lundi 30 septembre 2024

1980 - From Here to Eternity Live


Je me cherchais une compilation du Clash (et non des Clash, comme on l’entend trop souvent). Je parle de ça, c’était il y a plus d’une décennie. Peut-être quinze ans. Le seul disque que j’ai trouvé qui correspondait à mes attentes fut From Here to Eternity Live, compilation d’enregistrements en public de 78 à 82 (ce qui donne 1980 comme moyenne). J’avoue, tant pis pour ceux que ça choquera, que c’est un disque qui ne me passionne pas des masses.

From Here to Eternity Live
The Clash
Columbia 1999

01 - Complete Control
02 - London’s Burning
03 - What’s my Name
04 - Clash City Rockers
05 - Career Opportunities
06 - (White Man) In Hammersmith Palais
07 - Capital Radio
08 - City of the Dead
09 - I Fought the Law
10 - London Calling
11 - Armagideon Time
12 - Train in Vain
13 - Guns of Brixton
14 - The Magnificent Seven
15 - Know Your Rights
16 - Should I Stay or Should I Go
17 - Straight to Hell

dimanche 29 septembre 2024

1979 - Mingus


Envie de découvrir l’univers de Joni Mitchell, chanteuse dont je ne savais rien avant d’acheter un premier disque qui ne pouvait être autre que Mingus, hommage au (Charles est mort six mois environ avant la publication de l’album, en juin 1979) et collaboration avec (il signe les musiques de 4 des 6 morceaux du disque) le génial (contre)-bassiste avec lequel elle avait tissé des liens d’amitié.

Peintures de Joni pour illustrer le gatefold. Extraits d’enregistrements de conversations privées. Mingus est aussi et surtout le journal (intime) d’une relation qui est aussi d’admiration réciproque. Un album qu’on a parfois l’impression de déranger. Avec lequel on a la sensation étrange d’être indiscret. On l’écoute en s’excusant d’être là.

Pour être tout à fait honnête, c’était le seul album disponible (en vinyle d’occasion) de Joni Mitchell chez Point Show… mais s’il y en avait eu d’autres, c’est tout de même celui-ci que j’aurais choisi. Je ne sais en revanche s’il est représentatif de l’œuvre de la chanteuse. Je n’ai pas encore, neuf mois plus tard, acheté d’autres de ses disques.

Mingus
Joni Mitchell
Asylum 1979

A1 - Happy Birthday 1975 (rap)
A2 - God Must be a Boogie Man
A3 - Funeral (rap)
A4 - A Chair in the Sky
A5 - The Wolf that Lives in Lindsey
B1 - I’s a Muggin’ (rap)
B2 - Sweet Sucker Dance
B3 - Coin in the Pocket (rap)
B4 - The Dry Cleaner from Des Moines
B5 - Lucky (rap)
B6 - Goodbye Pork Pie Heat

samedi 28 septembre 2024

1978 - An American Prayer


La méfiance - défiance - que j’ai très longtemps ressentie envers les Doors - le lien rassemble aussi des billets qui n’ont rien à avoir avec le groupe, le mot Portes étant apparemment assez fréquent dans les titres de chansons anglophones - avait deux sources. La première, le fanatisme des admirateurs du groupe, persuadés que c’était le meilleur groupe de tous les temps - même pas en rêve. La seconde, la personnalité de Morrison, trop faux gourou pour moi, et l’admiration exagérée dont Jim fait l’objet. Jim-Christ, le poster le plus vendu chez les amateurs de rock pseudo-chamanique, voilà ce qui me gonflait le plus.

Ce n’est pas pour autant que je suis prêt, après avoir, sous l’impulsion de Natacha, réuni les six albums studio des Doors avec Jim au chant, à me plonger dans les albums enregistrés par le groupe après la mort de leur leader charismatique - rappelons que l’horrible Le Moustique de Michel Joe Dassin est une chanson des Doors de cette période.
En revanche, An American Prayer, album posthume publié en 1978, composé par le groupe survivant en ces années punk à partir de poèmes (ah oui, ça aussi ça m’énervait… Jim, c’était pas qu’un chanteur, c’était un poète… d’ailleurs il y croyait dur comme fer lui-même) enregistrés quelques mois avant son trépas en 1970 et demeurés inédits pendant huit ans, voilà qui suscitait ma curiosité - et un a priori assez moqueur. A priori vite effacé, je dois l’avouer. L’album, loin d’être parfait - deux trois passages franchement désolants - est plutôt cool dans l’ensemble.

Zut, il me manque une conclusion.

An American Prayer
Jim Morrison / The Doors
Elektra 1995

01-04 - Awake : Awake / Ghost Song / Dawn’s Highway / Newborn Awakening
05-09 - To Come of Age : To Come of Age / Black Polished Chrome / Latino Chrome / Angels and Sailors / Stoned Immaculate
10-11 - The Poet’s Dream : The Movie / Curses, Invocations
12-16 - World on Fire : American Night / Roadhouse Blues / The World on Fire / Lament / The Hitchhiker
17-20 - An American Prayer : An American Prayer / Hour for Magic / Freedom Exists / A Feast of Friends
21-23 - Bonus Tracks : Babylon Fading / Bird of Prey / The Ghost Song

vendredi 27 septembre 2024

1977 - 1977


(Intro)
23 mars 2024. Je prends un peu d’avance. J’ai reçu 1977 de Ash, il y a une dizaine de jours, en même temps que ma compilation de Françoise Hardy, Starsailor de Tim Buckley et We are Ever so Clean de Blossom Toes - c’est trop, tous ce disques que j’ai reçus ou achetés ces dernières semaines : j’ai du mal à tout écouter avec l’attention méritée (ou non). Si je l’écris dès aujourd’hui, c’est pour ne pas oublier - je ne vais tout de même pas prendre des notes - le peu que j’ai à dire sur 1977, billet qui ne sera mis en ligne que dans 6 mois : le numéro s’imposait de lui-même.

(Verses)
1977, comme This is my Truth Tell me Yours, est un album que m’a soufflé (n’est pas joué) mon frangin. Un de ses disques découverts adolescent ou post-adolescent, empruntés à la médiathèque de quartier (Robertsau) ou à la bibliothèque centrale de Strasbourg, appréciés mais pas achetés immédiatement et que mon frère s’est offerts avant que j’ai eu le temps (et l’argent) de me les payer.
Je lui en ai moins voulu pour Ash que pour les Manic. Moins important pour moi. La preuve, il s’est écoulé un quart de siècle ou pas loin avant que je songe à enfin acheter 1977 - une réédition datant de 2018, format digipack. Et je ne pense pas - quoique, sait-on jamais - à acquérir les autres albums du trio (qui fut un temps quatuor) nord-irlandais.
Ash, en effet, c’est rigolo, c’est même résolument fun mais… je ne sais comment dire. Quand j’ai mis 1977 dans les enceintes ce matin, j’ai dit à Natacha que j’allais passer un truc idiot. C’est qui ? Les Weezer européens. Je ne suis pas certain que la comparaison soit pertinente. Il y a chez les deux groupes ces guitares épaisses omniprésentes, un côté potache presque constant et un vrai souci mélodique.
Ainsi, sur 1977, on entre dans le sujet comme des bourrins avec Lose Control, on enchaîne bientôt avec un morceau au texte adolescent Girl from Mars, on arrive, surpris, à une vraie belle ballade rock (Gone the Dream) pour d’un coup se retrouver au milieu d’une blague comme Blur en a concocté quelques-unes (Chinese Bombs, Song 2) sur son album éponyme (Kung-Fu)… le tout se finissant dans une plage cachée littéralement pleine de vomi. On en ressort avec un plaisir coupable. Régressif.

(Middle 8)
Je déteste les bandeaux (souvent rouges) qui ceignent les livres, je l’ai déjà dit, mais je collectionne les stickers promotionnels collés sur les cellophanes des disques - je ne suis pas à une contradiction (en est-ce une ?) près. Je décolle ces derniers avec délicatesse et en décore les couvertures de mes cahiers et carnets. J’ai déchiré celui de 1977 (que l’on voit, rectangle noir, sur la photo qui ouvre ce billet) par inadvertance, en ouvrant trop rapidement le plastique… Je n’ai pu me résoudre à le jeter. J’essaierai de l’utiliser tout de même, en deux morceaux.

(Coda)
Il faut désormais que je me mette à l’écriture du billet du jour (le 1790)… aucune idée encore de quel disque il s’agit… encore un billet qui va être bâclé.

PS : il me manque un refrain - ça n’arrive jamais chez Ash.

1977
Ash
Echo 2018

01 - Lose Control
02 - Goldfinger
03 - Girl from Mars
04 - I’d Give You Anything
05 - Gone the Dream
06 - Kung Fu
07 - Oh Yeah
08 - Let it Flow
09 - Innocent Smile
10 - Angel Interceptor
11 - Lost in You
12 - Darkside Lightside
13 Sick Party

jeudi 26 septembre 2024

1976 - Symphonien Nos. 5 & 7


Je ne sais pas pourquoi les cinquième et septième symphonies de Beethoven sont souvent associées sur les éditions CD. C’est le cas des deux interprétations de ces deux symphonies que je possède. Celles dirigées par Furtwängler. Et celles dirigées par Carlos Kleiber avec le Wiener Philharmoniker en 1975 (la 5°) et en 1976 (la 7°).
Est-ce une parenté de conception musicale qui réunit ces deux œuvres, parenté que mon amélomanie m’empêche de reconnaître ? Est-ce le hasard de ma discothèque, les deux disques cités plus haut sont-ils les seuls où ces deux symphonies se croisent ? Une histoire de timing ? Ces deux symphonies jouées à un tempo « normal » permettent-elles de mieux remplir un CD que ne le feraient la cinquième (ou la septième) associée à une autre symphonie ? 
Digression / auto promo : j’avais écrit un court texte sur la durée des plages sur un CD, court texte que j’avais prévu de publier sur Archives en accompagnement du présent billet. Las, je me suis aperçu au dernier moment que l’idée de ce texte avait déjà fait l’objet d’un billet, il y a longtemps… je radote. Ce n’est pas la première fois. Je garde sous le coude ma nouvelle version. Peut-être est-elle meilleure. Fin de la digression.
Ce qui est dommage, en réunissant la cinquième et la septième, c’est que ça donne une image de face B (comme dans les singles, oui) à la septième. Moins populaire, moins célèbre et célébrée que la cinquième. Si l’objectif est de faire connaître la septième à ceux qui ne jurent que par la cinquième, je ne suis pas certain que la manœuvre soit très efficace…

Symphonien Nos. 5 & 7
L. van Beethoven / C. Kleiber - Wiener Philharmoniker
Deutsche Grammophon 1995 / ????

01-04 - Symphonie Nr. 5 C-Moll Op. 67
05-08 - Symphonie Nr. 7 A-Dur Op. 92

mercredi 25 septembre 2024

1975 - Carmina Burana Volume 3 : Chansons de Printemps et d’Amour - Messe des Joueurs


Je savais bien que le Carmina Burana de Carl Orff n’était pas le Carmina Burana originel. Ce qu’était ce dernier en revanche restait un peu flou. Musique médiévale certes… mais profane ? religieuse ? liée à certaines dates du calendrier ? je n’en avais aucune idée…
Je me suis renseigné après avoir trouvé chez Point Show pour une bouchée de pain (un bon gros bâtard tout de même) le Volume 3 - Chansons de Printemps et d’Amour / Messe des Joueurs (les autres n’étaient pas disponibles) de l’intégrale enregistrée par le Clemencic Consort en 1975 pour les toujours impeccables Harmonia Mundi.
Comme un certain nombre d’autres disques de musique médiévale achetés il y a dix-huit mois, l’idée première était de m’immerger dans les temps obscurs (?) pour travailler à l’écriture du roman commencé en janvier 2023. Nous avons acheté une nouvelle imprimante le week-end dernier : j’espère qu’elle va me permettre d’y travailler avec davantage d’efficacité.

Carmina Burana Volume 3 : Chansons de Printemps et d’Amour - Messe des Joueurs
Clemencic Consort - René Clemencic
Harmonia Mundi 1975

A1 - Carmina Veris et Amoris : Olim Sudor Herculis
A2 - Carmina Veris et Amoris : Virent Prata Hiemata
B1-B14 - Carmina Lusorum : Officium Lusorum

mardi 24 septembre 2024

1974 - Nino and Radiah


Lassé de n’être qu’un chanteur rigolo - Mirza, Les Cornichons… - lui qui a débuté comme musicien de jazz et découvrant le prog-rock en vogue chez les anglo-saxons, Nino Ferrer en 1974 décide d’enregistrer un album mêlant rock, jazz et soul… dans la langue de Shakespeare. Ce sera Nino and Radiah. Cette seconde porte Frye comme nom de famille et est la maman d’une certaine Mia qui a fait macaréner l’Europe il y a pas loin de trente ans - fin de la digression.

La maison de disque, Barclay, n’est pas ravie des ventes de l’album en angliche et fait réenregistrer en français la chanson d’ouverture. Le texte anglais évoquait assez humblement la maison dans laquelle vivait Nino, petit paradis de banlieue parisienne qui lui faisait rêver de Louisiane, raison pour laquelle il l’avait surnommés The South. La version francophone, aux arrangements un peu moins réussis et au texte un peu plus balourd (c’est mon avis) sera un carton qui nourrira l’amertume de Nino qui ne l’aimait pas.

La réédition publiée pour les 50 ans du disque permet de découvrir les huit formidables morceaux qui constituent Nino and Radiah, album injustement boudé à sa sortie et qui, étrangement, ne semble pas avoir accédé au statut d’œuvre culte. L’erreur sera peut-être enfin réparée. Dommage cependant que notre époque prude ait relégué (censuré ?) la couverture originale gentiment érotique à l’intérieur d’un fourreau illustré par un dessinateur de bd. Plus dommage encore que, parmi les bonus, c’est Le Sud, encore et toujours qui soit surreprésenté avec pas moins de 4 versions alternatives dont une en italien - rappelons que Nino ne venait pas de Murcie comme une famille de ma connaissance mais était né de l’autre côté des Alpes et s’appelait Agostino Ferrari.

Nino and Radiah
Nino Ferrer
Barclay 2024

01 - South
02 - Moses
03 - Vomitation
04 - Hot Toddy
05 - Mint Julep
06 - The Garden
07 - Looking for You
08 - New York
09 - Le Sud
10 - Le Sud (alternative)
11 - The Garden - Where is Nino (jam)
12 - Looking for You (alternative)
13 - South (laboratory)
14 - Moses (jam)
15 - Mint Julep (jam)
16 - Hot Toddy (jam)
17 - Il Sud (alternative italienne)
18 - Le Sud (acoustic version)

lundi 23 septembre 2024

1973 - Innervisions


Innervisions aussi je me revois l’acheter. C’était à la FNAC Limoges, un été, bien avant que nous venions habiter la ville de la porcelaine. Nous n’avions alors qu’un best-of de Stevie Wonder. Je cherchais Songs in the Key of Life. N’était disponible qu’un de ses prédécesseurs de 1973, Innervisions, un autre des albums de la période classique de celui qui avait signé à douze ans à peine avec la Motown. Je n’ai jamais regretté cet achat « par défaut ».

Innervisions
Stevie Wonder
Motown 2000 / 20??

01 - Too High
02 - Visions
03 - Living for the City
04 - Golden Lady
05 - Higher Ground
06 - Jesus Children of America
07 - All in Love is Fair
08 - Don’t You Worry ‘Bout a Thing
09 - He’s Misstra Know-It-All

dimanche 22 septembre 2024

1972 - Résurrection


Poursuivant, après la découverte du merveilleux, du sublime, de l’extraordinaire I Palami Sou, l’exploration des albums d’Angélique Ionatos au fur et à mesure qu’ils rejoignent d’occasion le bac « Musiques du Monde » de chez Point Show, je relis la fiche Wikipedia de celle-ci, à la recherche d’une information oubliée ou passée sous mes radars.
Après avoir acheté Résurrection, premier album de la chanteuse, sorti alors qu’elle formait encore un duo avec son frère Photis et enregistré en français, relisant ladite fiche Wikipedia, je me suis penché plus précisément sur les poètes grecs adaptés dans le répertoire d’Angélique… et je découvre Odysséas Elýtis… oui, son prénom est Odyssée… je me précipite chez Page et Plume… un poche Poésie / Gallimard est disponible… il m’aura suivi en Bretagne… hélas, je n’ai que peu peint, peu écrit et peu lu sur la plage de Saint Jacut

Résurrection
Angélique et Photis Ionatos
Arc en Ciel 1987

A1 - Y a-t-il de la Place au Ciel pour les Poètes ?
A2 - L’Île
A3 - I Have a Dream
A4 - Solo Kofto
A5 - Les Oiseaux
B1 - Liberté
B2 - Prière Païenne
B3 - ELEVTHERIA - Liberté
B4 - ANAΣTAΣH - Résurrection

samedi 21 septembre 2024

1971 - Roots


Je me revois acheter Roots de Curtis Mayfield à la FNAC de Strasbourg. Je revois mon geste enthousiaste, arrachant littéralement le CD du bac où il semblait se morfondre et le montrant, triomphant et heureux, à Natacha. Je me trompe peut-être. Peut-être était-ce Curtis. Peut-être était-ce une autre FNAC.
Que le souvenir soit conforme à la réalité ou non importe peu. Le fait que ce souvenir existe montre à quel point j’adore Roots. Ma réédition CD n’est pourtant pas des plus luxueuses. Loin de là. Petit label. Son que l’on sent pas optimal… mais, même ainsi, c’est grandiose, merveilleux. Les envolées héroïques de cordes, les percussions endiablées, la guitare funky et le falsetto de Curtis, tout est génial, tout est réjouissant… mais le jour où je dégotte une réédition (vinyle ?) récente, remasterisée et tout le toutim, je n’hésiterai pas… et ce sera grandiose dans les enceintes.

Roots
Curtis Mayfield
Charly 2001

01 - Get Down
02 - Keep on Keeping On
03 - Underground
04 - We Got to Have Peace
05 - Beautiful Brother of Mine
06 - Now You’re Gone
07 - Love to Keep You in Mind

vendredi 20 septembre 2024

1970 - III


Au début, je veux dire avant Natacha, du Led Zep, je n’en avais pas. Je n’avais pas encore exploré. Ma connaissance du groupe s’arrêtait au riff de Whole Lotta Love joué par Oasis en conclusion de Cigarettes & Alcohol sur Familiar to Milions et à celui de Kashmir entendu dans un clip de Puff Daddy - qui, apparemment va faire un long séjour en prison. Natacha, elle, avait une compilation. Copiée sur un cd gravé. L’originale, officielle, appartenait - appartient toujours - à son frère. C’est à partir de cette compilation - aucune idée d’où se trouve le CD gravé aujourd’hui - que nous avons acheté les albums de Page, Plant, Bonham et Jones, achetant ceux où se trouvaient nos morceaux favoris. Curieusement, nous en avions oublié un en route, III, publié en 1970. Il a fallu Rock Academy (School of Rock en v.o.) - un film que nous avons vu plus de fois qu’il ne le méritait ; je n’en retiens que cet aphorisme du personnage joué par Jack Black « quand on n’est capable de rien faire, on devient prof, quand on n’est pas capable d’être prof, on devient prof de sport » - pour que nous réalisions qu’il nous manquait l’excellente Immigration Song. Ç’eut été d’autant plus dommage que cet album est peut-être le plus équilibré de la discographie du dirigeable de plomb, où l’écart entre temps forts et temps faibles se fait le moins sentir - les fans diront qu’il n’y a pas de temps faibles dans les album de Led Zep : ils ont raison.

III
Led Zeppelin
Atlantic ????

01 - Immigrant Song
02 - Friends
03 - Celebration Day
04 - Since I’ve Been Loving You
05 - Out on the Tiles
06 - Gallows Pole
07 - Tangerine
08 - That’s the Way
09 - Bron-Y-Aur Stomp
10 - Hats Off to (Roy) Harper

jeudi 19 septembre 2024

1969 - Nashville Sykline


Après les Beatles et Neil Young, on poursuit les années 60 avec un autre géant, Dylan… mais Bob pas encore nobelisé était-il encore un géant quand il sort Nashville Skyline ? Il a laissé le folk et la chanson contestataire derrière lui, a abandonné ses morceaux électrifiés aux textes inspirés à la fois par la poésie française de la fin du XIX° et par la beat generation… et se convertit à de la country chantée d’une voix absolument méconnaissable. De la vraie country. Duo avec Johnny Cash sur une « vieille » chanson. Instrumental sans intérêt (Nashville Skyline Rag). Guitares slide. Rythmiques sans surprises. Chansons ultra-courtes (l’album fait moins de 28 minutes)… tout ça est très certainement passionnant - pour ceux que ça passionne. Je ne me rappelle plus si j’ai acheté l’album pour Johnny Cash, pour le « tube » Lay Lady Lay ou par souci de complétion de ma collection. On aura compris que je ne l’écoute guère souvent.

Nashville Skyline
Bob Dylan
Columbia 2003

01 - Girl from the North Country (with Johnny Cash)
02 - Nashville Skyline Rag
03 - To be Alone with You
04 - I Threw it all Away
05 - Peggy Day
06 - Lay Lady Lay
07 - One More Night
08 - Tell Me that it isn’t True
09 - Country Pie
10 - Tonight I’ll be Staying Here with You

mercredi 18 septembre 2024

1968 - Neil Young


Supergrass sur la platine. La réédition de Life on Other Planets. Le deuxième CD. Celui avec les faces B et les démos. On dirait du Neil Young celle-là me dit Natacha. C’est normal, c’est du Neil Young, je lui réponds. Mais… je la connais pas cette chanson, on l’a sur un disque ? Oui, oui, The Loner, c’est sur son premier album.

Neil Young, première aventure solo de Neil après la désagrégation de Buffalo Springfield, en 1968, n’est effectivement pas son album que je mets le plus souvent sur la platine. La faute non à la qualité des chansons - The Loner ou The Old Laughing Lady (reprise en face B par les Stereophonics… pourquoi mentionner ceci ?) sont des classiques du répertoire du Canadien ; la première lui vaut d’ailleurs un de ses surnoms - même si, à mon goût, on est encore loin des merveilles à venir (la liste est trop longue pour que je l’entame ici) mais à la qualité du son. Le mastering original de l’album a été un véritable massacre auquel aucune solution n’existe - à part tout réenregistrer. Le son est pourri. Bon, ça s’écoute tout de même, il ne faut rien exagérer, c’est du Neil… à part quand il chante dans un vocoder, c’est toujours merveilleux.

Neil Young
Neil Young
Reprise Records 2009

01 - The Emperor of Wyoming
02 - The Loner
03 - If I could have Her Tonight
04 - I’ve Been Waiting for You
05 - The Old Laughing Lady
06 - String Quartet from Whiskey Boot Hill
07 - Here we are in the Years
08 - What did You do to my Life ?
09 - I’ve Loved Her so Long
10 - The Last Trip to Tulsa

mardi 17 septembre 2024

1967 - Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band


Il est difficile, si l’on veut parler d’un disque sorti en 1967, de faire l’impasse sur le mastodonte Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Choisir le célébrissime album des Beatles pour illustrer 1967 apparaît certes comme une facilité. Mais opter pour la non-surprise quand on s’évertue habituellement à privilégier les chemins de traverse - je l’espère, du moins - n’est-ce pas une forme de surprise ? Bref, le sergent poivre et sa fanfare des cœurs solitaires.

Dans sa réédition des 50 ans. C’est Natacha qui avait très justement fait remarquer la honte qui était la nôtre de ne pas avoir l’album dans notre discothèque ou, en tout cas, de ne pas l’avoir assez : nous avions un vinyle en état pessimal (n’est-ce pas le contraire d’optimal ?) mais pas d’édition CD.
Nous avons donc acheté, peu après sa sortie cette édition 2 CD. L’un avec l’album original remixé par le fils Martin. À croire que les talents de producteur, comme ceux d’acteur, de chanteur, d’écrivain, etc. sont eux aussi héréditaires. Les différences avec le mix original sont heureusement plus que minimes - je ne les ai en tout cas pas perçues. L’autre avec des chutes de studio, prises alternatives ou imparfaites de toutes les chansons de l’album ainsi que de Strawberry Fields Forever et Penny Lane enregistrées lors des mêmes sessions mais publiées séparément. Quant à la fabuleuse Only a Northern Song, également enregistrée pour Sgt. Pepper, elle est ici carrément passée sous silence. Tant pis… ou tant mieux pour ceux qui savent. J’aurais pas dit non à une version alternative… je m’achèterai - ou téléchargerais - des bootlegs, il y en a plein qui existent.
On ne va cependant pas faire semblant. Le CD2 va rarement sortir de la pochette. Je suis collectionneur de disques mais pas un maniaque à chercher tous les détails et les petites subtilités de chaque version de chaque chanson des Beatles.

Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band
The Beatles
Apple / Universal / Parlophone 2017

CD1
01 - Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band
02 - With a Little Help from my Friends
03 - Lucy in the Sky with Diamonds
04 - Getting Better
05 - Fixing a Hole
06 - She’s Leaving Home
07 - Being for the Benefit of Mr. Kite !
08 - Within You Without You
09 - When I’m Sixty-Four
10 - Lovely Rita
11 - Good Morning Good Morning
12 - Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (reprise)
13 - A Day in the Life

CD2
01 - Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (take 9)
02 - With a Little Help from my Friends (take 1 - false start and take 2 - instrumental)
03 - Lucy in the Sky with Diamonds (take 1)
04 - Getting Better (take 1 - instrumental)
05 - Fixing a Hole (take 3)
06 - She’s Leaving Home (take 1 - instrumental)
07 - Being for the Benefit of Mr. Kite ! (take 4)
08 - Within You Without You (take 1 - indian instrumental)
09 - When I’m Sixty-Four (take 2)
10 - Lovely Rita (take 9)
11 - Good Morning Good Morning (take 8)
12 - Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (reprise) (take 8)
13 - A Day in the Life (take 1 and hummed last chord)
14 - Strawberry Fields Forever (take 7)
15 - Strawberry Fields Forever (take 26)
16 - Strawberry Fields Forever (stereo mix - 2015)
17 - Penny Lane (take 6 - instrumental)
18 - Penny Lane (stereo mix - 2017)

lundi 16 septembre 2024

1966 - Tim Buckley & Goodbye and Hello


Dix ou quinze ans séparent mes achats des deux premiers albums de Tim Buckley (Tim Buckley et Goodbye and Hello que je persiste à appeler Hello and Goodbye, la faute aux Scarabées, très probablement) réunis sur un seul CD - c’était très certainement à la FNAC ou au Virgin Megastore de Strasbourg - et de Lorca, chez Point Show.

Si j’ai acheté Tim Buckley & Goodbye and Hello, c’est évidemment à cause du fils de Tim, Jeff. Ébloui par Grace, je voulais savoir ce que faisait le papa. C’est parce que c’était le seul disque disponible de Tim que je l’avais choisi. J’imagine à peine le choc que j’aurais ressenti si j’avais découvert en premier Lorca ou Starsailor. Un choc sans aucun doute proche de celui ressenti avec Trout Mask Replica.
Les deux premiers albums de Tim Buckley sont bien plus sages que ceux sus-mentionnés. C’est du folk rock légèrement électrifié et doucement encordé (comprendre qu’il y a des violons) porté par une voix qui, elle, sort clairement de l’ordinaire. Une voix qui m’avait un peu rebuté au début. Et qui est pour moi aujourd’hui l’élément le plus fascinant de ces chansons qui, sous une facture assez classique, ne cèdent pourtant pas à la facilité.

On l’aura compris, Tim Buckley a été publié en 1966. Goodbye and Hello l’a suivi un an plus tard.

Tim Buckley & Goodbye and Hello
Tim Buckley
Elektra / Warner 2001

01 - I Can’t See You
02 - Wings
03 - Song of the Magician
04 - Strange Street Affair Under Blue
05 - Valentine Melody
06 - Aren’t You the Girl
07 - Song Slowly Song
08 - It Happens every Time
09 - Song for Janie
10 - Grief in my Soul
11 - She Is
12 - Understand Your Man
13 - No Man can Find the War
14 - Carnival Song
15 - Pleasant Street
16 - Hallucinations
17 - I Never Asked to be your Mountain
18 - Once I Was
19 - Phantasmagoria in Two
20 - Knight-Errant
21 - Goodbye and Hello
22 - Morning Glory

dimanche 15 septembre 2024

1965 - Turn ! Turn ! Turn !


1965. C’est le numéro de ce billet. Un numéro qui sonne comme une année durant laquelle a pu être publié un album, un single que je possède. Dans les 60 prochains numéros, si tout se passe bien (j’ai quelques difficultés avec certaines années des eighties), le disque présenté aura un lien avec l’année-numéro du billet. Cette espèce de série aurait pu débuter plus tôt. Je pensais avoir consommé déjà tous mes disques liés à l’année 64. N’avais donc pas cherché des disques pour les années précédentes. Je me suis aperçu ce samedi matin que je me trompais. Pour 64, j’avais encore un album d’Eric Dolphy et plusieurs live de Dylan… Errare etc. J’aurais peut-être pu célébrer dignement toutes les années 60… un bout des années 50 aussi…

D’un autre côté, commencer une « série » de billets par un disque des Byrds, c’est magnifique. Les Byrds, c’est l’entrée de la lumière dans le répertoire folk, souvent tristoune - il faut l’admettre. À Dylan, à Peter Seeger, les Byrds apportent la joie qui manquait à leurs chansons. Les arpèges de guitare sont belles comme le son des dernières gouttes de pluie sur le toit de la véranda inondée du retour du soleil. Et leurs harmonies vocales, si elles ne valent pas celles des Beach Boys, donneront envie de chanter aux plus chafouins, ceux qui considèrent que mêler rock (tendance psychédélisme naissant) et folk est une trahison de ce dernier.

Ma réédition de 1996 de Turn ! Turn ! Turn ! compte six titres bonus. C’est trop. Ça dilue. La beauté des Byrds est fragile. Elle n’a pas besoin qu’on en rajoute. Ils sont très bien ces inédits, là n’est pas la question… mais leur valeur ajoutée, quelle est-elle ?
Turn ! Turn ! Turn ! fut le second album des Byrds, le second également qu’ils publièrent en 1965 (le premier étant Mr. Tambourine Man). C’est le troisième album du groupe que j’ai acheté, il y a bien dix ou quinze ans de cela. Le dernier pour l’instant. Ça, je ne me l’explique pas…

Turn ! Turn ! Turn !
The Byrds
Columbia / Legacy 1996

01 - Turn ! Turn ! Turn ! (To Everything There is a Season)
02 - It Won’t be Wrong
03 - Set You Free This Time
04 - Lay Down Your Weary Tune
05 - He was a Friend of Mine
06 - The World Turns All Around Her
07 - Satisfied Mind
08 - If You’re Gone
09 - The Times they are a-Changin’
10 - Wait and See
11 - Oh ! Susannah
12 - The Day Walk (Never Before)
13 - She Don’t Care about Time (single version)
14 - The Times they are a-Changin’ (first version)
15 - It’s All Over Now, Baby Blue (version 1)
16 - She Don’t Care about Time (version 1)
17 - The World Turns All Around Her (alternate mix)
18 - Stranger in a Strange Land (instrumental)

samedi 14 septembre 2024

1964 - Anyone can Play Guitar


Hard to Explain n’est pas le seul single que j’ai acheté ‘credi. Trois autres - et un album aussi, neuf, lui, mais c’est une autre histoire - dont Anyone can Play Guitar. Que je n’ai pas payé. Cadeau de la maison. Fidélité récompensée. Pas la première fois.
Radiohead première pression donc. Pas ma période favorite du groupe, je crois (bateau-) l’avoir déjà dit. Ici, compilée sur un e.p. australien à l’occasion d’une tournée du groupe chez les wallabies - bibi, j’en suis baba. Les deux premiers titres extraits de Pablo Honey (et une pochette plus laide encore que celle dudit album qui se défendait plutôt bien de ce côté). Un single hors-album. Une version alternative d’une autre chanson de Pablo Honey. Et une version live d’une face B encore inédite au moment où cet e.p. est publié. Rien de fou fou… mais un condensé plutôt flatteur de ce que faisait Radiohead avant le virage The Bends.

Anyone can Play Guitar
Radiohead
Parlophone 1994

01 - Anyone can Play Guitar
02 - Creep
03 - Pop is Dead
04 - Thinking about You (EP version)
05 - Killer Cars (live)

vendredi 13 septembre 2024

1963 - Hard to Explain


Les singles des Strokes extraits de Is This It, leur premier album, n’ont, la plupart du temps, pas de véritable face B. Il n’y a rien à en dire ou presque, si ce n’est parler de la couverture, quand elle a un intérêt. Ou palabrer encore une fois sur l’irrationalité des achats d’un collectionneur. C’est dur à expliquer (hard to explain) et on l’a déjà fait plein de fois sur ce blog, on ne va pas ergoter. L’occasion de faire un billet court, donc.
L’édition de Hard to Explain achetée ce mercredi matin n’a que la version album de New York City Cops en face B. Et une pochette supposée design… qui semble surtout bien vaine. De là à penser que j’ai acheté ce single pour le seul plaisir de n’avoir rien à en dire… non, quand même pas… quoique… je préfère laisser le doute planer.

J’écris ceci en écoutant le single Funny Little Frog. Superbe chanson-titre… puis viennent les faces B (long, très long soupir).

Hard to Explain
The Strokes
Rough Trade 2001

01 - Hard to Explain
02 - New York City Cops

jeudi 12 septembre 2024

1962 - She is Suffering


Ce n’est pas parce que j’ai acheté commandé un paquet de singles de Pulp ces derniers temps - certains n’ont pas encore atterri dans ma boîte aux lettres - que j’ai pour autant ma réunion des disques d’autres groupes. Dont les Manic. Qui sortent un nouvel album plus tard dans l’année. Ce serait dommage de continuer à prendre du retard… ils ont déjà publié tant d’albums et de singles que je ne possède pas encore… il est donc urgent de.
Reçu ce matin le 2 titres She is Suffering. Avec la version radio - il est tout de même étonnant qu’une chanson intitulée She is Suffering puisse avoir reçu une diffusion sur les ondes ; sur quelle station ? - et une version acoustique - encore un de ces morceaux que je n’imagine pas autrement qu’électrique… et pourtant.

She is Suffering
Manic Street Preachers
Epic 1994

01 - She is Suffering (7’’ radio edit)
02 - She is Suffering (acoustic version)

mercredi 11 septembre 2024

1961 - Funny Little Frog


J’ai déjà dit ma déception de l’album The Life Pursuit de Belle and Sebastian - sans parler des albums suivants. Funny Little Frog est un des derniers singles du groupe que j’ai achetés. Je ne me rappelle absolument pas les faces B, elles ne m’ont pas marqué. On verra ce mercredi si je trouve le temps de leur accorder quelques instants.

Funny Little Frog
Belle and Sebastian
Rough Trade 2006

01 - Funny Little Frog
02 - Meat and Potatoes
03 - I Took a Long Hard Look

mardi 10 septembre 2024

1960 - Les Ronds de Carotte


Tes lèvres, Louise, sont des portes d’église où j’entre le matin, le chapeau à la main.

Ainsi commence Louise, morceau d’ouverture de Les Ronds de Carotte de Thomas Fersen. N’y eût-il eu que cela sur ce disque que cela m’aurait suffi. Il ne m’en faut pas davantage pour me convaincre.

Les Ronds de Carotte
Thomas Fersen
WEA 1995 / ????

01 - Louise
02 - Au Café de la Paix
03 - Hugo, Chanson du Cyclone
04 - Les Ronds de Carotte
05 - Dans les Transports
06 - Un Temps de Chien
07 - Ne Pleure Plus
08 - Hugo, à la Bougie
09 - Pommes, Pommes, Pommes
10 - Un Parapluie pour Deux
11 - Pont Mirabeau
12 - Bella Ciao
13 - L’Histoire d’une Heure
14 - L’Escalier

lundi 9 septembre 2024

1959 - Rock N Roll Animal


Les Puces de la Cité, donc. Une superbe statuette africaine, deux livres et un disque : Rock N Roll Animal de Lou Reed. Pressage d’origine annonce le vendeur. Disque nettoyé aux ultra-sons sur un autre post-it. Je ne vérifie pas le disque. Je ne l’aurais pas acheté autrement. Les ultra-sons n’éliminent pas les vilaines rayures disgracieuses. Heureusement, pas de conséquences sur le son.

Comme je m’y attendais, Rock N Roll Animal est un disque de merde. Lou, hésitant entre son statut d’artiste culte et sa volonté - compréhensible - de vendre des disques, livre un live putassier accompagné de branleurs de manche qui aiment montrer leurs capacités techniques - tout le contraire de ce qu’était le Velvet.

Avouons-le, l’enregistrement n’est pas si indigeste, il y a comme un plaisir coupable à écouter ce truc.


Rock N Roll Animal
Lou Reed
RCA Victor 1974

A1 - Intro / Sweet Jane
A2 - Heroin
B1 - White Light / White Heat
B2 - Lady Day
B3 - Rock ‘n’ Roll

dimanche 8 septembre 2024

1958 - Lust for Life


Un jour sans disque dans la boîte aux lettres est un jour non triste, n’exagérons rien, mais maussade. Un jour incomplet, auquel il manque quelque chose. Et samedi, aucun de la petite dizaine de disques que j’ai commandés et qui sont encore dans la nature n’était devenu mien.

Natacha heureusement avait une énorme envie de regarder Aliens - pas Alien que nous avions déjà en DVD et que nous avons maté mi-août, miaou, Jonesy, Jonesy, viens ici, Jonesy - envie d’autant plus urgente à combler que les séances à Limoges pour Alien : Romulus sont toutes en VF. Alors nous avons fait un détour sur le chemin des courses par la Fédération Nationale d’Achat des Cadres pour pécho le DVD.

À la FNAC, c’est les fausses soldes permanentes. Des DVD et des disques constamment à prix vert. 10 balles, on se dit c’est pas cher, c’est cool. Puis on regarde le prix d’origine, 12 euros, 13 euros max, et on s’aperçoit que les disques dont ils veulent se débarrasser ne sont pas exactement ceux à 20, 25 euros. Pour les disques - pour les DVD si, c’est pour cela qu’on a pris aussi le dernier Indiana Jones et Le Guépard - pas même d’opération deux achetés le troisième offert, juste les deux euros de moins. Ça ne vaut pas trop le coup… mais bon, il y a, dans les bacs à soldes, un des deux albums de Lana del Rey qui me manque, Lust for Life… on va tout de même en profiter. 

Lust for Life
Lana del Rey
Interscope / Polydor 2017

01 - Love
02 - Lust for Life
03 - 13 Beaches
04 - Cherry
05 - White Mustang
06 - Summer Bummer
07 - Groupie Love
08 - In my Feelings
09 - Coachella - Woodstock in my Mind
10 - God Bless America - And All the Beautiful Women in It
11 - When the World was at War We Kept Dancing
12 - Beautiful People Beautiful Problems
13 - Tomorrow Never Came
14 - Heroin
15 - Change
16 - Get Free

samedi 7 septembre 2024

1957 - Common People


Common People, le jumeau de celui d’hier. Reçu aujourd’hui, vendredi, le lendemain de celui d’hier. Les deux versions du single, chez les Britons du moins - les éditions acquises ces derniers jours sont elles continentales - avaient été publiées, en mai 95, à une semaine d’écart. Einstein avait donc raison, le temps est relatif, il s’est, en l’espace de 30 ans ou presque, fortement contracté, 7 jours n’en font plus qu’un.

Les pochettes se ressemblent à première vue mais, comme dans toute gémellité, diffèrent de quelques détails. Niveau musique en revanche, c’est le jour et la nuit (c’est drôle, ha ! ha ! ho ! ho ! hi ! hi! (personne ne rit en émettant des hu ! hu !) quand on sait que les deux éditions royaume-uniennes du single sont surnommées daytime et nitetime - en expliquant, d’un coup, c’est moins rigolo). Ici pas de Underwear en face B mais de très belles versions acoustiques d’un vieux morceau d’avant la période « classique » (Dogs are Everywhere date de 1986), du single qui fit décoller Pulp (Razzmatazz) et du morceau d’ouverture de l’album (His ‘n’ Hers) qui a fait du groupe l’un des fers de lance de ce qu’on appelait la Britpop (Joyriders).

C’est toujours étrange chez les jumeaux quand on en préfère l’un à l’autre, non ?

Common People
Pulp
Island 1995

01 - Common People (full length version)
02 - Razzmatazz (acoustic version)
03 - Dogs are Everywhere (acoustic version)
04 - Joyriders (acoustic version)

vendredi 6 septembre 2024

1956 - Common People


La discussion alcoolisée et ponctuée de « TOP 12 » de la semaine dernière ayant abouti à l’aveu à demi-mot de la part de Natacha qu’elle ne serait finalement pas inintéressée par les singles de Pulp, notamment ceux extraits de Different Class, j’ai fortement allongé mes wantlist, wishlist et autres listes d’envies sur Rakuten et Discogs et ai passé quelques premières commandes - il ne m’en faut jamais beaucoup pour que je me mette à acheter des disques.

Le premier reçu, aujourd’hui, jeudi, même, est Common People. Le CD1. En face B, Underwear, autre chanson extraite de l’album, et la version raccourcie de Common People prévue pour les vinyles 7’’. Musicalement, rien d’intéressant donc, mais… il fallait bien commencer quelque part alors ça a commencé là - phrase de conclusion un peu bancale à traduire en anglais pour comprendre.

Common People
Pulp
Island 1995

01 - Common People (full length version)
02 - Underwear
03 - Common People (7’’ edit)

jeudi 5 septembre 2024

1955 - Live at Wembley Stadium


Dave Rowntree, batteur de Blur, dans une interview, déclare qu’il ira très certainement voir Oasis en concert l’été prochain, d’autant plus qu’il n’a jamais eu l’occasion de voir le groupe live, un regret.

La guéguerre Oasis-Blur est donc bien finie. Elle s’est achevée en réalité il y a des années, bien avant celle entre les frères Gallagher. Il n’y a que les médias les moins bien renseignés pour en parler encore. Et quelques idiots qui veulent crâner quand vous vous déclarez fan d’Oasis - Blur, c’était mieux, gnagnagna… Et moi aussi, donc, pour remplir ce billet…
… car le jour où je me suis acheté la réédition de Definitely Maybe, je me suis aussi pris le Live at Wembley Stadium de Blur. Concert de la dernière tournée - qui sera peut-être effectivement la dernière, Damon Albarn se montrant pessimiste sur sa capacité à incarner de nouveau le répertoire le plus fameux (après celui d’Oasis) de la pop anglaise des années 90-2000. Concert best-of aussi, revisitant tous les albums sans privilégier le dernier (et excellent) The Ballad of Darren dont la présence est réduite à deux chansons (St. Charles Square en ouverture et le single The Narcissist, juste avant de conclure) mais laissant étonnamment (?) la part belle à Parklife.
L’enregistrement, énergique à souhait, ne me laisse à vrai dire qu’un seul regret : ne jamais avoir vu Blur sur scène.

Live at Wembley Stadium
Blur
Parlophone 2024

CD1
01 - St. Charles Square
02 - There’s no Other Way
03 - Popscene
04 - Tracy Jacks
05 - Beetlebum
06 - Trimm Trabb
07 - Villa Rosie
08 - Stereotypes
09 - Out of Time
10 - Coffee & TV
11 - Under the Westway

CD2
01 - End of a Century
02 - Sunday Sunday
03 - Country House
04 - Parklife
05 - To the End
06 - Oily Water
07 - Advert
08 - Song 2
09 - This is a Low
10 - Lot 105
11 - Girls & Boys
12 - For Tomorrow
13 - Tender
14 - The Narcissist
15 - The Universal

mercredi 4 septembre 2024

1954 - Me and Chet


Les disques que j’ai pris chez Marie-Claire, je les ai tous écoutés. Au moins une fois. Certains m’ont marqué. Voire enthousiasmé. D’autres moins. J’en ai même un peu oublié quelques-uns. Laissés de côté. Sans souvenir de ce qui était gravé dans les sillons. C’était le cas de Me and Chet. De Jerry Reed et Chet Atkins. Retour sur la platine ce soir.

Je m’attendais à un album de folk. Un truc cool même si pas forcément ultra-original. À la Faro Annie. Ce n’est pas le cas. Et, rapidement, je m’étonne assez peu d’avoir escamoté Me and ChetOn est au saloon ? me demande Natacha, ou alors chez Benny Hill ?
Et elle a raison. C’est de la country. Instrumentale de plus. Rigolo mais c’est tout. Ça joue bien certes… mais c’est juste deux gars qui astiquent le manche - aucune connotation sessuelle - pour des ploucs bas du front.

Me and Chet
Jerry Reed and Chet Atkins
RCA Victor 1972

A1 - Jerry’s Breakdown
A2 - Limehouse Blues
A3 - Liebestraum
A4 - Serenade to Summertime
A5 - Nashtown Ville
A6 - Mystery Train
B1 - The Mad Russian
B2 - Flying South
B3 - Good Stuff
B4 - All I Ever Need is You
B5 - I Saw the Light

mardi 3 septembre 2024

1953 - Soul Finger


Soul Finger est le premier album d’Art Blakey and the Jazz Messengers que j’ai écouté, emprunté à la médiathèque de Versailles, le premier que j’ai aimé, le premier que j’ai acheté. En même temps, tout était joué depuis les premières secondes du morceau titre qui ouvre l’album qui évoquent un thème de James Bond : irrésistibles - il ne reste plus qu’à profiter du voyage.

Soul Finger
Art Blakey and the Jazz Messengers
Verve / Limelight 2009

01 - Soul Finger
02 - Buh’s Bossa
03 - Spot Session
04 - Freedom Monday
05 - A Quiet Thing (from Flora the Red Menace)
06 - The Hub

lundi 2 septembre 2024

1952 - Love Changes Everything


Le 30 août n’était pas seulement marqué par la réédition de Definitely Maybe mais aussi par la parution de Wild God, le nouvel album de Nick Cave & the Bad Seeds. Si je l’ai évidemment acheté, je n’ai pas, depuis hier matin, pris le temps de l’écouter. Ce n’est pas un disque auquel j’ai envie de simplement jeter une oreille, pas un disque que je veux prendre à la légère.
L’occasion tout de même de rappeler que le changement de son, d’ambition dans la discographie des Bad Seeds est en grande partie due à l’émergence en leur sein du formidable Warren Ellis et que celui-ci, aussi workaholic que son leader et meilleur ami Nick Cave, entre deux bandes originales et travaux divers a trouvé le temps de reformer son ancien groupe, Dirty Three, pour publier un nouvel album en ce début d’année.
Je ne savais à quoi m’attendre en achetant Love Changes Everything, n’avait pas de grandes espérances. Soit la meilleure disposition d’esprit pour accueillir une bonne surprise. Et la surprise fut magnifique. Six instrumentaux qu’on jurerait improvisés. D’une beauté, même dans les passages bruitistes, à couper le souffle. Coup de coeur.

Love Changes Everything
Dirty Three
Bella Union 2024

01 - I
02 - II
03 - III
04 - IV
05 - V
06 - VI

dimanche 1 septembre 2024

1951 - Definitely Maybe


Definitely Maybe, premier album d’Oasis, que certains considèrent comme le meilleur premier album de tous les temps - Television, le Velvet ou les Sex Pistols, entre autres (qui a dit Joy Division ?) contestent le titre - a 30 ans… et quelques jours. Quand il est sorti, en 1994, Sgt Pepper - une vieillerie déjà à l’époque, n’ayons pas peur de le dire - n’avait que 27 ans - c’est dire si Definitely Maybe est âgé.

Une nouvelle édition a vu le jour vendredi - je n’ai pu, eu le temps de, l’acheter que ce samedi matin - accompagnée d’un second CD. 8 titres d’une première session d’enregistrement dont n'avait été gardée que Slide Away, 7 versions alternatives issues des sessions de l’album et la démo de Sad Song chantée par Liam.
Les différences entre les versions qui constituent l’album et celles qui en ont été écartées sont finalement minimes. Une intro mieux définie ici. Une outro un peu trop brouillonne là. Un pont un peu bancal. Quelques notes sur un solo. Une voix pas encore assez affermie par là. Les différences entre les versions qui constituent l’album et celles qui en ont été écartées sont essentielles. Elles séparent l’album d’une génération d’un simple excellent album. Les différences entre les versions qui constituent l’album et celles qui en ont été écartées n’intéresseront que les vieux fans. Ceux qui sont trop vieux pour aller aux concerts de la reformation. Ceux qui préfèrent claquer leur argent en disques qu’en places de concert / transport / hôtel… mais bon, s’ils font un saut en France…

Definitely Maybe a 30 ans. Je ne l’ai découvert que deux ans plus tard. J’espère, si je dois vivre jusque là, que je prendrai autant de plaisir à l’écouter dans 30 ans que j’en ai eu ce matin en découvrant l’album et ces « nouveaux » enregistrements.

Definitely Maybe
Oasis
Big Brother 2024

CD1
01 - Rock ‘n’ Roll Star
02 - Shakermaker
03 - Live Forever
04 - Up in the Sky
05 - Columbia
06 - Supersonic
07 - Bring it on Down
08 - Cigarettes & Alcohol
09 - Digsy’s Dinner
10 - Slide Away
11 - Married with Children

CD2
01 - Rock ‘n’ Roll Star (Monnow Valley version)
02 - Shakermaker (Monnow Valley version)
03 - Live Forever (Monnow Valley version)
04 - Up in the Sky (Monnow Valley version)
05 - Columbia (Monnow Valley version)
06 - Bring it on Down (Monnow Valley version)
07 - Cigarettes & Alcohol (Monnow Valley version)
08 - Digsy’s Dinner (Monnow Valley version)
09 - Rock ‘n’ Roll Star (Sawmills outttake - no overdubs)
10 - Up in the Sky (Sawmills outttake - no overdubs)
11 - Columbia (Sawmills outttake - no overdubs)
12 - Bring it on Down (Sawmills outttake - no overdubs)
13 - Cigarettes & Alcohol (Sawmills outttake - no overdubs)
14 - Digsy’s Dinner (Sawmills outttake - no overdubs)
15 - Slide Away (Sawmills outttake - no overdubs)
16 - Sad Song (Mauldeth Road West demo - nov ‘92)