samedi 31 août 2024

1950 - The Hope Six Demolition Project


Parfois, je découvre que je ne suis pas seul. Peu après l’acquisition de Is This Desire ?, je me décidai à poursuivre la complétion de ma collection de disques de PJ Harvey avec les albums The Hope Six Demolition Project et Let England Shake, recensés peu avant par mes soins dans les bacs de Point Show.

Let England Shake, le jour où j’ai acheté Yellow Submarine et Rubber Soul, manquait à l’appel. À mon grand étonnement, je ne suis donc pas seul à acheter à Limoges des albums de PJ Harvey vieux de plusieurs années - voire de 12 ans dans le cas de Let England Shake.

Je me suis donc contenté de The Hope Six Demolition Project, quelques jours avant de partir à Corseul. Et peut-être, probablement même, était-ce bien suffisant tant cet album paraît riche. Musicalement. Politiquement. Celui-ci seul, je n’ai pas eu le temps, loin de là, d’en faire le tour. Alors, si j’en avais eu deux d’un coup…

The Hope Six Demolition Project
PJ Harvey
Island 2016

01 - The Community of Hope
02 - The Ministry of Defence
03 - A Line in the Sand
04 - Chain of Keys
05 - River Anacostia
06 - Near the Memorials to Vietnam and Lincoln
07 - The Orange Monkey
08 - Medicinals
09 - The Ministry of Social Affairs
10 - The Wheel
11 - Dollar, Dollar

vendredi 30 août 2024

1949 - Rubber Soul


Avant de m’acheter une édition CD de Rubber Soul il y a quelques jours, j’avais possédé une splendide édition vinyle italienne de 1965. Pendant trois jours. Achetée chez l’Occase de l’Oncle Tom à Strasbourg. Un samedi. Ramenée comme un trésor à la maison. Et le drame en la posant sur la platine. Le disque apparemment nickel était niqué. La moitié de Drive my Car recouverte de craquements atroces. Le reste de l’album n’avait aucun problème… mais c’était déjà trop. Le coeur brisé, j’étais allé me faire rembourser le disque le lundi ou le mardi. C’était il y a 25 ans et je ressens encore la déception.
Une autre édition vinyle de l’album, bien française celle-ci, a trouvé place à la maison. Un disque de Natacha, « piqué » à sa tante. Il n’est pas en super état non plus, il craque pas mal.

Rubber Soul
The Beatles
Odeon 1965

A1 - Drive my Car
A2 - Norwegian Wood (This Bird has Flown)
A3 - You won’t See Me
A4 - Nowhere Man
A5 - Think for Yourself
A6 - The Word
A7 - Michelle
B1 - What Goes On
B2 - Girl
B3 - I’m Looking Through You
B4 - In my Life
B5 - Wait
B6 - If I Needed Someone
B7 - Run for your Life

jeudi 29 août 2024

1948 - In Chicago


Acheté en même temps (notamment) que Milestones, mon édition de In Chicago n’est rien d’autre qu’un disque révisionniste. Nouvelle couverture - moins bonne que l’originale, il va sans dire. Nouveau nom de groupe - le Cannonball Adderley & John Coltrane Quintet était en vérité le quintette du seul Cannonball Adderley, ça doit être plus vendeur de faire apparaître le nom de Coltrane. Titre bonus auquel ne participe pas Coltrane - le changement de nom du quintette n’en est que plus hypocrite. Vinyle coloré - moche évidemment.
Heureusement, musicalement, c’est intouchable, magnifique, exaltant…

In Chicago
Cannonball Adderley & John Coltrane Quintet
20th Century Masterworks 2021

A1 - Limehouse Blues
A2 - Stars Fell on Alabama
A3 - Wabash
B1 - Grand Central
B2 - Weaver of Dreams
B3 - The Sleeper
B4 - Serenata

mercredi 28 août 2024

1947 - The King of Limbs


Pour la voiture, Natacha a préparé une playlist de favoris parmi toutes les chansons encodées enregistrées sur son phone. Longue comme les bras. Un tiers - non, j’exagère, un quart - des mp3 présents en font partie.
On écoute cette playlist sur la route de la plage à Singe (c’est ainsi qu’on surnomme notre lieu de baignade pour ces vacances). En aléatoire. Et puis, aujourd’hui, Natacha a commencé à zapper certains morceaux. Essentiellement ceux de Radiohead - elle a Ok Computer et The Bends sur son phone - marre des chansons tristes, hier, Exit Music, ça m’a foutu le bourdon…
Quel sort aurait-elle réservé aux morceaux de The King of Limbs, plus sombres, plus expérimentaux, plus électro mais moins ouvertement déprimants que ceux des années 90 de Radiohead ? On ne le saura probablement jamais, je ne suis pas certain que ma chérie ait envie d’écouter cet album assez étrange - je suis moi-même incapable de dire si je l’aime ou non ; il est intéressant, c’est sûr, passionnant certainement, aimable, je ne sais - celui du groupe de Thom Yorke que j’ai acheté en dernier, il y a 6 mois à peine.

The King of Limbs
Radiohead
Ticker Tape / XL / TBD / Hostess Entertainment Unlimited 2011

01 - Bloom
02 - Morning Mr Magpie
03 - Little by Little
04 - Feral
05 - Lotus Flower
06 - Codex
07 - Give Up the Ghost
08 - Separator

mardi 27 août 2024

1946 - Some Might Say


À cette heure-ci - ou bien sera-ce dans une heure ou était-ce il y a une heure ?, je m’y perds dans le décalage horaire - le retour d’Oasis ou quelque chose qui y ressemble vaguement, 15 ans presque jour pour jour après un non-concert houleux à Rock en Seine qui avait mis fin au groupe, devrait être officiellement annoncé.
Je ne sais comment prendre la nouvelle. Si je suis davantage enthousiaste ou inquiet ou déçu ou résigné ou content. Difficile de prendre mon propre pouls, surtout sans information supplémentaire au moment où j’écris ces lignes. Qui sera impliqué en dehors des Gallagher ? Pour faire quoi ? un nouvel album ? quelques chansons inédites ? uniquement des concerts ? juste une tournée des 30 ans de Morning Glory à l’image de celle que Liam en solo achève ces derniers jours pour commémorer la sortie de Definitely Maybe ?
Et joueront-ils des morceaux n’ayant jamais vu la scène jusqu’alors ? Hey Now! ? Headshrinker ? Ou la reprise de You’ve Got to Hide your Love Away - disponible à l’origine uniquement sur l’édition japonaise du single Some Might Say ?
Peut-être tout ceci n’est qu’une fausse alerte… demain à 8 heures - ou plutôt, à cette heure-ci, heure de publication de ce billet - c’est peut-être tout autre chose qui va être annoncé.

Some Might Say
Oasis
Epic 1995

01 - Some Might Say
02 - Talk Tonight
03 - Acquiesce
04 - Headshrinker
05 - Some Might Say (demo)
06 - You’ve Got to Hide Your Love Away

lundi 26 août 2024

1945 - Love ain’t Nothin’ but a Business Goin’ On


Tant qu’on en est aux Beatles

Une photo de couverture et une vague critique (masterpiece, bla-bla-bla…) dans la newsletter eil.com, et pas grand chose de plus… avant que je commande la nouvelle réédition CD de Love ain’t Nothin’ but a Business Goin’ On de Junior Parker. Proto-hip-hop ? Soul ? Blues ? Funk ? Je n’en avais même aucune idée. En revanche, un exemplaire du disque chez Point Show moins cher que sur le net, voilà le genre de surprise dont je me serais bien passé.

À la réception, je découvre que la réédition est due à Mr Bongo. Gage de très grande qualité. Plus de doute, l’écoute sera une partie de plaisir. Et elle l’est. Il n’est pas plus grande joie de collectionneur que d’acheter un disque sans rien en savoir ou si peu et de dénicher une petite pépite - disons une perle.

Les Beatles, disais-je. Car Love ain’t Nothin’ est un album de superbes reprises soul… dont trois chansons des Liverpuldiens, une de Harrison (Taxman), une de McCartney (Lady Madonna), une de Lennon (Tomorrow Never Knows) - pas de jaloux - toutes trois aussi surprenantes que méconnaissables.

Love ain’t Nothin’ but a Business Goin’ On
Junior Parker
Mr Bongo 2024

01 - Love ain’t Nothin’ but a Business Goin’ On
02 - The Outside Man
03 - Darling Depend on Me
04 - Taxman
05 - Rivers Invitation
06 - I Wonder Where our Love has Gone
07 - Just to Hold my Hand
08 - You Know I Love You
09 - Lady Madonna
10 - Tomorrow Never Knows

dimanche 25 août 2024

1944 - Rubber Soul


Je me souviens comme si c’était hier du choc ressenti quand cette prof de musique - la même qui faisait et fait probablement toujours chanter Lemon Tree aux élèves - me déclara « Les Beatles, ils n’ont pourtant pas inventé grand chose… love, love me do, she loves you, yeah… je comprends pas pourquoi ils son considérés… ».
Elle ne devait pas savoir que les Beatles avaient rapidement quitté le domaine de la bluette rock pour un champ musical bien plus large pour devenir franchement expérimental. La frontière entre ces deux périodes, groupe pour filles puis groupe pour drogués, est généralement situé au moment de l’album Rubber Soul… même s’il y a l’horriblissime Michelle parmi les chansons… Rubber Soul dont j’ai acheté une édition CD en même temps que Yellow Submarine.

Rubber Soul
The Beatles
Apple / Parlophone 2009 / 20??

01 - Drive my Car
02 - Norwegian Wood (This Bird has Flown)
03 - You won’t See Me
04 - Nowhere Man
05 - Think for Yourself
06 - The Word
07 - Michelle
08 - What Goes On
09 - Girl
10 - I’m Looking Through You
11 - In my Life
12 - Wait
13 - If I Needed Someone
14 - Run for your Life
(video) Rubber Soul mini-documentary

samedi 24 août 2024

1943 - Resistance is Futile


Les éditions limitées, au packaging soigné et fournies en bonus divers, valent parfois, quelques années après leur publication, économiquement parlant, moins cher que l’édition « normale ». C’était le cas pour Night Thoughts de Suede. C’est le cas pour Resistance is Futile des Manic.

NdA : Le rapprochement entre Suede et les Manic Street Preachers est de circonstance, les deux groupes ont tourné ensemble au cours de la dernière année.

Resistance is Futile. Format livre. Comme Night Thoughts donc. Comme Pilgrim Progress. Comme Amnesiac. Comme Push the Sky Away. Format très agréable. À la fois esthétique et pratique - notamment à ranger. Un second disque, démos de tous les morceaux de l’album et deux titres supplémentaires. Au prix - ou à peine plus - de l’édition boîtier cristal standard - 12 euros chez Point Show. En même temps, combien de personnes s’intéressent au trio gallois à Limoges ? Ça arrangeait probablement encore plus Benoît que moi que je l’emporte. Le disque traînait certainement là depuis sa sortie. Ce qui m’étonne, c’est de ne pas l’avoir repéré plus tôt. Ou alors, il a été ressorti des stocks où il s’empoussiérait. La réédition des 20 ans de Lifeblood - même format, même contenu que Resistance is Futile - qui vient d’arriver dans les bacs de mon disquaire risque de connaître le même sort… elle sera mienne dans quelques mois pour pas bien cher…

Évidemment, évoquer les Manic Street Preachers - même si j’ai fait un paquet de billets sur eux ces derniers temps - un 24 août n’est pas totalement innocent. Bon anniversaire, frérot.

Resistance is Futile
Manic Street Preachers
Columbia / Sony 2018

CD1
01 - People Give In
02 - International Blue
03 - Distant Colours
04 - Vivian
05 - Dylan & Caitlin
06 - Liverpool Revisited
07 - Sequels of Forgotten Wars
08 - Hold Me Like a Heaven
09 - In Eternity
10 - Broken Algorithms
11 - A Song for the Sadness
12 - The Left Behind

CD2
01 - People Give In (demo)
02 - International Blue (demo)
03 - Distant Colours (demo)
04 - Vivian (demo)
05 - Dylan & Caitlin (demo)
06 - Liverpool Revisited (demo)
07 - Sequels of Forgotten Wars (demo)
08 - Hold Me Like a Heaven (demo)
09 - In Eternity (demo)
10 - Broken Algorithms (demo)
11 - A Song for the Sadness (demo)
12 - The Left Behind (demo)
13 - Concrete Fields
14 - A Soundtrack to Complete Withdrawal

vendredi 23 août 2024

1942 - Bullets


Puisque j’évoquais hier Editors, j’ai vérifié : il me reste dans ma collection trois disques du groupe à chroniquer sur ce blog, deux albums (les second et troisième) et un single extrait du premier opus à savoir Bullets.
Les singles de The Back Room ont deux grand intérêts : leurs pochettes, superbes et les versions de la chanson titre, toujours différentes de la version album. Et les faces B ? Honnêtement, il y a si longtemps que je ne les ai écoutées que je n’en ai aucun souvenir… si ce n’est qu’elles n’étaient pas mauvaises.

Bullets
Editors
Kitchenware 2005

A - Bullets
B - Time to Slow Down

jeudi 22 août 2024

1941 - Minor Victories


Minor Victories. Un peu comme Beachy Head. Acheté sans écoute préalable pour la présence de Rachel Goswell. Unique album d’un supergroupe - on compte ici la présence d’un guitariste de Mogwai et du guitariste qui a remplacé Chris Urbanowicz chez Editors. Pas de titre à l’album hors le nom du groupe. Et un résultat qui ne me convient qu’à moitié. Capable de m’enthousiasmer le temps d’un couplet ou d’un refrain et de m’exaspérer pour un son de batterie ou une production bien trop tapageurs…

Minor Victories
Minor Victories
Play It Again Sam 2016

01 - Give Up the Ghost
02 - A Hundred Ropes
03 - Breaking my Light
04 - Scattered Ashes (Song for Richard)
05 - Folk Arp
06 - Cogs
07 - For You Always
08 - Out to Sea
09 - The Thief
10 - Higher Hopes

mercredi 21 août 2024

1940 - Entertaining Stockholm


Be Here Now, le meilleur album de tous les temps, fête aujourd’hui ses 27 ans, âge rock’n’roll s’il en est (Robert Johnson, Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain et Amy Winehouse ne me contrediront pas).
Je n’ai toujours pas - c’est le grand manque, le trou noir de ma collection - d’édition originale vinyle de Be Here Now, on soufflera donc les bougies sur le bootleg - probablement acheté chez Fun House à Strasbourg -  Entertaining Stockholm qui propose un concert complet (à vérifier) de 97 (jusqu’à la piste 4 du CD2) et quelques titres d’un concert de 96 (les 5 derniers) - dont My Big Mouth alors inédite - dans la capitale ikéesque. Le son, comme la plupart des bootlegs, est moyen. On s’en fout, l’important c’était d’en être… ici et maintenant… enfin… je n’ai jamais mis les pieds en Suède.

Entertaining Stockholm
Oasis
SW Records 1997

CD1
01 - Be Here Now
02 - Stay Young
03 - Stand by Me
04 - Supersonic
05 - Some Might Say
06 - Roll with It
07 - D’You Know what I Mean ?
08 - Magic Pie
09 - Don’t Look Back in Anger
10 - Wonderwall
11 - Live Forever
12 - It’s Getting Better (Man !)

CD2
01 - Champagne Supernova
02 - Fade In-Out
03 - All Around the World
04 - Acquiesce
05 - Slide Away
06 - Morning Glory
07 - Cigarettes & Alcohol
08 - My Big Mouth
09 - I am the Walrus

mardi 20 août 2024

1939 - Nocturama


Décidé à enfin compléter ma discographie Nick Cave alors que celui-ci s’apprête à publier un nouvel album avec ses Mauvaises Graines, j’ai commandé et reçu Nocturama il y a quelques jours. Parce que c’était le moins cher et parce que Nocturama est quasi unanimement considéré comme le moins bon album de l’Australien - lui-même ne semble pas l’aimer beaucoup. Tout ce qui suivra, tout ce que je découvrirai - et il m’en reste à explorer bien que j’ai déjà une trentaine de disques de Nick - ne pourra alors qu’être du bonus, qu’être du mieux. Et je dois dire que si Nocturama - même si je n’en suis qu’à une écoute - malgré ses faiblesses et le pire, je vais pouvoir y aller les yeux fermés sur le reste de la discographie. Il n’y là rien d’affreux ni de honteux, l’ensemble semble même plus que digne même si ce n’est pas le choc de Abattoir Blues / The Lyre of Orpheus son successeur ou de Push the Sky Away, probablement mes albums préférés.

Nocturama
Nick Cave and the Bad Seeds
Mute 2003

01 - Wonderful Life
02 - He Wants You
03 - Right out of Your Hand
04 - Bring It On
05 - Dead Man in my Bed
06 - Still in Love
07 - There is a Town
08 - Rock of Gibraltar
09 - She Passed by my Window
10 - Babe, I’m on Fire

lundi 19 août 2024

1938 - The Very Best of Roy Orbison


J’ai acheté The Very Best of Roy Orbison - comme son titre l’indique - pour une seule chanson. À savoir non Oh, Pretty Woman que nous avions déjà sur la BO du film et sur deux compilations mais You Got It, son dernier succès - qui fut posthume si je ne me trompe. Je n’attendais pas grand chose des 22 autres titres - c’est un peu long a priori comme compilation - et je fus donc tout surpris de découvrir un disque très agréable de bout en bout, sans ennui ni trop de redite. Peut-être pas jusqu’à aller explorer les albums de Roy… quoique, un jour, qui sait ?

The Very Best of Roy Orbison
Roy Orbison
Orbison / Legacy / Monument 2006

01 - Oh, Pretty Woman
02 - You Got It
03 - Only the Lonely
04 - I Drove all Night
05 - In Dreams (1987 version)
06 - Love Hurts
07 - Ooby Dooby
08 - Claudette (1985 version)
09 - Blue Bayou
10 - Dream Baby
11 - Lana
12 - Running Scared
13 - Falling
14 - California Blue
15 - Pretty Paper
16 - A Love so Beautiful
17 - Unchained Melody
18 - Uptown
19 - She’s a Mystery to Me
20 - That Lovin’ You Feelin’ Again
21 - Too Soon to Know
22 - Blue Angel
23 - It’s Over
24 - Crying

dimanche 18 août 2024

1937 - Yellow Submarine


Dernier passage chez le disquaire avant la rentrée - il y a peu de chances que je me paye un disque en Bretagne ; quoique, tout est possible - et j’en profite pour me prendre quelques classiques absents de ma collection. Dont Yellow Submarine des Beatles, dans une réédition CD de 2009.
Les morceaux (pistes 7 à 13) de George Martin, écrits pour le dessin animé - que je n’ai étrangement jamais vu : je doute cependant que ce soit très regardable de nos jours - dans une veine néo-classique n’ont que peu d’intérêt, ne le cachons pas, Yellow Submarine était déjà présente sur Revolver (et sur l’Album Rouge) et All Together Now est une daube typique de McCartney. Restent donc quatre morceaux dont All You Need is Love que j’avais évidemment déjà sur l’Album Bleu. 19 euros 80 pour trois chansons, ça peut paraître cher… mais je dois être un des rares fans de Only a Northern Song - même la réédition « récente » de Sergeant Pepper ignore la chanson alors qu’elle fut, comme Strawberry Fields Forever et Penny Lane, elles bien présentes sur le disque de bonus, enregistrée au cours des mêmes sessions - et Hey Bulldog comme It’s All too Much sont deux excellentes chansons qui méritent bien mieux que d’être enterrées sur l’album le moins vendu des Fab Four.
Ah, et il y a dans le livret (très beau, illustré par des images du dessin animé - il faut absolument que je le visionne) les notes de couverture originales… notes qui m’impressionnaient énormément quand je les lisais et relisais sur l’exemplaire vinyle de mes parents… les Beatles y sont comparés à Schubert… risible.

Yellow Submarine
The Beatles / George Martin
Apple / Parlophone 2009

01 - Yellow Submarine
02 - Only a Northern Song
03 - All Together Now
04 - Hey Bulldog
05 - It’s all too Much
06 - All You Need is Love
07 - Pepperland
08 - Sea of Time
09 - Sea of Holes
10 - Sea of Monsters
11 - March of the Meanies
12 - Pepperland Laid Walters
13 - Yellow Submarine in Pepperland

samedi 17 août 2024

1936 - In Rainbows


En 2007, In Rainbows était, dans un premier temps, gratuit. Radiohead avait mis les mp3 à disposition sur le net. Gratuitement. Incitant les téléchargeurs à donner la somme qui leur paraissait juste. Possiblement 0 euros. Bien entendu, je n’ai rien donné. D’ailleurs, je n’ai même pas téléchargé les 10 fichiers. Non, dans le même temps - bien avant la mise en vente traditionnelle du CD de In Rainbows dans le commerce, qui eut lieu quelques six mois plus tard - était proposé un coffret comprenant l’album sur CD, sur deux vinyles 12’’ et un CD de titres bonus. À prix fixé, le coffret. C’est lui que j’ai choisi. Même si je n’avais pas beaucoup aimé Hail to the Thief et que je me méfiais un peu de son successeur. Me disant, qu’au pire, l’objet deviendrait collector et prendrait de la valeur.
In Rainbows, je dois l’avouer ne m’a pas beaucoup emballé. Je l’ai un peu délaissé avec les années. Il serait grand temps que je lui laisse une nouvelle chance. Il est possible que désormais… en revanche, l’objet a effectivement gagné en valeur. On n’est, sur le marché, pas loin du double du prix d’origine. Bof, ce doit être à peine plus que l’inflation. De toutes façons, je n’ai aucune intention de le vendre. En revanche, l’idée de mettre une œuvre en ligne gratuitement et de laisser juger le client du prix qu’elle mérite est, je pense, une idée à creuser… mais fonctionnerait-elle pour un artiste inconnu ? N’est-ce pas un projet que seuls peuvent se permettre ceux qui ont déjà atteint un certain niveau de popularité ?

PS : j’ai écouté l’album après l’écriture de ce billet. Je ne sais pas ce que je n’avais pas apprécié il y a 17 ans.

In Rainbows
Radiohead
_Xurbia_Xendless Limited 2007

LPs
A1 - 15 Step
A2 - Bodysnatchers
A3 - Nude
B1 - Weird Fishes / Arpeggi
B2 - All I Need
B3 - Faust Arp
C1 - Reckoner
C2 - House of Cards
D1 - Jigsaw Falling into Pieces
D2 - Videotape

CD1
01 - 15 Step
02 - Bodysnatchers
03 - Nude
04 - Weird Fishes / Arpeggi
05 - All I Need
06 - Faust Arp
07 - Reckoner
08 - House of Cards
09 - Jigsaw Falling into Pieces
10 - Videotape

CD2
01 - Mk 1
02 - Down is the New Up
03 - Go Slowly
04 - Mk 2
05 - Last Flowers
06 - Up on the Ladder
07 - Bangers + Mash
08 - 4 Minute Warning

vendredi 16 août 2024

1935 - Tago Mago


À la liste donnée tout à l’heure - j’écris ceci le même jour, on l’aura compris, je prépare le départ en vacances en prenant de l’avance sur les billets de ce blog - j’en ai oublié un. Volontairement. Ça me permet une liaison à peu de frais entre cet article et un article précédent.
Tago Mago, puisque c’est de cet album de Can dont il s’agit, je l’ai reçu il y a quelques semaines, deux ou trois. C’était avant de me replonger dans Tribu[te], là encore. Tago Mago est l’album frère de Ege Bamyasi. Grand frère. D’un an l’ainé. Même personnel - les membres de Can ont pas mal changé au cours de l’existence du groupe - mêmes intentions, mêmes ambitions. Je dois avouer que j’ai une grande préférence pour Ege Bamyasi qui me semble plus maîtrisé. Tago Mago démarre formidablement mais sa seconde moitié semble à certains moments à la limite du n’importe quoi - voici une phrase que je regretterai amèrement quand j’aurai apprivoisé les quelques passages incriminés. Il vaut donc mieux arrêter là avant de…

Tago Mago
Can
Mute / The Grey Area / Spoon 2007

01 - Paperhouse
02 - Mushroom
03 - Oh Yeah
04 - Halleluwah
05 - Aumgn
06 - Peking O
07 - Bring Me Coffee or Tea

jeudi 15 août 2024

1934 - Return to Sender


Je ne regrette pas vraiment de ne pas avoir connu Slowdive plus tôt. Le groupe s’est séparé en 1995, qu’est-ce que ça aurait changé que je les découvre avant leur album homonyme ?

En revanche, je regrette de ne pas avoir découvert Mojave 3 bien plus tôt. Dès la fin des années 90. Quand le groupe était encore actif. Car Mojave 3 avait tout pour être le groupe qui m’aurait accompagné sur des décennies. Un groupe refuge. Il faudra que je me contente de les avoir découverts à 40 ans.
Et je ne comprends pas comment j’ai pu passer à côté de Mojave 3 au tournant du siècle alors même que j’étais un lecteur assidu de Rock & Folk. La bande à Manœuvre - c’était lui le rédac-chef à l’époque - aurait-elle ignoré, snobé le groupe ? N’était-ce pas leur rôle de m’amener vers le groupe ?
Il faudrait que je vérifie, si c’est moi ou eux qui se sont loupés… j’ai encore tout mes magazines de l’époque… malheureusement, ils sont inaccessibles en ce moment. Et pour quelques temps encore. Pas trop longtemps, je dois avouer l’espérer… en craignant que le froid et l’humidité en soient venus à bout…

J’ai reçu le single Return to Sender il y a quelques jours. Je n’ai toujours pas Excuses for Travellers, l’album dont il est issu. En face B, un extrait de Out of Tune, Yer Feet, en public, avec des feux d’artifice qui entrecoupent la performance et une reprise de Dylan par Neil Halstead et un certain Nick Holton dont je n’avais jamais entendu parler avant.

Return to Sender
Mojave 3
4AD 2000

01 - Return to Sender
02 - Yer Feet (live with portuguese fireworks)
03 - Girl from the North Country (Neil Halstead and Nick Holton)

mercredi 14 août 2024

1933 - Rain Dogs


J’ai raconté n’importe quoi avant-hier. C’est pas la première fois que je raconte n’imp sur ce blog… mais là, tout de même. En parlant du Tribu[te] n°2 - qui à part moi en a encore quelque chose à faire de ces mini-magazines publicitaires ? - comme quoi, je commençais tout juste à explorer les disques présentés en 3 lignes. En fait, je complète et achève en ce moment mon exploration des « Inclassables » proposés dans ce magazine. Parce que, pour ce qui est des disques, j’en ai un bon paquet parmi ceux vantés dans les pages de ce dernier, que je les ai achetés à cause du magazine ou non : Homogenic, Mark Hollis, Trout Mask Replica, Big Science, The Boatman’s Call, TNT, Odelay… rien que ça… et Rain Dogs de Tom Waits, acheté peu après Closing Time.
C’est un album fou. 19 titres où se percutent musique de cirque, d’armée du salut, chants de marin, blues approximatifs et complaintes de mecs bourrés, 19 chansons comme une galerie de freaks peinte d’une voix passée au papier de verre. À rebours total de la musique de l’année 1985 à laquelle il fut publié, Rain Dogs échappe à tous les formatages, à toutes les facilités, ne cesse d’être inventif. Un album que j’aurais probablement détesté autant que Trout Mask Replica si je l’avais écouté en 1999 quand le Tribu[te] n°2 en faisait l’éloge.
Ce qui est vrai, c’est que ce magazine, je viens d’en ajouter la plupart des titres qu’il me manquait à mes wishlists… et si j’ai reçu Is This Desire ? avant le week-end, j’ai reçu Rock Bottom de Robert Wyatt aujourd’hui même.

Rain Dogs
Tom Waits
Island 2023

01 - Singapore
02 - Clap Hands
03 - Cementary Polka
04 - Jockey Full of Bourbon
05 - Tango till they’re Sore
06 - Big Black Mariah
07 - Diamonds & Gold
08 - Hang Down Your Head
09 - Time
10 - Rain Dogs
11 - Midtown
12 - 9th & Hennepin
13 - Gun Street Girl
14 - Union Square
15 - Blind Love
16 - Walking Spanish
17 - Downtown Train
18 - Bride of Rain Dog
19 - Anywhere I Lay my Head

mardi 13 août 2024

1932 - Tractus


La simplicité n’a rien de facile. Une beauté telle que celle de la musique d’Arvo Pärt serait sinon à la portée de n’importe quel gribouilleur de portée. Et, quelque part, ce serait dommage. La beauté de la simplicité réside aussi dans sa rareté. Et l’œuvre d’Arvo Pärt, pont improbable entre la musique sacrée médiévale et le minimalisme ultra-contemporain, est très rare.

Tractus, dernier (en date) de mes disques d’Arvo Pärt, est venu à moi naturellement. Je ne l’ai pas cherché, pas commandé. Il est apparu dans un bac dans lequel je ne le cherchai pas, s’est imposé à moi. Et il est magnifique jusque dans les photos et dans la typographie utilisée dans le livret.

Tractus
Arvo Pärt
ECM 2023

01 - Littlemore Tractus
02-08 - Greater Antiphons I-VII
09 - Cantique des Degrés
10 - Sequentia
11 - L’Abbé Agathon
12 - These Works
13 - Veni Creator
14 - Vater Unser

lundi 12 août 2024

1931 - Is This Desire ?


Le numéro 2 des fascicules Tribu[te] (avril 99) dont j’ai déjà parlé plusieurs fois était consacré à Tom Waits et aux « Inclassables ». Étrange idée dès le numéro 2 d’une série supposée aborder à chaque numéro un nouveau courant du rock de s’attaquer à ceux qui ne se raccrochent à aucun mouvement… 25 ans après, je n’avais jusqu’alors que peu exploré les disques ici présentés.
Je m’y attelle donc sérieusement et commence par le plus simple : PJ Harvey dont je possède déjà plusieurs albums. Celui proposé dans le fascicule était Is This Desire ? que je ne connaissais pas encore. Un album moins violent que les précédents, idéal pour découvrir l’univers de Polly Jean. Moins brut, peut-être, moins violent, si on veut… mais pas moins rugueux et pas moins vénéneux. PJ hurle moins certes mais ne semble pas beaucoup plus saine d’esprit. Aurais-je trouvé l’univers de l’Anglaise plus facile à explorer si j’avais commencé par là ? Rien n’est moins sûr.

Is This Desire ?
PJ Harvey
Island Records 1998

01 - Angelene
02 - The Sky Lit Up
03 - The Wind
04 - My Beautyful Leah
05 - A Perfect Day Elise
06 - Catherine
07 - Electric Light
08 - The Garden
09 - Joy
10 - The River
11 - No Girl So Sweet
12 - Is This Desire ?

dimanche 11 août 2024

1930 - Live in Aston 1977


Cinquième album live de Can publié en quelques années, trois ou quatre à peine. Acheté le même jour que Mind Games - ça n’a rien à voir évidemment.

Live in Aston 1977
Can
Spoon / Mute 2024

01 - Eins
02 - Zwei
03 - Drei
04 - Vier 

samedi 10 août 2024

1929 - Bohemian Like You


Depuis que j’ai entendu Sleep à la FNAC l’autre jour, je vis une petite période d’obsession pour les Dandy Warhols. Enfin… pour Thirteen Tales from Urban Bohemia… enfin… pour certains morceaux de 13 Tales… les 3 premiers essentiellement… et Sleep, évidemment… ça suffit cependant pour me donner envie de compléter ma collection de singles extraits de l’album. Justement, un vendeur auquel j’achetais un single des Mojave 3 proposait également le CD2 de Bohemian Like You. Économie de frais de port. Reçu aujourd’hui. Les faces B sans être renversantes sont meilleures que les daubes country qui gâchent (en partie) 13 Tales

Bohemian Like You
The Dandy Warhols
Capitol 2000

01 - Bohemian Like You
02 - Retarded
03 - Dub Song

vendredi 9 août 2024

1928 - Glange Fever


On regarde peu de DVD. Les derniers achetés à la FNAC il y a plus de deux mois (The Wicker Man, La Forteresse Cachée et Le Grand Silence) ne sont même encore pas sortis de leur emballage de cellophane. Il y a pourtant des jours où l’on se demande ce que l’on va regarder le soir, à la tévé, où l’on ne trouve rien à se mettre derrière la cornée. Ce serait l’occasion. Les DVD musicaux, c’est pire encore. On ne les re-regarde jamais.
Glange Fever, documentaire et enregistrements live (essentiellement des reprises) des Diamond Hoo Ha Men (soit Gaz Coombes et Danny Goffey de Supergrass, qui s’amusaient pendant que le bassiste Mick Quinn se remettait d’un accident), je ne me souviens même pas qu’on l’ait regardé… sûrement l’a-t-on visionné, certainement… enfin probablement… enfin peut-être…

Glange Fever
Diamond Hoo Ha Men
Parlophone 2008

01 - Beat It
02 - Bad Blood
03 - 345
04 - Outside
05 - Rough Knuckles
06 - Never Done Anything Like that Before
07 - Lenny
08 - Diamond Hoo Ha Man
09 - Caught by the Buzz
10 - Diamond Hoo Ha Man (Supergrass version)
11 - Full Beam Girl
12 - Galloping Home (Theme from Black Beauty)
13 - The Power of Love
14 - Young Americans

jeudi 8 août 2024

1927 - Live at the Cellar Door


En attribuant, dans ses Performance Series, à son Live at the Cellar Door le numéro 2.5 (deux et demi), Neil Young montre que celui-ci n’était initialement pas prévu d’être publié. est-ce à dire que c’est l’album live de trop ? Le concert solo acoustique qui n’apporterait rien de plus que tous ceux déjà sortis ?
Évidemment non. Des enregistrements de concert de Neil, encore plus des concerts solo, on n’en a jamais assez… le Live at the Cellar Door, je l’ai donc acheté peu après sa mise en commerce.

Live at the Cellar Door
Neil Young
Reprise 2013

01 - Tell Me Why
02 - Only Love can Break your Heart
03 - After the Gold Rush
04 - Expecting to Fly
05 - Bad Fog of Loneliness
06 - Old Man
07 - Birds
08 - Don’t Let it Bring You Down
09 - See the Sky about to Rain
10 - Cinnamon Girl
11 - I am a Child
12 - Down by the River
13 - Flying on the Ground is Wrong

mercredi 7 août 2024

1926 - Good Grief


2024 semble une bonne année pour les survivants des années 90. Liam, Beth, Bill - ok, The Coral, formé en 1996 n’a rien publié avant 2001 - Kula Shaker - non, je plaisante - et, maintenant, Bernard Butler - ex-Suede et The Tears, deux groupes dont il était, avec Brett Anderson, la force créatrice - avec Good Grief, un album solo, exercice auquel il avait pourtant juré qu’on ne le reprendrait plus.

J’avais entendu le premier extrait, Camber Sands, probablement via un article du NME. Avait eu la même impression - non pas tout à fait quand même - que pour This Can’t Go On de Bill Ryder-Jones. Une sorte de mélange de nostalgie et d’apaisement. Une émotion complexe et, surtout, non feinte. Bernard Butler n’est pas un grand chanteur, loin de là, se contente d’une espèce de parlé-chanté qui finalement paraît parfaitement opportun dans l’atmosphère douce-amère qui se dégage.
J’avais noté la sortie de l’album quelque part dans ma tête. Et l’avais oubliée. J’oublie de toutes façons la plupart des disques que je veux acheter une fois arrivé chez le disquaire. C’était donc comme une heureuse surprise de le trouver dans le bac des nouveautés chez Point Show en fin de semaine dernière.

L’album est suffisamment beau pour que je pardonne les accents springsteeniens - je n’aime pas le Boss, désolé - de quelques chansons. Et l’on remercie les vieux d’être là encore pour continuer à créer des œuvres qui comptent pour nous… les vieux.

Good Grief
Bernard Butler
335 Recordings 2024

01 - Camber Sands
02 - Deep Emotions
03 - Living the Dream
04 - Preaching to the Choir
05 - Pretty D
06 - The Forty Foot
07 - London Show
08 - Clean
09 - The Wind

mardi 6 août 2024

1925 - Sonaten


Petite surprise dans les bacs à soldes de la FNAC la dernière fois que j’y étais, il y a presque deux semaines, avec ce disque des Sonates de Scarlatti par Ivo Pogorelich - je m’aperçois à l’instant qu’il ne s’appelle pas Pogolerich mais Pogorelich, j’ai dû mettre à jour mon précédent billet sur le pianiste croate ; je ne remercie pas mes correcteurs.
C’est d’autant plus dommage de me part de dyslexer le nom du pianiste alors que c’est pour lui que j’ai acheté le disque. Je ne ferai en effet croire à personne que j’étais très familier de l’œuvre du très baroque (and roll) Domenico Scarlatti. Pogorelich - sans faute désormais - c’est comme Glenn Gould : si je tombe par hasard (ou non) sur un de ses disques - à prix raisonnable - je l’emporte sans hésiter.
Bon, les Sonates de Scarlatti ce n’est pas non plus les variations Goldberg mais Ivo - ça évitera les fautes de l’appeler par son prénom - comme Glenn parvient à magnifier le son de clavecin (l’instrument préféré de Natacha) qui semble sous-tendre à l’œuvre qu’il a choisie d’interpréter.

Sonaten
D. Scarlatti / I. Pogorelich
Deutsche Grammophon 1992

01 - K. 20 in E major
02 - K. 135 in E major
03 - K. 9 in D minor
04 - K. 119 in D major
05 - K. 1 in D minor
06 - K. 87 in B minor
07 - K. 98 in E minor
08 - K. 13 in G major
09 - K. 8 in G minor
10 - K. 11 in C minor
11 - K. 450 in G minor
12 - K. 159 in C major
13 - K. 487 in C major
14 - K. 529 in B flat major
15 - K. 380 in E major

lundi 5 août 2024

1924 - Blue Banisters


Il ne me manque, si je ne me trompe, que deux albums de Lana del Rey. Un ancien, Lust for Life, qui était son troisième ou quatrième (je ne compte pas ceux publiés sous son vrai nom Lizzie Grant, c’était une autre vie pour elle) et le dernier. Il faut que je me dépêche de les acheter avant de prendre davantage de retard dans sa discographie. Car Lana publie très régulièrement, elle est du genre productive, pas de ceux qui passent cinq ans à glander entre deux opus. Le plus étonnant est que cette productivité n’entama pas la qualité des albums, rien n’est à jeter ou presque, comme sur ce très bon Blue Banisters que seul le pénible Miles Kane parvient à rendre laborieux le temps d’une chanson… mais, il faut l’avouer aussi, rien ne vaut à mon coeur l’excellent Ultraviolence… alors pourquoi continuer à réunir les disques de Lana del Rey ? Par fidélité, par souci de complétion, par inertie, par espoir qu’elle se surpasse, par… ai-je vraiment besoin d’une raison, d’une excuse, d’une explication…

PS : il faudra un jour discuter des horribles logos « Parental Advisory Explicit Content » qui défigurent les couvertures. Non que celle de Blue Banisters soit exceptionnelle, loin de là, mais tout de même…

Blue Banisters
Lana del Rey
Polydor / Interscope 2021

01 - Text Book
02 - Blue Banisters
03 - Arcadia
04 - Interlude - the Trio
05 - Black Bathing Suit
06 - If You Lie Down with Me
07 - Beautiful
08 - Violets for Roses
09 - Dealer
10 - Thunder
11 - Wildflower Wildfire
12 - Nectar of the Gods
13 - Living Legend
14 - Cherry Blossom
15 - Sweet Carolina

dimanche 4 août 2024

1923 - Allelujah ! Don’t Bend Ascend


Après dix ans de retrait, de mise en pause, Godspeed You ! Black Emperor revenait en 2012 avec Allelujah ! Don’t Bend Ascend et utilisait (non sur l’autocollant sur la couverture mais dans le livret de l’album) le sobriquet de God’s Pee et se faisait plus politique que jamais - le groupe n’était de toute façon pas connu pour sa tiédeur militante - en titrant un de ses morceaux Mladic et en rendant hommage aux manifestations étudiantes canadiennes du Printemps Érable sur un autre - rappelons que tous ces morceaux sont des instrumentaux… un album passionnant, un autre, de la part du collectif canadien… un album qui échappe à mes capacités descriptives, un autre, de la part de Godspeed

Allelujah ! Don’t Bend Ascend
Godpseed You ! Black Emperor (God’s Pee)
Constellation 2012

01 - Mladic
02 - Their Helicopters’ Sing
03 - We Drift like Worried Fire
04 - Strung like Lights at thee Printemps Erable 

samedi 3 août 2024

1922 - Pay no Mind (Snoozer)


Point Show de nouveau ouvert, visite ce vendredi. Dans le bac des singles d’occasion, posé au-dessus des autres disques, bien visible donc, Pay no Mind (Snoozer) de Beck. Jamais vu ici auparavant. Soit que je l’ai loupé soit que ce soit un nouvel arrivage. Je ne connais pas la chanson, ce sera de la découverte. Une prise de risque, aussi. Parfois, Beck, il se rate méchamment.

Pay no Mind est plutôt pas mal. De la bonne folk. Pas du niveau de Morning Phase ou Sea Change… mais on est quelques années avant ces deux chefs-d’œuvre. Par contre, les faces B… quelles merdes… c’est même pas du remplissage à ce niveau. Au mieux, de vagues idées sans forme enregistrées sur dictaphone. De là à avoir l’envie de les publier… un  disque qui risque de rester prendre la poussière sur son étagère. Pour 5 euros, j’ai déjà fait pire.

Pay no Mind (Snoozer)
Beck
Geffen / Bong Load 1994

01 - Pay no Mind
02 - Special People
03 - Trouble all my Days
04 - Supergolden (Sunchild)

vendredi 2 août 2024

1921 - Crosby, Stills & Nash


On continue avec les vinyles. Avec un album que j’ai trop négligé depuis que je l’ai récupéré chez Marie-Claire, il y a plus d’un an déjà. Trop peu écouté. Comme tant d’autres. C’est le problème des collections de disques. On ne peut pas tous les écouter en même temps. Comme les livres, on ne peut pas tous les lire en même temps - à la rigueur deux, trois ou quatre, pas beaucoup plus. Au contraire d’une collection d’art ou d’objets décoratifs, qu’on peut tous afficher ou mettre en valeur au même endroit…

Crosby, Stills & Nash, puisqu’il s’agit de cet album, est le premier du trio - qui fut de temps à autres quatuor quand Neil Young les rejoignait - formé juste après que David Crosby, Stephen Stills et Graham Nash - pour le nom de leur association, ils ne se sont pas cassé la tête, peut-être a-t-il fallu négocier l’ordre des trois noms - aient quitté leurs groupes respectifs (Byrds, Buffalo Springfield et Hollies). On y retrouve toutes les qualités du groupe - superbes harmonies vocales, solidité des compositions, excellence des guitares et des autres instruments (cet orgue sur Wooden Ships !) - et son principal défaut - à savoir le manque d’unité (d’homogénéité ? ) de l’album où chacun chante ses propres chansons. Une collection de chansons plutôt qu’un album ? Je chipote… mais ne boude pas mon plaisir… c’est excellent.

Crosby, Stills & Nash
Crosby, Stills & Nash
Atlantic 1969 / 19??

A1 - Suite : Judy Blue Eyes
A2 - Marrakesh Express
A3 - Guinnevere
A4 - You don’t have to Cry
A5 - Pre-Road Downs
B1 - Wooden Ships
B2 - Lady or the Island
B3 - Helplessly Hoping
B4 - Long Time Gone
B5 - 49 Bye-Byes

jeudi 1 août 2024

1920 - Osmium


Canicule. Chaleur insupportable. Températures excessives. Comment écouter de la musique sans ajouter au problème ? Je privilégie le vinyle. La platine me semble moins énergivore et moins encline à chauffer que le lecteur CD. J’en profite pour revisiter les albums achetés depuis le début de l’année.
Dont Osmium de Parliament, dans une réédition pour le Disquaire Day sur un vinyle d’un vert assez laid. Double album assez fou. Funky, évidemment. Mais avec des moments insolites. Yodel. Reprise d’une chanson qui cite Rain and Tears Pachelbel. Un album qui nécessite de nombreuses écoutes approfondies pour une exploration complète. Je n’ai pas encore assez, d’écoutes, au compteur pour prétendre maîtriser le contenu de ces deux 12’’.

Osmium
Parliament
Demon / Invictus 2024

A1 - I Call my Baby Pussycat
A2 - Put Love in your Life
A3 - Little Ole Country Boy
A4 - Moonshine Heather
B1 - Oh Lord, Why Lord / Prayer
B2 - My Automobile
B3 - Nothing Before Me but Thang
B4 - Funky Woman
C1 - Livin’ the Life
C2 - The Silent Boatman
C3 - Breakdown (mono single version)
C4 - Red Hot Mama
D1 - Loose Booty
D2 - Come In out ouf the Rain
D3 - Breakdown (stereo unedited version)