lundi 31 janvier 2022

1007 - Live at Town Hall, High Wycombe 20th February 1980


À la recherche (vaine) samedi du Richard Ashcroft chez Gibert, je suis tout de même tombé sur quelques disques qui semblaient valoir la peine. Je ne les ai pas tous achetés, non… mais je n’ai pu résister au vinyle de Live at Town Hall, High Wycombe 20th February 1980 de Joy Division.

Un doute cependant. La maison de disques. DBQP ? Ça sent le bootleg ou le disque pas tout à fait officiel. Rentré à Versailles, mes doutes sont confirmés par Discogs : ce disque n’est pas une publication officielle. Je m’attends donc à un son bien crade, en particulier sur la face B où ce sont des morceaux enregistrés lors de la balance qui sont proposés…
Surprise, le son est plutôt pas mal, sur l’intégralité du disque. Il existerait donc des bons enregistrements de Joy Division qui dorment encore dans des cartons et n’aient pas été mis à la vente légitime et légale et officielle ? Nouveau doute.
Je vérifie ma discothèque… mes craintes sont vérifiées : je le possédais déjà ce live, soundcheck compris, en CD… en bonus du mini-coffret de la compilation Still… ce vinyle n’est donc pas seulement un bootleg mais un vrai disque pirate… mais il est beau donc c’est pas grave.

Live at Town Hall, High Wycombe 20th February 1980
Joy Division
DBQP 2019

A1 - The Sound of Music
A2 - A Means to an End
A3 - Colony
A4 - Twenty Four Hours
A5 - Isolation
A6 - Love will Tear us Apart
A7 - Disorder
B1 - Atrocity Exhibition
B2 - Isolation (soundcheck)
B3 - The Eternal (soundcheck)
B4 - Ice Age (soundcheck)
B5 - Disorder (soundcheck)
B6 - Sound of Music (soundcheck)
B7 - A Means to an End (soundcheck)

dimanche 30 janvier 2022

1006 - C’mon People (We’re Making it Now)


Richard Ashcroft a publié il y a peu une espèce de compilation (c’est supposé n’être que le premier volume) de ses meilleurs morceaux réenregistrés, réinterprétés en version acoustique. Projet qui semble un peu vain étant donné que la plupart des versions originales des chansons sélectionnées (Sonnet, The Drugs don’t Work, Space and Time… la moitié sont issues de Urban Hymns) possèdent déjà des arrangements où la guitare folk prédomine.

Chez Gibert Versailles, vendredi après-midi, ils n’avaient que le vinyle de ce Acoustic Hymns Vol. 1. 35 euros, faut pas déconner. À la FNAC Parly 2, vendredi soir, après les passages à Nature et Découvertes, Nespresso et Truffaut, nous n’avons pas eu le temps de faire un saut, il fallait aller chez Monoprix pour avoir de quoi bouffer le soir même. Chez Gibert, boulevard Saint Michel, ce samedi après-midi, nulle trace du disque en question - j’ai heureusement trouvé plein d’autres choses à acheter.

Pourquoi tant d’empressement d’un coup pour un disque dont je disais dans le premier paragraphe qu’il avait probablement peu d’intérêt ? Parce que j’ai appris dans la semaine que la nouvelle version de C’mon People (We’re Making It Now), l’un des singles extraits de Alone with Everybody, était un duo avec Liam Gallagher. Et ça, je ne peux pas le laisser passer sans excitation. Depuis le temps que les deux se tournent autour et évoquent un album enregistré ensemble - album qui ne pourra être que décevant, on le sait, mais que je ne peux m’empêcher de rêver merveilleux - ce duo ne serait-il pas un premier pas de fait ?

C’mon People (We’re Making it Now)
Richard Ashcroft
Hut 2000

01 - C’mon People (We’re Making it Now)
02 - Make a Wish
03 - For the Lovers

samedi 29 janvier 2022

1005 - Rain and Tears


Le soir, mercredi dernier après que je sois allé chez Décibul, Natacha, tu l’avais pas déjà le 45 tours de Rain and Tears ? Moi, non, je ne crois pas, j’avais un doute mais la pochette ne me disais rien et, à 2 euros, je me suis dit… je vérifie tout de même… non, c’est It’s Five O’Clock que j’avais en 45 tours, le Pachelbel canonisé, je l’avais sur l’album End of the World.
C’est donc sans me tromper que je complète petit à petit ma collection de disques d’Aphrodite’s Child. La face B est un peu naze… mais l’important est ailleurs.

Rain and Tears
Aphrodite’s Child
Mercury 1968

A - Rain and Tears
B - Don’t Try to Catch a River

vendredi 28 janvier 2022

1004 - Knebworth 1996


En ai-je trop attendu ? Tellement d’attente que je ne pouvais qu’être déçu ?
Est-ce ce début de concert difficile ? Liam a toujours eu besoin de s’échauffer la voix en début de concert… mais tout de même, massacrer Columbia à ce point, ça met dans de mauvaises dispositions…
Ou bien ne serais-je vraiment qu’un faux fan ?

Toujours est-il que ce Knebworth 1996 dont j’attendais monts et merveilles - depuis des années - s’apparente méchamment à un flop. Nous ne l’avons écouté que deux fois depuis que je l’ai reçu (comme un imbécile, je l’avais pré-commandé sur le site officiel du groupe, probablement pour le plaisir de payer les frais d’envoi) il y a deux mois. Et je dois confesser une assez faible envie de le réécouter, ce double album live… et Natacha ne se rappelle probablement même pas qu’on a acheté ce disque.

Quant au documentaire sur le DVD, supposé être la pièce centrale de ce petit coffret, nous n’avons même pas encore eu la curiosité de le mettre dans le lecteur. Il faut dire que j’ai des DVD achetés quelques semaines voire mois avant celui-ci que je n’ai pas non plus pris le temps de regarder.

Knebworth 1996
Oasis
Big Brother 2021

CD1
01 - Columbia
02 - Acquiesce
03 - Supersonic
04 - Hello
05 - Some Might Say
06 - Roll with It
07 - Slide Away
08 - Morning Glory
09 - Round are Way
10 - Cigarettes & Alcohol

CD2
01 - Whatever
02 - Cast no Shadow
03 - Wonderwall
04 - The Masterplan
05 - Don’t Look Back in Anger
06 - My Big Mouth
07 - It’s Gettin’ Better (Man !!)
08 - Live Forever
09 - Champagne Supernova
10 - I am the Walrus

DVD
01 - Opening Credits 
02 - Cool Britannia
03 - Tickets
04 - Leading Up to Knebworth
05 - Friday 9th August 1996
06 - Going to Knebworth
07 - Saturday 10th August 1996 / Supersonic
08 - Whatever
09 - My Big Mouth
10 - Round are Way
11 - Up in the Sky 
12 - Support Bands
13 - Build Up
14 - Columbia
15 - Acquiesce
16 - Supersonic
17 - Cigarettes & Alcohol
18 - Enjoying the Show
19 - Cast no Shadow
20 - Fans Singing 
21 - The Masterplan
22 - What Would You Give the Band ?
23 - Live Forever

jeudi 27 janvier 2022

1003 - Eat Raw Meat = Blood Drool


J’ai acheté le single Eat Raw Meat = Blood Drool d’Editors par inertie, par habitude. Je ne l’ai pas écouté depuis que je l’ai acheté à sa sortie en 2010 - ou je ne m’en souviens pas - et n’ai pas l’intention de l’écouter prochainement.
Et ce soir, j’ai des rapports de stage d’observation en entreprise à corriger. Torture. Pas le temps d’écrire un vrai billet. Pauvres Editors qui servent si souvent de bouche-trous. Ils ne méritent pas tant de mépris. J’en suis chagriné. Vraiment.

Eat Raw Meat = Blood Drool
Editors
Kitchenware 2010

01 - Eat Raw Meat = Blood Drool (radio edit)
02 - Alone
03 - Thousand of Lovers
04 - Eat Raw Meat = Blood Drool (live at Studio Brussels - acoustic)
05 - Eat Raw Meat = Blood Drool (Magnus ‘Veggie’ mix)
06 - Eat Raw Meat = Blood Drool (Steppin’ Brothers remix)

mercredi 26 janvier 2022

1002 - Venus


J’ai acheté le 45 tours de Venus, la version originale de Shocking Blue, en même temps que celui de Video Killed the Radio Star des Buggles. Pour les mêmes raisons à peu près. Le genre de tubes qu’on peut avoir envie d’écouter à l’apéro ou sur le digestif - quand il y a à boire, donc - et que je préfère passer sur la platine que sur YouTube… c’est mon côté Rome Antique.

J’ai écouté les faces B des deux morceaux, de Venus et de Video Killed the Radio Star pas plus tard qu’hier soir. Deux ratés. La chanson des Buggles a tous les défauts de sa face A sans en avoir aucune des qualités - de la soupe. Hot Sand qui nous intéresse davantage aujourd’hui affiche de jolies guitares et un sitar du meilleur goût… mais je suis désolé : une chanson dont la moitié du refrain est Yeah Yeah Yeah est une chanson non finie…

Venus
Shocking Blue
Disc’AZ 1969

A - Venus
B - Hot Sand

mardi 25 janvier 2022

1001 - No Need to Argue (The Complete Sessions 1994-1995)


J’ai acheté No Need to Argue (The Complete Sessions 1994-1995) des Cranberries à la FNAC en même temps que Let’s Dance. Il était en promo, à 7 euros, contrairement à ce second.

J’avais eu envie de l’acheter quelques jours plus tôt, après l’avoir sorti un peu par hasard, un peu par curiosité, des étagères de mon frère lorsque nous étions chez lui pour partager le déjeuner et une galette des rois - c’est mon neveu, évidemment, qui a été couronné, nous avons un peu triché en ce sens.
En le réécoutant à la maison, ça m’a frappé à quel point je connaissais cet album et à quel point j’en avais une image fausse. En effet, bien que n’ayant pas écouté le disque depuis près de quinze ans, depuis que j’ai quitté le domicile parental - c’est papa qui avait acheté l’album - j’étais capable de chanter la plupart des chansons, moyennant un léger yahourt sur quelques passages. D’un autre côté, j’avais souvenir d’un album plutôt brutal presque métal avec quelques chansons plus calmes alors même qu’il s’agit d’un album clairement pop sur lequel seule Zombie - certes la chanson la plus connue de l’album - semble vraiment montrer les muscles.
Cette impression pop est accentuée par les bonus du disque (plages 14 à 18), notamment la reprise de Burt Bacharach (They Long to be) Close to You, contrées musicales où je ne m’attendais pas à voir débouler - encore moins avec une certaine réussite - le quatuor irlandais.
Les bonus rappellent malheureusement aussi que feu Dolores O’Riordan quand elle se laissait un peu trop aller sonnait méchamment comme une Freddie Mercury sans moustache - Freddie Mercury étant lui-même une Castafiore à moustache, j’aurais pu faire plus court.

Je termine ce billet un rien décousu - c’est l’impression que j’ai en le rédigeant… et je n’ai pas l’intention de me relire - par un lien tiré par les cheveux. Un des morceaux de l’album s’intitule Twenty One soit Vingt-et-Un… l’occasion de vous inviter à aller visiter la nouvelle galerie sur le site de Natacha, intitulée 2021 (non, pas de titre de chanson cette fois) sélection de photos de l’année écoulée qui sera complétée d’ici quelques jours. Profitez-en pour aller voir et revoir ses autres galeries : elle a du talent, ma chérie.

No Need to Argue (The Complete Sessions 1994-1995)
The Cranberries
Island Records 2002 / 20??

01 - Ode to my Family 
02 - I Can’t be with You
03 - Twenty One
04 - Zombie
05 - Empty
06 - Everything I Said
07 - The Icicle Melts
08 - Disappointment
09 - Ridiculous Thoughts
10 - Dreaming my Dreams
11 - Yeat’s Grave
12 - Daffodil Lament
13 - No Need to Argue
14 - Away
15 - I Don’t Need
16 - (They Long to be) Close to You
17 - So Cold in Ireland
18 - Zombie (Camel’s Hump mix)

lundi 24 janvier 2022

1000 - The Beatles


Billet numéro 1000, ça se fête - même si ce n’est pas vraiment le millième billet…

Nous sommes de plus le 24 janvier, il y a donc un anniversaire à fêter aujourd’hui - bon anniversaire Marie-Claire !!!

Il y a une chanson intitulée Birthday sur l’album blanc des Beatles qui s’appelle en réalité The Beatles. C’est donc un disque de circonstance. D’autant plus de circonstance qu’un des deux vinyles dans notre collection a transité quelques années chez Marie-Claire - Natacha l’avait volé chez sa tante et l’a laissé chez sa maman quelques temps avant de le récupérer.

Oui, j’ai deux exemplaires vinyles de l’album blanc, en plus de mon édition CD. On en reparlera donc plus tard, du disque en question, ne gâchons pas la fête à essayer d’analyser quoi que ce soit… Champagne !

The Beatles
The Beatles
Apple 1968 

A1 - Back in the U.S.S.R.
A2 - Dear Prudence
A3 - Glass Onion
A4 - Ob-La-Di, Ob-La-Da
A5 - Wild Honey Pie
A6 - The Continuing Story of Bungalow Bill
A7 - While My Guitar Gently Weeps
A8 - Happiness is a Warm Gun
B1 - Martha My Dear
B2 - I'm so Tired
B3 - Blackbird
B4 - Piggies
B5 - Rocky Raccoon
B6 - Don't Pass me by
B7 - Why Don't we do it in the Road
B8 - I Will
B9 - Julia
C1 - Birthday
C2 - Yer Blues
C3 - Mother Nature's Son
C4 - Everybody's Got Something to Hide Except me and my Monkey
C5 - Sexy Sadie
C6 - Helter Skelter
C7 - Long Long Long
D1 - Revolution 1
D2 - Honey Pie
D3 - Savoy Truffle
D4 - Cry Baby Cry
D5 - Revolution 9
D6 - Good Night

dimanche 23 janvier 2022

0999 - This is Hardcore


I am not Jesus / though I have the same initials / I am a man who stays home / and does the dishes.

Natacha ne voyait pas de quoi je lui parlais quand je me suis mis à chantonner Dishes ce midi dans la cave  médiévale de notre restaurant italien préféré, place du marché à Versailles. Même si cela m’étonne un peu à chaque fois, ce ne fut pas une découverte pour moi : il y a un album de Pulp que je connais mieux qu’elle.

This is Hardcore, emprunté à la bibliothèque (de quartier) de la Robertsau à Strasbourg, est le seul album de Pulp que j’avais écouté avant de connaître Natacha.  Il a longtemps fait partie de ma liste de disques à acheter prochainement. J’ai finalement attendu 2008 ou 2009 voire 2010 (l’album original date de 1998) pour qu’il rejoigne notre discothèque devenue commune, à Natacha et à moi.

Au contraire, Natacha, n’ayant jamais eu This is Hardcore en sa possession et ne l’appréciant pas autant que les plus « légers » His ‘n’ Hers et surtout Different Class, ne connaissait vraiment que les morceaux de bravoure de l’album, The Fear et This is Hardcore. Et quels morceaux !!! Intros incroyables, textes plus qu’osés (you are hardcore / you make me hard / you name the drama / I’ll play the part), arrangements sophistiqués, outros qui s’étirent (pour notre plus grand plaisir) au delà du raisonnable.

Quand on écoute Pulp, à la maison - ce qui n’arrive pas si souvent - c’est 9 fois sur 10 Different Class. This is Hardcore est donc presque une redécouverte à chaque fois. Ce qui explique que nous n’écoutions quasiment jamais le deuxième CD, truffé de raretés et d’inédits… pourtant des morceaux intitulés My Erection ou Can I Have my Balls Back, Please ?, c’est plutôt intrigant, non ?

Pour en revenir à Dishes et à Jarvis Cocker qui partage les initiales de Jésus, voici le refrain :
I’d like to make this water wine / but it’s impossible / I have to make these dishes dry.
Si ça ne vous donne pas envie d’en écouter davantage…

This is Hardcore
Pulp
Island Records 2006

CD1
01 - The Fear
02 - Dishes
03 - Party Hard
04 - Help the Aged
05 - This is Hardcore 
06 -  TV Movie
07 - A Little Soul
08 - I’m a Man
09 - Seductive Barry
10 - Sylvia
11 - Glory Days
12 - The Day After the Revolution 

CD2
01 - Cocaine Socialism (proper version)
02 - It’s a Dirty World
03 - Like a Friend
04 - The Professional
05 - Ladies Man
06 - Laughing Boy
07 - We are the Boyz
08 - Tomorrow never Dies (rough mix)
09 - Can I Have my Balls Back, Please ? (demo)
10 - Modern Marriage (demo)
11 - My Erection (demo)
12 - You are the One (demo)
13 - Street Operator (demo)
14 - This is Hardcore (End of the Line mix)

samedi 22 janvier 2022

0998 - A Thousand Trees




C’est le millième billet (bis et re-bis).
J’ai choisi A Thousand Trees des Stereophonics. À cause du mot Thousand… on fait ce qu’on peut… ce n’est certainement le meilleur disque à choisir pour passer un tel cap. On optera pour quelque chose de mieux pour le vrai numéro 1000.
Commandé en même temps que Just et les singles de Supergrass. Oui, j’achète encore des singles du trio gallois. Enfin, j’en ai acheté un… le dernier, c’est promis. Parce qu’il me manquait Carrot Cake and Wine aux faces B de Word Gets Around - je m’en suis aperçu en chroniquant le DVD du live.

Ça fait court pour un millième billet, non ? Tant pis.
Rendez-vous dans (presque) trois ans pour Disco 2000… si j’ai réussi à acheter 500 disques d’ici là…

A Thousand Trees
Stereophonics
V2 1997

01 - A Thousand Trees
02 - Carrot Cake and Wine
03 - A Thousand Trees (live at Oxford Zodiac 23.3.97)

vendredi 21 janvier 2022

0997 - Video Killed the Radio Star


Comme annoncé, je suis passé chez Décibul mercredi après-midi. Trois 45 tours et un 33 tours. Quand j’ai montré mes trouvailles du jour à Natacha, c’est Video Killed the Radio Star des Buggles qui l’a le plus enthousiasmée.
Étonnant d’ailleurs comment un single de pop synthétique aux effets un peu tape-à-l’œil (tape-à-l’oreille) annonçant les pires horreurs des années 80 peut être aussi fédérateur. Je ne connais personne qui n’aime pas Video Killed the Radio Star. Même le clip (fauché et kitsch), tout le monde l’adore.
Pourquoi une chanson fonctionne et devient un tube et pas une autre, voilà un mystère qu’on est pas près d’éclaircir…

Video Killed the Radio Star
Buggles
Island Records 1979

A - Video Killed the Radio Star
B - Kid Dynamo

jeudi 20 janvier 2022

0996 - Going Underground / Carnation


Ne pas aimer Paul Weller et / ou The Jam était un crime de lèse-majesté chez les fans d’Oasis. Je ne plaisante pas. Je me suis fait insulter - littéralement - une fois ou deux, trois ou quatre peut-être, par des fans (des vrais fans, par opposition au faux fan que j’étais à leurs yeux) d’Oasis pour avoir osé dire que Weller et Jam, ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre - hommage à feu Chichi. Allez, à Weller, je lui accorde d’avoir fait une reprise de One Way Road un peu moins chiante que l’originale - ce qui n’est pas tout à fait un exploit non plus.

J’ai quelques disques sur lesquels Weller joue, des disques d’Oasis et d’OCS essentiellement. Des Jam en revanche, je n’ai pas de disque à la maison. Je n’ai que deux chansons. Les deux chansons du single-double-face-A Going Underground / Carnation, single extrait d’un album de reprises des chansons des Jam par des chanteurs ou groupes des nineties (Nono, sur l’album, est aussi de la fête et reprend To be Someone - aucun souvenir si j’ai déjà entendu le morceau). Et je l’ai acheté uniquement parce que Carnation est interprétée par Liam et Steve Cradock (leader et guitariste d’Ocean Colour Scene, groupe pour lequel Paul Weller est une sorte de mentor ou de parrain - c’est d’ailleurs le surnom de Weller, The Modfather) - je ne me rappelle même pas à quoi ressemble Going Underground.

Pourquoi parler des Jam aujourd’hui ? Les affiches façon publicité Netflix « Macron, Président des jeunes, Vivement qu’on signe pour 5 saisons de plus », ont de nouveau fleuri devant le collège. En les regardant de plus près, j’ai découvert qu’elles sont signé en bas à droite par les Jam… les « jEUNES aVEC mACRON »… quand je vous dis que les Jam, bof quoi…

Going Underground / Carnation
Buffalo Tom / Liam Gallagher & Steve Cradock
Ignition Records 1999

01 - Going Underground (Buffalo Tom)
02 - Carnation (Liam Gallagher & Steve Cradock)

mercredi 19 janvier 2022

0995 - Let me Love Let me Live


Maintenant que je dispose d’une platine vinyle qui fonctionne, je vais pouvoir retourner dépenser un billet de 10 ou de 20 en 45 tours chez Décibul… d’autant que je crois ne plus en avoir à billetiser, des 7’’ achetés chez mon disquaire versaillais, après ce Let me Love Let me Live d’Aphrodite’s Child.
Acheté sans connaître les morceaux, ce 45 tours. Jusqu’alors, je n’avais pas été déçu par Aphrodite’s Child, ni par les singles ni par les albums. Là ni la chanson titre ni sa face B ne m’ont vraiment emballé. Sauf peut-être la deuxième partie de Let me Love Let me Live, quand le chant principal est terminé et que le morceau se débride et vire un peu plus au psychédélisme.
Sur le dos de la couverture, Luc - il a écrit son nom - le premier (?) propriétaire du 45 tours (acheté le 29/10/69, la date aussi est écrite) a dessiné des espèces d’arabesques. C’est ça aussi le plaisir des 45 tours d’occasion.

Let me Love Let me Live
Aphrodite’s Child
Mercury 1969

A - Let me Love Let me Live
B - Marie Jolie

mardi 18 janvier 2022

0994 - Rock & Folk Monster CD n°9


Si j’ai choisi ce Rock & Folk Monster CD n°9 pour le billet du jour, ce n’est ni par manque d’inspiration ou de temps ni par flemme ni pour une nouvelle expérimentation à base d'emojis ou autre… non, c’est parce que c’est le dernier disque non chroniqué parmi les trois où je disposais d’une chanson des Detroit Cobras - il faut que j’en achète d’autres, des disques des Detroit Cobras

… billet hommage à Rachel Nagy, chanteuse à la voix exceptionnelle (l’adjectif n’est certainement pas usurpé) et leader du groupe, qui s’est éteinte ce week-end. Les causes de la mort n’ont pas été révélées. L’âge qu’elle avait non plus… ce qui n’a pas empêché les Inrocks de prétendre qu’elle avait 37 ans (sur les photos, on peut en douter) alors qu’elle a fondé les Detroit Cobras en 1994 - à 9 ans, donc, on est précoce ou on ne l’est pas… Ni si le groupe était encore vraiment actif (deux ou trois 45 tours en 3 ans après près de 10 ans de silence).


Rock & Folk Monster CD n°9
Rock & Folk 2005

01 - NYC of Time (Giant Sand)
02 - The Irish Keep Gate-Crashing (The Thrills)
03 - After Dark (Le Tigre)
04 - I Found Out (Nathaniel Mayer)
05 - No Cities Left (The Dears)
06 - That Sure ain’t Right (The Datsuns)
07 - Goodbye (The Czars)
08 - Mean Man (The Detroit Cobras)
09 - Sugarcoated (Aimee Mann)
10 - LSF (Lost Soul Forever) (Kasabian)
11 - From Cayman Islands with Love (Stina Nordenstam)
12 - 7 Heures du Matin (Jacqueline Taïeb)
13 - Si Haut (Jenifer Jackson)
14 - Turning Inside Out (The Methadones)
15 - Hold Me Now (The Polyphonic Spree)
16 - Love or a Lesson (Midnight Movies)
17 - PLA (Robert Wyatt)
18 - Dreaming (… Again) (Polmo Polpo)
19 - Broken (Mother Kingdom)
20 - Closer to You (Honky Stomp)

lundi 17 janvier 2022

0993 - Machina / The Machines of God


Il est temps que je le dise, que je le confesse, que je l’avoue. Acheter des éditions japonaises, ce n’est pas que pour la collection.

Ce n’est pas pour le Obi, pauvre rectangle de papier cartonné couvert de kanjis et kanas indéchiffrables pour moi.
Ce n’est pas pour le livret comprenant la traduction des paroles en japonais - qu’en ferais-je ?
Ce n’est pas pour les titres bonus (Speed Kills, par exemple, sur Machina / The Machines of God, reçu avant-hier, j’en avais déjà d’autres versions, sur Machina II ou sur le single Stand Inside Your Love).
Ce n’est pas pour redécouvrir un album que je connais par coeur mais dont on a changé l’ordre (Age of Innocence, dernier titre en Europe et aux USA est ici en antépénultième position).
Ce n’est pas non plus, comme pour cet autre disque, contrairement à ce que je prétendais alors, pour récupérer un album photo.

Non, si je commande des éditions japonaises d’occasion, c’est parce qu’envoyer un disque depuis le Japon, ça coûte cher en frais d’envoi et que les expéditeurs nippons doivent alors couvrir l’emballage de timbres. Mes éditions japonaises achetées d’occasion, c’est pour la philatélie.



Machina / The Machines of God
The Smashing Pumpkins 
Virgin 2000

01 - The Everlasting Gaze
02 - Raindrops + Sunshowers
03 - Stand Inside Your Love
04 - I of the Mourning
05 - The Sacred and Profane
06 - Try, Try, Try
07 - Heavy Metal Machine
08 - This Time
09 - The Imploding Voice
10 - Glass and the Ghost Children
11 - Wound
12 - The Crying Tree of Mercury
13 - Speed Kills
14 - Age of Innocence
15 - With Every Light
16 - Blue Skies Bring Tears

dimanche 16 janvier 2022

0992 - You’re Not Alone


Je n’ai jamais parlé du single You’re Not Alone de The Enemy avec une reprise copie carbone de Five Years de Bowie en face B ? Maintenant, c’est fait.

You’re Not Alone
The Enemy
Warner 2007

01 - You’re Not Alone
02 - Five Years

samedi 15 janvier 2022

0991 - Let’s Dance


Depuis Papa ou Maman, le film - je suis fan de Marina Foïs, j’ai appris à apprécier Laurent Lafitte malgré sa tronche qui ne me revient pas - vu à la télévision il y a quelques mois, j’avais envie de Modern Love, la chanson de Bowie. J’ai fini par céder à la tentation. 14 euros (en prix vert) à la FNAC (ce vendredi soir) pour une réédition remasterisée de 2018 de Let’s Dance, son plus gros carton commercial, ce bougre de Bowie, même mort, n’a pas perdu le sens des affaires.

Modern Love donc. L’impression d’un train qui démarre, quelques phrases marmonnées noyées dans le mix, suivies de batteries typiques des années 80 qui claquent horriblement, quelques notes de piano nimbées d’un effet un rien vulgaire, un couplet magnifique, un refrain légèrement putassier, Modern Love est un plaisir coupable.
China Girl, sorte d’auto-reprise d’un morceau écrit avec le poto Iggy pour The Idiot. Iggy en faisait une ballade décadente, Bowie une pop-song dégoulinante. Let’s Dance suit. C’est toujours étrange de tomber sur un album dont tous les morceaux connus sont réunis au début. On se demande si ça vaut le coup d’aller plus loin. Let’s Dance, le méga-tube. Plus long ici que dans le clip. Let’s Dance n’en finit pas. Soli de saxo dégueu, breaks ignobles, tous les mauvais tics des années 80.
Bon, et après ? Après, je n’ai pas pris le temps d’écouter. Il était déjà 21h10. On n’avait pas encore mangé. Ni commencé à boire. Un Taittinger ce soir… la clairette, ça suffit… mais on a compris le concept. Let’s Dance, c’est tout ce qu’on déteste, les années 80, et tout ce qu’on aime, Bowie. Let’s Dance, c’est l’album qu’on se hait d’aimer et qu’on adore haïr. Allez, dès la fin du repas - fondants au chocolat - on se repasse Modern Love.

Let’s Dance
David Bowie
Parlophone 2019

01 - Modern Love
02 - China Girl
03 - Let’s Dance
04 - Without You
05 - Ricochet
06 - Criminal World
07 - Cat People (Putting Out Fire)
08 - Shake It

vendredi 14 janvier 2022

0990 - Psychocandy


Ronnie Spector s’en est allée hier. Une légende nous a quittés. Légende, oui, car les Ronettes dépassaient largement le cadre de la pop sucrée des sixties.

La preuve avec Just like Honey qui ouvre Psychocandy des Jesus and Mary Chain. Pas exactement un groupe de rigolos, les Jesus. Mené par deux frères tendance fous furieux. Un album dont la musique se révèle épaisse, brumeuse, cotonneuse, pas loin d’être dépressive, saturée, bruitiste, lente. Passionnante aussi. Et curieusement assez immédiate.
Le rapport avec les Ronettes ? Just like Honey est introduite par un sample de la batterie d’introduction de Be my Baby. Quelle plus belle consécration pour un girls-band que d’être reconnu, adoubé par un groupe aussi exigeant que les Jesus and Mary Chain ?
C’est en tout cas mieux que les références constantes dans les nécrologies de Veronica (c’est plus joli que le diminutif, non ?) à Dirty Dancing

Psychocandy
The Jesus and Mary Chain
Blanco y Negro 1986 / ????

01 - Just like Honey
02 - The Living End
03 - Taste the Floor
04 - The Harvest Walk
05 - Cut Dead
06 - In a Hole
07 - Taste of Cindy
08 - Some Candy Talking 
09 - Never Understand
10 - Inside Me
11 - Sowing Seeds
12 - My Little Underground
13 - You Trip me Up
14 - Something’s Wrong
15 - It’s so Hard

jeudi 13 janvier 2022

0989 - Les Bains Douches 18 December 1979




Joy Division a rendu son verdict : l’autoradio ne fait pas le poids, il est incapable de rendre justice à Transmission, à ses basses énormes, ses guitares tranchantes et à la voix de baryton de Ian Curtis. Natacha en était un peu dépitée en rentrant du boulot… j’ai mis le volume plus fort que je ne l’avais jamais mis, à quarante-douze ou quelque chose comme ça, et même comme ça…

Qu’à cela ne tienne, je lui ai alors passé (à fort volume sonore) Transmission et She’s Lost Control en vinyle puis le live Les Bains Douches 18 December 1979 qui, contrairement à ce que son titre laisserait penser, n’a pas été entièrement enregistré à Paris mais contient des morceaux (pistes 10 à 12) captés à Amsterdam (recoupant ainsi partiellement mon bootleg Desperation takes Hold) et Eindhoven (pistes 13-16).
Shadowplay, 24 Hours, A Means to an End et Transmission y sont excellentes, Atmosphere porte mieux que jamais son nom, Love will Tear us Apart est proche de la rupture tandis que les effets sonores cui-cui (il faut l’entendre pour comprendre) d’Insight sont risibles en 2022 comme ils l’étaient en 2003 et l’étaient probablement déjà un peu en 1979. Génial même dans ses faiblesses.

Les Bains Douches 18 December 1979
Joy Division
Alchemy Entertainment 2003

01 - Disorder
02 - Love will Tear us Apart 
03 - Insight
04 - Shadowplay
05 - Transmission
06 - Day of the Lords
07 - 24 Hours
08 - These Days
09 - A Means to an End
10 - Passover
11 - New Dawn Fades
12 - Atrocity Exhibition
13 - Digital
14 - Dead Souls
15 - Autosuggestion 
16 - Atmosphere 

mercredi 12 janvier 2022

0988 - The Slow Build Ep


Rassurez-vous, mon Once in the Night Ep pour lequel j’avais des craintes, fonctionne lui aussi à merveille. Je n’ai donc perdu aucune chanson de Duels, pas même une face B pas forcément superbement produite (James Ford ne s’est occupé que de l’album The Bright Lights and What I Should Have Learned, le groupe s’est occupé lui-même des autres chansons).

The Slow Build Ep adopte le même format que Once in the Night Ep. 4 chansons sur 4 faces sur 2 disques 7’’ dans une pochette plastique transparente et quelques morceaux de carton. Plus cheap, on fait difficilement. Sauf que The Slow Build Ep propose des vinyles blancs et non noirs et est limité à 1000 exemplaires numérotés (le mien est le 0781). Ce qui n’en fait pas une rareté ni ne lui confère la moindre valeur marchande car personne - à part moi - n’en a rien à faire de ce groupe disparu il y a une douzaine d’années et personne ne recherche leurs disques. On trouve des exemplaires neufs de The Slow Build Ep pour moins de 3 euros - je l’ai payé plus cher que ça, il y a quinze ans, au Virgin Megastore des Champs - sur le net. Les gens n’ont aucun goût… on le savait déjà.

The Slow Build Ep
Duels
Nude Records 2006

A - The Slow Build 
B - Sleepwalking
C - Anniversary
D - Into Gas

mardi 11 janvier 2022

0987 - Atmosphere


Natacha a encodé ce week-end pas mal de disques. Du Bowie. Beaucoup de Bowie - c’était samedi les 75 ans de sa naissance, c’est aujourd’hui, lundi, les 6 ans de son décès. Et du Joy Division. Unknown Pleasures. Closer. Transmission. Love will Tear us Apart. Atmosphere. Dead Souls. Je n’ai donc pas totalement raté son éducation musicale. Non, elle n’avait pas besoin d’être musicalement éduquée, ma chérie… juste d’être un peu mieux renseignée.

Je possède une très belle réédition (pressage français de 1984) du single Atmosphere, épaulé d’une excellente version (différente de la version album) de She’s Lost Control, acheté en même temps que le single Transmission, à Toulon à l’automne 2003. Il faudrait que j’en trouve d’autres, des vinyles du groupe… je n’en ai pas assez.

Mais Natacha a encodé les morceaux à partir d’éditions CD, ma nouvelle platine ne permet pas de passer les vinyles en mp3, pour qui me prenez-vous ?

Atmosphere 
Joy Division
Factory 1984

A - Atmosphere 
B - She’s Lost Control

lundi 10 janvier 2022

0986 - Ladies and Gentlemen we are Floating in Space


Je l’ai déjà dit, de tout disque qu’on aime, il faut posséder plusieurs exemplaires, plusieurs éditions. Et j’aime Ladies and Gentlemen we are Floating in Space plus que tout autre album. C’est donc avec joie que j’ai reçu aujourd’hui, samedi, cette réédition de 2021 - même si la nouvelle couverture ne vaut pas l’ancienne.

I will love you til I die
And I will love you all the time
So, Please, put your sweet hand in mine
And float in Space
And drift in Time

Ladies and Gentlemen we are Floating in Space
Spiritualized
Fat Possum 2021

01 - Ladies and Gentlemen we are Floating in Space
02 - Come Together
03 - I Think I’m in Love
04 - All of my Thoughts
05 - Stay with Me
06 - Electricity
07 - Home of the Brave
08 - The Individual
09 - Broken Heart
10 - No God Only Religion
11 - Cool Waves
12 - Cop Shoot Cop

dimanche 9 janvier 2022

0985 - Sun (Bonus Disc)


Enfin, nous avons investi. Dans une platine vinyle. Achetée à la FNAC, hier (vendredi) soir. Une beauté. Noire. Brillante. J’ai un peu galéré - non, pas tellement, en fait - pour régler l’antipatinage. Maintenant, c’est parfait. Parfait, oui. Parce que c’est bien l’ancienne platine qui était à bout. Pas mes disques qui étaient foutus. Ils fonctionnent nickel mes disques. Tous. Les Raconteurs - c’est le premier que j’ai testé après quelques secondes du Nouveau Monde. La seconde face du Bachgould que je n’avais jamais vraiment entendue. Et ce disque bonus (45 tours, 7’’) de l’édition deluxe de l’album Sun (je l’ai acheté en vinyle uniquement) de Cat Power que je n’avais jusqu’alors pu écouter qu’en mp3 (les mp3 étaient offerts pour l’achat du vinyle). La photo est pourrie, la couverture du disque, toute dorée, fait miroir.

Tout fonctionne à merveille… je n’ai pas (encore) mis un CD de toute la journée…
Merci à tous ceux qui ont financièrement contribué à cet achat. Merci à ceux aussi qui m’avaient proposé une platine de rechange.

Sun (Bonus Disc)
Cat Power
Matador 2012

A - Back in the Days (for Christopher Wallace)
B - Fire

samedi 8 janvier 2022

0984 - Messe n°6 - Octuor - Le Chant du Cygne


On a (re)vu Black Swan, l’autre soir. Le lendemain, à Monoprix, il n’y pas de coïncidence, j’ai trouvé Diapason accompagné de ce (double) disque d’enregistrements de Schubert avec cette superbe illustration de couverture due à Walter Crane, un artiste briton fin XIXème. Impossible de résister.

Je n’ai pas encore écouté. Ça ne s’écoute pas n’importe comment. Les conditions n’ont pas encore été réunies. Pas à mon goût. D’autant que je l’avoue, je ne suis pas rassuré. L’octuor, j’ai peur que ce soit indigeste (le septuor de Beethoven supposé être un modèle pour cet octuor ne m’a guère emballé quand j’en ai emprunté un enregistrement à la médiathèque). Les lieder, je les aime par Matthias Goerne… qu’en sera-t-il par Dietrich Fischer-Dieskau ? Quant à la messe…

J’ai pris le temps de lire le magazine en revanche. En partie en tout cas. Et je reste plus que déstabilisé par cet aphorisme d’un compositeur à propos de la sédentarité de Schubert (il n’a presque jamais quitté Vienne) : On n’a pas besoin du monde lorsqu’on en est le centre. Je médite.

Messe n°6 - Octuor - Le Chant du Cygne
Franz Schubert
Diapason 2021

CD1
01-06 - Messe n°6 en mi bémol majeur, D950
07-13 - Schwanengesang (Le Chant du Cygne), D957

CD2
01-07 - Schwanengesang (Le Chant du Cygne), D957
08-13 - Octuor en fa majeur, D803

vendredi 7 janvier 2022

0983 - The Return of the Swinging Monkeys


Ça fait deux fois en quelques semaines que je regarde à la télé des reportages sur la tapisserie de Bayeux. Un documentaire assez approfondi sur Arte ou France 5 en décembre et quelques minutes lors d’un sujet sur les traces des Normands, hier, dans Des Racines et des Ailes. Va falloir aller faire un tour dans le Calvados.

Ce sont les membres d’Astings - orthographié sans H, donc, volontairement - qui m’ont offert leur album autoproduit The Return of the Swinging Monkeys. Je leur avais fait un peu de pub sur le site oasisfr et j’avais amené quelques potes à l’un ou l’autre de leurs concerts en région parisienne (j’ai dû les voir 3 ou 4 fois en tout, peut-être 5). Pas grand chose mais ils avaient été particulièrement reconnaissants, m’avaient donc donné un exemplaire de cet album quelques mois après m’avoir filé une copie (un cd gravé cette fois de leur démo).
Honnêtement, j’ai préféré la démo. Même si l’influence d’Oasis y était plus marquée, les chansons y étaient plus fraîches, plus spontanées. Sur The Return of the Swinging Monkeys, j’ai toujours eu l’impression d’entendre un groupe qui tire sa dernière cartouche mais sans l’espoir de percer ni la volonté de réussir un chant du cygne. Comme si le disque avait été enregistré pour la forme, pour qu’il reste quelque chose du groupe autre qu’un nom (excellent, je trouve) qui s’efface dans les rares mémoires où il est encore conservé.
Je les ai perdus de vue depuis longtemps. Je ne sais s’ils continuent dans la musique, chacun de leur côté ou ensemble.

The Return of the Swinging Monkeys
Astings
Autoproduit 2008

01 - Happy Gipsies
02 - 7th Sky
03 - Too Many Monkeys
04 - Foolin’ Away (Feel the Sunshine)
05 - Just Wanna Love
06 - Same Old Story
07 - Amy River
08 - The Other Side
09 - In my Odyssey
10 - There & There
11 - Runaway
12 - Garden of Love

jeudi 6 janvier 2022

0982 - The Eraser


Nouveau projet parallèle pour les têtes de radio Thom Yorke et Johnny Greenwood : un trio appelé The Smile avec un batteur venu d’un groupe dont je n’avais jamais entendu parler avant. Une première chanson a été présentée aujourd’hui : You will never Work in Television Again. Je m’attendais à de l’électronique obscure et déprimante. Tout faux, c’est du punk pas bas du front mais presque… décontenancé, je ne suis pas certain de trouver ça complètement nul.

Il faut dire que jusqu’alors, les projets parallèles des membres de Radiohead prolongeaient plutôt le travail du groupe. Notamment les projets parallèles de Thom Yorke. Son album solo, The Eraser, sorti en 2006, aurait, par exemple très bien pu être un opus du quintette, s’intégrant parfaitement entre Amnesiac, Hail to the Thief (que j’ai acheté en même temps que The Eraser, il me semble) et In Rainbows : morceaux lents, plutôt tristes et teintés d’éléments électroniques favorisant l’apparition de troubles bipolaires - si, si, c’est sympa, Radiohead
The Eraser ressemble tellement à un album de Radiohead que c’est Nigel Godrich qui l’a produit (comme tous les albums du groupe depuis OK Computer voire The Bends) et que c’est Stanley Donwood qui en a dessiné la pochette comme toutes les pochettes du groupe depuis My Iron Lung.

Disons-le plus clairement : Thom Yorke est un workaholic - une addiction dont je n’ai jamais été atteint - et les autres membres du groupe avaient besoin de repos, il s’est donc fait un album de Radiohead tout seul.

Et moi, je vais me racheter une platine vinyle neuve avant la fin du mois pour pouvoir en (re)profiter.

The Eraser
Thom Yorke
XL Recordings 2006

A1 - The Eraser
A2 - Analyse
A3 - The Clock
A4 - Black Swan 
A5 - Divided
B1 - Atoms for Peace 
B2 - And it Rained all Night
B3 - Harrowdown Hill
B4 - Cymbal Rush

mercredi 5 janvier 2022

0981 - What Became of the Likely Lads


What Became of the Likely Lads des Libertines, le e.p. américain (j’étais persuadé que c’était un disque australien, allez savoir pourquoi) qui regroupe tous les morceaux des différentes éditions européennes du single. Du coup, j’ai déjà tout dit ce que j’avais à en dire ici, ici et ici… oui, c’est une forme de foutage de gueule.

Disons-le tout de même, Time for Heroes et Boys in the Band, même dans des enregistrements en concert un peu bordéliques, ce sont tout de même de sacrées chansons. Et Don’t Look Back Into the Sun est une merveille, même si je préfère la version Bernard Butler.

What Became of the Likely Lads
The Libertines
Rough Trade America 2005

01 - What Became of the Likely Lads (reworked version)
02 - Skag and Bone Man (live at Brixton Sat. 6/3/04)
03 - Time for Heroes (live at Brixton Sat. 6/3/04)
04 - The Delaney (live at Brixton Sat. 6/3/04)
05 - Boys in the Band (live at Brixton Sat. 6/3/04)
06 - Don’t Look Back Into the Sun (Mick Jones version)
07 - What Became of the Likely Lads (album version)

mardi 4 janvier 2022

0980 - Symphonie Nr. 9 « Aus der neuen Welt » / Die Moldau


Désireux de passer peu de temps sur ce billet - nous sommes le 31 décembre, j’ai autre chose à faire - je choisis d’écouler une de mes nombreuses versions de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák. Je choisis un disque qui réunit son interprétation par Kubelik, associée à des œuvres de l’autre musicien tchèque célèbre, Smetana, dont la Moldau, évidemment.
Vérifiant que je ne l’ai pas déjà chroniqué, à l’aide mots-clés, je m’aperçois que j’ai un autre double que celui de Godspeed… je voulais faire vite, je me retrouve à devoir écrire deux billets d’un coup.

Symphonie Nr. 9 « Aus der neuen Welt » / Die Moldau
Antonín Dvořák / Bedřich Smetana
Rafael Kubelik / Berliner Philharmoniker / Boston Symphony Orchestra
Deutsche Grammophon ????

01-04 -  Symphonie Nr. 9 E-moll Op. 95 « Aus der neuen Welt »
05 - Vltava - Die Moldau
06 - Aus Böhmens Hain und Flur

lundi 3 janvier 2022

0979 - K


Le même album, exactement… les mêmes chansons, les mêmes versions, dans le même ordre… mais une pochette cartonnée… et une couverture différente.

Bon anniversaire, mon aaamour.

K
Kula Shaker
Columbia 1996

01 - Hey Dude
02 - Knight on the Town
03 - Temple of Everlasting Light
04 - Govinda
05 - Smart Dogs
06 - Magic Theatre 
07 - Into the Deep
08 - Sleeping Jiva 
09 - Tattva
10 - Grateful when you’re Dead / Jerry was There
11 - 303
12 - Start all Over
13 - Hollow Man (parts 1 & 2)

dimanche 2 janvier 2022

0978 - Bitter Sweet Symphony


Reçu en même temps que Kollected - acheté au même vendeur, réduire les frais de port - le deuxième CD du single Bitter Sweet Symphony de The Verve. Bitter Sweet Symphony gagne au passage deux minutes environ. Deux minutes inutiles. Et il y a Echo Bass, le genre de morceaux issus de jams avec lesquels le groupe remplissait leurs albums quand ils manquaient de compositions en bonne et due forme. Sympathique mais pas de quoi fouetter un chat avec les trois pattes cassées d’un canard.
Et puis, il y a So Sister. Je n’avais jamais entendu, jamais écouté So Sister avant hier soir, 23 décembre. Je connais l’existence de cette chanson depuis plus de 20 ans. C’est Bérénice, une camarade de lycée qui m’en avait parlé. Je ne sais pas comment elle la connaissait. Enfin si, je sais. C’était une pionnière en matière de piratage - côté recel. C’est par elle que j’avais accédé à Machina, Bloodflowers et Virgin Suicides avant la sortie des albums… So Sister était magnifique m’avait-elle dit.
So Sister est très belle, oui. Une ballade acoustique avec une envolée délicate sur le refrain. Ça ne vaut pas Sonnet mais elle aurait eu toute sa place sur Urban Hymns ou sur Alone with Everybdy. Elle ne valait peut-être pas vingt ans d’attente non plus.

Bitter Sweet Symphony
The Verve
Hut 1997

01 - Bitter Sweet Symphony (extended  version)
02 - So Sister
03 - Echo Bass

samedi 1 janvier 2022

0977 - Kollected (The Best Of)


Tâchons de bien commencer l’année… Kula Shaker c’est fait pour ça, non ? D’autant qu’ils annoncent un double album pour 2022…

J’ai reçu Kollected (The Best Of) ce jeudi 23 décembre. Une compilation basée sur les deux premiers albums et sur les faces B de single. Compilation non autorisée par le groupe. Compilation qui inclut 108 Battles (of the Mind) mais ni Raagy One ni Under the Hammer ni Great Hosannah - entre autres. Bref, compilation qui a tout faux… mais compilation qui inclut une reprise inédite de Dylan (Ballad of a Thin Man) et, en plage cachée, l’outro de Strangefolk, la chanson, sept ans avant sa publication sur la réédition de Peasants, Pigs & Astronauts. Est-ce que cela suffit à justifier l’achat du disque ? Il faut croire que oui.

Kollected (The Best Of)
Kula Shaker
Columbia 2002

01 - Sound of Drums
02 - Into the Deep
03 - Grateful when you’re Dead / Jerry was There
04 - 108 Battles (of the Mind)
05 - Start all Over
06 - Hey Dude
07 - Drop in the Sea
08 - Shower your Love
09 - Hush
10 - Tattva
11 - 303
12 - Light of the Day
13 - Mystical Machine Gun
14 - Ballad of a Thin Man
15 - Dance in your Shadow
16 - Govinda