Nous arrivons bientôt à la moitié de ma discothèque, pas la moitié de ce blog (puisque je n’ai pas fini d’acheter des disques) mais, sous peu (on en reparlera), je vais atteindre le numéro de billet avec lequel un disque sur deux de ma petite collection aura été mentionné sur ce blog.
J’ai déjà fait 670 billets - celui-ci est le 671ème (on oublie pas le numéro bis) - et je n’ai pas encore chroniqué les Libertines. Il s’agirait de ne pas trop traîner pour ne pas se retrouver dans deux ans avec seulement 15 disques du groupe de Bite Doherty (dont les soubresauts de la carrière solo ont déjà été évoquée sur ce blog - et même à deux reprises) sur les bras et rien d’autre...
Et, tant qu’à parler des Libertines, autant commencer avec le meilleur, à savoir le single Don’t Look Back into the Sun, écrit par le Doherty en personne (ne pas se fier aux crédits Barât / Doherty, c’est un plagiat de l’arrangement Lennon / McCartney) et acheté (par moi), chez Gibert Joseph, boulevard Saint Germain (j’insiste sur l’adresse - l’annonce de la fermeture de Gibert Jeune suivant de quelques mois celle de Boulinier, le quartier ne va bientôt plus se ressembler). Don’t Look Back into the Sun est sorti entre les deux premiers albums des Libertines. Et n’appartient à aucun des deux. D’ailleurs, contrairement aux deux albums, produits par Mick Jones (ex-guitariste du Clash), il est produit par Bernard Butler (ex-guitariste de Suede). La différence s’entend : le son cherche moins à ressembler à celui des punks, est plus aéré.
Don’t Look Back into the Sun, lors de sa publication, avait mis tout le monde d’accord. Les détracteurs (il y en avait beaucoup) du premier album avaient reconnu les immenses progrès du groupe, les thuriféraires (ça en jette comme mot, non ?) de Up the Bracket (ils étaient nombreux aussi - j’en faisais plutôt partie) tenaient là la preuve que les Libertines, contrairement, par exemple, aux Strokes, ne seraient pas le groupe d’un seul album. Don’t Look Back into the Sun est une parfaite chanson rock. Ce ne fut qu’un feu de paille. Deux ou trois chansons mises à part, le second album fut une merde.
La face B ? Une nouvelle version de Death on the Stairs, un des meilleurs morceaux de Up the Bracket. Différente mais (très très) loin d’être méconnaissable.
Don’t Look Back into the Sun
The Libertines
Rough Trade 2003
A - Don’t Look Back into the Sun
B - Death on the Stairs