dimanche 30 avril 2023

1461 - Vladimir Horowitz


Écouter la compilation des Indispensables de Diapason consacrée à Vladimir Horowitz, compilation vendue avec le numéro d’avril 2023) tout en lisant Les Deux Étendards de Lucien Rebatet. Sentir se mêler les digressions musicales (et artistiques et littéraires) de l’auteur avec le piano de Vladimir Horowitz. Redécouvrir Haydn - dans lequel je ne serais pas de moi-même replongé. Reconnaître Chopin et se dire qu’il est impossible à confondre avec un autre. Entendre la Messe Noire comme si c’était la première fois. Ne pas se rappeler avoir entendu parler de Muzio Clementi. Relire les courts passages de Une Histoire de la Musique dans lesquels Lucien Rebatet, encore lui, règle (injustement, à l’écoute de cette sonate opus 34 n°2) le compte du compositeur anglo-italien. Ne pas trouver trace, dans cette même Histoire de la Musique de Moritz Moszkowski. Achever la lecture du chapitre. Une heure parfaite.

Vladimir Horowitz
Vladimir Horowitz
Diapason 2023

01 - Quasi variazioni. Andantino de Clara Wieck (Sonate pour piano n°3 en fa mineur op. 14 - R. Schumann)
02 - Allegro (Sonate en mi bémol majeur HOB XVI/52, J. Haydn)
03 - Adagio (Sonate en mi bémol majeur HOB XVI/52, J. Haydn)
04 - Presto (Sonate en mi bémol majeur HOB XVI/52, J. Haydn)
05 - Mazurka en si bémol mineur op. 24 n°4 (F. Chopin)
06 - Grande Valse Brillante en la mineur op. 34 n°2 (F. Chopin)
07 - Nocturne en mi mineur op. 72 n°1 (F. Chopin)
08 - Sonate n°9 « Messe Noire » op. 68 (A. Scriabine)
09 - Etude en si bémol mineur op. 8 n°11 (A. Scriabine)
10 - Etude en do dièse mineur op. 42 n°5 (A. Scriabine)
11 - Largo - Allegro con fuoco (Sonate en sol mineur op. 34 n°2 - M. Clementi)
12 - Poco Adagio (Sonate en sol mineur op. 34 n°2 - M. Clementi)
13 - Allegro Molto (Sonate en sol mineur op. 34 n°2 - M. Clementi)
14 - Étincelles op. 36 n°6 (M. Moszkowski)

samedi 29 avril 2023

1460 - Trilogy


Chat échaudé craint l’eau froide… mes précédentes expériences avec Emerson, Lake & Palmer m’avaient laissé dubitatif, je n’étais pas pressé de m’attaquer au troisième album du trio récupéré chez Marie-Claire, intitulé Trilogy. J’ai attendu ce vendredi 28 avril au soir, il faut savoir prendre son temps, ne pas hâter les choses. Je me suis lancé, inquiet… d’autant que la couverture est bien laide.

Le disque a besoin d’un bon nettoyage. Ma petite brosse ne suffit pas. Je me demande même si elle sert à quelque chose, cette brosse, 10 balles bien mal dépensées. Il faut que je me paye, un jour, une machine à nettoyer les vinyles. Bref, on l’aura compris, pas mal de petits craquements intempestifs.

L’album débute excellemment bien. Ne cherchez pas l’ironie. J’ai l’impression d’être projeté dans la bande originale de La Planète des Singes. Quand le chant débute, mon enthousiasme redescend un peu, les parties instrumentales et les parties chantées ne s’enchaînent pas bien, la voix semble quelque part plaquée tant bien que mal, comme si c’était un passage obligé mais pas le coeur du morceau. Ce n’est pas la douche froide non plus. Les morceaux se suivent, il y a trop de claviers un peu partout, certains pas très beaux, mais dans l’ensemble je n’ai pas envie de fuir. Je me dis que peut-être j’ai trouvé une porte d’entrée vers le prog-rock d’Emerson, Lake & Palmer.
Seul problème, il y a une face B. Et là, j’ai l’impression que tout ce que j’avais détesté dans mes précédentes tentatives est de nouveau présent. À moins que je commence à saturer. Oui, c’est cela, je fatigue.

Pour me vider la tête, je prends une douche et je me mets un bon vieux french reggae.

Trilogy
Emerson, Lake & Palmer
Manticore 1974

A1 - The Endless Enigma (part 1)
A2 - Fugue
A3 - The Endless Enigma (part 2)
A4 - From the Beginning 
A5 - The Sheriff
A6 - Hoedown (taken from Rodeo)
B1 - Trilogy
B2 - Living Sin
B3 - Abbadon’s Bolero 

vendredi 28 avril 2023

1459 - Crack-Up (Choral Version) / In the Morning (Live in Switzerland)


Je n’avais jamais été déçu, vraiment déçu, d’un disque des Fleet Foxes avant le 45 tours de Crack-Up (Choral Version) / In the Morning (Live in Switzerland), publié en édition limitée à l’occasion d’un Record Store Day et reçu hier dans ma boîte aux lettres. Déçu car le son y est dégueulasse, sur la version alternative de Crack-Up comme sur la reprise en public des Bee-Gees. Saturation, craquements…

Est-ce que le disque (neuf, sous cellophane) a morflé lors de ses 5 années de stockage dans la remise d’un disquaire ou lors du transport par les services postaux de deux ou trois pays ? Sont-ils tous défectueux, les disques de ce pressage ? Seulement le mien ? Ou ma brosse de nettoyage ne nettoie-t-elle rien ? Ou la pointe de ma platine est-elle en fin de vie ? Ou ai-je les oreilles plus abîmées que je ne le croyais.

Dommage, en tout cas, car j’aime beaucoup la photo de couverture du disque.

Crack-Up (Choral Version) / In the Morning (Live in Switzerland)
Fleet Foxes
Nonesuch 2018

A - Crack-Up (Choral Version)
B - In the Morning (Live in Switzerland)

jeudi 27 avril 2023

1458 - Live at Pappy & Harriet’s : In Person from the High Desert - Vol. I & II



Live at Pappy & Harriet’s : In Person from the High Desert est le premier disque que j’ai acheté en 2023. C’était chez Point Show. C’est aussi le second disque de Nick Waterhouse que j’achetais, le premier sans écoute préalable, juste après l’avoir repéré dans un bac et en avoir eu envie - si ce n’est besoin. Le premier d’une série peut-être tant ce disque m’a enchanté et m’a fait basculer du côté des fans du bonhomme, moi qui était déjà fou de Nick Waterhouse… j’en ai déjà acheté un autre depuis… et ne devrais pas tarder à compléter.

Live at Pappy & Harriet’s : In Person from the High Desert est un double album live (deux vinyles possédant chacun leur pochette réunis dans le même étui plastique et ceints d’une ceinture cartonnée) mais pourrait être un best-of ou un CV résumant tous les talents de Nick Waterhouse. On passe d’un rock ‘n’ roll presque rétro à une soul blanche intemporelle via un détour par une country gourmande et un mini-tube popularisé en France par un remix (Katchi). Même le saxophone est top… c’est dire.

Pour ce qui est de l’illustration de couverture

Live at Pappy & Harriet’s : In Person from the High Desert - Vol. I & II
Nick Waterhouse
Innovative Leisure 2020

Volume One
A1 - Some Place
A2 - Straight Love Affair
A3 - It’s Time
A4 - LA Turnaround
B1 - Black Glass
B2 - Don’t You Forget It
B3 - Raina
B4 - El Viv

Volume Two
A1 - Say I Wanna Know
A2 - Wreck the Road
A3 - Katchi
A4 - I Feel an Urge Coming On
B1 - Dead Room
B2 - Pushing Too Hard
B3 - Sleeping Pills
B4 - medley : (If) You Want Trouble / This is a Game / Some Place (reprise)

mercredi 26 avril 2023

1457 - Had Enough


Je crois que la face B de Had Enough n’était pas mal, elle non plus… de là à écouter The Enemy 15 ans après, bof… mais je n’arrive même pas à regretter d’avoir acheté ces singles.

Had Enough
The Enemy
Warner 2007

01 - Had Enough
02 - Dancin’ All Night

mardi 25 avril 2023

1456 - The Essential Earth, Wind & Fire


Depuis longtemps je voulais une compilation d’Earth, Wind & Fire. Quand on avait acheté celle de Kool and the Gang - tiens, je n’ai pas encore écrit le billet correspondant !? - je me disais déjà que c’était dommage de ne pas prendre une compil des deux groupes. D’autant que je confonds les deux. Je ne sais jamais lequel des deux chante et joue quoi.

The Essential Earth, Wind & Fire, je l’ai commandé plusieurs fois sur Rakuten. Mais chaque fois, il y avait un problème. Annulations de la part du vendeur. Une raison, une autre. Jamais claire. Cette fois, je ne sais pourquoi, ça a fonctionné. Le (double) disque est arrivé dans la boîte aux lettres ce lundi… mais il n’est pas (plus ?) temps de faire la fête. Les vacances sont finies. Et on est tous plus ou moins malades ici à Limoges.

On écoutera donc les 35 titres (dont une reprise des Beatles) (et on comptera à ceux de Kool & the Gang) plus tard. Je n’ai mis sur la platine que September ce soir, pour accompagner le (court) apéro.

The Essential Earth, Wind & Fire
Earth, Wind & Fire
Columbia 2014

CD1
01 - Mighty Mighty
02 - Devotion 
03 - Keep your Head to the Sky
04 - Kalimba Story
05 - Shining Star
06 - That’s the Way of the World
07 - Reasons
08 - Sing a Song
09 - Can’t Hide Love
10 - Getaway
11 - On your Face
12 - Saturday Nite
13 - Got to Get you into my Life
14 - September
15 - Serpentine Fire
16 - Fantasy
17 - I’ll Write a Song for You
18 - Drum Song

CD2
01 - Boogie Wonderland
02 - In the Stone
03 - Can’t Let Go
04 - After the Love has Gone
05 - You and I
06 - Let me Talk
07 - And Love Goes On
08 - You
09 - Let’s Groove
10 - Fall in Love with Me
11 - Magnetic
12 - Dance Dance Dance
13 - System of Survival
14 - Sunday Morning (radio mix)
15 - Pure Gold
16 - The Way you Move
17 - My Promise

lundi 24 avril 2023

1455 - Purple


J’ai acheté Purple (et Orange, un autre 45 tours de Whirlwind Heat) bien après - ça se chiffre en années - l’album Do Rabbits Wonder ?, trouvé par hasard (comment tomber sur ça par hasard, je ne me l’explique pas moi-même) chez Virgin ou chez Gibert, je ne sais plus.

Je ne me rappelle plus la face B - qui ne porte pas nom de couleur - je n’ai pas écouté le disque depuis fort longtemps - là aussi ça se chiffre en années.

La jeune femme de la couverture - dont on se demande si elle a l’âge pour cela - pose nue pour un poster plié et inséré dans la pochette. Ce qui doit être caché l’est. Certains jugeront que c’est le principal intérêt du disque. Je ne sais pas si je ne suis pas d’accord.

Purple
Whirlwind Heat
XL Recordings 2003

A - Purple
B - Stunning Evaseev

dimanche 23 avril 2023

1454 - Until the Hunter


Une mauvaise vidéo YouTube suggérée par le NME m’a mené à une autre vidéo qui m’a mené à une autre vidéo, magie des algorithmes et des cookies qui ont fait de mes goûts - ou de ce que quelques serveurs en Californie ou je ne sais où croient être mes goûts - une carte heuristique à laquelle ils se tiennent coûte que coûte, qui m’a mené à une vidéo d’une session live (en studio) de Mazzy Star en 1994.
Ah, Hope… cette voix magique, qui sublime cette chanson sur quatre accords au tempo amorphe… et ce n’est pas tout. Elle a le visage et l’attitude et les manières et le regard de sa voix. Cet harmonica qui semble proche de lui échapper des mains à chaque instant. Ses yeux apeurés qu’elle ne sait où poser mais qu’elle n’ose garder fermer bien longtemps. Bref, je m’arrête là, Natacha va finir par m’engueuler… et elle n’aura pas tout à fait tort.
J’ai déjà dit que Hope Sandoval pourrait chanter l’annuaire téléphonique que ce serait magnifique. Pour renouveler l’image, elle pourrait également chanter l’article Wikipedia sur le blanchiment d’argent (nous avons fini de reregarder la saison 3 de Breaking Bad hier soir), que ce serait passionnant. Elle a heureusement choisi  de prêter sa voix à des projets plus ambitieux (Chemical Brothers, Death in Vegas…) d’écrire (avec d’autres) ses propres chansons, hier avec Mazzy Star, aujourd’hui avec les Warm Inventions en compagnie de Colm Ó Cíosóig, batteur de My Bloody Valentine.
Until the Hunter, seul album de Hope Sandoval and the Warm Inventions que je possède (pour l’instant), ne prend pas le contrepied de Mazzy Star, loin de là. Les tempi ne sont guère plus rapides, les constructions des chansons pas beaucoup plus expérimentales. L’atmosphère, l’ambiance y est plus éthérée, plus évaporée, cotonneuse. On se glisse dans le disque comme dans un coussin de vents (j’emprunte l’image à Pink Floyd, le titre plaisait à Natacha) et on se laisse porter, on plane, on vit sur un rythme enfin agréable.

Until the Hunter
Hope Sandoval and The Warm Inventions
Tendril Tales 2016

01 - Into the Trees
02 - The Peasant
03 - A Wonderful Seed
04 - Let me Get There
05 - Day Disguise
06 - Treasure
07 - Salt of the Sea
08 - The Hiking Song
09 - Isn’t it True
10 - I Took a Slip
11 - Liquid Lady

samedi 22 avril 2023

1453 - Speak into the Rose

Évoquant Wilco dans un récent billet, je me suis aperçu que je n’avais jusqu’alors consacré qu’un seul numéro à l’un des disques du groupe de Jeff Tweedy. Tentons de réparer les choses avec le superbe Speak into the Rose, vinyle 10’’ en édition limitée publié à l’occasion d’un Record Store Day et que j’ai acheté, si je me souviens bien, au Virgin de Strasbourg, quelques temps après la découverte de l’excellent album The Whole Love.

La face A propose d’ailleurs deux titres dudit album dans des versions différentes. Dont la démo de I Might, très proche de la version finale mais amputée du sample des Stooges. La face B propose elle deux titres inédits, un instrumental presque expérimental (Speak into the Rose) et une balade déglinguée typique du groupe par son opposition entre le riff de guitare très country-folk et les décharges électriques qui agissent comme autant de coups de fouet.

Superbe objet également que ce Speak into the Rose avec sa couverture due à l’artiste responsable de celle de The Whole Love, avec ce disque rouge transparent et ces étiquettes centrales qui me rappellent étrangement certaines œuvres de Peter Joseph découvertes dans une petite galerie parisienne.

Speak into the Rose
Wilco
dBpm Records 2011

A1 - Art of Almost (alt.)
A2 - I Might (demo)
B1 - Speak into the Rose
B2 - Message from Mid-Bar

vendredi 21 avril 2023

1452 - Diapason d’Or, Avril 2023


Il y avait bien longtemps que je n’avais pas acheté Diapason. Je ne l’achète que lorsque le disque de la série Les Indispensables Diapason m’intéresse vraiment. C’était le cas ce mois-ci. C’est l’occasion également pour ce blog de faire un peu de chiffre, de faire statistiques. Les billets sur les samplers Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’Or font partie des plus lus alors même que je n’ai rien à ne dire. Il y en a même un qui trône tout en haut du classement des articles les plus visités (à égalité avec vous savez quoi). Ceci dit, ça n’a aucun intérêt de faire du chiffre. Ça n’a plus d’intérêt. En revanche, les deux premiers extraits du sampler de ce mois d’avril 2023 donnent très envie de s’acheter les disques.

Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’Or, Avril 2023
Diapason 2023

01 - Symphonie n°7 (allegro moderato, début) (Bruckner - Tonhalle-Orchester Zürich, P. Järvi)
02 - Sonate pour piano n°3 (finale) (Chopin - R. Blechacz)
03 - Concerto op. 6 n°3 (polonaise) (Handel - Accademia Bizantina, O. Dantone)
04 - Sonate pour violon (intermède) (Debussy - M. Gary, J.G. Buajasan)
05 - Capriccio sopra la lontaza del fratello dilettissimo BWV 992 (début) (Bach - A. Schiff)
06 - Plainte. Chaconne. (Marais - S. Gasselin, J. Taylor)
07 - Fantaisie brillante sur des thèmes du Faust de Gounod (fin) (Wieniawski - L. Faulisi, I. Golan)
08 - Israel in Egypt (part I, extrait) (Handel - Monteverdi Choir, Monteverdi Orchestra, J.E. Gardiner)
09 - Une nuit sur le mont chauve (début) (Moussorgski - Berliner Philharmoniker, C. Abbado)

jeudi 20 avril 2023

1451 - Ummagumma


Du coup, mardi soir, rentrant d’une longue promenade dans les espaces verts de Limoges - je n’avais jamais approché un héron d’aussi près… - FNAC, Ummagumma en CD (mais pas More, pas en rayon).

Partie live incroyable, quatre merveilles. Partie studio pluquétrange, soli de piano, de percussions, collages sonores en tous genres. Titres majoritairement instrumentaux. Et les vraies (rares) chansons sont bizzarrement bien sages.

Ummagumma
Pink Floyd
Pink Floyd Records 2016

Live Album
01 - Astronomy Domine
02 - Careful with that Axe, Eugene
03 - Set the Controls for the Heart of the Sun
04 - A Saucerful of Secrets

Studio Album
01 - Sysyphus Part One
02 - Sysyphus Part Two
03 - Sysyphus Part Three
04 - Sysyphus Part Four
05 - Grantchester Meadows
06 - Several Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a Pict 
07 - The Narrow Way Part One
08 - The Narrow Way Part Two
09 - The Narrow Way Part Three
10 - The Grand Vizier’s Garden Party - Part One - Entrance
11 - The Grand Vizier’s Garden Party - Part Two - Entertainment
12 - The Grand Vizier’s Garden Party - Part Three - Exit

mercredi 19 avril 2023

1450 - Out of Tune


Le plaisir d’un collectionneur est bien entendu de trouver de nouveaux objets pour sa collection… mais aussi de trouver de nouveaux objets à collectionner. Puisqu’il s’agit sur ce blog de disques, trouver de nouveaux groupes, de nouveaux artistes à collectionner.

J’ai depuis un moment tous les albums de Slowdive (en versions enrichies de faces B, démos et bonus divers) et même un peu plus. Quand je tomberai sur les singles, e.p., je me les prendrai… mais il y avait un nouveau domaine que je n’avais jusqu’alors pas du tout exploré. Après la séparation de Slowdive en 1995 sur fond d’échec commercial de Pygmalion et d’absence totale de soutien de leur label Creation, plus occupé avec Oasis, les trois principaux membres du groupe se réunirent sous un nouveau nom : Mojave 3.

Se détournant du shoegaze de Slowdive, Mojave 3 a épousé un nouveau style. Plus acoustique, plus aéré. Tant en conservant une prépondérance pour les tempi lents et les vois éthérées. Plusieurs sources décrivent ça comme que de la country alternative. Quoi que cela veuille bien dire. Il parait que Wilco aussi fait de la country alternative. Peu importe le nom, le résultat est superbe. Out of Tune, second album du groupe est superbe… et mérite que je parte à la recherche de son prédécesseur et de ses successeurs - Mojave 3 a signé 5 albums en tout. Et après, je pourrai me mettre en quête des albums solo de Rachel Goswell et de Neil Halstead, principales figures de Slowdive et de Mojave 3. Et des albums des autres groupes qu’ils ont formé, chacun de leur côté. Tant encore à chercher et à collectionner. Du bonheur.

Seul problème avec Mojave 3, les albums n’ont pas été publiés en grande quantité et n’ont pas été réédités. Il va falloir essentiellement passer par de l’occase. Mon Out of Tune est nickel… sauf sur le disque. L’ancien proprio y a noté au marqueur ses initiales. Qui fait encore ce genre de choses ?

PS : Slowdive vient d’annoncer que l’enregistrement du successeur de Slowdive est achevé !

Out of Tune
Mojave 3
Labels 1998

01 - Who do you Love
02 - Give what you Take
03 -Some Kinda Angel
04 - All your Tears
05 - Yer Feet
06 - Caught Beneath your Heel
07 - Keep it all Hid
08 - Baby’s Coming Home
09 - To Whom Should I White

mardi 18 avril 2023

1449 - Soundtrack from the Film « More »


J’ai « failli » acheter un nouvel exemplaire CD de Meddle de Pink Floyd. La faute (enfin, un peu, pas trop, pas vraiment) à Natacha qui se plaignait de ne pas avoir Echoes sur son téléphone. Et moi de lui répondre que je le prendrai en CD pour qu’elle puisse l’encoder… juste avant de me rendre compte que je l’avais déjà acheté en CD à cette fin, qu’on avait juste oublié de le passer en mp3… ce qui fut fait… ainsi que pour Atom Heart Mother. Et Cymbaline ? m’a demandé Natacha, la chanson de ma robe de mariée ?

Plus difficile. Cymbaline, c’est sur la bande originale du film (que nous n’avons jamais zieuté) More de Barbet Schroeder. Qui s’ouvre sur des chants d’oiseau, se poursuit avec The Nile Song que déteste Natacha (chant trop agressif trouve-t-elle), qui oscille entre instrumentaux (certains fabuleux, d’autres plus plan-plan) et véritables chansons et dont le sommet est bien Cymbaline avec son refrain qui décolle haut, haut. Et More, nous ne l’avons qu’en vinyle. Deux exemplaires, certes, l’un récupéré chez Marie-Claire (merci, merci !) et l’autre acheté à Parly 2… mais pas de CD.

Il nous faut aussi Ummagumma en CD.

PS : Sans rapport aucun, hommage à Ahmad Jamal.

Soundtrack from the Film « More »
Pink Floyd
Pink Floyd Records 2016

A1 - Cirrus Minor
A2 - The Nile Song
A3 - Crying Song
A4 - Up the Khyber
A5 - Green is the Colour
A6 - Cymbaline
A7 - Party Sequence
B1 - Main Theme
B2 - Ibiza Bar
B3 - More Blues
B4 - Quicksilver 
B5 - A Spanish Piece
B6 - Dramatic Theme

lundi 17 avril 2023

1448 - Soundtrack from the Film « More »


Soundtrack from the Film « More »
Pink Floyd
Columbia 1970

A1 - Cirrus Minor
A2 - The Nile Song
A3 - Crying Song
A4 - Up the Khyber
A5 - Green is the Colour
A6 - Cymbaline
A7 - Party Sequence
B1 - Main Theme
B2 - Ibiza Bar
B3 - More Blues
B4 - Quicksilver
B5 - A Spanish Piece
B6 - Dramatic Theme

dimanche 16 avril 2023

1447 - Waiting for the Sun


Avec Waiting for the Sun, commandé il y a trois quatre jours et reçu aujourd’hui samedi, j’ai réuni tous les vrais albums des Doors. Je veux dire que les albums enregistrés sans Morrison et dont les chansons sont reprises par Joe Dassin, je m’en fous. Il me manque à la rigueur l’album posthume (et un peu à part) An American Prayer… j’y réfléchirai. Pour les six albums enregistrés à quatre, ça y est, c’est bouclé.

Et, comme c’est souvent le cas, on a peut-être gardé le meilleur pour la fin. Je n’en suis qu’à une écoute, une seule. Les bonus sont pas terribles, l’Albinoni, c’est sans intérêt, deux versions alternatives d’une chanson que je ne connaissais pas il y a une heure, ça ne m’excite pas encore totalement, le grand délire de Celebration of the Lizard n’est probablement pas resté inédit 40 ans pour rien. Voilà pour ce qui est du négatif.
En revanche, un album qui débute par un morceau aussi sympa que Hello, I Love You, parfait petit tube pop légèrement psyché et qui s’achève sur un rock aussi convaincant que Five to One (n’est ce pas Nono ?) et qui semble maintenir une ambiance décontractée sur toute sa longueur, ça me donne envie d’y retourner… si ça se trouve, dans trois jours, je déteste.

Waiting for the Sun
The Doors
Rhino 2007

01 - Hello, I Love You
02 - Love Street
03 - Not to Touch the Earth
04 - Summer’s Almost Gone
05 - Wintertime Love
06 - The Unknown Soldier
07 - Spanish Caravan
08 - My Wild Love
09 - We Could be so Good Together
10 - Yes, the River Knows
11 - Five to One
12 - Albinoni’s Adagio in G Minor
13 - Not to Touch the Earth (dialogue)
14 - Not to Touch the Earth (take 1)
15 - Not to Touch the Earth (take 2)
16 - Celebration of the Lizard (an experiment / work in progress)

samedi 15 avril 2023

1446 - Seven Psalms


Comparer Going Down Slow à une prière explosant comme un gospel - c’est en l’écoutant hier pour les besoins du billet que m’est venue pour la première fois cette impression à propos de la face B de Spiritualized - m’a donné envie de me refaire les Seven Psalms de Nick Cave. Un de mes derniers disques versaillais. Commandé directement sur le site officiel de l’Australien. Car je n’étais pas certain de le trouver facilement chez le disquaire - j’en ai vu des piles entières chez Gibert, Paris, peu de temps après l’avoir reçu. Car, une carte de prière bonus était offerte à ceux qui passaient commande - un bout de carton qui deviendra certainement collector dans quelques années - il me manque ici le point d’ironie.

Le disque est superbe. C’est un 10’’, le plus beau format. La pochette est texturée pour donner au toucher la sensation d’avoir en main un missel ou une bible. Sur la face A, sept spoken words sur une musique, une ambiance dont on sait dès les premières secondes qu’elle est de Nick et Warren, ces deux-là ont réussi à créer ensemble un univers sonore reconnaissable en un clin d’œil et qui semble pouvoir être perpétuellement rénové, réinventé pour ne pas se répéter. Sur la face B, un arrangement des sept instrumentaux de la face A en une sorte de suite.

Probablement une simple récréation entre deux albums ou tournées ou films (tant de projets chez Nick Cave)… de celles qui vous font vous demander : pourquoi est-ce si simple pour lui ? Réponse : parce qu’il travaille comme un dingue. Remets-toi au boulot, feignasse.

Seven Psalms
Nick Cave
Cave Things 2022

A1 - How Long Have I Waited ?
A2 - Have Mercy on Me
A3 - I Have Trembled my Way Deep
A4 - I Have Wandered all my Unending Days
A5 - Splendour, Glorious Splendour
A6 - Such Things Should Never Happen
A7 - I Come Alone and to You
B - Psalm Instrumental

vendredi 14 avril 2023

1445 - Out of Sight


Couverture minimaliste. Chanson-titre majestueuse aux paroles à la fois simples et brillantes. Instrumental certes plus faible que l’original, chanté, mais lequel le clavier devient obsédant, irréel. Un titre inédit, Going Down Slow, sorte de petite prière au final gospélisant, pas tout à fait à la hauteur pour figurer sur l’album mais dont se vanterait nombre de groupes s’ils étaient capables d’en écrire de telles. Spiritualized, avec le single Out of Sight, comme d’habitude, mettait dans le mille. Sauf pour le clip, comme d’habitude, sans intérêt.

Out of Sight
Spiritualized
Arista 2001

01 - Out of Sight
02 - I Didn’t Mean to Hurt You (instrumental)
03 - Going Down Slow
Out of Sight (video)

jeudi 13 avril 2023

1444 - Musique pour les Cathédrales d’Angleterre


C’est les vacances, ça y est, enfin.
Et comme d’habitude, je me mets une énorme pression sur les épaules. Celle de faire tout ce que je n’ai pas pris-eu le temps de faire le reste du temps.
Notamment écrire, essayer d’écrire, ne pas abandonner l’écriture de ce roman entamé le 13 janvier dernier et qui n’a pas progressé d’une ligne (pas même d’un mot) en un mois. Prendraurai-je le temps d’aller écrire (voire peindre par la même occasion) dans mes chères églises limougeaudes ? Je ne sais. Et sinon, comment me mettre dans l’ambiance ?

C’est dans ce but, avec cet objectif en tête, me mettre dans cette ambiance, que j’ai acheté, il y a une semaine environ, chez Point Show, en même temps que le Spencer Davis Group et un Carmina Burana dont on reparlera (ou pas, on verra) plus tard, Musique pour les Cathédrales Anglaises. Parce que je ne vais pas écouté en boucle de l’orgue. Et parce que ce dernier disque (celui d’orgue) m’a donné envie de compléter (petit à petit) la série des Harmonia Mundi sans réelle pochette. Design minimaliste, enregistrement propre, notes (cartonnées) précises.
Le disque a besoin d’un petit nettoyage pour que les motets latins réunis sur les deux faces craquent un peu moins et apparaissent dans toute leur beauté et leur pureté. Des voix à l’unisson, en canon, qui se répondent, se croisent, selon une construction digne d’une dentelle, voilà bien quelque chose que je n’ai pas encore entendu dans mes églises limougeaudes… peut-être à l’occasion des Ostensions qui débutent ce week-end

Musique pour les Cathédrales d’Angleterre
Deller Consort, A. Deller
Harmonia Mundi ????

A1 - Haec Dies (W. Byrd)
A2 - Salvator Mundi (T. Tallis)
A3 - Ave Maria (W. Parsons)
A4 - Laboravi in Gemitu Meo (T. Morley)
A5 - Jesus Dulcis Memoria (R. Dering)
A6 - Ascendit Deus (P. Philips)
B1 - Salvator Mundi (J. Blow)
B2 - Jehova Quam Multi Sunt Hostes Mei (H. Purcell)
B3 - Libera Me (T. Arne)

mercredi 12 avril 2023

1443 - Last Day of Magic


Tentative (ratée) de renouer avec Sonic Youth. Belles retrouvailles avec Arcade Fire. Quel sera le prochain groupe à qui je risque de redonner sa chance. The Kills ? Bof, pas envie, là, maintenant, tout de suite.

Last Day of Magic
The Kills
Domino 2008

A - Last Day of Magic
B - Superpowerless

mardi 11 avril 2023

1442 - Neon Bible


Revigoré par mon intermède jazz, je décidai de me confronter, après Sonic Youth, à une autre expérience sonore a priori délicate, Arcade Fire. Arcade Fire, c’était sur son premier album, un (faux-)joyeux bordel, qui aboutit à partir du troisième album à de la merde sous-springsteenienne. Que restait-il, plus de 15 ans après, des ambiances inventives et intenses qui m’avaient tant plu l’un concert à l’Olympia ? Je mis donc Neon Bible, second album du groupe, sur la platine, prêt à grincer des dents et à regretter d’avoir sorti le disque de sa retraite.

Surprise. Le disque n’a pas vieilli. Je retrouve exactement les bons et les mauvais moments, inaltérés, aux mêmes endroits que lors de sa sortie. Black Mirror reste une entrée en matière solide. (Antichrist Television Blues) reste le sommet des 11 titres. My Body is a Cage reste une conclusion déchirante. Black Wave / Bad Vibrations reste pénible, agaçante, notamment lors des passages en français.
Nous sommes lundi, deux jours après mon écoute de Neon Bible et plusieurs chansons résonnent encore dans mon esprit. Je me surprends depuis deux jours à chantonner l’une ou l’autre sans y faire attention. Neon Bible risque de m’occuper une partie des vacances à venir.

Neon Bible
Arcade Fire
Merge Records 2007

01 - Black Mirror
02 - Keep the Car Running
03 - Neon Bible
04 - Intervention
05 - Black Wave / Bad Vibrations
06 - Ocean of Noise
07 - The Well and the Lighthouse
08 - (Antichrist Television Blues)
09 - Windowsill
10 - No Cars Go
11 - My Body is a Cage

lundi 10 avril 2023

1441 - Out of the Cool


J’avais besoin de me détendre après Washing Machine. Gil Evans, en cherchant au hasard un peu dans mes colonnes de disque, m’est apparu comme une évidence. Out of the Cool, je l’ai acheté après The Individualism. Je ne sais plus si je l’avais emprunté lui aussi à la médiathèque avant de le commander ou non. Je crois que oui. Je préfère penser que non.

On se croirait dans la B.O. d’un film noir des années 50 ou 60. Ceux dans lesquels les gangsters sont bien habillés, les flics ont la classe et les putes sont magnifiques, jamais vulgaires. Et tout ce beau monde se retrouve dans les boîtes de jazz à siroter du champagne ou du whisky on the rocks.
La batterie impose un rythme entre deux, jamais lent ni trop rapide. Les cuivres bourdonnent pour faire monter la tension avant d’éclater, le piano se faufile. Ça semble si simple de produire un disque cool. Ne me manquait qu’un verre de cognac pour pleinement profiter.

Out of the Cool
The Gil Evans Orchestra
Impulse! ????

01 - La Nevada
02 - Where Flamingos Fly
03 - Bilbao Song
04 - Stratusphunk
05 - Sunken Treasure

dimanche 9 avril 2023

1440 - Washing Machine

Samedi matin. Non après-midi… mais nous n’avions pas encore déjeuné. Je me demande ce que je n’ai pas écouté depuis longtemps. Je fouille dans les colonnes de CD. Silver Apples. Choix qui semble parfait. Je m’allonge pour mieux profiter du trip. Souris - c’est mon chat, ma chatte, c’est une femelle - attend environ 3 secondes et demie avant de m’utiliser comme assise… et 10 secondes avant de faire les gros yeux et de mettre les oreilles en arrière. Oscillations, premier morceau du disque, ne lui plaît pas mais alors pas du tout, je risque à tout moment de me faire labourer la peau à coup de griffes de pattes arrière si jamais elle prend trop peur. Prudence, je change de disque. Nouvelle fouille des colonnes. Sonic Youth. Je n’ai pas écouté le groupe depuis un an et demi. Je réessaie Daydream Nation. Deux trois morceaux. Avant de me dire que j’écoute toujours Daydream Nation ou Goo. Jamais ou presque Washing Machine, le dernier des disques du groupe que je possède. Je change donc pour ce dernier. Je suis partagé. C’est pas si mal. Je devais être fatigué la dernière fois, quand ça m’avait irrité… mais en fait, si c’est un peu agaçant… pourquoi sont-ils toujours aussi énervés ? Et d’un énervement qui semble sans raison. Les morceaux se succèdent. Et l’agacement monte. Et culmine sur le septième ou huitième titre, insupportable. Natacha me remercie de couper je croyais que ça n’en finirait jamais. Je ne lui dis pas que le dernier morceau dure près de vingt minutes et que je ne me sens pas de taille à l’affronter.
Définitivement je crois, Sonic Youth n’est plus de mon âge.

Washing Machine
Sonic Youth
Geffen Records 1995

01 - Becuz
02 - Junkie’s Promise
03 - Saucer-Like
04 - Washing Machine
05 - Unwind
06 - Little Trouble Girl
07 - No Queen Blues
08 - Patty Lies
09 - Becuz Coda
10 - Skip Tracer
11 - The Diamond Sea

samedi 8 avril 2023

1439 - Who Feels Love ?


J’ai acheté mon CD promotionnel du single Who Feels Love ? lors d’une convention de disques à Strasbourg. Je n’en fais pas assez des conventions de disques. Je me souviens d’une à Paris, avec Natacha, lorsque nous étions jeunes mariés. Une autre à Versailles, consacrée exclusivement aux vinyles. Et c’est à peu près tout en 20 ans. D’un autre côté, les conventions, c’est difficile de s’y retrouver. Trop de choix. Je ne sais plus où donner de la tête.

Le CD promo de Who Feels Love ? est un de mes petits trésors. Pas pour le contenu musical. Je ne l’écoute jamais - pourquoi faire ? Qui en a à faire quelque chose d’une version edit de Who Feels Love ? ? Et c’est quoi d’ailleurs, une version edit ? Non, ce qui me plaît, c’est la photo de couverture, recadrage réussi de la photo originale. Et surtout le petit papier glissé dans la pochette, destiné aux journalistes, présentant (en allemand) le morceau, mâchant le travail de celui qui voudrait faire une chronique vite fait mal fait. L’adjectif promotionnel prend tout son sens.

Who Feels Love ?
Oasis
Big Brother 2000

01 - Who Feels Love ? (edit)
02 - Who Feels Love ?

vendredi 7 avril 2023

1438 - Today


Étrange. Today : un disque des Pumpkins dont je ne me rappelle pas les circonstances d’achat. Ni où ni quand exactement. Ni l’état, neuf ou occasion. Peut-être à L’Occase de l’Oncle Tom à Strasbourg, de seconde main vers 2000. Peut-être pas.
Je devrais m’en souvenir pourtant. Les singles des Smashing n’étaient pas si faciles à dénicher il y a 23 / 25 ans. Les illustrations de couverture étaient certes rarement excellentes. Et les faces B rarement dignes des faces A. Hello Kitty Kat est une sorte de grunge, sympa mais auquel il manque l’étincelle pour en faire un morceau inoubliable. Obscured, plus sombre, plus new-wave, plus acoustique, est plus réussie mais aurait davantage sa place sur Gish que Siamese Dream. Morceau arrivé trop tard donc.

Today
Smashing Pumpkins
Hut Recordings 1993

01 - Today
02 - Hello Kitty Kat
03 - Obscured

jeudi 6 avril 2023

1437 - Geraldine


J’adore le format single. Le 7’’ en particulier. Ça ne se vend presque plus, les singles. Donc on n’en publie plus ou presque. Faut que je me fasse une raison.
D’un autre côté, je ne les écoute pas beaucoup mes (nombreux) singles. Ceux extraits du premier album de Glasvegas pas plus que d’autres. Mon vinyle de Geraldine est bleu.

Geraldine
Glasvegas
Columbia 2008

A - Geraldine
B - The Prettiest Thing on Saltcoats Beach

mercredi 5 avril 2023

1436 - Ciné Dancing 2


Des trucs pas trop mal voire bons. D’autres bien plus mauvais.
Des trucs cools. D’autres plus kitsch voire nazes.
Des trucs plutôt des années 70 voire 60. D’autres plus marqués années 80.

Ciné Dancing 2
Ariola 1993

01 - Maniac (Michael Sembello)
02 - The Power of Love (Huey Lewis and the News)
03 - Hungry Eyes (Eric Carmen)
04 - Part of Me, Part of You (Glenn Frey)
05 - Burning Heart (Survivor)
06 - Holding Out for a Hero (Bonnie Tyler)
07 - La Bamba (Los Lobos)
08 - Rock Around the Clock (Bill Haley & the Comets)
09 - Great Balls of Fire (Jerry Lee Lewis)
10 - More than a Woman (Tavares)
11 - Scatterlings of Africa (Johnny Clegg & Savuka)
12 - In the Midnight Hour (The Commitments)
13 - Land of a Thousand Dances (The Commitments)
14 - Aquarius - Let the Sunshine In (The Fifth Dimension)
15 - If I Can’t Have You (Yvonne Elliman)
16 - Theme from Shaft (Isaac Hayes)
17 - Iko Iko (The Belle Stars)

mardi 4 avril 2023

1435 - I’m a Man


Je croyais ne connaître qu’un seul tube du Spencer Davis Group : Gimme Some Loving. Aussi quand j’ai, samedi comme je l’ai dit, sorti de son présentoir l’e.p. I’m a Man chez Point Show, c’était presque avec un esprit d’aventure… et sans me douter que j’allais dès la première écoute hurler (enfin… autant que je peux, je n’ai plus de voix, le rhume (?) normand ne me quitte pas) le refrain.
Putain, quel pied comme disait l’autre. Ce clavier ! Cette énergie ! On en redemande. Je veux tous les e.p. publicités à droite au dos de la pochette.
Et les albums aussi.

Bref, on l’aura compris, je kiffe ce que je sais du Spencer Davis Group… sauf son nom. Car ce n’est pas à Spencer Davis que va mon admiration mais au claviériste-compositeur-parfois-chanteur Steve Winwood. Celui qui quitta le groupe après avoir écrit Gimme Some Loving et I’m a Man pour aller fonder Traffic… puis Blind Faith. En zieutant la disco du bonhomme, il semble y avoir de nombreuses pépites à découvrir.

I’m a Man
The Spencer Davis Group
Fontana 1967

A1 - I’m a Man
A2 - Mean Woman Blues
B1 - I Can’t Get Enough of It
B2 - Together ‘t’il the End of Time

lundi 3 avril 2023

1434 - My Generation


J’évoquais les Who (les Qui ?) pas plus tard qu’hier. Pour m’apercevoir que je n’avais pas encore billetisé leur premier album My Generation, le seul que je possède du groupe, en (ré)édition (CD) deluxe avec deux titres et un deuxième CD bonus, faces B, versions alternatives et tout le toutim.

Je me souviens m’être fait engueuler, presque insulter par des fans d’Oasis, qui m’expliquaient que je ne pouvais pas ne pas aimer les Who. Qu’il fallait que j’utilise le coton tige plus souvent (ou moins profondément), que j’extraie la merde qui m’obstruait le conduit auditif voire que j’aille consulter pour me faire appareiller (chez une boîte genre Audika). Je déteste ce genre de connards qui pensent avoir le monopole du bon goût… alors que c’est moi qui l’ai, ce monopole… et cette attitude des laudateurs de Townshend et compagnie n’a fait que renforcer mes a priori contre un groupe responsable de morceaux aussi pénibles que Won’t Get Fooled Again ou Pinball Wizard (vraiment « le sorcier du flipper » ???).

Alors, bien sûr, il y a My Generation. L’exception qui confirme la règle… même si j’ai une collègue qui, de solides arguments à l’appui, dit que les exceptions, par définition, n’existent pas. Ok, My Generation, ses breaks de basse et son fameux Hope I Die Before I Get Old (pour le coup, c’est raté pour deux d’entre Qui ?). La chanson qui, reprise, a clôturé les concerts d’Oasis pendant plusieurs années (I am the Walrus, c’était mieux). My Generation, la raison pour laquelle j’ai acheté l’album du même nom.
Mais voilà. My Generation, c’est mieux avec Liam. The Kids are Alright, c’est du Beatles sans les Beatles. Et les reprises de James Brown se placent du côté de My Girl par les Stones. Et le reste de l’album montre un groupe qui ne sait pas trop où il va, qui hésite entre plusieurs chemins… tous des chemins boueux.
Je persiste et je signe (et Natacha contresigne) : c’est naze.

PS : écrivant ce billet, j’écoutai An End has a Start. Ce n’est pas nul.

My Generation
The Who
MCA Records 2002

CD1
01 - Out in the Street
02 - I don’t Mind
03 - The Good’s Gone
04 - La-La-La Lies
05 - Much too Much
06 - My Generation
07 - The Kids are Alright
08 - Please, Please, Please
09 - It’s not True
10 - I’m a Man
11 - A Legal Matter
12 - The Ox
13 - Circles
14 - I Can’t Explain
15 - Bald Headed Woman
16 - Daddy Rolling Stone

CD2
01 - Leaving Here (alternate)
02 - Lubie (Come Back Home)
03 - Shout and Shimmy
04 - (Love is Like a) Heat Wave
05 - Motoring
06 - Anytime You Want Me
07 - Anyhow, Anywhere, Anyway (alternate)
08 - Instant Party Mixture
09 - I don’t Mind (full length version)
10 - The Good’s Gone (full length version)
11 - My Generation (instrumental)
12 - Anytime You Want Me (a cappella version)
13 - A Legal Matter (monaural version with guitar overdubs)
14 - My Generation (monaural version with guitar overdubs)

dimanche 2 avril 2023

1433 - An End Has a Start


Ce samedi après-midi, montage de la nouvelle colonne à CD reçue ce matin. Puis rangement des disques dans ladite colonne. Activités pendant lesquelles on peut écouter de la musique. Ce que j’ai fait. Phosphene Dream. Puis les horribles Who? - c’était nul. Puis un Spencer Davis Group acheté juste auparavant. En revanche, pendant que je bricolais puis que je rangeais, je n’ai pas réfléchi à ce que je pourrais écrire d’intéressant… dommage, pour une fois que j’avais le temps.

Il me reste heureusement des singles d’Editors qui ne semblent plus désormais servir qu’à ça, meubler. Il faudra que je les réécoute un de ces quatre ou six ou huit, ça ne devait pas être si mal si j’en ai pris tant… d’ailleurs, j’ai arrêté d’en acheter dès que c’est devenu horrible, avec le quatrième album.

An End Has a Start
Editors
Kitchenware Records 2007

01 - An End Has a Start
02 - An Eye for an Eye
03 - The Picture
04 - Some Kind of Spark
05 - Open Up
06 - An End Has a Start (acoustic)

samedi 1 avril 2023

1432 - Directions to See a Ghost


J’ai acheté Directions to see a Ghost, second album des Black Angels à sa sortie ou peu après, pas encore tout à fait remis du choc qu’avait été Passover. Aucun doute à avoir, Directions to see a Ghost est bien le frère de Passover. Mêmes lourds riffs, mêmes effets hallucinatoires, mêmes rythmiques empruntant aux Amérindiens, même chant aux allures désabusés, mêmes morceaux nourris au psychédélisme des années 60. Mêmes ingrédients, même recette.
D’où vient alors ce sentiment que ça ne fonctionne pas tout à fait aussi bien ? Car ça fonctionne. Oui, c’est bon, parfois très bon… mais ce n’est pas Passover. Loin de là. Le côté légèrement moins carré un peu plus brouillon de l’album comparé à son prédécesseur ? Une sensation de déjà vu ? L’absence de choc, de surprise ?
Ça me gêne d’écrire ceci, l’impression de dénigrer un album qui ne mérite pas de l’être, tant il en a, des mérites. Le fait est que c’est la première fois depuis des années, combien ? je ne sais, ce soir alors que j’écris ce billet, que je mets le disque sur la platine.

Directions to See a Ghost
The Black Angels
Light in the Attic 2008

01 - You on the Run
02 - Doves
03 - Science Killer
04 - Mission District
05 - 18 Years
06 - Deer-Ree-Shee
07 - Never / Ever
08 - Vikings
09 - You in Color
10 - The Return
11 - Shake in the Grass