jeudi 31 mars 2022

1066 - Nectar of the Moon


J’avais décidé d’aller à la bibliothèque ce mercredi matin. Me prendre ma quinzaine de CD à écouter et découvrir. Plutôt que d’aller faire un tour de vélo. La météo annonçait de la pluie. Elle n’est pas venue. Il faisait même un temps idéal pour le vélo. Sec et frais. Sans qu’il fasse vraiment froid.
Ça fait longtemps que je ne suis pas allé à la bibliothèque. Plus d’un an. La crise sanitaire liberticide a eu sur moi des conséquences étranges. Perdu de l’entrain pour les musées et pour la médiathèque. J’essaie tant bien que mal de reconquérir ma vie d’avant.
J’avais la veille au soir vérifié les informations pratiques sur le site internet des bibliothèques de Versailles. Ce serait ouvert en fin de matinée, je pourrais y aller après mes cours - je termine à 10h05 le mercredi matin, 10h20 le temps de mettre les élèves à la porte, de réunir mon bazar étalé sur le bureau et de passer à mon casier en salle des profs - du moins c’est ce que j’avais lu. Peut-être n’avais-je pas lu jusqu’au bout. Ou alors le site internet n’est pas à jour. Toujours est-il que la médiathèque est fermée. Et ce, jusqu’au 9 juin. Déménagement dans un autre bâtiment. C’est ce dont une affiche scotchée sur la porte close de la médiathèque m’a informé.

Bredouille ? C’est mal me connaître. Sur le chemin du retour entre la bibliothèque centrale et mon domicile, il y a Gibert. J’avais toujours mon disque de musique indienne de samedi en tête… Pourquoi ne l’avais-je pas acheté samedi ? Deux raisons. Deux présences.
La première, celle de Natacha. Je n’aime pas avoir l’impression qu’on m’attend. Avant de l’acheter, ce disque, j’aurais hésité, réfléchi, fait cinquante fois le tour des bacs, regardé tout le reste. Natacha m’aurait attendu. Sans broncher ni manifester de signe d’impatience. Mais je n’aurais pas pu m’empêcher de me dire qu’elle s’ennuyait ferme pendant que moi, je m’amusais…
La seconde, celle du gérant de Décibul. Il était à Gibert lui aussi cette après-midi là. Il discutait avec le vendeur du rayon d’un important (et fantastique) lot de musique indienne que ce dernier venait d’acheter à un client et qu’il était en train d’écouter et d’étiqueter - et dont faisait partie le disque qui résonnait dans les haut-parleurs. Il m’a vu, je l’ai vu, nous nous sommes salués… mais j’ai été gêné, perturbé. Je n’imaginais pas le croiser ici, chez la concurrence - qui, visiblement, n’en est pas vraiment une. Pire, j’avais l’impression d’être surpris en plein adultère… je suis parfois un peu beaucoup con.

Retour à Gibert, donc, ce mercredi matin vers 11h. Miracle, un disque passe quand j’arrive. Une voix incroyable sur fond de musique indienne. Est-ce le même disque que samedi ? Possible. Peut-être pas. Je ne suis plus sûr. Je ne crois pas que ça sonnait comme ça. Je l’ai tellement fantasmé ce disque depuis ce week-end. Déformé dans mon esprit, à force de l’y faire tourner. Peu importe. Là encore, c’est merveilleux. Aussitôt que le vendeur le retire de la platine - il met à la place un disque de musique africaine - y appose un sticker Coup de Coeur, une étiquette 10 euros et le met en rayon, je m’en saisis. Le disque sera resté moins longtemps dans les bacs que Be Here Now (lien ne fonctionnant qu’à partir du 21 août prochain).
En attendant, j’ai fait le tour du magasin. Me suis trouvé deux trois trucs sympas. En particulier dans le fameux lot de vinyles de musique indienne… si je ne m’étais pas raisonné... une trentaine de disques à 10 / 12 euros pièce comme autant de tentations... je me suis surtout choisi un autre Coup de Coeur du vendeur au titre merveilleux Nectar of the Moon… le premier des disques achetés que j’ai écouté en rentrant. 40 minutes de raga emplies d’une énergie comme j’en ai rarement perçue dans un disque de musique indienne. Ça n’a pas totalement plu à Souris… il faudra qu’elle s’y fasse car ça donne envie d’en acheter d’autres.

Nectar of the Moon - Vichitra Vina Music of the Northern India
Dr. Lalmani Misra
Nonesuch 1981

A - Raga Ananda Bhairava
B1 - Raga Multani
B2 - Dhun in Raga Ananda Bhairava

mercredi 30 mars 2022

1065 - Pilgrimage


Un chant, une voix de gorge, une spiritualité incomparable, un disque de musique indienne ou d’Asie Centrale, entendus chez Gibert, samedi après-midi et qui m’obsèdent depuis lors. Je me mordrais les doigts de ne pas l’avoir acheté ce disque, si j’en avais encore des doigts…

Alors, ce matin, vers 9 heures - le mardi est le seul jour où je ne commence pas à 8h20 - pour ne pas trop ressasser mon non-achat, je me suis repassé l’incroyable Termeh des Proverbes, ce qui se rapproche le plus dans mon esprit de ce que j’ai entendu samedi.
Et puis, pour enchaîner, j’eus l’idée - étrange a priori mais, à la réflexion, assez naturelle - de poursuivre par Pilgrimage de Om. Trente à trente-cinq minutes de basse ronflante et de percussions pour accompagner une voix grave sur du métal d’inspiration religieuse. Dit ainsi, ça paraît un peu rébarbatif. Au contraire, comme God is Good et Advaitic Songs, les deux autres albums d’Om que je possède, Pilgrimage est un album très immédiat, qui s’apprécie dès la première écoute, même pour un non-initié.
Fabuleux… mais ça ne m’a pas fait oublier ce disque de chez Gibert.

Pilgrimage
Om 
Southern Lord 2007 / 2017

01 - Pilgrimage
02 - Unitive Knowledge of the Godhead
03 - Bhima’s Theme
04 - Pilgrimage (reprise)

mardi 29 mars 2022

1064 - Singles Box : Denis



Deuxième CD du coffret Singles Box, Denis propose trois titres extraits de Blondie (Kung Fu Girls) et de Plastic Letters (les deux autres morceaux). Si la chanson titre démontre le savoir-faire purement pop du groupe (tout y est, jusqu’aux onomatopées doubidoubidou et aux passages en français incompréhensibles), les faces B explorent davantage des paysages up-tempo. Contact in Red Square - titre de circonstance, non ? - ose de plus le petit solo de clavier typique des années 80, avec quelques années d’avance - et ça fonctionne parfaitement.

Oserais-je évoquer la pochette ? Une tenue très distinguée comme disait l’autre…
Un reproche tout de même… il y a d’autres prénoms en D, pourquoi avoir choisi Denis ?

Singles Box : Denis
Blondie
EMI 2004

01 - Blondie
02 - Contact in Red Square
03 - Kung Fu Square

lundi 28 mars 2022

1063 - Empyrean Isles


Après André Jolivet, ses Danses Rituelles, et son Mana, j’éprouvai tout de même le besoin de détendre un peu l’atmosphère. Que l’envoûtement ne tourne pas à la possession. Empyrean Isles d’Herbie Hancock s’est imposé à moi comme une évidence. Et effectivement, j’ai évacué toute trace de sérieux en dansant sur Cantaloupe Island - il n’existe ni vidéo ni témoin oculaire de ce massacre chaloupé, désolé… sauf Souris… mais elle gardera le silence.
N’allons pas en conclure que Empyrean Isles soit un album sans sérieux. Au contraire. Cantaloupe Island fait même plutôt figure de respiration, récréation entre des morceaux plutôt étranges voire inquiétants. Si sur Oliloqui Valley, ce sont surtout les leçons de Inventions and Dimensions qui semblent avoir été retenues, One Finger Snap et The Egg sont plus expérimentales. Comprendre bruitistes, grinçantes, anti-harmoniques, déconcertantes. Natacha était en plein cadavre dans la pièce d’à côté, porte fermée pendant The Egg. Il lui a semblé entendre, répété et répété, le bip qu’émet Windows lorsqu’on effectue une opération impossible.
Donner envie de danser puis se battre contre la facilité et proposer une nouvelle idée du beau… que pourrais-je demander de plus à un album de jazz ?

Empyrean Isles
Herbie Hancock
Blue Note 1999

01 - One Finger Snap
02 - Oliloqui Valley
03 - Cantaloupe Island
04 - The Egg
05 - One Finger Snap (alternate take)
06 - Oliloqui Valley (alternate take)

dimanche 27 mars 2022

1062 - André Jolivet


Pendant que Natacha hier (vendredi) soir faisait des plumes de paon dans la pièce d’à côté, Souris dormait à côté de moi sur le canapé. Le disque sur la platine ne la dérangeait pas initialement mais au bout d’une quarantaine de minutes, elle s’est redressée d’un coup, a presque fait un bond. Décidément, entre André Jolivet et ma Souris, il se passe toujours quelque chose.
Cette fois, c’est la voix du compositeur qui l’avait dérangée. Les dernières plages du CD sont consacrées à des entretiens dans lesquels Jolivet parle de son écriture, de ses influences, de sa technique et de ses œuvres. Une voix qui ne m’est d’ailleurs pas très agréable, je ne sais pourquoi… j’ai de toute façon coupé le disque, cette personne qui parle et qui n’est pas présente, ça ne plaisait pas à Souris.
La musique, bizzarrement, n’avait fait aucun effet à Souris. Il faut croire qu’elle supporte mieux le piano que la flûte. Les Danses Rituelles et Mana sont pourtant tout aussi fascinantes, inquiétantes, obsédantes que les Incantations. C’est de la sorcellerie, de la magie noire (très noire) musicale qu’on nous propose. Du vaudou sous les doigts de Marie-Josèphe (je suis désolé mais, ce prénom… on dirait une plaisanterie, non ? Je suis le seul à trouver louche d’appeler son enfant Marie et Joseph à la fois ?). Un exorcisme.
On en ressort secoué mais ravi, ébahi.

André Jolivet
André Jolivet / Marie-Josèphe Jude
Lyrinx 2003

01-05 - Cinq Danses Rituelles
06-11 - Mana
12-16 - Extraits d’entretiens d’André Jolivet avec Antoine Goléa

samedi 26 mars 2022

1061 - The UK Mixes


J’ai acheté le bootleg d’Oasis The UK Mixes chez Fun House - quel formidable nom de disquaire quand on y pense… boutique fermée depuis longtemps, je le rappelle - à Strasbourg il y a plus de vingt ans. L’ai écouté deux ou trois fois. Ai trouvé ça sans aucun intérêt. Ne l’ai pas réécouté depuis plus de vingt ans.

Ils ne sont pas nombreux les disques de ma collection dont je n’ai absolument rien à foutre - oui, j’ai envie d’être vulgaire - celui-ci fait partie de la liste.

The UK Mixes
Oasis
Westwood Ones 19??

01 - Guitar Wall Mix : Some Might Say / Acquiesce / Headshrinker / Morning Glory / Underneath the Sky
02 - Easy Listening Mix : Step Out / Cum on Feel the Noize / Roll with It / Hello / Hey Now ! / Don’t Look Back in Anger
03 - Wonderwall (No Wonder Mix)
04 - Cast no Shadow (Moon Shadow Mix)
05 - She’s Electric (Sexy Mix)
06 - Two Together Mix : Champagne Supernova / Talk Tonight

vendredi 25 mars 2022

1060 - Singles Box : Rip Her to Shreds


On poursuit notre visite du coffret Singles Box de Blondie - nous en sommes au neuvième numéro consacré à ce coffret qui contient 15 disques - avec le premier disque : Rip Her to Shreds.

Nous possédons deux albums de Blondie : Parallel Lines (en deux exemplaires) et Plastic Letters. Rip Her to Shreds et ses deux faces B sont extraites du premier album du groupe : Blondie. J’ai envie de dire - ça va paraître méchant alors que je n’ai pas envie de l’être - que ces trois titres ne donnent pas forcément envie d’aller découvrir ce premier opus.
Rip Her to Shreds est un morceau proto-punk un peu plan plan que ne parvient pas à épicer un clavier qui se veut stoogienIn the Flesh est une ballade qui échappe de peu à l’appellation peu reluisante de slow. Quant à X Offender, de ce que j’ai entendu - on avait à parler avec Natacha, je n’ai pas eu envie de m’y replonger après - c’est un morceau proto-post-punk-new-wave un peu passe-partout.
Pas nul, non, juste dispensable. 

Singles Box : Rip Her to Shreds
Blondie
EMI 2004

01 - Rip Her to Shreds 
02 - In the Flesh
03 - X Offender

jeudi 24 mars 2022

1059 - Acoustic Hymns Vol. 1


Reçu hier, mardi, deux semaines après que je l’ai commandé, Acoustic Hymns Vol. 1 de Richard Ashcroft est le disque incompréhensible de l’année… enfin de l’année 2021… peu importe.

Je ne savais d’ailleurs même pas quel libellé lui adjoindre : album ou compilation ? J’ai choisi, comme vous pouvez le voir en bas d’article, de ne pas choisir. Qu’est-ce qu’un disque revisitant un répertoire sur un quart de siècle, un disque où sont réinterprétées de vieilles chansons dans des versions parfois incroyablement proches des originales ? Car il ne faut pas attendre - comme le titre du disque pouvait le laisser espérer - le Richard seul avec sa gratte ou son piano et sa voix. Non, tout est présent comme sur Urban Hymns (8 titres sur 12 tout de même) et sur les albums solo d’Ashcroft, les arrangements de cordes, les gimmicks de production, les choeurs, tout, à peu de choses près.
Le pire, c’est que certaines nouvelles versions sont très clairement inférieures aux versions précédentes, notamment l’inaugurale Bittersweet Symphony, chiante au possible et qui fait craindre le pire pour la suite…

Quel est le projet ? Le but ? Une histoire de droit d’auteurs ? Une volonté de se réapproprier des chansons dont il se sentait dépouillé par son ancien groupe (il revendique depuis longtemps que la plupart des chansons de Urban Hymns étaient à l’origine destinées à un album solo) ? Volonté de publier un best-of qui sorte de l’ordinaire ? Exigence de son épouse - qui prend autant de place que lui sur la pochette du disque ?

Le plus incompréhensible dans tout ça, c’est que je l’ai acheté, ce disque. Je prétends que c’est parce Liam chante sur un des morceaux, c’est mon excuse officielle. Natacha dit que c’était juste pour m’acheter un disque de plus - comme si je n’avais pas des dizaines de meilleures idées de disque à acheter. La vérité, c’est que je ne sais foutre rien (excusez ma vulgarité) et qu’en écoutant le disque hier soir, j’étais incapable de m’expliquer ma dépense de 13 euros…

Acoustic Hymns Vol. 1
Richard Ashcroft
Infectious Music 2021

01 - Bittersweet Symphony
02 - A Song for the Lovers
03 - Sonnet
04 - C’mon People (We’re Making it Now) (feat. Liam Gallagher)
05 - Weeping Willow
06 - Lucky Man
07 - This Thing Called Life
08 - Space & Time
09 - Velvet Morning
10 - Break the Night with Colour
11 - One Day
12 - The Drugs don’t Work

mercredi 23 mars 2022

1058 - Perfect


J’ai de nouveau écouté Low lundi après-midi. Et je ne dis pas ça uniquement pour que vous alliez lire (ou relire) le billet sur l’album de Bowie et que vous en profitiez pour cliquer sur tous les liens qu’il contient - et il y en a un bon nombre, qui mènent à des billets très variés. Non, pas uniquement. Même si ça me ferait bien plaisir. J’ai beau ne pas vraiment chercher à gagner de l’audience, je suis pas contre les clics, absolument pas.
Pas uniquement disais-je. Car le principal problème était le même que la veille : que mettre dans les enceintes après Low ? La réponse évidente de ce lendemain de la veille trônait à côté de la platine depuis trois jours : Perfect, 12’’ promotionnel des Smashing Pumpkins acheté chez Décibul en même temps que Life on Mars et I am Missing You.

Je ne m’attendais pas à trouver un vinyl des citrouilles dans les bacs de Décibul. Je m’en suis emparé avec tellement d’entrain et d’enthousiasme que le gérant l’a remarqué et m’a demandé si j’étais fan. Nous avons discuté du groupe, d’Adore. Je lui ai dit que je collectionnais tous les disques des Pumpkins même les merdiques comme ce vinyl de remixes de Perfect (les mêmes remixes que sur le CD). Il ne connaissait pas bien le groupe de Corgan et m’a dit avoir plutôt apprécié le disque, obtenu auprès d’une journaliste.

J’étais donc curieux de réécouter ces remixes. La face A fait d’abord peur. Beats ultra-rapides puis voix suraiguë… merde, je suis en 45 tours alors que c’est un 33 tours. On recommence. La face A rassemble deux versions façon Big Beat ou Breakbeat - on s’y perd dans tous ces sous-genres technoïdes - c’est à dire un instrumental interchangeable sur lequel des éléments de la chanson originale sont collés artificiellement. La face B offre des relectures plus intéressantes et plus respectueuses de l’original, tentant d’en faire un morceau planant.
Je maintiens tout de même que c’est pas un disque terrible.

Message pour le frérot pour son prochain trip ricain : voilà un vinyle que je ne cherche plus.

Perfect
The Smashing Pumpkins
Hut Recordings 1998

A1 - Perfect (Perfecto mix)
A2 - Perfect (electro breakbeat mix)
B1 - Perfect (Nellee Hooper mix)
B2 - Perfect (Nellee Hooper instrumental)

mardi 22 mars 2022

1057 - The Human Body EP


J’ai réécouté Low de David Bowie, dimanche en fin d’après-midi. La première fois depuis longtemps. Et pour la première fois - tout court - j’ai adoré l’album. Il suffisait d’accepter que la moitié des morceaux soient des instrumentaux et que l’autre moitié ne soit pas vraiment des chansons. C’était finalement assez simple.

Comment enchaîner ? Par quoi ? Avec quoi ?

Je ne sais pourquoi, The Human Body EP de Electric Soft Parade m’a semblé parfait pour accomplir cette difficile tâche que représente la succession de Low quand je suis tombé dessus en furetant dans ma discothèque.
Publié entre The American Adventure et No Need to be Downhearted, The Human Body EP constitue une récréation et une transition entre les deux albums. Une collection de chansons sans prétention pour faire patienter les fans (il y en avait bien deux ou trois, je ne pense pas que j’étais le seul) pendant les trois ans qui séparèrent les deux LP. Peut-être un avertissement également : aussi bon que ce soit le duo formé par les frères White, il ne sera peut-être jamais à la hauteur de The American Adventure. Il faut parfois accepter qu’un disque peut se contenter d’être bon sans être un chef d’œuvre.

The Human Body EP
The Electric Soft Parade
Truck Records 2006

01 - A Beating Heart
02 - Cold World
03 - Stupid Mistake
04 - Everybody Wants
05 - Kick in the Teeth
06 - So Much Love

lundi 21 mars 2022

1056 - I am Missing You


I am Missing You (single extrait de l’album Ravi Shankar Familiar and Friends, produit et arrangé par George Harrison) en 45 tours, acheté en même temps que Life on Mars et d’autres disques vendredi. Acheté, ce n’est pas tout à fait exact, celui-ci, le vendeur de Décibul m’en a fait cadeau, j’avais acheté suffisamment de trucs ce jour là.

De quoi s’agit-il ? D’un mantra joué façon pop ou, au contraire, d’une petite mélodie pop enrobée d’un costume hindou. Sitar, flûtes, quelques percussions et la voix aiguë d’un certain Lakshmi Shankar chantant I’m missing you, where are you, Krishna ? Il s’agit surtout de 6 à 7 minutes (en comptant la face B) qui donnent le sourire… et c’est déjà pas mal.

I am Missing You
Ravi Shankar
Dark Horse Records 1974

A - I am Missing You
B - I am Missing You (reprise)

dimanche 20 mars 2022

1055 - Pablo Honey


J’ai reçu cette semaine dans ma boîte aux lettres mon troisième ou quatrième, peut-être le cinquième - je ne les compte plus… non, je ne pense pas en être à cinq - exemplaire de Pablo Honey, premier album de Radiohead, le premier depuis vingt ans.

Les premiers exemplaires, je les ai revendus, échangés ou donnés. Car, à chaque fois, j’étais déçu. Et, à chaque fois, je ne pouvais m’empêcher de donner à Pablo Honey une nouvelle chance. Et, à chaque fois, j’étais déçu. Et, à chaque fois… vous avez compris… jusqu’au jour, où j’ai rompu le maléfice et arrêté d’en acheter un nouvel exemplaire quelques mois après m’être débarrassé du précédent. C’était en 2002.

Ce sont mes achats récents de singles de Radiohead, notamment celui de Pop is Dead et Street Spirit, avec leurs faces B issues de Pablo Honey (version studio ou live) qui m’ont incité à laisser une nouvelle chance au premier opus de Radiohead.
Surprise en écoutant le disque ce matin : Pablo Honey n’est pas le disque inécoutable dont j’avais le souvenir. Les chansons ne sont pas un amas mal foutu de couplets et refrains mal assortis et réunis artificiellement. Non, le principal reproche que l’on peut faire à Pablo Honey est d’être assez terne. Quelques bonnes idées ici ou là, un riff de ce côté, une ligne mélodique de cet autre… mais pas grand chose qui laisse entrevoir ce que le groupe deviendra deux ans plus tard… encore moins quatre ans plus tard. Un début peu prometteur…

On parle de la couverture ? Non, pas la peine.

Ceci dit, promis, cette fois, je ne le revendrai pas, mon Pablo Honey.

Pablo Honey
Radiohead
Parlophone 1993 / ????

01 - You
02 - Creep
03 - How do You ?
04 - Stop Whispering
05 - Thinking About You
06 - Anyone can play Guitar
07 - Ripcord
08 - Vegetable
09 - Prove Yourself
10 - I Can’t
11 - Lurgee
12 - Blow Out

samedi 19 mars 2022

1054 - Life on Mars


Excellente moisson - même si je n’ai pas acheté de Neil Young - chez Décibul cette après-midi. Je m’apprêtais à partir après avoir déniché deux pures merveilles - j’exagère à peine - quand j’ai vu un 45 tours de Life on Mars affiché juste derrière la caisse. Ce n’était pas raisonnable ? J’avais déjà assez dépensé ? Qu’importe !
La vraie-fausse reprise de Comme d’Habitude par Bowie est une des plus parfaites chansons pop de tous les temps - oui, de tous les temps, j’en dis beaucoup des de tous les temps en ce moment - et mérite de prendre place dans ma collection pour elle seule et pas seulement en tant que morceau de Hunky Dory, autre disque presque parfait.
Et que Life on Mars soit b-facée par un morceau de classe comme The Man who sold the World - Natacha dira que la reprise du morceau par Nirvana est supérieure… - ne fait qu’ajouter à la valeur de ce 45 tours. 

Bon, après, la pochette… c’est toujours un peu le problème chez Bowie.

Life on Mars
David Bowie
RCA Victor 1973

A - Life on Mars
B - The Man who sold the World

vendredi 18 mars 2022

1053 - Loveless


C’est la Saint Patrick aujourd’hui - enfin, hier, au moment où vous lirez (lisez ?) ceci - saint patron de l’Irlande. On va fêter ceci ce soir à la Guinness et aux chips vinaigrées. Et pour la musique, on ne mettra ni U2 ni les Cranberries parce que je n’en ai absolument pas envie. On ne mettra pas My Bloody Valentine non plus… car Loveless, pas plus que Isn’t Anything, ce n’est pas, absolument pas, de la musique de pub. Ce n’est pas un fond sonore sur lequel poser sa pinte pour qu’elle ne laisse pas de trace sur la table basse qui de toute façon est sale…

Non Loveless, c’est, je l’ai déjà dit, le meilleur disque de tous les temps… peut être n’est-ce pas le meilleur disque de tous les temps tout le temps… mais c’est le meilleur disque de tous les temps le temps de son écoute.
Car quand Loveless fait souffrir les enceintes (l’album ne veut ne peut ne doit qu’être passé à plein volume), plus rien ne compte que le mur de guitares, les voix éthérées et la batterie de Colm Ó Cíosóig - j’avais très envie d’écrire son nom, si joliment diacritiqué. Rien ne compte que ces 2 filles et ces 2 mecs aux allures étranges qui jouent un vacarme mélodieux sans bouger un sourcil ni un orteil. Un concentré de génie qui ne s’exprime qu’une fois tous les X années (la prochaine production du groupe est annoncée pour l’année prochaine depuis des siècles… après que le dernier album, MBV ait été publié avec 1à ans de retard).

Non, ce soir, on écoutera peut-être le barde ménestrel Van Morrison… ou on regardera un film… dommage, on n’a pas le DVD de Le Vent se Lève (celui de Ken Loach, pas l’animé nippon).

Tout ceci ne me dit pas si mon vinyle de Loveless que je crois me rappeler avoir acheté dans la boutique Oxfam de York dans laquelle j’ai bossé un mois en août 2005, est un exemplaire officiel ou une copie pirate… les indices trouvés sur Discogs ne me permettent pas de conclure…

Loveless
My Bloody Valentine
Creation 1991

A1 - Only Shallow
A2 - Loomer
A3 - Touched
A4 - To Here Knows When
A5 - When You Sleep
A6 - I Only Said
B1 - Come in Alone
B2 - Sometimes
B3 - Blown a Wish
B4 - What you Want
B5 - Soon

jeudi 17 mars 2022

1052 - Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not


Disons-le - ou plutôt, redisons-le - je n’ai jamais été fan des Arctic Monkeys. Ce que j’en avais entendu ne m’avait pas renversé. Alors que j’adore une grande partie des side-projects d’Alex Turner, que ce soit la bande originale du film indé (à voir, très sympa) Submarine ou les Last Shadow Puppets - enfin essentiellement le premier album, le deuxième, le peu que j’en connais, m’a semblé bien vulgaire.

C’est Natacha qui a voulu qu’on achète le premier album. Après avoir vu (et écouté) le clip When the Sun goes Down ou de Fake Tales of San Francisco, je ne sais plus. Je l’ai donc reçu hier, mardi, ce Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not - excellent titre. Un album, il faut le reconnaître, qui propose trois mégas-tubes (les deux chansons précitées ainsi que I bet you look good on the Dancefloor), ce n’est pas si courant. Mes craintes cependant étaient plutôt confirmées… ce disque aux titres de chansons souvent trop longs, est un peu bourrin. Ça cogne sévère, ça joue vite, ça va à cent à l’heure… mais c’est épuisant.

Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not
Arctic Monkeys
Domino 2006

01 - The View from the Afternoon
02 - I bet you look good on the Dancefloor
03 - Fake Tales of San Francisco
04 - Dancing Shoes 
05 - You Probably couldn’t see for the Lights but you serre Staring straight at Me
06 - Still Take you Home
07 - Riot Van
08 - Red Light Indicates Doors are Secured
09 - Mary Bum
10 - Perhaps Vampires is a bit Strong But…
11 - When the Sun goes Down
12 - From the Ritz to the Rubble
13 - A Certain Romance

mercredi 16 mars 2022

1051 - I’m Outta Time


Ce que je n’ai pas dit lors de mon précédent billet sur I’m Outta Time, c’est qu’il existe une autre édition du 7’’ (45 tours). Avec la version studio en face A et un remix - probablement dispensable… je dois avouer ne pas m’en souvenir très nettement - de To Be Where There’s Life en face B.

Ce que je n’ai pas dit non plus c’est que j’ai acheté à l’époque un coffret, disponible sur le site officiel pendant un temps dans lequel ranger les quatre 45 tours extraits de Dig Out Your Soul. Les sources que je trouve me disent que le coffret était vendu avec les disques. J’ai plutôt le souvenir d’avoir acheté le coffret vide et les disques chez Gibert… mais, je l’admets, je peux tout à fait me tromper.


I’m Outta Time
Oasis
Big Brother 2008

A - I’m Outta Time
B - To Be Where There’s Life (Neon Neon remix)

mardi 15 mars 2022

1050 - Louder than Bombs


J’ai acheté tous les albums des Smiths en même temps ou presque, sur un laps de temps assez court, après ma découverte de The Queen is Dead. Parmi ces albums se sont glissés un album live, Rank, et deux compilations, Hatful of Hollow et Louder than Bombs.

Cette seconde m’a toujours paru un peu étrange. Un best-of qui n’en serait pas un puisqu’il ne contient ni How Soon is Now ? ni There is a Light that never goes Out ni This Charming Man ni ni ni… on pourrait lister tant de chansons, les Smiths ont plutôt été féconds en pépites. Il s’agit en réalité - je viens de vérifier - d’une compilation destinée au marché américain qui prendrait la place à la fois de Hatful of Hollow et de The World won’t Listen - une compilation que je n’ai étrangement pas achetée à la place de Louder than Bombs… probablement n’était-elle pas proposée à la FNAC ou au Virgin le jour où j’ai effectué mes achats - et privilégierait les morceaux non disponibles sur des LP outre-Atlantique.

Moi, les chansons que je ne voulais pas louper, c’est London, que je n’avais nulle part ailleurs. Probablement la chanson la plus violente (au niveau des guitares) du groupe. Et, bien sûr, Panic

Louder than Bombs
The Smiths
Warner 1987 / 1993 / ????

01 - Is it really so Strange ?
02 - Sheila take a Bow
03 - Shoplifters of the World Unite 
04 - Sweet and Tender Hooligan
05 - Half a Person
06 - London
07 - Panic
08 - Girl Afraid
09 - Shakespeare’s Sister
10 - William, it was really Nothing
11 - You just haven’t Earned it Yet, Baby
12 - Heaven knows I’m Miserable Now
13 - Ask
14 - Golden Lights
15 - Oscillate Wildly 
16 - These Things take Time
17 - Rubber Ring
18 - Back to the Old House
19 - Hand in Glove
20 - Stretch Out and Wait
21 - Please, Please, Please, let me Get What I Want
22 - This Night Has Opened my Eyes
23 - Unloveable
24 - Asleep

lundi 14 mars 2022

1049 - Singles Box : The Tide is High


Blondie, un album, Parallel Lines, presque parfait, qui mêle ingénieusement pop, punk et disco. Un autre album, Plastic Letters qui préfigurait celui-ci mais dans lequel la formule n’était pas parfaitement au point. Une poignée de singles incroyables, Call Me, Atomic
… puis des trucs comme The Tide is High, reprise reggae pas terrible d’un morceau passé inaperçu auparavant…

Singles Box : The Tide is High
Blondie
EMI 2004

01 - The Tide is High
02 - Susie and Jeffrey

dimanche 13 mars 2022

1048 - Pure Phase


Rééditions des premiers albums de Spiritualized, suite…

Je n’ai toujours pas sorti de leur cellophane mes nouveaux exemplaires de Ladies and Gentlemen we are Floating in Space et de Pure Phase. Au moins, pour ce dernier, j’ai une excuse, je ne le possède que depuis ce matin. Je n’ai pas besoin d’excuse ceci dit. Ce sont des disques que je connais pas coeur. Et que j’adore. Oui : adore. Aime de façon déraisonnée. Déraisonnable. Peu importe comment on dit. Je les écouterai bientôt ou plus tard. Les chansons et morceaux me tournent de toute façon constamment en tête…

Pour Pure Phase, ce vert (qui ne va pas plaire à Natacha) constitue une quatrième couverture différente à être mise sur le marché… il m’en reste deux à acheter. Autant d’occasions de parler plus sérieusement de ce merveilleux album.

Pure Phase
Spiritualized
Fat Possum Records 2021

01 - Medication 
02 - The Slide Song
03 - Electric Phase
04 - All of my Tears
05 - These Blues
06 - Let it Flow
07 - Take Good Care of It
08 - Born Never Asked
09 - Electric Mainline
10 - Lay Back in the Sun
11 - Good Times
12 - Pure Phase
13 - Spread Your Wings
14 - Fell like Goin’ Home

samedi 12 mars 2022

1047 - Here Comes the Sun


Nick Cave s’est fait une spécialité (entre autres) de faire des reprises impossibles. Reprendre T. Rex (il faut absolument que je trouve un enregistrement de son Cosmic Dancer au piano), Pulp ou Polnareff sans parler français - on évoquera plus tard les reprises de Leonard Cohen et de Louis Armstrong - semble une folie… mais la folie ne lui fait pas peur, on le sait. Pour les besoin d’un film (I am Sam - pas vu), il s’attaque dans ce single reçu d’occasion aujourd’hui dans ma boîte aux lettres à deux monuments des Beatles, Here Comes the Sun et Let it Be.
Here Comes the Sun par les Beatles était parfaite, intouchable. Nick pourtant - sans jamais dépasser la version originale, impossible - arrive à lui apporter quelque chose de neuf, un éclairage soul plutôt réussi. Let it Be par les Beatles était pas terrible. Il parvient à en faire quelque chose qui à la première écoute parait plus plat encore - Natacha trouve que ça sonne Leonard Cohen : Nick prendrait ça comme un compliment - et qui ferait presque regretter Macca si sa reprise n’avait pas le mérite d’être très courte.
D’un joyau, il fait un saphir, d’une merde un coprolithe. Ça s’appelle être un magicien.

Here Comes the Sun
Nick Cave
V2 2002

01 - Here Comes the Sun
02 - Let it Be

vendredi 11 mars 2022

1046 - Greatest Hits


Je n’ai jamais été grand fan - sans les détester pour autant - des Red Hot, j’ai possédé un temps l’album Californication, offert avec un abonnement à un magazine de merde, que j’ai revendu au bout d’un ou deux ans, mais je me suis laissé amadouer par MyMTV qui les passe en boucle quand on sélectionne les options rock et années 90… et puis, il faut reconnaître que Under the Bridge et Scar Tissue sont deux sacrées chansons. J’ai donc cédé et acheté le Greatest Hits du groupe, reçu hier, mercredi.

Greatest Hits
Red Hot Chili Peppers
Warner Bros 2003

01 - Under the Bridge
02 - Give it Away
03 - Californication
04 - Scar Tissue
05 - Soul to Squeeze
06 - Otherside
07 - Suck my Kiss
08 - By the Way
09 - Parallel Universe
10 - Breaking the Girl
11 - My Friends
12 - Higher Ground
13 - Universally Speaking
14 - Road Trippin’
15 - Fortune Faded
16 - Save the Population

jeudi 10 mars 2022

1045 - Free Jazz


J’ai utilisé l’expression free jazz dans le billet d’hier. L’occasion de billetiser enfin l’album qui a donné son nom au mouvement musical : Free Jazz d’Ornette Coleman et de son double quartette.
Si je dois être tout à fait honnête, ça fait bien une semaine que j’ai envie de ce billet sur Free Jazz. Une semaine que j’ai envie d’écouter, de réécouter Free Jazz. Attendant d’abord de rentrer du Pays Basque. Attendant ensuite le moment importun. Appréhendant un peu aussi. Car Free Jazz est un album intimidant.

Je me souviens très bien du jour où j’ai acheté Free Jazz. Comme si c’était hier.
C’était le mois de décembre et je devais faire des achats de Noël - ça remonte à quatre ou cinq ans, c’était peut-être même la dernière fois que j’ai fêté Noël - pour mon frère qui voulait offrir une guitare à sa chérie - ma belle-sœur donc - et m’avait chargé du choix de l’instrument. Beuscher à Bastille, quelques magasins du côté de Montmartre.
Entre les deux, j’étais passé chez Gibert, boulevard Saint Michel, ils avaient encore une boutique spécialisée jazz et classique. Je me revois dans le métro entre deux essais de guitare à m’extasier sur la pochette (sous cellophane) de l’album, le tableau de Pollock sur la couverture et les notes du revers, dont je ne connaissais pas une seule note. Je savais seulement que l’album était d’un seul morceau (First Take est un bonus), une improvisation complète (ou presque) des huit instruments et que l’on entend chaque moitié du double quartette jouer séparément à gauche et à droite de la stéréo (il faut vraiment que j’écoute ça au casque un jour).

Intimidant disais-je car le résultat est étrange, ambigu. Repoussant et envoûtant. Incompréhensible et assez direct. Cacophonique mais réfléchi. En l’écoutant ce soir, j’ai trouvé ça assez éprouvant - Souris n’a pas aimé - mais à aucun moment je n’ai eu envie de l’arrêter, fasciné.

Free Jazz
The Ornette Coleman Double Quartet
Atlantic 2003

01 - Free Jazz
02 - First Take

mercredi 9 mars 2022

1044 - Do it all Over Again


En fait, à part les couvertures pas terribles, les singles Do it all Over Again de Spiritualized n’ont qu’un seul vrai défaut : les morceaux joués lors de l’evening session (un programme radio anglais) sont séparés sur deux disques distincts. L’apocalyptique (en intro) puis revigorant (quand le morceau démarre réellement, au bout de 3 ou 4 minutes) On Fire n’a pas pour suite immédiate les Do it all Over Again et Come Together du CD2, qu’il faille changer de disque entre les deux, au milieu de tant de musique (notez l’italique qui signifie certainement quelque chose), est un peu frustrant.
À la place, un morceau free jazz un peu incompréhensible, Amazing Grace (Peace on Earth)… c’est aussi pour ça que ces singles sont formidables.

Do it all Over Again
Spiritualized
Spaceman Records 2002

01 - Do it all Over Again
02 - On Fire (evening session version)
03 - Amazing Grace (Peace on Earth)
04 - Do it all Over Again (video)

mardi 8 mars 2022

1043 - Singles Box : Island of Lost Souls


Non plus. Pour les mêmes raisons. C’est même pire en fait.

Singles Box : Island of Lost Souls
Blondie
EMI 2004

01 - Island of Lost Souls
02 - Dragonfly

lundi 7 mars 2022

1042 - Do it all Over Again - CD2


Je possède - en CD du moins - tous les singles de Spiritualized extraits de l’album Let it Come Down. Tous achetés au fur et à mesure de leur publication au Virgin Megastore de Strasbourg ou en Allemagne, à Offenburg ou Karlsruhe. Des singles que j’adore. En particulier les deux disques de Do it all Over Again. À cause des splendides evening session versions de morceaux extraits de l’album ou de Ladies and Gentlemen we are Floating in Space. Sur le CD2 c’est un enchaînement irrésistible de la chanson titre  - ralentie par rapport à la version album et augmentée d’un pont constitué d’un couplet de I Didn’t Mean to Hurt You (autre chanson de Let it Come Down) - et d’un Come Together de folie qui est proposé et qui convertira les plus réfractaires. On trouve aussi une version instrumentale d’une face B de Out of Sight - c’est un peu étrange de proposer une version alternative d’une chanson que peu de monde connaît à la base - et le clip - aucun souvenir de ce à quoi il ressemble - de la chanson-titre.

Seul bémol : les pochettes des singles - comme celle de l’album - ne sont clairement pas à la hauteur. On ne peut pas tout avoir paraît-il.

Do it all Over Again - CD2
Spiritualized
Arista 2002

01 - Do it all Over Again
02 - Do it all Over Again / Come Together (evening session versions)
03 - Going Down Slow (instrumental)
04 - Do it all Over Again (video)

dimanche 6 mars 2022

1041 - The Shadows


Acheté lors de mon dernier passage, le vendredi marquant le début des vacances, chez Décibul, l’e.p. The Shadows de The Shadows. Quatre instrumentaux rock’n’roll à banane et en blazer. Toujours amusant. À écouter en mangeant un hamburger avec des frites et en sirotant un coca… oui, comme dans un épisode de Happy Days.

The Shadows
The Shadows
Columbia 1961

A1 - Mustang
A2 - Theme from Shane 
B1 - Shotgun
B2 - Theme from Giant

samedi 5 mars 2022

1040 - The Racing Rats


Retour de vacances. Jamais un moment facile. Motivation proche du néant.

J’avais gardé une édition vinyle de The Racing Rats d’Editors pour un jour comme celui-ci où je n’ai pas vraiment envie d’écrire un vrai billet. Je réécouterai un jour ou l’autre la face B… mais pas dans les jours qui viennent.

The Racing Rats
Editors 
Kitchenware Records 2007

A - The Racing Rats (original demo)
B -  A Thousand Pieces 

vendredi 4 mars 2022

1039 - Who Feels Love ?


Who Feels Love ? est une parfaite illustration des principaux avantages du vinyle par rapport au CD. En effet, avec un vinyle, si on veut s’épargner une deuxième partie de disque merdique, il n’y a rien à faire, il suffit de ne pas retourner le disque… aucun mouvement à faire, aucun bouton à presser, ça s’arrête tout seul.

On me dira qu’avec Who Feels Love ?, on pouvait aussi s’épargner la face A. Pas faux… mais j’aime bien la couverture de ce single. Second avantage : elle est plus grande en vinyle (surtout 12’’) qu’en CD.

Who Feels Love ?
Oasis
Big Brother 2000

A - Who Feels Love ?
B1 - One Way Road
B2 - Helter Skelter

jeudi 3 mars 2022

1038 - Forever Changes


Alors cette pépite qui aurait pu m’échapper si je n’avais pas eu à aller chercher mes chemises au pressing ?
Forever Changes de Love. Un pressage européen. L’album n’est sorti qu’en 71 dans nos contrées - contre 67 aux US. Il s’agirait ici d’un second pressage. Vers 75 probablement. Peu importe, les vinyles de ce splendide magnifique génial incroyable immense parfait album ne courent pas les rues - ou alors des pressages modernes puisque ce disque semble enfin à peu près reconnu à sa juste valeur - donc en dénicher un en parfait état est déjà un événement.

Au jeu des sept différences avec les rééditions CD (qui se basent sur la version américaine) : les couleurs des écritures sur la couverture, la photo au revers de la pochette et surtout la fin de A House is not a Motel, coupée nette en Europe - j’ai même cru que le vinyle avait un pet et qu’il sautait un sillon ou deux.

À vrai dire, les différences, on s’en fout. Forever Changes est magique, magistral, majestueux. Il faut en collectionner les versions, en cumuler les exemplaires, les additionner. Le bonheur, ce n’est pas d’avoir ? Si, le bonheur, c’est d’avoir Forever Changes !

Forever Changes
Love
Elektra 1971 / 19??

A1 - Alone Again Or
A2 - A House is not a Motel
A3 - Andmoreagain
A4 - The Daily Planet
A5 - Old Man
A6 - The Red Telephone
B1 - Maybe the People Would be the Times or between Clark and Hilldale
B2 - Live and Let Live
B3 - The Good Humor Man He Sees Everything Like This
B4 - Bummer in the Summer
B5 - You Set the Scene

mercredi 2 mars 2022

1037 - Same Old Man


J’ai un peu merdé lors de mon hommage à Mark Lanegan. Une demi-ligne et un lien, ce n’est pas suffisant pour une voix aussi marquante… mais je pensais alors qu’avec Blues Funeral et Songs for the Deaf, j’avais évoqué tous les disques de Mark Lanegan de ma collection. J’avais oublié le 45 tours de Same Old Man déniché chez Gibert, boulevard Saint Germain, il y a quelques années et publié par Light in the Attic en 2012 pour fêter les dix ans du label.
La face A propose une reprise de la chanson par Mark Lanegan, la face B la version originale (c’est une chanson traditionnelle) extraite de l’album In my Own Time de Karen Dalton. Une sacrée voix aussi, celle de Karen Dalton. J’en ai déjà parlé de sa voix, à Karen, il faudra que j’en reparle bientôt. Une voix à laquelle tout le monde ne peut se mesurer. Mark Lanegan le pouvait.

Same Old Man
Mark Lanegan / Karen Dalton
Light in the Attic 2012

A - Same Old Man (Mark Lanegan)
B - Same Old Man (Karen Dalton)

mardi 1 mars 2022

1036 - Singles Box : War Child


Non, là, faut peut-être pas déconner et pousser le bouchon trop loin, Maurice. On va pas écouter un disque avec une telle pochette. Je passe mon tour.

Singles Box : War Child
Blondie
EMI 2004

01 - War Child
02 - Little Caesar
03 - War Child (extended version)