Numéro 366... ce qui veut dire, puisque 2020 est bisexuelle, qu’avec le présent billet, nous bouclons la première année complète de ce blog. Un disque, un jour (pour parodier une (courte) émission télévisée (sur les livres) que je regardais il y a quelques années de ça) : qui eut cru que je tiendrais le rythme toute une année ? Moi même, j’ai douté de nombreuses fois et envisagé de tout laisser tomber... bref nous y sommes. La première année est la plus dure d’après l’excellentissime (?) comédie romantique I Give it a Year... après, paraît-il, ça roule tout seul...
366 billets. Des billets réussis, quelques-uns du moins, j’espère, d’autres ratés. Des billets drôles (?), d’autres moins, certains tristes même : on en a perdu des musiciens brillants cette année... Des billets longs, d’autres beaucoup plus courts... Des disques ont été encensés (les ventes n’ont pas décollé pour autant), d’autres ont été descendus (ils s’en sont bien remis, que les familles se rassurent), nombre d’entre eux ne servirent que de prétexte : il fut à peine question d’eux dans le billet qui était censé leur être consacré. J’ai parlé de découvertes et d’achats récents, j’ai parlé de disques que je possède depuis une éternité...
Un événement a particulièrement marqué cette année. Je ne parle ni de notre dernier concert (avant longtemps) ni de mon premier texte consacré (presque) exclusivement à la musique... Cet événement eut pu être la découverte de Slowdive... ce fut celle de Kula Shaker. Depuis que Hush est arrivé dans la boîte aux lettres début janvier, je ne suis pas sûr qu’il se soit écoulé une seule journée sans que nous écoutions du Kula Shaker. Il est certain qu’il ne s’est pas écoulé un jour sans Kula Shaker depuis que nous avons reçu K... Nous en parlons tout le temps, avec Natacha... entre nous et... avec personne d’autre... puisque nous n’avons plus droit à une vie sociale depuis six (sept ?) semaines...
J’essaie tout de même de leur faire de la pub... Grâce à une campagne de publicité et de liens des plus subtiles, j’ai d’ailleurs réussi à faire en sorte que 3 billets consacrés à des disques de Kula Shaker fassent du TOP 5 des articles les plus consultés aux côtés d’un billet auquel renvoie un lien depuis le site de Natacha et d’un autre en lien depuis le Facebook de mon pote Gilles. Ce n’est pas très juste pour les autres billets consacrés à Kula Shaker qui méritent tout autant d’être célébrés : cliquez ici, ici et ici.
Je disais hier (avant-hier, je ne dis rien) qu’il était, à mon humble avis, malavisé d’intituler un album 2.0. Étant un véritable génie de l’enchaînement, cette remarque n’était pas innocente vis-à-vis de K 2.0 de Kula Shaker, sujet du billet du jour - brillante anacoluthe. Car K 2.0 est inférieur à K. Forcément inférieur, comment pourrait-il en être autrement ?
K 2.0, plus encore que K, déjà pas totalement immédiat, demande du temps, demande à être apprivoisé. K 2.0 a des défauts, incontestablement (je n’aime par exemple pas le son de la guitare sur de nombreux morceaux). Et le plus grand de ses défauts est justement de ne pas être K... K 2.0 n’est qu’un très bon album, très travaillé (la production promet à celui qui s’y penche attentivement de nombreux détails passionnants ) qui démarre génialement (superbe Infinite Sun) et finit mieux encore (l’euphorisante Mountain Lifter - je ne compte pas 2 Styx, médiocre titre bonus de cette édition qui sonne comme du Noel Gallagher solo façon What a Life) tout en réservant des moments bouleversants (Here Come my Demons, High Noon), étonnants (la funky Get Right Get Ready) ou revitalisants (Holy Flame, Oh Mary) tout au long du voyage.
Que manque-t-il à K 2.0 pour être un chef-d’œuvre ? Quelques détails à corriger, sûrement... Et probablement quelque chose d’inexplicable, qu’on nomme étincelle, magie, miracle, alignement de planètes... Ce qui ne nous empêchera pas de l’écouter en boucle encore toute l’année durant et sûrement d’autres années encore.
Allez, bon anniversaire !!! (Ah, non, ça c’est demain).
366 billets. Des billets réussis, quelques-uns du moins, j’espère, d’autres ratés. Des billets drôles (?), d’autres moins, certains tristes même : on en a perdu des musiciens brillants cette année... Des billets longs, d’autres beaucoup plus courts... Des disques ont été encensés (les ventes n’ont pas décollé pour autant), d’autres ont été descendus (ils s’en sont bien remis, que les familles se rassurent), nombre d’entre eux ne servirent que de prétexte : il fut à peine question d’eux dans le billet qui était censé leur être consacré. J’ai parlé de découvertes et d’achats récents, j’ai parlé de disques que je possède depuis une éternité...
Un événement a particulièrement marqué cette année. Je ne parle ni de notre dernier concert (avant longtemps) ni de mon premier texte consacré (presque) exclusivement à la musique... Cet événement eut pu être la découverte de Slowdive... ce fut celle de Kula Shaker. Depuis que Hush est arrivé dans la boîte aux lettres début janvier, je ne suis pas sûr qu’il se soit écoulé une seule journée sans que nous écoutions du Kula Shaker. Il est certain qu’il ne s’est pas écoulé un jour sans Kula Shaker depuis que nous avons reçu K... Nous en parlons tout le temps, avec Natacha... entre nous et... avec personne d’autre... puisque nous n’avons plus droit à une vie sociale depuis six (sept ?) semaines...
J’essaie tout de même de leur faire de la pub... Grâce à une campagne de publicité et de liens des plus subtiles, j’ai d’ailleurs réussi à faire en sorte que 3 billets consacrés à des disques de Kula Shaker fassent du TOP 5 des articles les plus consultés aux côtés d’un billet auquel renvoie un lien depuis le site de Natacha et d’un autre en lien depuis le Facebook de mon pote Gilles. Ce n’est pas très juste pour les autres billets consacrés à Kula Shaker qui méritent tout autant d’être célébrés : cliquez ici, ici et ici.
Je disais hier (avant-hier, je ne dis rien) qu’il était, à mon humble avis, malavisé d’intituler un album 2.0. Étant un véritable génie de l’enchaînement, cette remarque n’était pas innocente vis-à-vis de K 2.0 de Kula Shaker, sujet du billet du jour - brillante anacoluthe. Car K 2.0 est inférieur à K. Forcément inférieur, comment pourrait-il en être autrement ?
K 2.0, plus encore que K, déjà pas totalement immédiat, demande du temps, demande à être apprivoisé. K 2.0 a des défauts, incontestablement (je n’aime par exemple pas le son de la guitare sur de nombreux morceaux). Et le plus grand de ses défauts est justement de ne pas être K... K 2.0 n’est qu’un très bon album, très travaillé (la production promet à celui qui s’y penche attentivement de nombreux détails passionnants ) qui démarre génialement (superbe Infinite Sun) et finit mieux encore (l’euphorisante Mountain Lifter - je ne compte pas 2 Styx, médiocre titre bonus de cette édition qui sonne comme du Noel Gallagher solo façon What a Life) tout en réservant des moments bouleversants (Here Come my Demons, High Noon), étonnants (la funky Get Right Get Ready) ou revitalisants (Holy Flame, Oh Mary) tout au long du voyage.
Que manque-t-il à K 2.0 pour être un chef-d’œuvre ? Quelques détails à corriger, sûrement... Et probablement quelque chose d’inexplicable, qu’on nomme étincelle, magie, miracle, alignement de planètes... Ce qui ne nous empêchera pas de l’écouter en boucle encore toute l’année durant et sûrement d’autres années encore.
Allez, bon anniversaire !!! (Ah, non, ça c’est demain).
K 2.0
Kula Shaker
StrangeF.O.L.K. 2016
01 - Infinite Sun
02 - Holy Flame
03 - Death of Democracy
04 - Let Love Be (With U)
05 - Here Come my Demons
06 - 33 Crows
07 - Oh Mary
08 - High Noon
09 - Hari Bol (The Sweetest Sweet)
10 - Get Right Get Ready
11 - Mountain Lifter
12 - 2 Styx
PS : je ne sais pas tenir un secret... ça faisait six semaines que je n’ai pas acheté de disques... je ne tiens plus... je ne tenais plus... malgré les restrictions en matière postale que je m’étais imposées durant le confinement, j’ai commandé Strangefolk... on n’en a donc pas fini avec ces sales plagiaires de George Harrison... mais, chut, Natacha n’est pas au courant...