lundi 31 octobre 2022

1280 - This Song is About You


Un autre remix de This Song is About You sur ce 45 tours même pas carré. Bof.

Bref, la flemme…

This Song is About You
The Enemy
Warner Bros. 2008

A - This Song is About You
B - This Song is About You (Hugo Nicolson remix)

dimanche 30 octobre 2022

1279 - I’m So Free : The 1971 RCA Demos


Je n’avais pas d’idée précise en arrivant avant-hier chez Point Show mais j’avais une ou deux idées avant d’aller chez Point Show. J’avais repéré chez Happy Cash, boutique d’achat-vente de produits d’occasion en tous genres située en face de l’entrée du lycée Gay Lussac - je ne connais pas encore le nom des rues limougeaudes - une ou deux compilations intéressantes (dont une de funk arabe !) et la majeure partie des albums de Lou Reed. Je me disais qu’il était temps, enfin, de jeter une oreille à Coney Island Baby, à Rock ‘n’ Roll Animal ou de me confronter de nouveau aux 45 minutes de larsens de Metal Machine Music
J’avais de plus acheté il y a deux trois semaines l’album de démos I’m So Free : The 1971 RCA Demos chez Point Show, après avoir longuement hésité lors du Record Store Day du printemps dernier. Et c’est toujours étrange, je trouve, d’avoir les démos de chansons dont je ne connais pas les versions finales.

Las, en arrivant chez Happy Cash, portes closes, volet descendu. Zut, c’est fermé le lundi… avant de m’apercevoir qu’on était jeudi, je n’ai pas l’habitude d’être en vacances le mercredi soir. Non, Happy Cash est fermé, les locaux, un plateau de 400 m2, sont à louer.

Je suis donc allé chez Point Show - j’y serais probablement allé de toute façon. Ai pris The Car - je ne l’ai écouté qu’une seule fois aujourd’hui. Et ai oublié de regarder s’ils avaient le CD de démos de 1965 du Velvet enregistrées par Lou Reed que vient de publier Light in the Attic.

I’m So Free : The 1971 RCA Demos
Lou Reed
RCA 2022

A1 - Perfect Day (takes 1 & 2)
A2 - I’m so Free
A3 - Wild Child
A4 - I’m Sticking with You (take 2)
A5 - Lisa Says
A6 - Going Down (take 2)
A7 - I Love You
B1 - New York Telephone Conversation
B2 - She’s my Best Friend
B3 - Kill your Sons
B4 - Berlin
B5 - Ocean (takes 1 & 2)
B6 - Ride into the Sun (take 2)

samedi 29 octobre 2022

1278 - The Car

Il est 13h22. Vendredi après-midi. J’entame ma sixième écoute de The Car d’Arctic Monkeys. En moins de 24 heures. Je l’ai acheté hier après-midi. C’est devenu rare - du moins j’en ai l’impression - que j’écoute autant de fois un disque sur une si courte période. Encore plus rare pour un disque qui vient juste de sortir.

C’est mon disque de vacances. Celui que je m’offre pour fêter le début des vacances. Comme si j’avais besoin d’une excuse, d’une occasion pour m’acheter un disque… en tout cas j’avais besoin, un énorme besoin de vacances.

J’avais entendu Body Paint. Et There’d Better be a Mirrorball. Qui m’avaient plu. Voire beaucoup plu(s) pour ce qui concerne la première. Pourtant en me présentant chez Point Show, je n’avais pas particulièrement en tête d’acheter The Car. Je n’avais pas d’idée particulière à vrai dire. Aucune idée. J’étais même prêt à prendre la réédition vinyle de Up the Bracket qui accompagne l’album d’un enregistrement concert, si je ne trouvais pas d’autre idée. C’est la seconde fois que je ne le prends pas, ce Up the Bracket.

Je fouillais dans les bacs, un peu au hasard, quand la voix qui sortait des haut-parleurs a retenu mon attention. J’ai mis quelques secondes, une minute peut-être à mettre un nom sur cette voix grave qui se veut - et parvient presque à être - celle d’un crooner. Alex Turner. Le nouvel album des singes arctiques était sur la platine du disquaire. J’ai continué de fouiller dans les bacs avec moins de conviction. Davantage concentré sur la musique qui habitait la boutique.

The Car est-il un album des Arctic Monkeys ? Je n’en suis pas certain. Ok, je n’ai suivi la carrière du groupe que de loin. Très loin. Tout de même, des guitares aussi peu présentes, une orientation presque soul, des cordes aussi présentes. On dirait plutôt la suite logique de Submarine, une suite magnifiée et orchestrée avec des moyens. Oui, on dirait un album solo d’Alex Turner.

Ce n’est même pas un album auquel je ne trouve pas de défauts. Au contraire, de manière objective, les critiques dithyrambiques me paraissent suspectes. De manière plus subjective et donc de manière plus réaliste, c’est un album absolument magnétique, envoûtant, auquel on ne peut échapper.

22h45. J’en suis désormais à 8 écoutes - sans compter l’écoute chez Point Show.

The Car
Arctic Monkeys
Domino 2022

01 - There’d Better be a Mirrorball
02 - I Ain’t Quite Where I Think I Am
03 - Sculptures of Anything Goes
04 - Jet Skis on the Moat
05 - Body Paint
06 - The Car
07 - Big Ideas
08 - Hello You
09 - Mr. Schwartz 
10 - Perfect Sense

vendredi 28 octobre 2022

1277 - Controlling Crowds


J’avais envie de dire du mal d’un disque. D’un billet méchant, cinglant, de mauvaise foie (je bois trop). J’ai déjà épuisé l’essentiel de mes singles des Stereophonics, d’Editors ou de The Enemy. Il me fallait autre chose. Je me suis décidé pour le coffret (laid) des premiers albums d’Archive (glissés dans des pochettes cartonnées, laides). You all Look the Same to Me et Noise, c’est déjà fait. Plus ou moins. J’ai choisi Controlling Crowds. Je ne l’avais jamais écouté avant aujourd’hui, je crois. J’ai essayé, dans l’idée de mieux l’exécuter.
Et là, sur le premier titre, je m’aperçois que ce n’est pas aussi désagréable que je le pensais. Pas à écouter en boucle pendant des jours mais ce n’est pas horrible. Je m’adoucis. Mon billet méchant perd de son assurance, de sa contenance. S’effondre. Comment je vais faire ?
La suite de l’album vient heureusement à mon secours. Plus ça va, moins ça va. Ouf, c’est de la merde prétentieuse…

Controlling Crowds
Archive
Warner Music France 2012

01 - Controlling Crowds
02 - Bullets
03 - Words on Signs
04 - Dangervisit
05 - Quiet Time
06 - Collapse / Collide
07 - Clones
08 - Bastardised Ink
09 - Kings of Speed
10 - Whore 
11 - Chaos
12 - Razed to the Ground
13 - Funeral

jeudi 27 octobre 2022

1276 - Bali : Musique pour le Gong Gédé


Bali : Musique pour le Gong Gédé - comme son titre l’indique - je l’ai acheté il y a quelques mois, en début d’année je crois, quelques deux ou trois ans après l’avoir emprunté à la médiathèque de Versailles.

Je l’écoute rarement. Trop rarement voulais-je dire. Par peur. C’est effrayant un titre comme Musique pour le Gong Gédé. Imaginer 60 ou 70 minutes de coups de gong, ça fait flipper les bonzes qui bitent rien à la musique comme moi. À chaque fois, ça me retient alors même que je sais qu’il est excellent ce disque de musique balinaise. Du genre à filer le tournis à faire entrer en transe à faire planer etc. Faut que je me fasse davantage confiance. Quand je sais qu’un disque est bon, faut que je m’autorise à me le passer. Comme je l’ai fait ce mercredi soir.

Bali : Musique pour le Gong Gédé
Les Musiciens du Temple de Batur / Les Musiciens du Temple Tampaksiring
Ocora 1987

Gong Gédé de Batur
01 - Tabuh Loma-Loma
02 - Tabuh Telu
03 - Tabuh Pisan 1
Gong Gédé de Tampaksiring
04 - Tabuh Enem
05 - Tabuh Pisan 2
06 - Galan Kangin

mercredi 26 octobre 2022

1275 - « Unplugged »


Le bootleg « Unplugged » des Smashing Pumpkins, qui couvre les années 1991-1994, est presque aussi chiant que son homonyme d’Oasis bien qu’un peu plus varié (le répertoire des Citrouilles a toujours été plus étendu que celui des Gallagher). La différence, c’est que des bootlegs acoustiques des Pumpkins réussis, j’en ai. Et même plusieurs. Ce qui n’est pas le cas pour Oasis.

« Unplugged »
The Smashing Pumpkins
Space Boys 1994

01 - Rocket
02 - Cherub Rock
03 - Today
04 - Disarm
05 - Spaceboy
06 - Dancing in the Moonlight
07 - Landslide
08 - Bye June
09 - Mayonaise
10 - Hummer 
11 - Blue
12 - Siva
13 - Smiley
14 - Suffer
15 - Rhinocerous

mardi 25 octobre 2022

1274 - The Slider


J’ai trop longtemps négligé le reste de la discographie de T.Rex. Par le reste, j’entends ce qui n’est ni Electric Warrior - dont je possède un exemplaire depuis 20 ans si ce n’est plus - ni 20th Century Boy - que je n’ai que sur une compilation achetée (relativement) récemment.

Davantage de réticences avec The Slider, acheté il y a quelques années pourtant. Pas assez de Cosmic Dancer ou Girl. Des riffs trop gras, un son trop lourd, des compositions trop maquillées, des choeurs trop pub, des violoncelles trop vulgaires. Autant de défauts qui me sont apparus par un étrange retournement de veste ou de sentiment comme des qualités indéniables quand je l’ai écouté hier dimanche. Écoute qui m’a incité à le remettre ce lundi en rentrant du boulot.

Ça y est, je suis glam, je vais enfiler des boots à talon compensé, un boa autour du cou et me foutre trois tonnes de fard à paupière… et troquer ma Fender Jaguar, trop intello, pour une Gibson Les Paul - non, ça jamais.

Et, surtout, je vais songer à m’acheter des éditions un peu moins laides, un peu moins cheap des albums de Marc Bolan.

The Slider
T. Rex
Code 90 2006

01 - Metal Guru
02 - Mystic Lady
03 - Rock On
04 - The Slider
05 - Baby Boomerang 
06 - Spaceball Ricochet
07 - Buick McKane
08 - Telegram Sam
09 - Rabbit Fighter
10 - Baby Strange
11 - Ballrooms of Mars
12 - Chariot Google
13 - Main Man

lundi 24 octobre 2022

1273 - Elephant


J’ai longtemps cru être fan des White Stripes. White Blood Cells était formidable. Le concert à la Laiterie à Strasbourg avait été plus qu’excellent. Les quelques morceaux issus des albums précédant (You’re Pretty Good Looking (for a Girl)) que je connaissais (d’où ? je ne sais plus) étaient cool.
Je me trompais. Je ne suis pas fan des White Stripes. Je suis un fan de White Blood Cells.
De Stijl, son prédécesseur, ne m’avait pas vraiment emporté, passés les deux trois meilleurs morceaux. Mais je mettais cette déception sur le peu de moyens dont disposait le duo avant White Blood Cells. Puis vint Elephant. Que j’ai acheté le jour de sa sortie. Les critiques étaient à genoux. Le bouche à oreille annonçait une merveille. J’attendais le graal. J’ai apprécié Elephant. Mais déjà je ne comprenais pas les éloges sans mesure. C’était un disque sympa. Très sympa peut-être. Rien de plus. Quelques morceaux marquants (Black Math, The Hardest Button to Button, Girl, You Have no Faith in Medicine), d’autres plus touchants (In the Cold, Cold Night chanté par Meg) et un méga-tube (Seven Nation Army). Mais un sentiment constant de vacuité.
Puis mon snobisme a pris le dessus. Tout le monde au bout de quelques mois, alors que j’avais déjà mis de côté le disque, s’est mis à chanter le riff de Seven Nation Army. On l’entendait partout. C’était devenu un hymne de stade de foot. Et les amateurs de FIFA (le jeu vidéo) sont venus expliquer à tout le monde que les White Stripes étaient le meilleur groupe du monde comme ils croyaient quelques années avant que Blur l’était après avoir entendu la seule Song 2. Ç’en fut trop pour moi. Écœuré. Sans même parler du clip putassier de I Just don’t Know What to do with Myself… Kate Moss qui fait du pole-dance sous la caméra de Sofia Coppola.
J’ai mis White Blood Cells sur la platine pas plus tard que la semaine dernière. Je le ressors régulièrement des étagères. De Stijl et Elephant prennent la poussière depuis un temps indéterminé.

Elephant
The White Stripes
XL / Third Man 2003

01 - Seven Nation Army
02 - Black Math
03 - There’s no Home for You Here
04 - I Just don’t Know what to do with Myself
05 - In the Cold, Cold Night
06 - I want to be the Boy to Warn your Mother’s Heart
07 - You’ve got her in your Pocket 
08 - Ball and Biscuit
09 - The Hardest Button to Button
10 - Little Acorns
11 - Hypnotize
12 - The Air near my Fingers
13 - Girl, You Have no Faith in Medicine
14 - Well it’s True that we Love One Another

dimanche 23 octobre 2022

1272 - La Panthère des Neiges


La Panthère des Neiges. Il y eut les photos de Munier, star des photographes animaliers. Puis le recueil de photos. Et le récit par Sylvain Tesson, qui accompagnait Munier lors de cette chasse en Himalaya - Natacha l’avait acheté celui-ci… je l’ai lu. Plus récemment est sorti le film - pas vu. Puis sa bande originale - achetée hier, vendredi soir, en rentrant du boulot - elle est signée Nick Cave et Warren Ellis.

L’occasion de citer ici l’étrange, fascinant, agaçant, formidable livre de Warren, acheté le week-end dernier et lu (entre autres) cette semaine, Le Chewing-gum de Nina Simone, récit d’une obsession, regard porté sur un cheminement artistique de 40 ans, autobiographie qui n’en est une qu’à moitié. Livre qui me fera acheter mon premier disque en grec moderne - quand je l’aurai trouvé, ce qui ne s’annonce pas facile.

Il est impressionnant de constater à quel point la musique de Nick Cave et Warren Ellis est reconnaissable. Il ne faut que quelques notes de clavier pour être plongé en terrain familier… puis en découvrir de nouveaux aspects, de nouveaux recoins, de nouveaux paysages et panoramas. Une musique spirituelle, qui élève, qui repose, qui purifie… oui, je fais parti de la secte des cavistes ? caveurs ? caviens ? cavois ?
Ces deux-là ont réellement construit une relation qui a abouti à l’émergence d’une personnalité, impossible à confondre, fusion de deux esprits qui dépasse leurs individualités. Les bandes originales - comme celle de Jesse James - furent le terrain d’entraînement favori du duo avant que l’album, le vrai album de chansons, n’arrive à son tour. Ils continuent de sonoriser les films, La Panthère des Neiges et Blonde sont les derniers en date. 

Le livret du disque laisse évidemment la part belle aux photos de Munier. Quand j’ouvre le boîtier, un manul (chat de Pallas) m’observe. Je n’ai pas envie de refermer le boîtier. Je relance le disque.

La Panthère des Neiges
Nick Cave & Warren Ellis
Invada / Lakeshore / Goliath 2022

01 - L’Attaque des Loups
02 - Les Cerfs
03 - Antilope
04 - La Bête
05 - Les Yaks
06 - Des Affûts Elliptiques
07 - Les Nomades
08 - La Grotte
09 - Les Princes
10 - La Neige Tombe
11 - Les Ours
12 - Un Être vous Obsède
13 - L’Apparition / We are not Alone

samedi 22 octobre 2022

1271 - Low-Life


J’avais des doutes en achetant Low-Life de New Order chez Décibul. J’ai hésité avant de le prendre. Peur d’abimer l’héritage de Joy Division - car c’est bien de ceci qu’il s’agit avec New Order - peur d’esquinter l’amour que je porte à Get Ready, peur d’acheter une bouse inécoutable des années 80. Et Low-Life n’a même pas une couverture digne des superbes designs Factory. Je l’ai pris tout de même.

Et mes craintes étaient justifiées… ou presque. Oui, ça chante mal. Oui, on flirte souvent avec la dance qui ravagera les années 90. Mais, putain, qu’est-ce-que c’est bon !!! Bon, Natacha n’adhère qu’à moitié… mais c’est sa meilleure moitié - je ne parle pas de moi, je suis du genre humiliteux.

Low-Life
New Order
Virgin / Factory 1985

A1 - Love Vigilantes
A2 - The Perfect Kiss
A3 - This Time of Night
A4 - Sunrise
B1 - Elegia 
B2 - Sooner than you Think
B3 - Sub-Culture
B4 - Face Up

vendredi 21 octobre 2022

1270 - More News from Nowhere


Ou alors, on peut aussi prolonger avec les singles extraits de Dig, Lazarus, Dig !!! comme More News from Nowhere. C’est amusant avant d’écouter l’album dans la voiture, je n’avais jamais remarqué que More News from Nowhere était si longue. Que je pouvais parcourir tant de route en l’écoutant. Sur le single, la chanson dure deux fois moins de temps. Quatre minutes au lieu de huit. More News from Nowhere pourrait durer deux minutes comme trois quarts d’heure qu’elle conserverait la même puissance magique. Fleeting Love est une face B étonnante. Une belle ballade. Totalement en marge de l’album. Elle n’y trouverait aucunement sa place. À se demander si elle date des mêmes sessions ou est plus vieille. C’est ceci aussi une face B. Un refuge pour marginaux.

More News from Nowhere
Nick Cave & the Bad Seeds
Mute 2008

A - More News from Nowhere
B - Fleeting Love

jeudi 20 octobre 2022

1269 - Whole New Way


Et pour prolonger et dérouler mes boucles automobiles, en rentrant, il y a toujours la possibilité de me passer des 45 tours extraits des albums. Dont l’excellent Whole New Way, chute de studio de Primary Colours.

Whole New Way
The Horrors
XL Recordings 2009

A - Whole New Way
B - Primary Colours

mercredi 19 octobre 2022

1268 - Dig, Lazarus, Dig !!!


En boucle. Je n’écoute presque plus que deux albums en voiture. Passant de l’un à l’autre après deux trois écoutes complètes. En boucle. Primary Colours. Et Dig, Lazarus, Dig !!! de Nick Cave & The Bad Seeds. Besoin envie de l’intensité de ces deux albums profondément différents.

Dig, Lazarus, Dig !!! est, si je ne me trompe, le premier album de Nick Cave, que j’ai acheté au moment de sa sortie. Peu après. Je ne crois pas que je l’avais écouté auparavant. Je ne sais plus pourquoi je l’ai acheté. Quels albums de Nick j’avais avant celui-ci. Murder Ballads, oui. Mais d’autres ? Je me souviens d’une interview dans Rock & Folk qui m’avait passionné mais était-ce pour cet album ou pour un autre, antérieur ? Je me souviens d’une autre interview, dans un magazine gratuit, dont j’avais gardé la couverture avec une photo de Nick moustachu et que j’avais accrochée au dessus de mon bureau, au labo. Était-ce cette interview qui m’avait convaincu ?

L’album, je l’ai aimé dès la première écoute. Intense. Spontané. Sans refrain mais avec des titres scandés comme des slogans. Des imprécations. Que je hurle dans ma voiture. À l’aller. Au retour. En boucle.

Dig, Lazarus, Dig !!!
Nick Cave & The Bad Seeds
Mute 2008

01 - Dig, Lazarus, Dig !!!
02 - Today’s Lesson
03 - Moonland
04 - Night of the Lotus Eaters
05 - Albert goes West
06 - We Call upon the Author
07 - Hold on to Yourself
08 - Lie Down Here (& Be my Girl)
09 - Jesus of the Moon
10 - Midnight Man
11 - More News from Nowhere 

mardi 18 octobre 2022

1267 - Tape Song / London Hates You


Il y a une époque où j’étais fan de The Kills. Aujourd’hui, j’aurais bien du mal à dire à quoi ressemble Tape Song. Et je ne me rappelle en rien de London Hates You. Et je n’ai pas spécialement envie de me passer le disque. Ça me prendra peut-être un jour de redécouvrir ça.

Tape Song / London Hates You
The Kills
Domino 2008

A - Tape Song
B - London Hates You

lundi 17 octobre 2022

1266 - Oasis Unplugged


Déjà que Another Story, mon bootleg de versions acoustiques de morceaux des deux premiers albums d’Oasis, est chiant, c’est pas pour en plus écouter son équivalent, Oasis Unplugged - aucun extrait de l’émission de MTV sur ce disque - qui appartenait à Natacha. Si ça se trouve, il est un peu mieux foutu. J’en doute.

Oasis Unplugged
Oasis
Forbidden Fruit

01 - Wonderwall 
02 - Cast no Shadow
03 - Don’t Look Back in Anger
04 - You’ve got to Hide your Love Away
05 - Talk Tonite
06 - Morning Glory
07 - Supersonic
08 - Digsy’s Dinner
09 - Fade Away
10 - Married with Children
11 - Live Forever
12 - Shakermaker
13 - Sad Song
14 - Slide Away
15 - D’Yer Wanna be a Spaceman ?
16 - Talk Tonite
17 - Live Forever
18 - Take me Away
19 - Wonderwall 

dimanche 16 octobre 2022

1265 - Why Does it Always Rain on Me ? EP


J’avais une idée en allant chez Point Show ce samedi après-midi. Et même deux ou trois. Je savais ce que je voulais, ce que je convoitais. Mais j’étais ouvert à toute trouvaille, à toute découverte, toute surprise. Alors j’ai un peu fouillé. Notamment dans le bac à soldes des CD. Et j’en ai tiré le Why Does it Always Rain on Me ? EP de Travis. Et l’ai pris sans hésiter malgré toutes les fois où je me suis moqué des quatre écossés.

J’aurais adoré dénicher ce single en 99, chez Virgin, à la FNAC, chez WOM ou même l’Oncle Tom, à l’époque où j’écoutais la chanson ou, plus exactement regardais le clip, sur un espèce de juke-box vidéo, dans un magasin teuton pendant que mes parents faisaient les courses.
C’est pour cet idiot de 17 ans - je suis désormais un con de 40 - que j’ai acheté ce disque cette après-midi. Je l’ai écouté. Pas désagréable. Pas passionnant non plus. Les titres live sont des versions acoustiques très proches de celles de l’album. Les quelques notes de bas de couverture mentionnent que le reste du concert est écoutable sur le site officiel du groupe. Je ne pense pas qu’il soit encore en ligne. Je n’ai pas vérifié. Puis-je les attaquer pour publicité mensongère ?

Why Does it Always Rain on Me ? EP
Travis
Independiente 1999

01 - Why Does it Always Rain on Me ?
02 - Village Man
03 - Driftwood (live at the Link Café, Glasgow)
04 - The Urge for Going
05 - Slide Show (live at the Link Café, Glasgow)

samedi 15 octobre 2022

1264 - Kappa


Il y a des disques qu’on achète au hasard ou pour un détail, pour une pochette, un mot, par instinct et dont on tombe amoureux. Des disques rencontrés lors d’un détour et qui se révèle être dignes d’être une nouvelle voie.
Et il y a des disques qu’on achète pour de bonnes (?) raisons, qu’on achète à dessein et qui déçoivent.

Il en va ainsi des deux albums de Samurai que j’ai achetés. Il y a l’album homonyme, acheté sur la foi d’une illustration de pochette magnifique et qui est lui-même magnifique - je l’ai encore écouté ce soir - et il y a Kappa, son successeur, acheté parce qu’il était le successeur de et auquel je n’ai pas accroché, ni à la première écoute ni à la troisième ni à la cinquième - je ne suis pas certain d’avoir essayé davantage.
La pochette est intrigante - c’est moi ou on voit un Jésus zombifié ? - mais les chansons perdent toute la légèreté de Samurai. Du prog-rock mêlé de hard qui ne trouve plus l’équilibre entre habileté et démonstration (gratuite).

Ça me fait mal d’écrire ceci à propos d’un album pour lequel j’étais plein d’espoir. Il faudra que je lui donne une nouvelle chance. Peut-être dès ce soir - si je ne suis pas trop bourré - ou demain. Et peut-être la révélation aura lieu. Peut-être tomberai-je amoureux.

Kappa
Mike Curtis & Samurai
P-Vine Records 1971 / ????

01 - Trauma
02 - Same Old Reason
03 - Daredatta
04 - Visions of Tomorrow
05 - King Riff and Snow Flakes

vendredi 14 octobre 2022

1263 - I am One


J’avais l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas fait de billet sur les Citrouilles. Je me trompais. Ça fait un peu moins de trois semaines. Tant pis, ce sera Pumpkins quand même aujourd’hui.

La seconde édition du single I am One - excellent titre du premier album - achetée d’occasion chez L’Oncle Tom à Strasbourg, a une pochette très moche. Très très. Et kitsch. Ni faite ni à faire… mais les faces B… Plume n’est certes pas d’une grande légèreté, subtilité… mais un bon rock un peu bourrin, des fois… et Starla… pas loin d’être une petite merveille… enfin petite… 11 minutes… épique… sans longueur… surprenante… oui, la pochette est nulle… mais la ziqétop… c’est l’essentiel, non ?

I am One
The Smashing Pumpkins
Hut Recordings 1992

01 - I am One
02 - Plume
03 - Starla

jeudi 13 octobre 2022

1262 - Silver World


Chez Point Show, encore. Ce jour où je cherchais différent. D’Amérique du Sud ou d’Afrique ou je ne sais. D’ailleurs. De l’autre. J’ai acheté trois disques ce jour là. Dont. Dont. J’en avais repéré un autre. Un quatrième. Que je n’avais pas acheté. Repéré pour sa couverture. Zen. Je ne suis pas certain que zen soit le bon terme. Zen est un mot un peu fourre-tout. Quelque part, c’est donc le bon mot, zen. Repéré aussi parce que je n’étais pas certain du bac dans lequel il était rangé. Jazz. Ou World Music. Et pour la composition du groupe. Du quatuor. Piano. Basse. Batterie. Et flûte de bambou.
Si je ne l’ai pas acheté immédiatement, ce jour-là, ce Silver World - c’est le titre du disque - de Hozan Yamamoto - c’est le nom du flûtiste - c’est pour… pour… parce que… parce que… on aura compris que je n’ai pas de réponse qui me semble logiquement satisfaisante à cette question. Je l’ai fantasmé pendant dix jours, ce disque. Sans pouvoir obtenir de plus amples informations sur son contenu, n’ayant même pas noté son titre ou en avoir pris la pochette en photo. S’il n’avait pas été encore dans les bacs de Point Show ce mercredi soir, ç’eut été un autre de mes regrets éternels. Non pas autant que celui-ci… mais il était encore là, m’attendant entre jazz et world.
Et c’est bien là qu’il se situe. Une section rythmique - piano compris - on ne peut plus jazz. Et des flûtes on ne peut plus nippones - Natacha était toute heureuse de s’enfuir yogifier dans sa chambre de bonne et de ne plus avoir à subir ces fréquences qui lui irritaient tout le conduit auditif.
Je vais en passer des heures sur mon tapis de fakir - car j’ai un tapis de fakir - à écouter ce Silver World. Dire que je pourrais en profiter depuis déjà une semaine et demie…

Silver World
Hozan Yamamoto
Philips 1977

A1 - Prologue
A2 - Silver World
A3 - Stone Garden of Ryoan Temple
B1 - A Heavy Shower
B2 - Sawanose
B3 - Epilogue 

mercredi 12 octobre 2022

1261 - Push Your Head Towards the Air


Push Your Head Towards the Air. Editors. Single. Vinyle. 7’’. 45 tours.
Je ne me rappelle même pas l’avoir dans ma collection. Fatigué ce soir. La flemme de chercher. J’espère que ce n’est pas une erreur dans mon listing, ça me forcerait à écrire un nouveau billet.
Évidemment, dans ces conditions, impossible que je dise où et quand je l’ai acheté et à quoi ça ressemble.

Push Your Head Towards the Air
Editors
[PIAS] 2008

A - Push Your Head Towards the Air (radio edit)
B - Spiders (live at BBC Electric Proms)

mardi 11 octobre 2022

1260 - All is Dream


Je me rappelle ce jour de fin d’été 2001 où j’ai acheté All is Dream de Mercury Rev - c'était à la Fnac. Je sortais, quelques minutes après mon acquisition du CD, de la librairie de la place Broglie - j’ai oublié le nom de la librairie - quand j’ai vu Germaine - nda : le prénom a été modifié - dans les bras d’un autre. En rentrant à la maison, j’ai pleuré tout ce que je pouvais en écoutant The Dark is Rising : I dreamt of you in my farm / I dreamt of you in my arm / But dreams are always wrong.

J’ai mis sur la platine All is Dream ce soir que nous fêtons avec Natacha 13 ans de mariage, pour enchaîner avec Deserter’s Songs - si, il y a 21 ans, j’ai acheté All is Dream le jour de sa publication ou presque, c’est à cause de Deserter’s Songs - qui me semblait parfait pour accompagner le repas. Et si je me suis rappelé à ce moment-là l’anecdote de ma première écoute, c’est parce que j’ai failli pleurer de nouveau. Sur Little Rhymes. Parce que la vie est magnifique  parfois. Il suffit d’un peu d’amour et d’une belle chanson.

All is Dream
Mercury Rev
V2 2001

01 - The Dark is Rising
02 - Tides of the Moon
03 - Chains
04 - Lincoln’s Eyes
05 - Nite and Fog
06 - Little Rhymes
07 - A Drop in Time
08 - You’re my Queen
09 - Spider and Flies
10 - Hercules

lundi 10 octobre 2022

1259 - Pumping on your Stereo



Parfois cette accumulation de disques, achetés sous différentes excuses fallacieuses - comme ces Pumping on your Stereo ou Moving de Supergrass, achetés soi-disant pour Natacha alors qu’elle même ne s’intéresse guère aux singles, même de ses groupes préférés - me semble vaine, absurde. Et me plonge dans la mélancolie.

Puis je réalise que tout dans la vie est vain et absurde. Alors pourquoi ne pas continuer à accumuler ? Surtout les singles de Supergrass… groupe capable de remonter le moral à n’importe qui, n’importe quand.

Pumping on your Stereo
Supergrass
Parlophone 1999

01 - Pumping on Your Stereo (single version)
02 - You’ll Never Walk Again
03 - What a Shame
04 - Sick

dimanche 9 octobre 2022

1258 - Moving



Moving
Supergrass
Parlophone 1999

01 - Moving
02 - Believer
03 - Faraway (acoustic version)

samedi 8 octobre 2022

1257 - Things I’ve Done Before


La pochette n’a que peu d’intérêt, ok. La face B, une reprise d’un titre obscur ou une chanson écrite pas un inconnu, je ne sais, n’a guère plus d’intérêt. Mais la face A est excellente et j’adore l’album. Il ne m’en fallait pas plus pour acheter ce 45 tours chez eil, il y a 17, 18 ans.

Things I’ve Done Before
The Electric Soft Parade
BMG 2003

A - Things I’ve Done Before
B - Summer’s Slow Meander

vendredi 7 octobre 2022

1256 - m b v


Il y a quelques jours. Peut-être deux ou trois semaines maintenant. J’ai passé m b v, dernier album en date de My Bloody Valentine dans la voiture. Sur le chemin du boulot. Ou le chemin du retour. Peut-être sur l’aller et le retour.
Ce ne fut pas une bonne expérience. Même chose avec Godspeed le lendemain ou surlendemain ou la veille ou l’avant-veille. Même problème. Ce sont des disques qui s’écoutent fort. À fort volume. Très fort. Et ce sont des disques habillés de nombreux sons qui, dans une voiture, peuvent sembler parasite. Voire inquiétants. Annonciateurs de panne. Bref, rien pour rassurer le conducteur peu à l’aise que j’étais en septembre.
Je suis plus confiant désormais. Je pourrais réessayer m b v en voiture. Mais non, je préfère me préserver pour l’expérience domestique du vinyle plutôt que celle des morceaux encodés.

m b v
My Bloody Valentine
MBV Records 2013

01 - She Found Now
02 - Only Tomorrow 
03 - Who Sees You
04 - Is This and Yes
05 - If I Am
06 - New You
07 - In Another Way
08 - Nothing Is
09 - Wonder 2

jeudi 6 octobre 2022

1255 - Sartañani


Je cherchais de la musique sud-américaine, disais-je. Et il y a plus sud-américain qu’un anarchiste libertaire catalan. Je pensais à de la samba ou le bossa ou quelque chose du genre, c’est de ça qu’on avait parlé avec Natacha. Finalement, ce fut de la musique andine (Bolivie - Pérou - Équateur) que je trouvai avec Sartañani de Bolivia Manta, morceaux traditionnels chantés en espagnol et en quechua.

On connaît tous cette musique pleine de flûtes, de percussions et d’instruments à cordes rudimentaires. Ou on croit connaître. On en connaît une caricature. Une somme de clichés. La faute a El Condor Pasa et aux groupes à bonnets péruviens multicolores qui sévissent dans les couloirs du métro parisien. Le disque en propose une version plus authentique, de cette musique. Et une approche plus pédagogique : le livret est riche en commentaires, en photos et en traductions.

Sartañani
Bolivia Manta
Auvidis 1978

A1 - Chofercito
A2 - Corpus de Umala / Recuerdos de Luribay / Cacharpaya de Yotola
A3 - Puñales
A4 - Silla Mula
A5 - Chunchu Q’eros / Khocho a Pachamama
A6 - Minerito
B1 - Carnaval Ayacuchano
B2 - La Venada
B3 - Korimpisa Trokaquirisma / Tiula / Carnaval Achachi
B4 - Atahuallpa
B5 - Salaque
B6 - Helme 

mercredi 5 octobre 2022

1254 - We’ll Live and Die in These Towns


Pour la première fois depuis plus d’un mois, j’ai regardé la télé ce soir. J’ai regardé un film. Inside Llewyn Davis. Je n’ai donc pas écouté de musique. Je n’ai pas écouté le 45 tours de The Enemy We’ll Live and Die in These Towns.
D’un autre côté, même si j’avais mis un disque, ça n’aurait pas été ce single. Pourquoi aurais-je écouté ce single ? Pour le remix (probablement - j’avoue ne plus avoir aucune idée de comment il sonne) pourri ?

We’ll Live and Die in These Towns
The Enemy
Warner 2007

A - We’ll Live and Die in These Towns
B - We’ll Live and Die in These Towns (Coventry Glory mix - Jaz Coleman remix)

mardi 4 octobre 2022

1253 - Third


J’ai acheté Third, troisième album (studio - il existe un live) de Portishead la semaine ou le mois de sa publication. Et n’y ai rien compris. Je ne pouvais dire que ça me déplaisait, encore moins que je n’aimais pas mais il y avait quelque chose comme un mur entre ce disque et moi qui m’empêchait d’y accéder.
Je l’ai écouté plusieurs fois au cours des 14 années écoulées et si le mur a semblé se fissurer il tenait debout encore. Jusqu’à ce week-end. Jusqu’à samedi. Après Paco, après Suede. Pour la première fois, je l’ai aimé cet album. Malgré son absence de single évident - comme pouvait l’être Glory Box ou, dans une moindre mesure, Half Day Closing. Malgré l’austérité d’un grand nombre de morceaux - certains sont même pas loin d’être oppressants avec leurs rythmiques industrielles.
Il suffisait de me laisser le temps. Portishead peut désormais sortir un quatrième album. Je suis prêt. J’attends.

Third
Portishead
Island Records 2008

01 - Silence
02 - Hunter
03 - Nylon Smile
04 - The Rip
05 - Plastic
06 - We Carry On
07 - Deep Water
08 - Machine Gun
09 - Small
10 - Magic Doors
11 - Threads

lundi 3 octobre 2022

1252 - Stand by Me


Pour poursuivre avec les couvertures laides, celle de Stand by Me d’Oasis atteint le très haut niveau de mocheté. Certes ni Paco Ibañez ni Oasis n’égalent Neil Young mais tout de même.

J’ai passé le single tout à l’heure, pendant que je bricolais - je pensais terminer de monter le meuble de merde en moins de vingt minutes… raté, il a fallu mettre un autre disque à la suite. Choisi au hasard dans mes rayonnages toujours pas rangés classés triés.
J’avais comme un mauvais souvenir de Stand by Me. Pas de la chanson. Du single. Des faces B. Peut-être la faute à cette photo de couverture. Un a priori négatif. Ce fut finalement pas si mal, à réécouter ces quatre titres pour la première fois depuis des années. (I got) the Fever et My Sister Lover ne font pas dans la subtilité mais font le job. Going Nowhere est un peu plus naïve - pour ne pas dire cul-cul - mais semble sincère.

On réécoutera ça dans quelques mois années. Et on trouvera ça de nouveau pas si horrible et même bien mieux que dans nos souvenirs, pas aussi moche que la couverture ne le laissait craindre.

Stand by Me
Oasis
Helter Skelter 1997

01 - Stand by Me
02 - (I got) the Fever
03 - My Sister Lover
04 - Going Nowhere

dimanche 2 octobre 2022

1251 - Paco Ibañez chante Pablo Neruda / Cuarteto Cedron chante Raul Gonzalez Tuñon


Chez Page et Plume, libraire limougeaude, je voulais commander Les Lance-Flammes de Roberto Arlt, le suite des Sept Fous. Natacha, m’attendant, a regardé le rayon Poésie, l’a trouvé bien petit. Elle espérait des anthologies bilingues de poésie anglophone. Keats and Yeats were (not) on (her) side. Nous nous sommes ensuite rendus chez Anecdotes, autre librairie limougeaude. Je voulais lui montrer que le rayon Poésie chez Page et Plume n’est pas si petit que ça.
Je suis ensuite allé chez Point Show. Sans Natacha. Elle n’aime pas m’attendre chez le disquaire. Je n’aime pas qu’elle m’attende chez le disquaire. J’avais dit à Natacha à midi qu’aujourd’hui je voulais de la musique différente. Pas de rock pop folk. Ni de jazz ou de classique. Ni de musique indienne. Quelque chose qui change vraiment. Musique africaine, pourquoi pas. Amadou et Mariam avait-elle plaisanté. Du Tony Allen avais-je corrigé. Et pourquoi pas sud-américaine ? avait-elle essayé de se faire pardonner de sa mauvaise plaisanterie.

J’ai effectivement acheté des disques de musique d’Amérique centrale et du Sud chez Point Show. Et un disque de poésie hispanophone mise en musique. Du Neruda - Natacha m’a confisqué le recueil que je lui ai mis entre les mains il y a quelques mois, elle picore régulièrement dans La Centaine d’Amour - et du Raul Gonzalez Tuñon - dont je n’avais jamais entendu parler ; peut-être devrais-je avoir honte.
La pochette du disque est laide. Le verso est pire. Tant pis. Je mets la face A, celle consacrée au poète chilien, Paco Ibañez au chant. Je me doutais que ce ne serait pas joyeux. J’étais préparé. Je croyais être préparé. Je n’étais pas prêt. Ça me brise le coeur. En mille morceaux. Pire que ma dernière écoute de Ne Me Quitte Pas par Nina Simone. Bien que, cette fois, je ne pleure pas. Ce ne sont pas que les textes. Les quelques mots transparents que je comprends - je ne parle pas espagnol - puis les traductions (toutes incluses dans l’intérieur de la triple pochette) sont certes bouleversants. C’est aussi l’interprétation poignante de Paco Ibañez, toute en retenue, toute en émotions. Le dernier morceau de la face, plus enlevé, à deux voix, plus optimiste, n’y suffira pas. Je n’ai pas la force d’écouter la face B, consacré au poète argentin, Juan Cedron au chant. Pas tout de suite. Je laisse passer quelques minutes, Souris ronronnant sur mon ventre. Je mets sur la platine le 45 tours bonus - que je n’avais pas encore écouté - du dernier Suede.

Paco Ibañez chante Neruda / Cuarteto Cedron chante Raul Gonzalez Tuñon
Paco Ibañez / Cuarteto Cedron
Polydor 1977

A1 - Me Gusta Cuando Callas Porque Estas Como Ausente
A2 - Todo en to fue Naufragio
A3 -  Puedo Escribir los Versos mas Tristes Esta Noche
A4 - Inclinado en las Tardes Tiro mis Tristes Redes
A5 - Te Recuerdo Como Eras  en el Ultimo Otoño
A6 - Para mi Corazon Basta tu Pecho 
B1 - Cancion del Prestidigitator
B2 - A la Luz de la Fogata
B3 - Milonga de la Ganzua
B4 - Eche 20 Centavos en la Ranura
B5 - La Calle del Agujero en la Media
B6 - Polka de la Tarjeta de Carton

samedi 1 octobre 2022

1250 - Be Strong Now


Le single Be Strong Now, acheté docase chez L’Oncle Tom à Strasbourg, je l’aime encore plus et suis encore plus fier de l’avoir parmi mes disques que et… mais je l’écoute moins souvent encore. Logique de collectionneur.

Be Strong Now
James Iha
Hut Recordings 1998

01 - Be Strong Now
02 - My Advice
03 - Take Care
04 - Falling