrain grandiose, paroles sans queue ni tête qui sonnent parfaitement, une face B acoustique et intimiste (Talk Tonight) et une autre, Acquiesce, rock taillé pour les stades sans être putassière et qui aurait certainement mérité de se trouver sur l’album. Rien à jeter… pas même la pochette.

Some Might Say
Oasis
Creation Records 1995

A - Some Might Say
B1 - Talk Tonight
B2 - Acquiesce

samedi 13 mai 2023

1474 - Unplugged


J’utilise un autre de mes (derniers ?) jokers, ceux pour les jours où j’ai la flemme. Je ne suis pas certain de ne pas l’avoir déjà mis sur la platine, ce Unplugged d’Archive. Il a fallu que je tape la tracklist pour m’apercevoir qu’il y avait une reprise des Smiths. Un jour, peut-être… pas ce soir.

Unplugged
Archive
Warner 2012

01 - Fuck U
02 - Noise
03 - Sleep
04 - Game of Pool
05 - Girlfriend in a Coma
06 - Conscience
07 - Absurd
08 - Me and You
09 - Goodbye
10 - Run

vendredi 12 mai 2023

1473 - Glider


Parce qu’il est important de temps en temps de rappeler que My Bloody Valentine fut immense et l’est probablement toujours - j’espère une nouvelle sortie d’album d’ici 3 à 7 ans… - et que Loveless est le Velvet Underground & Nico ou le Closer des années 90.
J’ai acheté Glider (une réédition américaine du disque sortie en 90) à la même époque, au même endroit (Gibert, St Michel) - je ne suis pas totalement certain que ce ne soit pas le même jour - que Tremolo, autre single / e.p. contenant des extraits du chef d’œuvre du groupe. Soon concluait magistralement Loveless. Glider est un instrumental tordu, strident et hypnotique, génial, agaçant - de très très nombreux adjectifs peuvent être accolés au morceau. Don’t Ask Why semble à mi-chemin entre une démo acoustique et un morceau fini prêt à hanter les admirateurs d’Isn’t Anything dont je suis. Off Your Face, porté par la voix de Belinda Butcher, tentera une dernière fois - avec succès, évidemment - de nous faire oublier que la couverture est laide. True perfection has to be imperfect comme disait l’autre.

Glider
My Bloody Valentine
Sire ????

01 - Soon
02 - Glider
03 - Don’t Ask Why
04 - Off Your Face

jeudi 11 mai 2023

1472 - Save Me


Peu de temps, il est déjà 22h40. On va donc faire vite en invitant le lecteur à aller consulter le billet d’hier. Save Me - coupée en deux parties sur ce 45 tours - est une reprise d’Aretha Franklin.

Save Me
Julie Driscoll, Brian Auger and the Trinity
Marmalade 1967

A - Save Me (part one)
B - Save Me (part two)

mercredi 10 mai 2023

1471 - Tramp / Break it Up


J’étais d’humeur 45 tours samedi, je n’avais pas envie de me contenter des Stones. Ça tombe bien, ils ont été en partie triés chez Point Show, plus besoin de fouiller dans les immenses bacs de daubes intersidérales pour extirper les quelques bons disques.

Il a fallu choisir, je ne pouvais tout prendre. Je me suis décidé pour deux disques de Julie Driscoll, Brian Auger and the Trinity. Dont Tramp / Break it Up. Une reprise d’un morceau popularisé par Otis. Et une composition.
Je ne me souviens plus où j’ai entendu parler de Julie Driscoll, Brian Auger and the Trinity il y a quelques semaines. Je m’étais mis à regarder des vidéos sur YouTube. Notamment la reprise de Season of the Witch de Donovan. Voix soul rare chez une blanche. Orgues et claviers presque aussi bons que chez Steve Winwood. Autant de qualités que l’on retrouve sur ce 45 tours. La classe. Coolitude suprême.

Tramp / Break it Up
Julie Driscoll, Brian Auger and the Trinity
Marmalade 1967

A - Trump
B - Break it Up

mardi 9 mai 2023

1470 - Yankee Hotel Foxtrot


Après avoir publié un billet sur Speak into the Rose et acheté deux vinyles de Wilco, un album Ode to Joy, il y a quelques mois en même temps que Cheat Codes, A Very Lonely Solstice et d’autres et une sorte de compilation lors du dernier Record Store Day, il était temps que je parle d’un des albums de Wilco achetés par Natacha (et non par moi) puisque c’est elle qui m’a fait découvrir le groupe.

Yankee Hotel Foxtrot - que je persiste à appeler Yankee Foxtrot Hotel, il est si difficile de corriger ses erreurs - est un album qui fait tomber toutes les étiquettes, tous les a priori. Ceux qui persistent à voir dans Wilco un groupe de country alternative - quoi que cela puisse bien vouloir dire - en seront pour leurs frais. Ceux qui voient dans Wilco un équivalent ricain de Radiohead devront m’expliquer quel est le rapport avec The Bends, Ok Computer ou même Kid A (Mnesia). Ceux qui cherchent du simple rock y trouveront des morceaux un peu tordus. Ceux qui veulent de l’expérimental auront le sentiment d’un disque bien sage. Ceux qui aiment les tubes devront reconnaître qu’ils sont là, présents, en nombre mais refusent de l’être, que les chansons qui en ont le profil en refusent l’éclat, la brillance, la facilité d’accès. Wilco n’est pas un groupe de stars, ne veut pas l’être. Jeff Tweedy, son leader, s’assume probablement mieux comme artisan que comme artiste.

Pour ma part, deux questions demeurent. La première, que signifie YHF (Yankee Hotel Foxtrot en alphabet international) ? La seconde, Jeff Tweedy a-t-il écouté les Manic Street Preachers avant d’écrire Pot Kettle Black ?

Yankee Hotel Foxtrot
Wilco
 2002

01 - I am Trying to Break your Heart
02 - Kamera
03 - Radio Cure
04 - War on War
05 - Jesus, etc.
06 - Ashes of American Flags
07 - Heavy Metal Drummer
08 - I’m the Man who Loves You
09 - Pot Kettle Black
10 - Poor Places
11 - Reservations 

lundi 8 mai 2023

1469 - Lust for Life


La photo de couverture de Lust for Life, album solo d’Iggy Pop concocté avec le compère David Bowie à Berlin m’a longtemps paru suspecte. Ce sourire pour un gars supposé être plus punk que les punks qui, pour la plupart, n’auront fait que l’imiter - en moins bien, il va de soi. Et cette ressemblance avec Jean-Louis Aubert. Contre lequel je n’ai rien, absolument rien… mais dont je ne possède aucun disque, qu’il soit solo ou téléphoné… et qui chante en français, défaut rédhibitoire pour l’ado que j’étais. Bref, le disque, sa photo de couverture m’ont dévisagé des mois, des années durant, chez Virgin, à Strasbourg, sans que je cède. Même après avoir acheté The Idiot - avec lequel, me relisant, j’ai été bien sévère dans mon billet, peut-être.

Puis, il y eut Trainspotting - étonnant que je n’ai jamais acheté les compilations-bande-originale-du-film. Et sa scène d’ouverture dans laquelle on se demande comment on peut courir si longtemps sans un minimum d’entraînement que n’avait certainement pas Renton, le personnage joué par Ewan McGregor. Scène rythmée par Lust for Life, chanson incluse dans la playlist de Natacha quand elle va elle-même courir et je me demande comment on peut courir sans se cramer et les jambes et les poumons en l’écoutant. Il y eut aussi The Passenger. Entendue je ne sais où. Dans un autre film peut-être. J’avais le souvenir que c’était Arizona Dream mais non, ce sont d’autres morceaux d’Iggy dans le film de Kusturica. La la la la la la la la - je crois que le compte y est. Alors j’ai acheté le disque. Chez Virgin. Malgré la photo.

Excellente première moitié. Qui correspond à la face A. Sixteen, Some Weird Sin complètent merveilleusement les deux chansons déjà citées. Moins fan de la face B. Peut-être épuisé par la première partie. Peut-être plus capable après cette première moitié d’attention pour des morceaux moins immédiats. Je ne sais.

Lust for Life
Iggy Pop
Virgin America ????

01 - Lust for Life
02 - Sixteen
03 - Some Weird Sin
04 - The Passenger
05 - Tonight
06 - Success
07 - Turn Blue
08 - Neighborhood Threat
09 - Fall in Love with Me

dimanche 7 mai 2023

1468 - Jumpin’ Jack Flash


J’étais persuadé de ne pas avoir de version studio de Jumpin’ Jack Flash, de n’en avoir que des versions en public. Sur Get Yer Ya-Ya’s Out! et sur Gimme Shelter. Erreur, sur ce second, Jumpin’ Jack Flash appartient à la face A qui propose une compilation de titres de la bande à Brian Jones et non au live de la face B. Pas de regret cependant d’avoir dépensé quelques euros ce matin pour cette édition française du 45 tours de Jumpin’ Jack Flash. Surtout, la photo de couverture sur laquelle nos - je ne vous jette pas la pierre - Pierre Roulantes ont l’air un peu (-phémisme) ridicules abrite (en plus de l’excellente chanson titre) une face B, Child of the Moon que je ne connaissais pas et qui aurait certainement mérité de remplacer quelques ratés des albums du groupe.

Jumpin’ Jack Flash
The Rolling Stones
Decca 1968

A - Jumpin’ Jack Flash
B - Child of the Moon

samedi 6 mai 2023

1467 - Anthology


Le documentaire Anthology sur les Beatles était passionnant, excellent, parfait complémentaire du très beau livre homonyme que je possède également - mais que je n’ai pas lu en entier… cependant, on ne va pas se le cacher, plus de 11 heures de vidéo sur 9 DVD, ça ne se regarde pas tous les quatre matins… je ne les ai peut-être visionnés qu’une seule fois et c’était il y a un petit moment déjà. Il faudra que je m’y replonge.

Anthology
The Beatles
Apple Records 2003

DVD 1-1 : Episode 1
DVD 1-2 : Episode 2
DVD 2-1 : Episode 3
DVD 2-2 : Episode 4
DVD 3-1 : Episode 5
DVD 3-2 : Episode 6
DVD 4-1 : Episode 7
DVD 4-2 : Episode 8
DVD 5 : Special Features (including full uncut « Real Love » video)

vendredi 5 mai 2023

1466 - Americana


Je ne suis pas certain. Americana est-il un album totalement sérieux de Neil Young ? Ou faut-il y voir une forme d’humour ? Un album de reprises publié quelques moisemaines avant un vrai album, Psychedelic Pill. Sur lequel on entend Neil chanter (Oh, my Darling) Clementine et le God Save the Queen. Oui, vraiment… il y a aussi This Land is your Land du très sérieux Woodie Guthrie, le disque n’est donc pas une blague.
Probablement l’album du Young que je possède que j’écoute le moins souvent… mais toujours avec un plaisir certain.

Americana
Neil Young with Crazy Horse
Reprise Records 2012

01 - Oh Susannah
02 - Clementine 
03 - Tom Dula
04 - Gallows Pole 
05 - Get a Job
06 - Travel On
07 - High Flyin’ Bird
08 - Jesus’ Chariot
09 - This Land is your Land
10 - Wayfarin’ Stranger
11 - God Save the Queen

jeudi 4 mai 2023

1465 - Last Day


Puisqu’on en était au Record Store Day, Last Day 45 tours (7’’) d’Editors est sorti à cette occasion il y a 13 ans. Je l’avais acheté plus tard. Chez Gibert, il me semble. Édition limitée à 1000 exemplaires apparemment. La face A est inédite. Aucun souvenir de ce à quoi la chanson ressemble.

Last Day
Editors
[PIAS] Recordings 2010

A - Last Day
B - Papillon (acoustic) live at Studio Brussels

mercredi 3 mai 2023

1464 - St. Petersburg


Trop occupé le 22 avril dernier, je n’ai pas eu le temps d’aller visiter Point Show pour le Disquaire (Record Store en langue originale) Day. Vu les stocks qu’il restait samedi dernier, une semaine plus tard, dans les bacs, je ne suis visiblement pas le seul à ne pas m’être déplacé. On se demande même si quelqu’un est venu. On est loin de ses photos prises en Angleterre où des dizaines de personnes font la queue sur le trottoir en espérant qu’il restera quelque chose à acheter quand ils pourront à leur tout entrer dans la boutique.
D’un autre côté, qui en France - et, de surcroît, à Limoges - a vraiment envie d’une réédition (limitée à 920 exemplaires) du single St. Petersburg de Supergrass, extrait du moins bon album du groupe, Road to Rouen ? Ou d’un vinyle regroupant les démos du premier album de Suede (démos déjà disponible sur CD depuis des années) ? Qui ? À part moi ?

St. Petersburg
Supergrass
BMG 2023

A1 - St. Petersburg 
A2 - Road to Rouen (live)
B1 - Kiss of Life (live)
B2 - Coffee in the Pot

mardi 2 mai 2023

1463 - Gish


Essayons de bien débuter (sans compter le rituel oasisien du 1er mai) cette cinquième saison de DiscoMLM, cinquième saison qui, statistiquement, devrait être la dernière complète. En effet, il ne me reste pas aujourd’hui, d’après mes comptes sur Discogs, 365 disques à billetiser. Presque mais pas tout à fait. Alors, si je ne doute pas que je compléterai les quelques références nécessaires d’ici au 1er mai 2024, il me semble plus difficile de m’imaginer acheter près de 400 disques d’ici au 1er mai 2025. Quant à 2026…
Bref, comment démarrer sous les meilleures auspices ? Je ne sais pourquoi, à la suite de quel raisonnement ou par quel réflexe pavlovien, la réponse m’a paru évidente : Gish des Smashing Pumpkins, leur premier album. Je profite de ce que Natacha soit montée dans son temple faire du yoga pour écouter I am One, Siva et tous les autres (pas un seul faux pas sur l’ensemble de l’album), je chante, je souris, je pleure. C’est merveilleux. Et tant pis pour les disques achetés récemment que je n’ai pas encore pris temps d’écouter.

Gish
Smashing Pumpkins
Hut 1991 / ????

01 - I am One
02 - Siva
03 - Rhinoceros 
04 - Bury Me
05 - Crush
06 - Suffer
07 - Snail
08 - Tristessa
09 - Window Paine
10 - Daydream

lundi 1 mai 2023

1462 - D’You Know What I Mean ?


Nous sommes le 3 décembre 2021 - je prends beaucoup, beaucoup d’avance. Je viens d’écrire le billet sur le CD promo de Go Let it Out, reçu dans le même paquet que cette édition japonaise du single D’You Know What I Mean ? et je m’empresse d’enfin compléter le billet correspondant au numéro 100 de la liste des bonnes raisons d’acheter un disque - oui, pendant 18 mois, le dernier lien de la liste fut un deadlink.

Tous les ans, pour l’anniversaire de ce blog, je publie un billet sur D’You Know What I Mean ?. Quatre éditions différentes du single m’ont permis de perpétuer cette tradition trois ans durant, jusqu’à l’année dernière - article non paru lui non plus au moment où j’écris ces lignes. J’ai « gâché » un CD promotionnel en le billetisant hors 1er mai. Et c’était tout. Il me fallait acheter d’autres D’You Know What I Mean ? pour pouvoir continuer… d’où cette édition japonaise commandée il y a quelques jours auprès d’un ex-collectionneur d’Oasis (ex, je suppose, puisqu’il revend ; collectionneur puisqu’il possède des disques pas courants du groupe).

Un boîtier cristal et non un digipack. Un petit livret avec le texte des quatre morceaux en anglais et en japonais. Et bien entendu, le Obi. Voilà pour les différences avec l’édition européenne. Aucun titre bonus.

J’ai écouté le disque en rentrant à la maison. Première fois que j’écoute le single D’You Know What I Mean ? sur la nouvelle hi-fi. Une redécouverte. Un son incroyable. Précis. Et qui me confirme à quel point Angel Child est une composition faible - pas étonnant qu’elle soit restée à l’état de démo - et à quel point l’interprétation de Heroes par Noel est atroce…

D’You Know What I Mean ?
Oasis
Epic 1997

01 - D’You Know What I Mean ?
02 - Stay Young
03 - Angel Child (demo)
04 - Heroes