J’ai reçu More Light dans ma boîte aux lettres la veille de recevoir Chasing Yesterday. Je les avais commandés le même jour. Comme pour Chasing Yesterday, j’ai acheté More Light en neuf d’occasion. C’est à dire que ce sont des albums de seconde main qui ne sont jamais sortis de leur cellophane d’origine. Même odeur de renfermé, de cave - où les gens stockent-ils leurs disques ? Comme pour Chasing Yesterday, j’ai récupéré une édition avec un disque bonus. Pour More Light, ce n’était pas intentionnel - bonne surprise. Pour les deux albums, j’ai attendu des années, longuement hésité, avant de les acheter - 7 pour l’album de Noel, 8 pour celui de Primal Scream. Nombreux points communs.
La comparaison pourtant s’arrête là. Car de More Light, je suis tombé amoureux à la première écoute. Un forumeur (dit-on forumiste ?), le même à qui je dois la découverte, entre autres, de Om ou des Dead Rabbits, avait dit le plus grand bien de l’album en question, disant que ce disque le rendait fier d’avoir suivi et soutenu le groupe de Bobby Gillespie pendant des années - même lors de leurs mauvais albums - il y en a.
Je m’étais tout de même méfié. Primal Scream, c’est un peu à quitte ou double. Génial ou chiant. Je voulais écouté l’album d’abord. En vrai. Sur CD. Pas en mp3 ni sur YouTube. Je ne l’ai jamais trouvé à la médiathèque de Versailles au catalogue pourtant si bien fourni. J’ai fini par me lancer il y a quelques jours… et je regrette d’avoir perdu autant de temps.
More Light, c’est simple, c’est un best-of de Primal Scream. Un best-of dont toutes les chansons seraient nouvelles et dont la production aurait été unifiée pour que les morceaux s’enchaînent parfaitement. Best-of car on y retrouve les réussites des albums précédents, celui de blues-rock, celui de techno-rock-marxiste, celui de dub. Le tout parfaitement digéré, réagencé, reconnecté. Comme si tous les disques précédents de Primal Scream étaient les pièces d’un puzzle qui enfin s’assembleraient pour donner une image impossible à deviner auparavant. Je n’en suis qu’à trois ou quatre écoutes - en autant de jours - mais je crois qu’ici le mot chef-d’œuvre n’est pas galvaudé… il ne manque qu’une pochette à la hauteur… mais ça non plus, Chasing Yesterday ne l’avait pas.
More Light
Primal Scream
First International 2013
More Light
01 - 2013
02 - River of Pain
03 - Culturecide
04 - Hit Void
05 - Tenement Kid
06 - Invisible City
07 - Goodbye Johnny
08 - Sideman
09 - Elimination Blues
10 - Turn Each Other Inside Out
11 - Relativity
12 - Walking with the Beast
13 - It’s Alright, It’s OK
Extra Light
01 - Nothing is Real / Nothing is Unreal
02 - Requiem for the Russian Tea Roots
03 - Running out of Time
04 - Worm Tamer
05 - Theme from More Light
06 - 2013 (Weatherall remix)